Tachycardie supra-ventriculaire avec anasarque : à propos de 4 cas

Tachycardie supra-ventriculaire avec anasarque : à propos de 4 cas

Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) l’examen de la filière génitale avec des valves vaginales. En effet, le diagnostic ...

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Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) l’examen de la filière génitale avec des valves vaginales. En effet, le diagnostic est facile, mais le véritable piège réside dans sa méconnaissance entraînant un retard diagnostique pouvant mettre en jeu le pronostic vital maternel. http://dx.doi.org/10.1016/j.jgyn.2014.05.004 4

Tachycardie supra-ventriculaire avec anasarque : à propos de 4 cas S. Fenomanana , F. Coatleven , J. Horovitz Pôle d’obstétrique reproduction gynécologie, hôpital Pellegrin, centre Aliénor d’Aquitaine, CHU de Bordeaux, France Introduction.— Les tachycardies supra-ventriculaires (TSV) avec anasarque sont des fœtopathies graves mais sont également une des rares pathologies accessibles à un traitement in utero par pharmacothérapie transplacentaire. Elles représentent 5 à 15 % des arythmies fœtales. Cas cliniques.— Nous rapportons quatre cas de TSV avec anasarque suivis à la maternité « Aliénor-d’Aquitaine » du CHU de Bordeaux, afin de discuter des différentes modalités thérapeutiques envisageables. Dans tous les cas, l’échographie du deuxième trimestre a permis de mettre en évidence la TSV fœtale qui s’élevait à plus de 220 battements par minute sans anomalie morphologique cardiaque associée. Dans tous les cas, un traitement de première intention par Sotalol per os a été administré, qui s’avérait être inefficace, puis remplacé par une association d’amiodarone et flécaïne ou digoxine et flécaïne. Deux cas (no 1 et no 2) ont nécessité une injection intra-cordonale d’amiodarone après échec du traitement de deuxième intention : le premier cas s’est compliqué d’une interruption médicale de grossesse à 30 SA et 3 jours pour aggravation de l’état d’anasarque et non-résolution de la TSV ; dans le deuxième cas, une résolution de l’anasarque a été observée, permettant un retour progressif à un rythme sinusal avec une grossesse menée à terme. Les deux autres cas (no 3 et no 4) ont nécessité une naissance par césarienne en urgence : une à 31 SA et 3 jours pour persistance de l’anasarque, récidive de la TSV et hyper-restriction du canal artériel à très haut risque de fermeture prématurée ; une à 37 SA pour persistance de la TSV et de l’anasarque avec un fœtus en siège. L’issue périnatale était favorable pour les cas vivants. Conclusion.— L’amiodarone par voie orale associé à d’autres antiarythmiques ou en injection intra-cordonale constitue le traitement de référence des TSV avec anasarque réfractaire aux traitements anti-arythmiques habituels de première ligne.

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syndrome, qui a nécessité la réalisation d’une césarienne en urgence à 34 semaines d’aménorrhée et 1 jour pour engagement du pronostic maternel et fœtal. À J4 du post-partum, la patiente hospitalisée en réanimation présentait des cervicalgies accompagnées de céphalées importantes et de mouvements anormaux. L’échographie Doppler des troncs supra-aortiques (TSA), réalisée en urgence et confirmée secondairement par une angio-IRM, retrouvait une dissection artérielle carotidienne bilatérale associée à une dissection artérielle vertébrale gauche sans accident vasculaire d’aval. L’IRM encéphalique retrouvait des lésions de leuco-encéphalopathie postérieure réversible. Dans ce contexte, un traitement comprenant un antiagrégant plaquettaire et un anticoagulant à dose préventive était instauré. L’IRM de contrôle à J14 du post-partum retrouvait une dissection bilatérale des artères carotidiennes internes, ainsi qu’une dissection artérielle bilatérale des artères vertébrales sans atteinte d’aval. Après un séjour en neurologie puis en médecine physique et de réadaptation, la patiente a pu retrouver son domicile à J48 du post-partum, sans déficit neurologique. L’imagerie de contrôle à 6 mois montrait une régression totale de la quadruple dissection, mais la persistance de deux faux anévrismes au niveau de l’artère carotide interne droite, et conduisait à l’arrêt du traitement anticoagulant et à un relais par antiagrégant plaquettaire. Conclusion.— La quadruple dissection artérielle des artères à destinée cervico-encéphalique est une pathologie de description unique pendant la grossesse. En péri-partum, l’HTA gravidique et la prééclampsie sont les deux principaux facteurs de risque de cette pathologie. Devant des céphalées atypiques et/ou persistantes ou devant une anomalie de l’examen clinique neurologique, il faut réaliser sans délai une angio-IRM des TSA ou, à défaut, une angioTDM. La prise en charge thérapeutique, en unité de soins intensifs neurovasculaire, est une urgence pour prévenir ou limiter les lésions cérébrales ischémiques d’aval. Elle repose sur un traitement anticoagulant à dose curative ou un traitement antiagrégant plaquettaire associé au traitement étiologique. http://dx.doi.org/10.1016/j.jgyn.2014.05.006 6

Neuroblastome métastatique de diagnostic anténatal : à propos d’un cas de syndrome de Pepper O. Martin , A. Bourgain Service de gynécologie obstétrique, centre hospitalier Général de la Côte Basque, Bayonne, France

http://dx.doi.org/10.1016/j.jgyn.2014.05.005 5

Quadruple dissection artérielle cervicale et pré-éclampsie avec HELLP syndrome : à propos d’un cas N. Nocart , P.-A. Stockle , M. Masri , M. Cannella , A. Roullier Service de gynécologie obstétrique, centre hospitalier Général, Pau, France Introduction.— Il s’agit à notre connaissance du premier cas décrit de quadruple dissection artérielle cervicale en deux temps chez une patiente atteinte d’une pré-éclampsie sévère compliquée d’un HELLP syndrome. Le péripartum est une période favorable aux complications neurovasculaires. La survenue de signes d’appel (céphalées, cervicalgies, mouvements anormaux) doit alerter chaque intervenant sur une potentielle complication neurovasculaire qu’il faut éliminer en premier lieu. Cas clinique.— Nous rapportons le cas d’une patiente de 38 ans, atteinte d’une pré-éclampsie sévère compliquée d’un HELLP

Introduction.— Le neuroblastome est la tumeur maligne la plus fréquente en période néonatale et est métastatique d’emblée dans moins de la moitié des cas anténataux. Il est considéré globalement de bon pronostic dans les formes les plus fréquentes de type 4S, mais peut parfois être responsable de décès fœtal ou néonatal précoce dans les formes métastatiques compliquées, les stades 4 et avec oncogène N-MYC amplifiés. Grâce aux progrès de l’échographie fœtale, le diagnostic de ce genre de tumeur est devenu accessible en anténatal. Cas clinique.— Nous rapportons ici un cas rare de neuroblastome surrénalien droit, découvert à 33 SA lors de l’échographie du troisième trimestre, devant un syndrome de masse abdominal supra-rénal droit de 37 mm de grand axe apparaissant homogène, finement échogène. À 35 SA, une IRM fœtale a rapidement confirmé le diagnostic topographique et à éliminer une lésion de nature hémorragique. Une hépatomégalie croissante avec un foie d’aspect pseudo-nodulaire est apparue de manière concomitante : le diagnostic de syndrome de Pepper a alors été évoqué. À 36 SA, devant une mauvaise tolérance fœtale de l’hépatomégalie avec compression gastrique et hydramnios majeur d’apparition aigu, une césarienne est réalisée sous anesthésie générale dans un contexte