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EPICLIN 2017 Saint-E´tienne, 17–19 mai 2017 / Revue d’E´pide´miologie et de Sante´ Publique 65S (2017) S91–S104
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Teen dating violence and suicide risk in morocco: Fez city as a case study S. El Kinany a,*, K. El Kinany b, F. Amrani Zerrifi a a Moroccan Cultural Studies Laboratory, Sidi Mohamed Ben Abdellah University, Faculty of Letters and Human Sciences, Fez, Morocco b Laboratory of Epidemiology, Clinical Research and Community Health, Sidi Mohamed Ben Abdellah Faculty of Sciences Fez, Morocco *Corresponding author. E-mail address:
[email protected] (S. El Kinany) Introduction Dating is a disdained practice in Muslim and Arab countries as it endangers concepts of morality and social order. Regardless of its prohibition, this practice prevails among all social segments especially teens who opt for secret dating to avoid conflict. This attitude amplifies the chances for worst damage to take place among inexperienced daters. The following abstract presents the prevalence of teen dating violence types in Morocco taking Fez city as a case study. Methods Using a gender-based approach, a cross sectional study was conducted among a sample of 200 secondary school students in Fez city. The survey investigated the socio-demographic characteristics of Moroccan teen daters, violence types, and the prevalence of perpetration and victimization among male and female subjects. This research involved a validated scale (The Mini International Neuropsychiatric Interview) distributed in its Moroccan colloquial Arabic version to assess the impact of violence in relationship to suicide. Results The mean age of participants was 16.98 1.54, and males constituted 53%. The majority of students were high schoolers (69%), and more than half of participants were from low-income families and lived with both parents. Daters represented 80.5% of the sample and they were in a relationship for more than a year. Concerning teen dating violence prevalence, it occurred in 62% of dating relationships, and males reported the highest rates in perpetration and in victimization (40% and 64% respectively). Conclusion Although many forms of violence occurred reciprocally between male and female participants, suicide ideation proved higher among females. Keywords Teen dating; Gender violence; Suicide; Morocco (Fez city) Disclosure of interest The authors have not supplied their declaration of competing interest. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2017.03.102 P13
Epide´miologie de 73 000 malades chroniques suivis a` l’hoˆpital militaire d’instruction Mohamed V de Rabat, Maroc S. Elkafssaoui a,*, A. Boufares a, J. Kesouati a, E. Bouaiti a, M. Mrabet a, R. Razine b, A. Zrara a a Service d’hygie`ne et de me´decine de collectivite´, hoˆpital militaire d’instruction Mohamed V, Rabat, Maroc b Laboratoire de sante´ publique, faculte´s de me´decine et de pharmacie, Rabat, Maroc *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S. Elkafssaoui) Introduction Selon l’Organisation mondiale de la sante´ (OMS), une maladie chronique est un proble`me de sante´ qui ne´cessite une prise en charge pendant plusieurs anne´es, e´volutive, souvent associe´ a` une invalidite´ et a` une menace de complications graves. Me´thodes Il s’agit d’une e´tude transversale concernant 73 000 malades chroniques suivis dans les diffe´ rents services de l’hoˆ pital militaire d’instruction Mohamed V de Rabat. Cette e´tude consiste a` de´crire la fre´quence des maladies chroniques en fonction de l’aˆge, du sexe et du type de maladie. Re´sultats Les maladies chroniques les plus fre´quentes sont : diabe`te (17,1 %), HTA (17 %), cancer (11,5 %), cardiopathie (8,6 %), insuffisance re´nale chronique (5,4 %), les maladies rhumatismales (5,2 %), les psychoses
(3,1 %), avec une moyenne d’aˆge de 64,27 21,62 ans. Les hommes et les femmes repre´sentent respectivement 53 % et 47 % de la population des malades chroniques. Conclusion Le retentissement d’une maladie chronique sur la vie quotidienne d’une personne est conside´rable. De´claration de liens d’inte´reˆts Les auteurs de´clarent ne pas avoir de liens d’inte´reˆts. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2017.03.103 P14
Attitudes de la population marocaine devant un me´dicament pe´rime´ A. Elkhdimi a, A. Saadi b,*, S. Serragui a, Y. Cherrah a, R. Razine b, S. Ahid a a Equipe de recherche pharmaco-e´pide´miologie & pharmaco-e´conomie, laboratoire de pharmacologie-toxicologie, faculte´ de me´decine et de pharmacie, universite´ Mohammed V, Rabat, Maroc b Laboratoire de me´decine sociale (sante´ publique, hygie`ne et me´decine pre´ventive), faculte´ de me´decine et de pharmacie de Rabat, universite´ Mohammed V, Rabat, Maroc *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A. Saadi) Introduction Les me´dicaments pe´rime´s engendrent un important couˆt financier et leur consommation peuvent eˆtre lie´e a` de multiples morbidite´s et toxicite´s. L’objectif de ce travail est de de´crire les attitudes des marocains devant un me´dicament avec une date de pe´remption expire´e. Me´thodes Il s’agit d’une e´tude prospective re´alise´e sur une dure´e de trois mois (de´but octobre–fin de´cembre 2013) aupre`s des citoyens de diffe´rentes villes marocaine (Rabat, Te´mara, Skhirat, Tetouan, Larache). Un e´chantillonnage de convenance des citoyens se pre´sentant au niveau des officines, des centres de sante´ ainsi que des cabinets prive´s des diffe´rentes villes, Le recueil des donne´es a e´te´ re´alise´ par un questionnaire anonyme. Les crite`res recueillis e´taient les suivants : utilisation ou non d’un me´dicament pe´rime´, circonstance de l’utilisation, par erreur ou en conscience, nombre de fois d’utilisation, source de ce me´dicament pe´rime´, famille de ce me´dicament pe´rime´, pre´sentation d’effets inde´sirables apre`s la consommation, et manie`re dont la personne s’est de´barrasse´e de ce me´dicament. Re´sultats Nous avons collecte´ 140 questionnaires des 150 qui ont e´te´ distribue´s soit un pourcentage de 93,3 % de re´ponse. Les professionnels de sante´ e´taient 39 (28 %) dont des pharmaciens, des me´decins et des infirmiers. Parmi les professionnels de sante´, 67 % n’ont jamais utilise´ de me´dicament pe´rime´, contre 88 % des non professionnels de la sante´. Le motif le plus rapporte´ de cette non utilisation e´tait le fait qu’ils le conside`rent comme un produit toxique pour la sante´ (50 %). Parmi les 33 % des professionnels de sante´ et les 12 % de non professionnels de sante´ ayant de´ja` utilise´ un me´dicament pe´rime´, le motif le plus retrouve´ de cette attitude e´tait lie´ au manque d’attention et a` la non ve´rification de la date de pe´remption avant l’utilisation du produit chez les non professionnels de la sante´, alors que c’e´tait la non conside´ration du produit comme dangereux chez les professionnels de sante´. Le me´dicament pe´rime´ a e´te´ consomme´ plus d’une fois chez 69 % des utilisateurs. La pharmacie de maison e´tait la source du produit dans 83,3 % des cas ; il e´tait de la famille des antalgiques dans 76 % des cas suivis par les antibiotiques dans 16 % des cas d’utilisation. La totalite´ des utilisateurs se sont de´barrasse´ du produit en le jetant a` la poubelle. Le me´dicament pe´rime´ e´tait destine´ a` la tranche d’aˆge adulte dans 18 % des cas, 15 % des utilisateurs professionnels de sante´ ont pre´sente´ des effets inde´ sirables contre 42 % des utilisateurs non professionnels de sante´. Conclusion Cette e´tude a permis de mettre en e´vidence un manque notable dans la gestion des me´dicaments pe´rime´s. Il est ne´cessaire que le gouvernement et les diffe´rents acteurs du secteur pharmaceutique se penchent sur la proble´matique dans l’inte´reˆt de la sante´ de la population. En effet, la prise en charge des me´dicaments pe´rime´s doit repre´senter un enjeu strate´gique majeur dans la politique pharmaceutique du Maroc. Mots cle´s Attitudes ; Population marocaine ; Me´dicament ; Pe´rime´