S114 91e réunion annuelle de la Société franc¸aise de chirurgie orthopédique et traumatologique / Revue de chirurgie orthopédique et traumatologique 102 (2016) S73–S190
(7j–4,8 ans, médiane : 15 mois). Les principales indications étaient un refus de l’opération par le patient (29 %), une contre-indication anesthésique (27,5 %), une contre-indication chirurgicale (31,5 %) et un échec de traitement antérieur (12 %). L’infection était aiguë dans 22 % des cas et chronique dans 78 %. L’articulation mise en cause était la hanche dans 71 % des cas et le genou dans 29 %. L’infection était monomicrobienne dans 87 % des cas ; une ponction ou des prélèvements peropératoires ayant pu être réalisés dans 90 % des cas. Un Staphylocoque aureus était associé dans 41,5 % des cas, mais celui-ci n’était pas lié à un taux de complication plus élevé [IC 95 % 0,714–1,229] (p < 0,001). Une antibiothérapie a été prescrite seule dans 81 % des cas, associée à un lavage chirurgical dans 19 % des cas, mais ce dernier n’influait pas le taux de complications ou d’échec [IC 95 % 0,607–1,161] (p < 0,001). Cinquante et un pour cent des patients ne présentaient pas d’événements indésirables lors du suivi. Une modification de l’antibiothérapie a été nécessaire dans 15 % des cas, mais celle-ci n’influait pas sur le taux de mortalité (p < 0,001). Le principal effet indésirable est la réaction cutanée dans 67 % des cas. Le traitement suppressif se complique à 2 ans dans 15 % des cas (dégradation de l’état cutané local dans 10 % des cas, décès lié à l’infection 5 %). Aucune reprise chirurgicale n’a été nécessaire pour échappement thérapeutique. Le taux de mortalité de la série est de 39 %. Le décès survenant dans 81 % des cas dans l’année suivant le début des symptômes de l’infection. Enfin, 80 % des patients se déclaraient satisfaits du traitement. Conclusion Dans une population de patients fragiles où une chirurgie peut être plus délétère que bénéfique, l’antibiothérapie suppressive peut être une bonne alternative thérapeutique, avec une qualité de vie satisfaisante. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2016.08.095
Mardi 8 novembre 2016, 16h00–18h00, amphithéâtre Bordeaux Communications particulières épaule 117
The V-shaped subscapularis tenotomy for total shoulder arthroplasty La ténotomie en V du sous-scapulaire pour la prothèse totale d’épaule Laurent Lafosse ∗ , Thomas Christensen , Austin Vo , Marie Walcott , Johannes Plath Alps Surgery Institute Clinique General, 4, chemin de la Tour-la-Reine, Annecy, France ∗ Corresponding author. E-mail address:
[email protected] (L. Lafosse) Introduction Management of the subscapularis tendon during anatomic total shoulder arthroplasty (TSA) remains controversial. We review the clinical outcomes of a newly described V-shaped subscapularis tenotomy compared to a control technique. The VT approach employs a medial pointing V-shaped tenotomy, allowing for more surface area for postoperative healing without compromising the surgical exposure. Methods Retrospective review was performed of consecutive patients undergoing primary TSA between January 2010 and January 2013. Patients either underwent a V-shaped tenotomy (VT) or a subscapularis sparing (SS) approach through the rotator interval. Patients were evaluated with a Constant score, UCLA score, and subscapularis specific outcomes questions, as well as physical exam, radiographs, and ultrasound of their rotator cuff. Results A total of 46 shoulders in 44 consecutive patients were reviewed (23 V-shaped tenotomy and 23 subscapularis sparing).
The average age was 68 (range: 46–93) with average follow-up for the VT of 2.0 years (range: 1.1–4.2) and the SS of 2.9 years (range: 1.7–4.2). We have 89% final patient follow-up. Operative time averaged 180 and 164 minutes for the VT and SS groups, respectively (p = .0.03). There were no significant differences in clinical outcome scores between the VT and SS groups for VAS (1.9 vs. 0.6, p = 0.49), Constant score (75 vs. 81, p = 0.07), UCLA score (31.9 vs. 32.6, p = 0.06). There was no significant difference in internal rotation strength as percentage of contralateral side (102% vs. 113%, p = 0.17). Rotator cuff ultrasound demonstrated no identifiable subscapularis tendon pathology in either group, but there was one supraspinatus rupture in each group. One patient in the VT group reported difficulty tucking in his shirt behind his back and one patient in the SS group reported trouble internally rotating his shoulder to push off of armrests. Discussion and conclusion The novel subscapularis V-shaped tenotomy provides excellent visualization during TSA. At more than two-year follow-up, ultrasound and physical exam demonstrates excellent postoperative tendon healing. There were no differences in clinical outcomes in terms of pain, function, or strength between these two cohorts. Disclosure of interest Recherches cliniques/travaux scientifiques : oui [Depuy/Johnson&Johnson] consultant, expert : oui [Depuy/Johnson&Johnson] cours, formations : oui [Depuy/Johnson&Johnson] invitations à des congrès nationaux ou internationaux : oui [Depuy/Johnson&Johnson] actionnariat : oui [OrthoSpace]. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2016.08.096 118
Recherche d’une relation linéaire entre la latéralisation de la gouttière bicipitale et la rétroversion humérale par rapport à la palette humérale. Étude anatomique sur 70 scanners d’humérus secs Looking for a linear relationship between the lateralisation of the bicipital groove and the humeral retroversion with respect to the humeral blade. Anatomical survey on 70 CT scans on dry humerus Brice Viard ∗ , Julien Andrin , Pierre Pottecher , Pierre Martz , Ludovic Labattut , Pierre Trouilloud , Emmanuel Baulot CHU de Dijon, 21000 Dijon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (B. Viard) Introduction Cette étude a pour but d’apprécier la situation respective de l’axe de la tête humérale et de sa rétroversion avec le centre de la gouttière bicipitale, par rapport à la palette humérale. L’étude morphologique de l’humérus montre que la position de la gouttière bicipitale est variable selon les individus ainsi que la rétroversion de la tête humérale. Ces deux paramètres en fonction des auteurs, varient de manière indépendante ou associée. Nous avons donc décidé d’étudier cette relation avec la plus grosse série jamais publiée. Matériel et méthodes Soixante-dix humérus secs ont été scannés afin de permettre de récupérer des reconstructions 3D. Sur des vues aériennes permettant d’avoir sur une même image la palette humérale, la gouttière bicipitale et la tête humérale, une méthode de mesure originale nous a permis d’obtenir l’angle de rétroversion humérale et l’angle de latéralisation de la gouttière bicipitale par rapport à la ligne bicondylaire. La corrélation entre ces deux angles a ensuite été étudiée par le test Pearson. Résultat Un test de Pearson a été effectué sur les variables des 70 humérus secs entre l’angle de la gouttière et l’angle de rétroversion humérale. Il a permis de mettre en évidence une corrélation linéaire suivant une courbe de tendance de manière significative. La p-value = 7,510–7, avec un coefficient de corrélation égal à –0,5515,