Traitement de l’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale par un implant poreux. Résultats cliniques et radiologiques

Traitement de l’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale par un implant poreux. Résultats cliniques et radiologiques

Résumés des communications étude était de chiffrer le niveau d’activités des patients avant le traumatisme causal et de le comparer au niveau d’activi...

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Résumés des communications étude était de chiffrer le niveau d’activités des patients avant le traumatisme causal et de le comparer au niveau d’activités après chirurgie. Patients et méthodes.— De janvier 2002 à juillet 2011, une étude prospective monocentrique observationnelle a inclus tous les patients opérés pour une rupture aiguë proximale, totale ou partielle, des ischiojambiers. Les protocoles de chirurgie, de rééducation et de suivi étaient standardisés. Le critère principal de jugement était le niveau d’activité selon le score de Tegner, avant le traumatisme et à recul minimum de six mois. Les critères secondaires de jugement étaient la cicatrisation des tendons à l’IRM de contrôle, le rapport IschioJambier/Quadriceps sur les tests isocinétiques et un questionnaire de satisfaction. Pendant cette période, 60 patients ont été opérés d’une rupture proximale des ischiojambiers dont 34 aiguës. Âgés en moyenne de 39,3 ans (18 à 60), 23 ruptures étaient complètes et 11 partielles. Il n’y avait aucun cas de rupture itérative et au dernier recul aucun patient ne présentait de sciatique ou de douleurs invalidantes. Le recul moyen était de 27,2 mois (6 à 85,7) sans aucun perdu de vue. Résultats.— Le score d’activité de Tegner était en moyenne de 6,5 (4 à 10) avant le traumatisme et de 6,2 (de 3 à 10) au dernier recul, p = 0,05. Tous les patients ont repris leurs activités sportives dans un délai moyen de 5,7 mois (2,3 à 9,3), au même niveau pour 27 patients (79,4 %) et à un niveau inférieur pour sept patients (20,6 %). Au recul minimum de six mois, l’IRM de contrôle a montré une cicatrisation des tendons ischiojambiers chez tous les patients. Le rapport IschioJambier/Quadriceps moyen à 240◦ /s était de 54,7 % (de 41 à 74 %). Plus de 88 % des patients étaient satisfaits. Conclusion.— La réparation chirurgicale des ruptures aiguës proximales des ischiojambiers a considérablement amélioré le pronostic fonctionnel des patients mais elle demeure une pathologie grave pouvant compromettre leur avenir sportif. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.113

Hanche 152

Traitement de l’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale par un implant poreux. Résultats cliniques et radiologiques Edward De keating ∗ , Antoine Rameh , Mostafa Romih Service d’orthopédie traumatologie, CHU Nantes, 1, place Alexis-Ricordeau, 44093 Nantes, France ∗ Auteur correspondant.

Introduction.— L’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale est une pathologie qui affecte les patients jeunes. Pour les stades précoces, la préservation de la tête fémorale est un objectif primordial. La décompression donne des résultats inconstants et la greffe de fibula est une procédure difficile, associée à des complications du site donneur. L’injection de moelle osseuse autologue est un procédé intéressant mais encore limité à certaines équipes. La décompression associée à la mise en place d’un implant en métal trabéculaire, offre les avantages d’un support structural pour l’os, d’une chirurgie facile et peu invasive. Le but de notre étude est d’évaluer la survie et les résultats cliniques et radiologiques du traitement de l’ostéonécrose aseptique, par la mise en place d’un implant. Patients et méthodes.— Dans cette étude rétrospective, unicentrique, 21 patients présentant une ostéonécrose aseptique, ont été opérés. Les 21 patients ont été suivis à un délai moyen de cinq ans et deux mois. L’âge moyen des patients était de 50 ans. Le stade ARCO

S319 préopératoire était répartit en : 20 patients stade 2 et sept stades 3. Pour l’évaluation clinique, nous avons utilisé le score pré et post opératoire de Hip Harris ainsi que l’EVA. L’évaluation radiologique a été réalisée en post opératoire, par radiographies standards. Un calcul de survie du clou a été réalisé. Douze patients ont bénéficiés de la mise en place d’une prothèse de hanche après la mise en place de l’implant dans un délai moyen d’un an et 11 mois, incluant six stades 3 et six stade 2. Résultats.— La durée moyenne de survie de l’implant était de deux ans cinq mois et le taux de survie de l’implant pour le stade 2 était de 70 %. Le taux de survie global était de 47,8 %. Le score de Hip Harris était en moyenne de 58,89 en préopératoire et de 93,54 en postopératoire (augmentation de 34,65).L’Eva moyenne préopératoire était de 7,30 et de 0,48 en postopératoire. Sur les 15 implants toujours en place, 80 % des lésions radiologiques étaient stables. Dix-sept patients ont été très satisfaits de l’opération. Conclusion.— La mise en place de l’implant poreux est un traitement adapté aux stades précoces, mais inefficace dans le stade 3. Sur le plan clinique, les patients sont majoritairement soulagés sur le plan de la douleur et très satisfaits de l’opération. Ces résultats sont en accord avec la littérature mais à notre connaissance, celle-ci demeure contrastée et peu abondante sur cette technique. La décompression associée à la mise en place de cet implant, est une technique facile à réalisée et qui garde actuellement pour nous une place dans l’arsenal thérapeutique, aux stades précoces de la maladie. Il paraît nécessaire de réaliser une étude comparative, randomisée, avec un nombre plus important de patients, pour confirmer ces résultats. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.114 153

Analyse qualitative et quantitative des cellules souches issues de moelle osseuse de patients drépanocytaires utilisables pour le traitement conservateur des ostéonécroses

Alexandre Poignard ∗ , Angélique Lebouvier , Nathalie Chevalier , Philippe Hernigou , Jérôme Allain , Charles Henri Flouzat Lachaniette , Hélène Rouard 5, rue Gustave-Eiffel, 94017 Créteil, France ∗ Auteur correspondant. Introduction.— L’ostéonécrose de hanche peut être due à des maladies génétiques chroniques comme la drépanocytose. Elle est, chez ces patients, fréquente et nécessite souvent une prise en charge chirurgicale. En absence de déformation le traitement peut être conservateur par la greffe, au sain de l’ostéonécrose, de cellules souches mésenchymateuses (MSC) issues de la moelle osseuse. Cependant, nous ne savons pas si la quantité, la qualité de ces MSC sont conservées et donc si elles ont les mêmes capacités thérapeutiques que chez un patient non drépanocytaire. L’objectif est de déterminer si les MSC de patient drépanocytaire, comme chez les patients sains, sont utilisables en thérapies cellulaires. Patients et méthodes.— Il s’agit d’une étude prospective comparant l’analyse quantitative et qualitative (fonctionnelle) de 12 moelles osseuses de patients drépanocytaires et 21 moelles de patients non drépanocytaires. Les cultures cellulaires ont été faites en sérum de veau fœtale (SVF) et en lysa plaquettaire (LP). L’analyse a été quantitative par un décompte des cellules nucléées, des CFU-F et des MSC sur les deux moelles et qualitative en analysant les temps de doublement, l’expression des gènes de différenciation osseuse, puis en testant la capacité de formation osseuse ectopique in vivo chez la souris. Résultats.— L’analyse quantitative montre que le nombre de cellules nucléées (15363/microL versus 13348/microL) ainsi que le