Troubles du sommeil chez les parkinsoniens tunisiens

Troubles du sommeil chez les parkinsoniens tunisiens

® 34 P 22 Place de l’orthodontie dans le dépistage du Syndrome d’Apnées Sommeil (SAS) pédiatrique K. Benmorkat ∗ , F. Si Ahmed , A. Boukemouche Facu...

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Place de l’orthodontie dans le dépistage du Syndrome d’Apnées Sommeil (SAS) pédiatrique K. Benmorkat ∗ , F. Si Ahmed , A. Boukemouche Faculté de médecine d’Alger, département de médecine dentaire, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (K. Benmorkat) Objectif Identifier les signes cliniques du SAS chez l’enfant et connaître ses conséquences sur la croissance cranio-faciale permettant à l’orthodontiste de dépister le Syndrome d’apnées sommeil (SAS) pédiatrique. Méthodes Cette étude a été conc ¸ue pour comparer et valider les caractéristiques morphologiques cranio-faciales chez les patients atteints de SAS en grâce à un examen clinique bucco-dentaire complété par un examen radiologique comprenant une radio panoramique dentaire et une téléradiographie de profil indispensable pour réaliser une étude céphalométrique, permettant d’étudier les caractéristiques dento-faciales des jeunes patients atteints de SAS. Résultats Certaines anomalies maxillo-faciales sont fréquemment associées au SAS : hypo-développement maxillaire, rétrusion, hyperdivergence et/ou développement mandibulaire insuffisant. Ces anomalies sont accompagnées de signes faciaux (visage allongé, menton en retrait) et généralement de malocclusions dentaires. Conclusion L’orthodontiste est donc un maillon important de l’équipe pluridisciplinaire. Il devra identifier les signes cliniques de l’SAS chez l’enfant et connaître ses conséquences sur la croissance cranio-faciale afin d’alerter les parents et orienter l’enfant vers le médecin du sommeil qui peut établir le diagnostic de la certitude. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.msom.2019.01.038 P 23

États des lieux des connaissances des gériatres de gironde en 2018 concernant les spécificités de l’apnée du sommeil en gériatrie A. Calmus 1 , C. Onifade Fagbemi 2,∗ , I. Bourdel Marchasson 3 , N. Raymond 2 1 Talence, Bordeaux, France 2 PEAS Clinique Bel Air, Bordeaux, France 3 CHU de Bordeaux, Bordeaux, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Onifade Fagbemi) Objectif Évaluer l’état des connaissances des médecins gériatres de la gironde afin de réfléchir sur une possibilité de sensibilisation. Méthodes Étude épidémiologique, observationnelle, descriptive, transversale, multicentrique, prospective réalisée entre le 25/01/2018 et le 25/03/2018. La population ciblée était des médecins thèsés exerc ¸ant en Gironde au contact des patients gériatriques (DESC ou capacité de gériatrie, DU/DIU médecins coordonnateurs). Les questions étaient sous forme de QCM spécifiques à cette étude : constituées d’une partie administrative, de 15 items de connaissance, et de 2 items de pratique clinique. Les questionnaires ont été envoyés par courriel aux médecins avec une relance à un mois. Résultats Sur les 163 médecins contactés, 80 ont répondus. L’âge moyen des médecins est de 49 ans avec 57 % de femmes, 47 % ayant eu la capacité de gériatrie. 56 % des médecins exercent en Ehpad, 33 % en centre hospitalier et 8 % en SSR. Le pourcentage global de bonnes réponses est de 61,60 %. Les gériatres ont de bonnes connaissances sur la prévalence du SAS du sujet âgé (77,5 %), de même que la physiopathologie (80 %), les facteurs de risque et les manifestations du SAS. Les modifications physiologiques du

Le Congrès du Sommeil . Lille, 21 — 23 novembre 2018 sommeil ne sont pas connues de même que les facteurs aggravants, les questionnaires de dépistages spécifiques. Conclusion Cette étude a permis de voir les limites des connaissances des gériatres et montre que le SAS est rarement recherché en gériatrie. Cette limite est en lien avec l’insuffisance de formation et la méconnaissance de l’efficacité des traitements proposés. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.msom.2019.01.039 P 24

Troubles du sommeil chez les parkinsoniens tunisiens S. Haddad ∗ , M. Aissi , N. Daoussi , F. Mahbouba Service de neurologie, hôpital Fattouma Bourguiba Monastir, Monastir, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Haddad) Objectif Étudier la prévalence des troubles du sommeil et les facteurs prédictifs de leur apparition. Méthodes Il s’agit d’un travail préliminaire recrutant les Parkinsoniens suivis à la consultation externe de neurologie à l’hôpital de Monastir. Les facteurs de risque cardio-vasculaires, les antécédents familiaux, les traitements, les signes de complications motrices et non motrices ont été recueillis à l’aide des scores suivants : Moca score, partie III de l’UPDRS et Pichot, PHQ9. Les troubles du sommeil ont été dépistés par l’interrogatoire du patient et son entourage et l’échelle de somnolence d’Epworth (ESS). Un ESS ≥ 10 définit le patient comme à haut risque d’avoir des troubles du sommeil. L’SPSS 22 a permis le traitement des données. Résultats À ce jour nous avons colligé 20 patients (70 % de sexe masculin). La moyenne d’âge était de 69,50 ans ± 7030. Age de début était de 61,30 ans ± 8832. La durée d’évolution moyenne était de 8,20 années ± 7031. La forme équivalente était prédominante. Les signes non-moteurs étaient présents dans 90 % des cas. L’ESS était pathologique dans 50 % des cas. Un total de 45 % se plaignaient d’une somnolence diurne excessive, 60 % de fatigue journalière, 70,6 % de sommeil non-récupérateur, 75 %de cauchemars, 60 % de ronflement et 50 % de réveils nocturnes. Les études de corrélations entre l’altération de l’ESS et les différents facteurs seront discutés dans le poster après agrandissement de l’échantillon. Conclusion les troubles du sommeil dans la maladie de parkinson dans la population tunisienne sont fréquents. Cependant, les facteurs prédictifs sont moins connus. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.msom.2019.01.040 P 25

Dépistage, diagnostic et prise en charge du SAOS en médecine générale A. Vaillant 1,∗ , C. Rabec 2 , M. Georges 2 , A. Denizot 3 , M. Prudent 4 Maison médicale seurroise, Seurre, France 2 CHU de Dijon, Dijon, France 3 Médecin généraliste remplac ¸ante, Dijon, France 4 Maison médicale des bords de Seille, Bletterans, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Vaillant)

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Objectif La place du médecin généraliste (MG) dans le dépistage et le diagnostic du syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) reste encore à définir. L’objectif de ce travail était d’évaluer l’efficacité d’un dépistage par polygraphie ventilatoire (PV) en médecine générale. Méthodes Étude rétrospective incluant tous les patients ayant bénéficié entre le 01/03/15 et le 31/12/16 d’une PV indiquée par