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ANNPAT-1239; No. of Pages 5 Annales de pathologie (2017) xxx, xxx—xxx
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CAS ANATOMOCLINIQUE
Une tumeur ovarienne peut en cacher une autre An ovarian tumor can hide another one Nicolas Brandone a,∗, Ilona Okhremchuk a, Marie-Christine Rojat-Habib a, Anne-Laroque Blanc a, Wassim Essamet a, Aubert Agostini b, Nicolas Macagno a a
Service d’anatomie et cytologie pathologiques, hôpital de la Timone, 254, rue Saint-Pierre, 13005 Marseille, France b Service de gynécologie, hôpital La-Conception, 147, boulevard Baille, 13005 Marseille, France Accepté pour publication le 8 octobre 2017
MOTS CLÉS Struma ovarii ; Carcinome papillaire ; Thyroïde ; Métastase
∗
Résumé Nous rapportons le cas d’une patiente de 33 ans opérée pour un tératome mature kystique. L’examen histologique retrouvait deux kystes dont un tératome mature et un struma ovarii avec une composante carcinomateuse papillaire. La cancérisation des struma ovarii est visible dans 5 à 10 % des cas, le plus souvent sous la forme d’un carcinome papillaire. Le diagnostic est rarement fait en préopératoire, les patientes ne présentant une symptomatologie thyroïdienne que dans d’exceptionnels cas. Au niveau histologique, la tumeur se présente de fac ¸on identique à ce que l’on peut observer dans un carcinome thyroïdien et des mutations de BRAF ont été décrites. Le problème se pose avec une métastase ovarienne d’un carcinome thyroïdien. Un bilan thyroïdien normal et la présence de tissu thyroïdien normal au contact de la tumeur intra-ovarienne sont en faveur d’un struma ovarii cancérisé. La prise en charge thérapeutique n’est pas consensuelle allant d’une annexectomie à une hystérectomie avec annexectomie bilatérale. Les patientes doivent être suivies au long cours avec des dosages de thyroglobuline pendant au moins 10 ans et la réalisation de scintigraphie corps entier à l’iode 123 pour détecter une récidive, voire des métastases. Le pronostic est souvent bon mais des critères précis restent encore à définir. © 2017 Elsevier Masson SAS. Tous droits r´ eserv´ es.
Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (N. Brandone).
https://doi.org/10.1016/j.annpat.2017.10.001 0242-6498/© 2017 Elsevier Masson SAS. Tous droits r´ eserv´ es.
Pour citer cet article : Brandone N, et al. Une tumeur ovarienne peut en cacher une autre. Annales de pathologie (2017), https://doi.org/10.1016/j.annpat.2017.10.001
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N. Brandone et al.
KEYWORDS Struma ovarii; Papillary carcinoma; Thyroid; Metastases
Summary We report the case of a 33-year-old woman who went under surgery for a cystic mature teratoma. The histological exam found two cysts, one was a mature teratoma and the other was a struma ovarii with a papillary carcinomatous element. Struma ovarii cancerization is seen in 5 to 10% of the cases usually under a papillary carcinoma type. Diagnosis is rarely made before surgery, the patients exceptionally show thyroid symptoms. Histologically, the tumour presents the same way as the one seen in the thyroid gland and BRAF mutations have been reported. The problem concerns ovarian metastases of a thyroid cancer. A normal thyroid check up and normal thyroid tissue close to the tumor in the ovary are in favor for a cancerize struma ovarii. The therapeutic care is not consensual, going from an annexectomy to hysterectomy and bilateral annexectomy. The patients must be followed on long-term with thyroglobulin quantitative analysis for at least 10 years and whole body scintigraphy with iodine 123 to detect relapse or metastases. The prognosis is usually good but precise criteria are still to define. © 2017 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.
Nous rapportons le cas d’une patiente de 33 ans ayant présenté un épisode douloureux en fosse iliaque gauche. Suite à cela, elle a bénéficié d’une échographie et d’une IRM pelvienne retrouvant une formation kystique de l’ovaire gauche mesurant 5 cm et faisant évoquer un kyste dermoïde. Une kystectomie a été programmée. En peropératoire, une deuxième formation kystique a été identifiée, il était plus petit que le premier mais d’allure dermoïde également. Ces deux kystes ont été réséqués par traction divergente et le premier s’est rompu dans la cavité péritonéale. La pièce se présentait en deux fragments, un kystique, ouvert de 6,5 × 5 × 3,5 cm aux parois fines et contenant des cheveux et du sébum et l’autre d’aspect kystique de 2 × 1 × 0,5 cm sans contenu identifiable. En histologie, le premier kyste correspondait à un kyste dermoïde sans particularité, il contenait du tissu cutané, respiratoire, cartilagineux et focalement nerveux sans tissu thyroïdien associé. Le second kyste contenait uniquement du tissu thyroïdien dystrophique constitué de vésicules contenant de la colloïde. Au contact du tissu thyroïdien, on observait une tumeur mesurant 13 × 8 mm d’architecture majoritairement papillaire aux cellules cylindrocubiques à noyaux arrondis ou ovoïdes, denses ou clarifiés et parfois incisurés avec quelques inclusions nucléaires (Fig. 1). Cette tumeur arrivait au contact des limites de résection. En immunohistochimie, l’ensemble des cellules exprimait la thyroglobuline (TG) et le thyroid transcription factor 1 (TTF1) confirmant la nature thyroïdienne des cellules (Fig. 2). La thyréopéroxydase (TPO) était exprimée par 20 % des cellules tumorales contre 100 % des cellules thyroïdiennes dans les vésicules dystrophiques au contact (Fig. 2). La galectine et l’HBME1 étaient exprimées par les cellules tumorales mais par aucune cellule thyroïdienne dans les vésicules. Nous avons conclu au diagnostic de carcinome papillaire thyroïdien au contact de tissu thyroïdien dystrophique. Après une nouvelle réunion de concertation pluridisciplinaire, il a été décidé de réaliser une annexectomie gauche ainsi que dans un second temps, une thyroïdectomie suivie d’une IRAthérapie. L’annexectomie gauche était le siège d’un résidu tératomateux essentiellement thyroïdien de 2 mm de grand axe sans prolifération carcinomateuse identifiable. La thyroïdectomie ne contenait pas de lésion maligne.
Discussion Les tératomes matures kystiques ou kystes dermoïdes représentent environ 20 % des tumeurs de l’ovaire, ils sont composés de plusieurs tissus matures dérivés des trois feuillets embryonnaires : l’ectoderme (qui est le plus représenté) [1], le mésoderme et l’endoderme à partir duquel se développe le tissu thyroïdien qui est présent dans environ 15 % des tératomes [2]. Lorsque seul du tissu thyroidien est présent, il s’agit d’un tératome monodermique appelé struma ovarii [3]. Dans de rares cas, les tératomes matures peuvent se cancériser, le point de départ étant une des composantes tissulaires du kyste ; en général, il s’agit de la composante malpighienne qui donnera des carcinomes épidermoïdes [4]. Ces formes cancérisées se voient principalement chez la femme âgée et peuvent présenter des caractéristiques inhabituelles en macroscopie telles qu’une taille importante ou un aspect solide [5]. Dans 5 à 10 % des cas, une cancérisation du tissu thyroïdien a été rapportée [6,7], le plus souvent sous la forme de carcinome papillaire classique mais des carcinomes papillaires de type vésiculaire, voire d’authentiques carcinomes vésiculaires ont été décrits [8]. Au niveau clinique, il est très rare de suspecter en préopératoire une tumeur maligne, dans d’exceptionnels cas les patientes présentaient des signes cliniques et biologiques d’hyperthyroïdie [9]. Dans la majorité des cas, l’imagerie est en faveur d’une tumeur ovarienne bénigne et, dans certains cas, peut affirmer le diagnostic de tératome kystique. Certains signes peuvent faire suspecter le diagnostic de struma ovarii, comme une bonne vascularisation de la composante solide évaluée en échographie-Doppler et lorsque cette composante solide prend fortement le contraste en scanner ou imagerie par résonance magnétique (IRM) [10]. Macroscopiquement, la tumeur est typiquement brunâtre de consistance solide et gélatineuse faisant penser à du tissu thyroïdien [11]. Dans notre cas, la lésion était de trop petite taille pour être visible en imagerie, ce kyste a été découvert en peropératoire et contenait du sébum. Histologiquement, dans les formes transformées, la tumeur a une architecture comparable à ce que l’on peut voir dans les formes d’origine thyroïdienne, à savoir pour un carcinome papillaire des noyaux empilés les uns sur les autres,
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Figure 1. Coloration standard hématoxyline-phloxine-safran. A. Vue d’ensemble × 1,25. B. Papilles carcinomateuses, les noyaux ont l’air empilés les uns sur les autres, on peut noter la présence d’incisures nucléaires (grossissement ×40). C. Struma ovarii adjacent au carcinome papillaire (grossissement ×10). Standard staining hematoxylin-phloxyn-safran. A. Overview (×1,25). B. Carcinomatous papillae, the nuclei are stock-piled, some nuclear grooves can be seen (×40). C. Struma ovarii close to the carcinoma (×10).
Figure 2. Immunohistochimies. A. TTF1, positivité de l’ensemble des noyaux montrant l’origine thyroïdienne des cellules (grossissement ×2,5). B. TPO, l’expression est forte dans les cellules thyroïdiennes du struma ovarii, il existe une perte importante de l’expression dans les cellules carinomateuses (grossissement ×2,5). Immunostaining. A. TTF1, staining of all the nuclei shows the thyroid origin of the cells (×2,5). B. TPO, strong staining in the struma ovarii cells, the staining is majoritarily lost in the carcinomatous cells (×2,5).
incisurés avec parfois une inclusion intranucléaire, augmentés de volume et clarifiés. L’architecture sera papillaire. Dans les formes papillaires d’architecture vésiculaire, les noyaux seront identiques aux formes papillaires mais les cellules tumorales seront organisées en vésicule [6]. Sur le plan moléculaire [12], il a été rapporté des mutations de BRAF identiques à celles connues dans les carcinomes papillaires de la thyroïde et nous avons trouvé une mutation V600E chez
notre patiente. Ces mutations de BRAF auraient, a priori, les mêmes conséquences que dans la thyroïde, à savoir un pronostic plus péjoratif avec des formes plus agressives et plus à risque de donner des localisations secondaires, mais cela reste encore à étudier. Le principal problème que pose ce diagnostic est de savoir si la lésion est un struma ovarii transformé ou s’il s’agit d’une métastase dans un tératome kystique d’un
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cancer thyroidien. Plusieurs éléments peuvent nous aider à nous orienter : Corrado et al. ont étudié le problème des métastases ovariennes de carcinome papillaire de la thyroïde [13], il s’avère qu’il s’agit d’une localisation exceptionnelle, seuls 4 cas de métastases ont été rapportés entre 1929 et 2013. Ces métastases se produisaient chez des patientes ayant un antécédent connu de carcinome de la thyroïde avec un délai d’environ 7 ans après le diagnostic initial. L’ovaire n’est pas un site de prédilection pour les métastases de cancer thyroïdien, les carcinomes papillaires ont tendance à métastaser dans les ganglions lymphatiques, la cavité péritonéale voire le foie tandis que les carcinomes vésiculaires ont une préférence pour les poumons, le foie et le système nerveux central [14]. Un autre point à évaluer pour faire la distinction entre les deux hypothèses est de rechercher du tissu thyroïdien normal dans l’ovaire, cela orientera vers un struma ovarii qui a dégénéré plus que vers une métastase intratératomateuse [15]. Enfin, un examen approfondi de la thyroïde avec une échographie permettra d’éliminer un primitif thyroïdien [15]. Dans notre cas, plusieurs arguments sont en faveur d’un struma ovarii dégénéré : la patiente a bénéficié d’un examen endocrinologique objectivant un micronodule millimétrique non suspect du lobe thyroïdien droit. Nous avions du tissu thyroïdien normal au contact de notre lésion, ce qui est en accord avec ce que Leite et al. ont décrit [16]. La distinction entre ces deux diagnostics est importante car le pronostic ne sera pas le même, une métastase d’un carcinome papillaire est considérée comme de mauvais pronostic. En effet, Wendy Sacks [17] rapporte que les facteurs de mauvais pronostic sont l’âge supérieur à 70 ans, des métastases autres que dans le poumon, des macrométastases pulmonaires (supérieures à 2 cm), des métastases ganglionnaires de plus de 3 cm, les formes vésiculaires et la présence d’un contingent peu différencié dans le primitif. Dans le cas d’un struma ovarii dégénéré, le pronostic n’est pas encore établi du fait du faible nombre de cas rapportés mais des critères de risque ont été proposés [6,18] avec en faveur d’un risque faible, la taille du foyer tumoral malin inférieure à 2 cm. Sur le plan thérapeutique, il n’existe pas de consensus, chaque équipe ayant ses propres pratiques, mais il est acquis par tous de réaliser au minimum une annexectomie unilatérale surtout chez des femmes jeunes avec un désir de grossesse et une hystérectomie avec annexectomie bilatérale chez les femmes ménopausées [19]. Un traitement adjuvant peut être discuté, certains auteurs conseillent de traiter la thyroïde pour éliminer une cause thyroïdienne avec une thyroïdectomie totale et plus ou moins irathérapie et supplémentation par lévothyroxine [20]. Des cas de récidives voire de métastases ont été rapportés et les auteurs suggéraient de doser pendant au moins 10 ans la thyroglobuline, celle-ci étant augmentée en cas de progression et de réaliser des scintigraphies corps entier à l’iode 123 [21,22]. Chez notre patiente, l’ovaire gauche fixe à la scintigraphie réalisée après le diagnostic montrant que la résection a été incomplète ; la thyroglobuline, qui a été dosée en postopératoire, est inférieure à 10 UI/mL (valeur normale inférieure à 115 UI/mL). La suite de la prise en charge doit être discutée en réunion de concertation pluridisciplinaire. En conclusion, nous avons présenté un cas de struma ovarii transformé en carcinome papillaire thyroïdien chez une jeune femme, le problème se posait avec une possible métastase d’un carcinome papillaire de la thyroïde, ce qui n’est pas le cas et avec la prise en charge postopératoire en sachant que la patiente souhaite une grossesse ultérieure. D’après les critères pronostics
proposés, cette tumeur est de faible risque de récidive ou de dissémination.
Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.
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Pour citer cet article : Brandone N, et al. Une tumeur ovarienne peut en cacher une autre. Annales de pathologie (2017), https://doi.org/10.1016/j.annpat.2017.10.001
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Pour citer cet article : Brandone N, et al. Une tumeur ovarienne peut en cacher une autre. Annales de pathologie (2017), https://doi.org/10.1016/j.annpat.2017.10.001