Une veine cave inférieure double associée à des phlébites unilatérales récidivantes… Et puis quoi encore ?

Une veine cave inférieure double associée à des phlébites unilatérales récidivantes… Et puis quoi encore ?

Posters 113 Résultats La patiente était opérée d’une embolectomie du membre supérieur droit et du membre inférieur gauche en urgence et une semaine ...

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Résultats La patiente était opérée d’une embolectomie du membre supérieur droit et du membre inférieur gauche en urgence et une semaine plus tard d’une thrombectomie de la crosse de l’aorte et remplacement de l’aorte ascendante devant la présence d’une dissection focale très localisée au deuxième scanner, les deux hommes par un traitement médical. L’évolution était favorable chez les trois patients. Conclusion Les thromboses isolées de l’aorte ne sont pas fréquentes. Les cas survenant sur artère saine sont difficiles à dénombrer. Les explorations biologiques doivent être exhaustives. La thérapeutique fait appel aux anticoagulants. Mot clé Thrombus de l’aorte Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.jdmv.2017.01.134 P15

REALITY : une analyse compilant les données en vie réelle de 8 études menées en France et en Allemagne sur plus de 10 000 patients traités par un pansement inhibiteur des métalloprotéases M. Farys 1 , P. Senet-Hausfater 2,∗ 1 Urgo médical, 21300 Chenôve, France 2 Unité de dermatologie vasculaire, hôpital Tenon, AP—HP, 75020 Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (P. Senet-Hausfater) Contexte Alors que les essais contrôlés randomisés sont les « gold standard » pour démontrer la supériorité d’un nouveau traitement, il est légitime de se demander dans quelle mesure ces résultats seront observés en pratique courante sur la population générale. Pour répondre à cette question, une analyse compilant les données de plusieurs études non interventionnelles conduites avec les pansements inhibiteurs des métalloprotéases, sur des patients porteurs d’ulcères, de plaies du pied diabétique et d’escarres a été réalisée. Méthodes Huit études observationnelles ont été conduites en France et en Allemagne entre 2007 et 2012. Ces études utilisaient des critères de sélection larges et la gestion de la plaie était laissée au libre choix des soignants. Dans toutes les études, l’aspect de la plaie (i.e. la taille de la plaie, la colorimétrie, le niveau d’exsudats et la douleur) et la survenue d’effets indésirables étaient rapportés, ainsi que l’acceptabilité du pansement. Dans la plupart des cas, les patients étaient invités à compléter un questionnaire à leur domicile au sujet de leur perception des soins. Résultats Un total de 10 220 plaies (ulcères de jambe : 77,3 %, escarres : 9,9 %, plaies du pied diabétique : 12,8 %) ont été incluses et suivies sur une durée de 4 à 20 semaines. Les résultats cliniques suggèrent que les pansements inhibiteurs des métalloprotéases ont un impact positif sur le temps de cicatrisation et la trajectoire de cicatrisation quelle que soit l’étiologie de la plaie chronique incluse et pour tous les niveaux de sévérité de plaies. On observe également que si le pansement inhibiteur des métalloprotéases est utilisé en 1re intention, il réduit le temps de cicatrisation des ulcères de jambe, des plaies du pied diabétique et des escarres. Conclusion Cette compilation de données de plus de 10 000 patients traités avec le pansement inhibiteur des métalloprotéases UrgoStart confirme que les résultats observés en vie réelle sont cohérents avec les résultats issus des essais contrôlés. Cela suggère que ce pansement doit être un traitement de choix et de première ligne pour la prise en charge des plaies chroniques. Mots clés REALITY ; Pansement inhibiteur des métallo-protéases ; Ulcère

Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.jdmv.2017.01.135 P16

Les facteurs génétiques de la maladie de Takayasu en Algérie : étude cas-témoins A. Hatri 1,∗ , F. Hamrour 1 , M. Ammi 1 , F. Kessal 1 , S. Taharboucht 1 , A. Mammeri 1 , O. Hocine 1 , R. Guermaz 1 , S. Zekri 1 , M. Benhalima 2 , M. Brouri 1 1 EPH Elbiar, Alger, Algérie 2 CHU Mustapha, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : h [email protected] (A. Hatri) Introduction La maladie de Takayasu (MT) est une vascularite qui touche les vaisseaux de gros et moyen calibre. Elle intéresse principalement l’aorte et ses principales branches. C’est une maladie qui évolue en deux phases : une phase systémique inflammatoire et une phase scléreuse responsable des manifestations ischémiques. La pathogénie de la MT reste obscure, il s’agit d’une maladie dysimmunitaire faisant intervenir surtout l’immunité cellulaire survenant sur un terrain prédisposé génétiquement avec un facteur déclenchant qui reste méconnu. Le terrain génétique de la maladie de Takayasu est exploré pour la première fois en Algérie. Matériel et méthode Le but de ce travail est d’étudier la distribution des allèles HLA (B, DR, DQ) des patients porteurs de l’artérite de Takayasu et de la comparer aux témoins. Le typage HLA a été réalisé chez 29 patients porteurs de la maladie de Takayasu et comparé avec le typage HLA des témoins (329 pour le locus B, 238 pour le locus DR et 76 pour le locus DQ) par une technique de biologie moléculaire. Il s’agit de la PCR-SSP (Polymerase Chain ReactionSequence Specific Primers) à partir de l’ADN extrait de leucocytes. Nous avons utilisé le test du Chi2 avec un risque ˛ évalué à 5 % pour la comparaison des fréquences géniques et alléliques entre les malades et les témoins. Résultats Nous avons retrouvé une augmentation significative de la fréquence phénotypique (M : 19 % vs T : 3 % ; p : 0,026 ; OR : 3,88) et allélique (M : 10 % vs T : 5 % ; p : 0,022 ; OR : 3,515) de l’allèle de l’HLA B*52 des malades par rapport aux témoins. Nous avons noté aussi une augmentation significative de la fréquence allélique de l’HLA DRB1*07 (M : 19 % vs T : 9 % ; p : 0,038 ; OR : 2,30) des malades. Aucune différence entre les deux groupes n’a été observée pour les autres phénotypes et allèles, notamment pour le HLA DQB1* 06 qui a été retrouvé dans les séries asiatique et mexicaine. Conclusion La prédisposition génétique de l’artérite de Takayasu est analysée pour la première fois en Algérie. Nos résultats montrent que les allèles HLA B*52 et DRB1*07 sont fréquents dans la population des patients porteurs de la maladie. Ce travail pourrait servir de base pour la recherche des allèles spécifiques et l’évaluation de leur rôle dans la prédisposition génétique de la maladie de Takayasu. Mots clés HLA ; Takayasu Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.jdmv.2017.01.136 P17

Une veine cave inférieure double associée à des phlébites unilatérales récidivantes. . . Et puis quoi encore ?

M. Delrue ∗ , C. Fourgeaud , S. Guinemer , E. Aslangul , I. Mahé Service de médecine interne, CHU Louis-Mourier, AP—HP, 92700 Colombes, France

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Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Delrue) Homme de 44 ans hospitalisé pour récidive de thrombose veineuse profonde (TVP) du membre inférieur droit (MID). Il a présenté deux TVP iliaques droites à 41 et 42 ans traitées 6 mois respectivement par fluindione et rivaroxaban. Il signale une majoration récente d’un œdème chronique du MID. Le reste de l’examen clinique est normal. L’écho-Doppler veineux confirme la TVP de la veine fémorale commune à la veine iliaque externe droites sans TVP controlatérale. La recherche de thrombophilie constitutionnelle, acquise, facteur d’hyperviscosité et la recherche de néoplasie sont négatives. Le phléboscanner révèle une veine cave inférieure (VCI) double dans sa portion post-rénale et une sténose de la veine iliaque primitive droite. Les malformations de la VCI concernent 3 % de la population générale. L’embryologie de la VCI explique ces variantes anatomiques. L’embryogenèse de la VCI fait appel à l’anastomose et la régression des veines cardinales postérieures, sub- et supra-cardinales. Les variantes de la VCI sont classifiées par Chuang en type A : uretère rétrocave (persistance de la veine cardinale postérieure droite), type B : VCI normale (persistance de la veine supra-cardinale postérieure droite), type C : VCI gauche (persistance de la veine supra-cardinale postérieure gauche), type BC : VCI double (persistance des veines supra-cardinales droite et gauche), cette dernière étant la plus fréquente (2 % de la population générale). Souvent asymptomatiques, elles sont diagnostiquées fortuitement. Cependant, une uropathie obstructive (en cas d’uretère rétrocave) ou des TVP récidivantes sont décrites chez ces patients. Dans notre observation, la récidive unilatérale des TVP a conduit à rechercher une cause locale. À la VCI double s’associe une sténose de la veine iliaque primitive droite. Cette dernière peut être soit constitutionnelle, expliquant l’œdème chronique du MID, soit être séquellaire des deux premières TVP. Un traitement endovasculaire de la sténose veineuse iliaque sera proposé à 6 mois du début des anticoagulants. Ainsi, nous retenons l’existence de multiples variantes anatomiques de la VCI rarement symptomatiques. La sténose de la veine iliaque droite semble donc être, ici, le facteur local impliqué dans la récidive unilatérale de la TVP. Le traitement endovasculaire pourrait soulager le syndrome post-thrombotique et prévenir la récidive de TVP, épargnant au patient une anticoagulation au long cours. Mots clés Veine cave inférieure double ; Thromboses veineuses récidivantes Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.jdmv.2017.01.137 P18

Fausse fistule durale chez un dialysé C. Bazzi 1,∗, C. Delpierre 2, N. El Khoury 3, C. Ozsancak 4 Médecine vasculaire, CHR Orléans, 45000 Orléans, France 2 Neuroradiologie, CHR Orléans, 45000 Orléans, France 3 Néphrologie, CHR Orléans, 45000 Orléans, France 4 Neurovasculaire, CHR Orléans, 45000 Orléans, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Bazzi)

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Patient de 62 ans, insuffisant rénal, dialysé à partir de 2007 sur un abord d’hémodialyse brachial droit. Cet abord a été utilisé jusqu’à 2011, année de la transplantation rénale, puis conservé en raison d’un médiocre capital veineux. De nombreuses angioplasties du réseau veineux de drainage de cet abord vasculaire ont été effectuées de 2007 à 2015. En 2015, l’abord vasculaire était bien fonctionnel, débit à 1,6 L/min. En décembre 2015, une angiographie par résonance magnétique (ARM) réalisée dans le cadre de céphalées chroniques, mettait en évidence une opacification précoce et asymétrique du sinus veineux latéral droit et de la jugulaire

interne droite, faisant évoquer une fistule durale. Une artériographie début 2016 confirmait un retour veineux précoce vers la jugulaire interne droite, sans dilatation artérielle, conduisant au diagnostic de fistule durale de type 1, sans risque hémorragique et donc abstention thérapeutique. Cette association fistule durale et abord d’hémodialyse brachiale homolatérale à débit important nous a conduits à nous interroger sur le caractère fortuit ou non de cette association. L’interrogatoire retrouvait des céphalées temporooccipitales droites fréquentes et des acouphènes droits pulsatiles modérés depuis 4 ans, croissant depuis 1 an. L’écho-Doppler d’août 2016 retrouvait un abord d’hémodialyse brachial droit bien fonctionnel à débit élevé à 1,7 L/min, un tronc innominé normalement perméable, une hyperémie veineuse rétrograde de la jugulaire interne droite. Lors de la compression de l’abord d’hémodialyse, le flux de la jugulaire droite redevenait normal antérograde et les acouphènes disparaissaient. L’hyperémie de la jugulaire droite et du sinus transverse droit semblait donc liée au drainage d’une partie de la fistule de dialyse par la jugulaire. La relecture de la séquence d’ARM dynamique initiale permettait de confirmer le caractère rétrograde de l’hyperémie jugulaire. Une fermeture de l’abord d’hémodialyse était alors organisée, en accord avec le néphrologue. À l’écho-Doppler postopératoire, le flux de la jugulaire interne droite était redevenu de sens physiologique antérograde, avec diminution conjointe des acouphènes. Une ARM de contrôle réalisée 1 semaine plus tard, confirmait la normalisation de la circulation veineuse avec flux antérograde dans la jugulaire droite, symétrique par rapport à la jugulaire gauche et disparition de l’hyperémie du sinus latéral, éliminant ainsi formellement une fistule durale. Mots clés Dialyse ; Fistule durale Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.jdmv.2017.01.138 P19

Anterior accessory great saphenous vein treated with endovenous laser S. Kaspar Flebocentrum Hradec Kralove and Faculty of Medical Studies, University of Pardubice and Department of Surgery, Pardubice General Hospital, Pardubice, Czech Republic E-mail address: kaspar@flebocentrum.cz Introduction Endovenous laser ablation of great saphenous vein (GSV) represents well established technique of radical therapy of varicose veins of lower extremities with excellent long-term results. However, the laser ablation of anterior accessory GSV (AAGSV) remains infrequent in everyday surgical practice. This study assesses the efficacy of this unusual procedure. Material and methods From April 2003 to June 2014, we performed endovenous laser ablation of AAGSV in 147 patients (31 men and 116 women). In total, 173 AAGSV procedures were done. Before surgery, all patients were assessed with colour flow duplex ultrasonography and reflux pattern and diameter of the truncal vein (3.5 to 22.8 mm) were recorded. The endovenous procedures were performed using 980 nm diode or 1320 nm Nd:YAG lasers combined with 600 microns bare fiber. In the follow-up (1 month to 10 years postop), patients were asssessed clinically and with duplex ultrasound. Results No deep venous thrombosis, nor pulmonary embolism were recorded. In majority of patients, we found bruising and/or indurations along the treated veins which resolved within 2 to 3 weeks. Twice, the neovascularisation was found in the groin and the total occlusion rate was 92%. Conclusion Even technically more difficult and delicate, endovenous laser therapy of AAGSV can be performed safely and finally