USI après embolisation de MAV ?

USI après embolisation de MAV ?

Communications orales CO–22 Le ballonnet : accessoire de navigation et d’occlusion des malformations artérioveineuses cérébrales M. Maia Filho, N. Ha...

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Communications orales

CO–22 Le ballonnet : accessoire de navigation et d’occlusion des malformations artérioveineuses cérébrales M. Maia Filho, N. Hammami, C. Mounayer, C. Loureiro, L. Spelle, M. Piotin, J. Moret Fondation Rothschild, Paris, France Objectifs. — Rapporter une série de patients porteurs de malformations artério-veineuses (MAV) cérébrales pour lesquelles un ballonnet, habituellement utilisé pour le remodelage des anévrysmes, était nécessaire pour faciliter la navigation du micro cathéter et pour éviter le reflux artériel de l’agent embolique. Matériels et méthodes. — Entre juin 2002 et octobre 2006, 22 patients ont bénéficié de cette technique. Dans la majorité des cas les MAV étaient de localisation profonde. Le mode de découverte était le saignement dans 11 cas, l’épilepsie dans 5 cas, le déficit neurologique progressif dans 3 cas et des céphalées dans 3 cas. Le ballonnet a été utilisé comme accessoire de navigation dans 20 cas et comme protection anti-reflux dans 2 cas. Résultats. — Aucune complication thrombo-embolique secondaire à l’usage du ballonnet n’a été constatée. Dans un cas, une rupture d’une afférence lenticulo-striée est apparue lors de la navigation du micro cathéter sous inflation du ballonnet. L’objectif de navigation a été atteint dans 18/20 cas. L’une des deux MAV pour lesquelles le ballonnet a été utilisé comme protection antireflux, la totalité de la MAV a été occluse après une injection unique d’Onyx®18. Conclusion. — le traitement endovasculaire des MAV cérébrales est parfois difficile et notamment lorsqu’il s’agit de MAV profondes. L’usage du ballonnet comme accessoire de navigation peut faciliter le cathétérisme et réduire le taux d’échec du traitement. plus rarement, il est utilisé comme obstacle au reflux artériel et notamment lorsque l’Onyx®18 est choisi comme agent embolique.

CO–23 Prise en charge endovasculaire de shunts artérioveineux duraux intracrâniens. À propos d’une série consécutive de 65 patients G. Rodesch, S. Gaillard, P. Graveleau, A. Boulin, S. Condette-Auliac, S. Guieu Hôpital Foch, 40, rue Worth, 92150 Suresnes, France Objectifs. — Étudier symptômes, architecture et résultats d’embolisation transartérielle à l’Histoacryle dans 65 cas de fistules durales intra-crâniennes (FDIC). Matériel et méthodes. — Analyse rétrospective de la localisation anatomique, du drainage veineux, et des résultats obtenus par embolisation. Résultats. — 45 patients avaient des lésions à drainage veineux cortical , avec manifestations cliniques variables (hémorragies [35%], déficits neurologiques ou épilepsie [63%], ou autres [2% : acouphène pulsatile isolé, découverte fortuite]). Des céphalées chroniques étaient présentes dans 24% des cas. 3 patients ont été perdus de vue avant traitement ; 3 FDIC se sont thrombosées spontanément après hémorragie. 39 patients ont été pris en charge par voie endovasculaire: 38 par voie transartérielle (32 à l’aide de colle acrylate, 1 par particules seules, 4 par association colle + particules (3 cas anciens), 1 échec technique); 1 par voie veineuse à l’aide de coils. Parmi les 37 cas embolisés par voie transartérielle, 28 sont actuellement guéris à ce jour par l’embolisation à l’Histoacryle. Les 9 autres patients sont en cours de traitement mais anatomiquement et cliniquement contrôlés bien que non encore guéris. 20 patients présentaient des FDIC bénignes à drainage sinusal, révélées principalement par des acouphènes pulsatiles. L’embolisation à l’Histoacryle a permis de faire rétrocéder les symptômes dans ces cas.

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Conclusion. — En cas d’abord transartériel, l’embolisation à la colle acrylique est une méthode de choix dans le traitement des FDIC du fait de la stabilité de l’embol et de la thrombose secondaire qu’il induit.

CO–24 USI après embolisation de MAV ? R. Attof, B. Lamy, F. Dailler, F. Turjman, M. Hachemi Hôpital neurochirurgical P. Wertheimer, Lyon, France Objectifs. — La plupart des patients qui bénéficient d’une embolisation de malformation artério-veineuse (MAV) sont admis en unité de soins intensifs (USI) pour surveillance. L’objectif de cette étude est d’évaluer la pertinence de cette pratique. Matériels et méthodes. — Tous les patients traités par embolisation pour une MAV sont inclus. Les paramètres étudiés sont : age, sexe, ASA, découverte, nombre de séance, Spetzler-Martin, durée, pourcentage embolisé, dose d’héparine, matériel, difficultés per-procédure, Glasgow post-interventionnel, complications et durée de séjours en USI. Les patients sont alors séparés en deux groupes : A= durée de séjours en USI>24hr ; B= USI <24h. Le critère de sortie d’USI étant un score de Glasow à J1 identique au Glasgow pré embolisation. Résultats. — 47 patients ont bénéficié d’une embolisation de MAV sur la période étudiée. 5 patients sont dans le groupe A et 42 patients dans le groupe B. Il n’y a pas de différence entre les deux groupes en termes d’age, genre, ASA, nombre de séances, grade de Spetzler-Martin, pourcentage embolisé, et posologie d’héparine. Une différence significative est retrouvée entre les deux groupes en ce qui concerne la durée de la procédure et les difficultés per procédures. Conclusion. — Une modification du Glasgow, des difficultés per procédure, et une durée importante du geste d’embolisation (corrélée à la difficulté) sont des facteurs prédictifs de durée de séjour prolongée en réanimation. Il semble donc que les embolisations sans complication per procédure et avec un état neurologique post procédure identique à l’état initial, ne semblent pas bénéficier d’un séjour en USI.

CO–25 Expérience préliminaire du traitement des fistules durales médullaires avec Onyx F. Tahonb, A. Belmarb, F. Salkineb, B. Lamya, F. Turjmanb a Département d’anesthésie–réanimation, hôpital neurologique et neurochirurgical, Lyon, France b Service de radiologie, hôpital neurologique et neurochirurgical, Lyon, France Objectifs. — Le but du travail est l’évaluation préliminaire de l’Onyx dans le traitement des fistules durales médullaires (FDM). Matériels et méthodes. — Revue d’une série de 6 patients consécutifs porteurs de FDM traitées à l’aide d’Onyx entre novembre 2005 et novembre 2006. L’âge des patients était compris entre 50 et 77 ans, le traitement a été réalisé à l’aide d’Onyx en première intention chez 5 patients, il s’agissait d’une deuxième embolisation après récidive chez 1 patient. Les FDM étaient situées entre Th4 et Th11. Un scanner post-embolisation a été pratiqué dans tous les cas. Une évaluation clinique et radiologique a été réalisée entre 3 et 6 mois, par angioRM dans 6 cas et par artériographie dans 4 cas. Résultats. — L’occlusion complète de la fistule a été obtenue immédiatement dans 6 cas, avec du matériel d’embolisation au niveau de la fistule dans 6 cas, deux avancées secondaires d’Onyx ont pu être obtenue lors de l’embolisation, avec un passage veineux dans deux cas. Deux récidives des FDM ont été mises en évidence entre 3-6 mois. Une complication clinique transitoire et 6 complications techniques mineures : 2 injections ont révélé