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ScienceDirect www.sciencedirect.com Annals of Physical and Rehabilitation Medicine 57S (2014) e328–e329
Thérapies physiques
Communications orales
A. Choplin a,∗ , P. Nenert b , N. Bloy c Institut de formation en masso-kinésithérapie Ni¸cois, Nice cedex 3, France b Centre de rééducation Hélio-Marin de Vallauris, France c Toulon, France ∗ Auteur correspondant.
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CO55-002-f
Obésité compliquée ou non de lipœdème : réponse du drainage par oscillation des membres inférieurs produite par une KIMACHINE S. Theys a,∗ , F. Cadel a , M.E. Aguilar Ferrándiz b , S. Otto c , T. Deltombe a a CHU Godinne, Yvoir, Belgique b CHU San Juan, Puerto Rico c HE LHA ∗ Auteur correspondant. Mots clés : Drainage ; Lipœdème ; KiMachine® ; Obésité ; Pléthysmographie Observer la réponse du drainage veino-lymphatique à une séance de KiMachine® chez des sujets obèses avec ou sans lipœdème. Cette étude prospective comprend 21 femmes consécutives, présentant des jambes lourdes et/ou un œdème. Huit d’entre elles présentaient une obésité modérée (IMC : 32 kg/m2 ). Les 13 autres femmes présentaient un lipœdème (IMC : 32,7 kg/m2 ). Toutes ont réalisé une séance d’oscillations latérales des deux membres inférieurs avec appui en arrière des chevilles. Le drainage veinolymphatique a été mesuré par pléthysmographie ; les jauges Hg placées aux mollets. Aucune femme ne présentait un syndrome veineux ectasiant (%␦V60 moy = 2,9 ± 0,2) ou obstructif (t¾ moy = 6 s ± 2). Aucun drainage veino-lymphatique n’a été observé au cours et après la séance. La seule réponse obtenue résulte du simple fait du drainage postural (pieds rehaussés de20 cm au-dessus de l’horizontale). L’oscillateur japonais des membres inférieurs avec surélévation des talons ne produit aucune augmentation du drainage veino-lymphatique chez des sujets obèses avec ou sans lipœdème. Cette conclusion confirme celle faite chez les 42 femmes présentant une stase veineuse, une insuffisance veineuse chronique, un phlebœdème ou un lymphœdème. http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2014.03.1200
Communications affichées P314-f
Influence de la canne anglaise sur le périmètre de marche chez les patients hémiplégiques
1877-0657/$ – see front matter
Hémiplégie-canne anglaise Introduction.– Mesurer l’efficience d’un apprentissage répétitif avec la canne anglaise dans le cadre de la prise en charge de l’hémiplégique pour lequel le test des 10 m de marche est réalisable. H1 : L’apprentissage répétitif de l’utilisation de la canne anglaise influence le périmètre de marche des patients hémiplégiques. Méthode et résultats.– Un groupe, n = 12 (ratio-sexe équivalent). Une évaluation pré puis post-apprentissage répétitif à raison de 5 séances par semaine sur une période de 3 semaines (15 h). Hypothèse alternative est validée, le test t significatif (p < 0,01). Discussion.– Devant ces résultats préliminaires, nous pensons nécessaire de mesurer la vitesse de marche et la dépense énergétique de ces mêmes patients. Pour en savoir plus Chaminat, A. (2012). Intérêt de l’utilisation des cannes dans la rééducation de l’hémiplégie. Kinésithérapie la Revue, p. 22–7. HAS (2006). Évaluation fonctionnelle de l’AVC. HAS (2012). Accident vasculaire cérébral : méthodes de rééducation de la fonction motrice chez l’adulte – argumentaire scientifique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2014.03.1201 P322-f
Vibration uni- et bilatérales sur la posture des sujets jeunes adultes S. Mesure a , L. Maynard b , N. Duclos a Aix-Marseille université, Institut des sciences du mouvement, FSS, Marseille, France b CRF De valmante,Marseille, France
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Mots clés : Posture ; Vibration ; Information proprioceptive ; Centre de pression Objectif.– Les entrées proprioceptives sont des moyens sensibles pour percevoir les oscillations posturales. La vibration des tendons musculaires est devenue un outil fréquent pour étudier le rôle de cette proprioception musculaire dans le contrôle postural. Notre objectif est de déterminer la fac¸on dont ces entrées proprioceptives influencent le contrôle postural. Méthodes.– Nous avons appliqué des vibrations bilatérales ou unilatérales surles tendons Achilléen ou fibulaires en position debout. Le centre de pression et la distance parcourue ont été calculés (analyse sur des périodes de 4 s). Résultats.– Dans toutes les conditions, il existe un déplacement vers l’arrière du CoP. La position arrière extrême est atteinte au environ de 12–16 s, après le
Thérapies physiques / Annals of Physical and Rehabilitation Medicine 57S (2014) e328–e329 déplacement n’évolue plus. La Position Y-min a toujours été plus postérieure pour BiVib rapport à UniVib mais a été atteinte au même temps pour toutes les conditions. Conclusions.– L’amplitude du déplacement du CoP semble être maximal 16 s de vibration pour ces sujets jeunes. Il existe un phénomène de saturation cérébrale aux entrées proprioceptives (fonction du temps et non sur l’amplitude du déplacement), avec une nouvelle position de référence. Le retour à l’état initial est différent lorsque les deux hémisphères cérébraux sont stimulés. http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2014.03.1202 P331-f
Modification de la puissance maximale des membres inférieurs au cours d’un décathlon P. Edouard a,∗ , J.B. Morin b , P. Samozino c CHU de Saint-Étienne, Saint-Étienne cedex 2, France b Université de Saint-Étienne, Saint-Étienne, France c Université de Savoie, Chambéry, France ∗ Auteur correspondant.
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Objectifs.– Déterminer la variation de la puissance des membres inférieurs au cours d’un décathlon afin de mieux définir/comprendre :
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– les exigences fonctionnelles représentées par décathlon ; – les capacités mécaniques musculaires déterminant la performance du décathlon ; – leurs relations potentielles avec facteurs de risque de blessures. Méthode.– Six athlètes de niveau national et 11 sujets témoins ont été inclus dans cette étude transversale de terrain ayant eu lieu pendant les championnats nationaux franc¸ais Decathlon 2010. La puissance des membres inférieurs a été testé squat jump et cycloergomètre au début et à la fin des deux jours de compétition. Résultats.– Aucune différence de puissance n’a été trouvée entre chaque temps de test (p > 0,05). Conclusions.– Aucun changement significatif de puissance musculaire des membres inférieurs ont été rapportés au cours d’un décathlon, suggérant l’absence de fatigue neuromusculaire importante induite par deux jours de compétition de décathlon. On peut donc raisonnablement supposer que l’accumulation de la fatigue (et/ou de la fatigue neuromusculaire, le cas échéant) ne jouent pas un rôle important dans le risque de blessure en décathlon. Le risque de blessure plus élevé rapporté dans décathlon pourrait être dû à la somme des risques de blessures des 10 événements. http://dx.doi.org/10.1016/j.rehab.2014.03.1203