Yvette Veyret (Coordination)

Yvette Veyret (Coordination)

L’aveuglante proximite du reel. Antirealisme et quasi-rCalisme en physique Michel Bitbol Flammarion, collection 0 Champs x, 1998, 384 p., 65 F. Homo...

132KB Sizes 0 Downloads 59 Views

L’aveuglante proximite du reel. Antirealisme et quasi-rCalisme en physique Michel Bitbol Flammarion, collection 0 Champs x, 1998, 384 p., 65 F.

Homo. Histoire plurielle d’un genre particulier Claude-Louis Gallien Puf, collection (1 Science, histoire et sociPt& a, 1998, 422 p., 1!;9 F.

uel est le sens des theories physiques ? II fut une epoque 00 le d&bat entre realistes et anti-realistes ne souffrait guere de nuances. Le realisme scientifique Ptait vide parce qu’il renvoyait ;I un ailleurs ou B un futur indPfinis ; I’anti+alisme &ait aveugle parce qu’il privait la recherche de but et de direction. Aujourd’hui, ni les uns ni les autres ne se satisfont d’un strict dualisme entre le donne et le construit. Reprenant en partie certains de ses propres travaux de recherche, I’auteur appuie ses orientations sur des etudes de cas concernant I’atomisme, le c vide quantique m, le hasard, la naissance des theories physiques du xxe siecle et le concept d’* &at relatif *).

L

Q

EROSION CCrosion entre nature et societe Yvette Veyret (Coordination) Sedes, collection * Dossiers des images Pconomiques du monde *, 1998, 344 p., 130 F.

tres

La qualit@ de l’air Edmond D&s, Patrick Puf, collection * Que sais-je 1998, 128 p,, 40 F.

e livre va chercher a travers le monde, les mythes d’origine, fruits de I’angoisse existentielle des Hominid& depuis quelques millions d’annees qu’ils se posent des questions. Ces questions, I’Occident dans son besoin obsessionnel d’explication logique du nonde, se les pose depuis des millPnaires avec la volontP de ne pas trop bousculer ses convictions. Cauteur I:ampe I’Homme dans ses caracteres anatomiques et physiologiques, I’installe dans I’immensitfi des temps geologiques et le confort de sa parent@ primate. II compte savamment ce temps de toutes les manieres aujourd’hui pratiquPes et approche ces primates anc@tres, voisins, cousins et notre humanite par toutes les voies aujourd’hui maitrisPes. II prolonge enfin I’etonnante capacite d’enregistremem, d’exploitation et de reflexion de I’encPphale de I’Homme humain par celle, impressionnante, et chaque jour grandissante, de I’outil que ce curieux genre a su manufacturer.

L

‘erosion, phenomene nature1 dependant de facteurs climatiques et tectoniques, de donnPes topographiques, lithologiques et biogeographiques, contribue a modeler la surface des continents. L’erosion est aussi un fait de sociPt@ dont I’importance s’est affirmee avec la pression grandissante des groupes sociaux sur les milieux geographiques et avec le developpement technologique. Certaines pratiques agricoles, la deforestation, I’urbanisation, I’amenagement des tours d’eau peuvent aggraver les mouvements de terrain, I’&osion hydrique, affecter divers domaines geographiques, les littoraux, les pentes des massifs montagneux, les vallees. Cerosion anthropique qui a commence a se manifester selon des rythmes divers au Neolithique, presente des temps forts, temps de I’* archeologique e, temps historiques et actuels. La sock%@ apparait bien souvent comme un amplificateur des phenomenes erosifs et des * modifications climatiques I, mais elle contribue aussi, grace a une connaissance suffisante des mPcanismes et des modalites de I’&osion, a maitriser celle-ci par des pratiques appropriees.

GcNiTIQUE l.e r@ve du papillon rouge Hubert Delobette, Jean-Marc L’Aube, collection * Regards 1998, 312 p., 139 F. -

Egly croises

Q

=,

ui est done ce grand papillon rouge ? Et quel r&e Porte-t-il en lui, au point de pousser deux hommes d’origine et de culture differentes - un Francais et un Chinois - a s’affront’er pour ensuite travailler ensemble ? Leur q&e est pourtant la m@me : chercher, experimenter, trouver, pour sauver des vies humaines et mettre au point ce qui sera l’enjeu le plus etonnant de la medecine du xxle siPcle : la therapie gPnique. A partir de faits tires d’une histoire vraie, les auteurs, ingenieur biologiste et directeur de recherche 8 I’lnserm, nous conduisent a I’intCrieur de!; laboratoires de recherche, et de leur vie et aussi, de Paris a Pekin, de New York a Athenes, g I’int&ieur des passions quotidiennes de la vie, aux limites les plus Micates de I’exp&imentation.

NSS.

1998,

vol.

6. no 3. 7’3-85

GESTION DE CENVIRONNEMENT Toubon ? JI no 3384,

L

a qualitC de I’air devient I’un des soucis majeurs des Francais. Dans cet ouvrage, des pollutions telles que celle due aux transports et la biocontamination de I’air intPrieur font I’objet d’une approche spPcifique complPt@e par une Ptude critique des solutions envisagees. Celle-ci montre bien l’enjeu actuel que constitue la qualite de I’air en faisant le point entre certaines positions politiques et la realit@ du terrain.

CESTION

DES RISQUES

De I’expertise scientifique au risque n&goci& Le cas du risque en montagne Genevieve Decrop (en collaboration avec Claude Charlier) Cemagref, 1998, 102 p., 125 F.

B

ien que le theme initial de I’ouvrage ait et@ la relation de I’expert et du decideur, c’est I’expertise comme activite sociale et scientifique qui s’est imposee comme le veritable objet de cette recherche dont sont present& ici le cheminement et les principales conclusions. AprPs la preface de C. Charlier qui livre son temoignage sur I’&olution du rBle de I’expert et de la pratique de I’expertise de 1975 aux annees 1990, un premier chapitre Pclaire la notion d’expertise de risque, tant dans sa pratique propre qu’au regard de la circulation des diffPrents types de savoirs constituPs sur le risque. Ensuite, I’histoire particuliere du risque en montagne montre les ressorts profonds de I’identite de I’expert, beaucoup plus large et composite que ce que I’adjectif ” scientifique n accole au mot * expert 0 laisse entendre. Dans un dernier chapitre, I’acte d’expertise et le personnage de I’expert sont resitues dans la perspective du traitement social du risque et de la mise en scene politique. PrCvenir les risques : de quoi les experts sont-ils responsables ? CeneviPve Decrop, Jean-Pierre Calland (dir.) CAube, collection 4 Sock%@ n, 1998, 204 150 F.

D

epuis que quelques * affaires n retentissantes, telles celles du ” sang contamine mou du stade de Furiani, ont vu la justice francaise se pencher de prPs sur

p.,