21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 7 cas et indéterminée dans 2 cas. Le traitement est basé sur le drainage thoracique chez 18 cas et talcage par thoracoscopie dans 4 cas associé au traitement de l’étiologie causale. L’évolution était bonne dans 20 cas, avec aggravation nécessitant un séjour en réanimation dans un seul cas et un cas décédé. Conclusion L’hémopneumothorax est une pathologie peu fréquente dont le diagnostic étiologique reste difficile à déterminer et qui nécessite une prise en charge diagnostique et thérapeutique rapide. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.252 240
Particularités du pneumothorax chez le sujet jeune : 97 cas H. Moubachir , F.Z. Mahboub ∗ , H. Jabri , W. Elkhattabi , H. Afif Hôpital 20-Août-1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (F.Z. Mahboub) Introduction Le pneumothorax correspond à la survenue d’un épanchement aérien dans la cavité pleurale. Méthodes Nous avons mené une étude rétrospective portant sur 97 jeunes patients âgés de moins de 40 ans, hospitalisés pour un premier épisode de pneumothorax spontané entre janvier 2013 et juillet 2016. Résultats Nous avons noté une prédominance masculine (97 %). La moyenne d’âge est de 25 ans. Le tabagisme est noté dans 73 % des cas. Un antécédent de tuberculose pulmonaire est retrouvé chez 15 patients. Les signes cliniques révélateurs sont dominés par la douleur thoracique (98 %), la dyspnée (75 %) et la toux (44 %). La radiographie thoracique a objectivé une hyperclarté sans trame vasculaire chez tous les patients, la TDM thoracique a montré un pneumothorax total dans 70 % des cas et partiel dans 30 % des cas. Le pneumothorax était droit dans 60 % des cas et bilatéral chez trois patients. Il est primitif dans 52 cas et secondaire dans 45 cas. Une exsufflation a été indiquée chez soixante patients, le drainage thoracique d’emblée chez 25 patients et après échec de l’exsufflation chez 30 patients, avec une médiane d’arrêt de bullage de 4 jours. Une abstention thérapeutique avec repos strict a été indiquée chez douze patients. L’évolution est favorable chez 98 % des patients. Nous avons noté une récidive homolatérale au bout d’un mois, chez six patients avec pneumothorax secondaire. Conclusion Nous soulignons par ce travail, que le pneumothorax primitif est plus fréquent chez le sujet jeune et que l’évolution est généralement favorable quoique les récidives ne soient pas exceptionnelles. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.253 241
Apport de la ponction biopsie pleurale dans le diagnostic des pleurésies malignes F.Z. Mahboub ∗ , H. Jabri , W. Elkhattabi , H. Afif Hôpital 20-Août-1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (F.Z. Mahboub) Introduction Dans notre contexte, deux grandes étiologies prédominent au cours des pleurésies. La tuberculose pleurale et la pleurésie d’origine maligne. Le but de notre travail est de déterminer l’apport de la ponction biopsie pleurale dans les pleurésies tumorales.
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Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les dossiers de patients hospitalisés pour pleurésie d’origine maligne très probable devant la présence d’au moins 2 de ces critères : douleur thoracique, pleurésie abondante et ou récidivante, pleurésie hémorragique. Résultats Les pleurésies tumorales sont retrouvées dans 142 cas (47 %). Le sexe masculin est dominant dans 94 cas (66 %), avec une moyenne d’âge de 54 ans. Le tabagisme est retrouvé dans 69 cas (48 %). Le syndrome d’épanchement liquidien est retrouvé dans 137 cas (96 %). La radiographie thoracique complétée par la tomodensitométrie a montré une opacité de type pleural dans tous les cas. La ponction biopsie pleurale était contributive dans 104 cas (73 %). Elle était contributive dès le premier geste dans 81 cas (78 %) et après deux à plusieurs gestes dans 23 cas (22 %). La nature histologique était dominée par le carcinome épidermoïde dans 61 cas (43 %). Conclusion L’apport de la ponction biopsie pleurale est non négligeable et constitue l’examen de première intention. La multiplication des gestes est importante lorsque les premières ponctions biopsies pleurales ne sont pas contributives, afin de ne pas traiter à tort les patients pour tuberculose pleurale même si, nous sommes dans une zone endémique. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.254 242
L’atteinte pleurale au cours des connectivites N. Moukram ∗ , N. Zaghba , H. Benjelloun , N. Yassine Service des maladies respiratoires, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (N. Moukram) Introduction Les manifestations pleuropulmonaires au cours des connectivites restent fréquentes. La pleurésie peut s’intégrer dans le cadre de l’évolution de la maladie ou être inaugurale. Méthodes Nous rapportons une étude rétrospective sur 19 cas de pleurésie au cours des connectivites colligés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd, Casablanca sur une période de 8 ans. Résultats Il s’agissait de 17 femmes et 2 hommes avec une moyenne d’âge de 37 ans (16—54). La pleurésie était révélatrice de la connectivite dans 15 cas. Deux patientes étaient suivies pour lupus érythémateux, une pour sclérodermie et un autre pour polyarthrite rhumatoïde. Une de nos patientes était enceinte. La symptomatologie était faite d’une douleur thoracique et d’une dyspnée dans tous les cas, associées à une toux sèche dans 17 cas. L’imagerie thoracique montrait une opacité de type pleurale droite dans 9 cas, gauche dans 5 cas. Elle était bilatérale dans 5 cas. Un syndrome interstitiel était associé dans 2 cas. Tous nos patients avaient un bilan immunologique positif. Dans les étiologies, on retrouve 14 pleurésies lupiques, 3 pleurésies rhumatoïdes, et deux étaient associées à une sclérodermie. L’atteinte pleurale était spécifique dans 14 cas, tuberculeuse et bactérienne dans deux cas chacun et due à une amylose dans 1 cas. Une corticothérapie était prescrite dans tous les cas, associée à des ponctions pleurales évacuatrices et à une kinésithérapie respiratoire. Douze de nos patients sont régulièrement suivis, 6 sont perdus de vue et nous déplorons un décès par détresse respiratoire. Conclusion En conclusion, les épanchements pleuraux au cours des connectivites, posant souvent le problème de diagnostic étiologique qui reste dominé, dans par l’atteinte spécifique de la connectivite. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.