Apport du LC-OCT dans le diagnostic de l’eczéma de contact allergique

Apport du LC-OCT dans le diagnostic de l’eczéma de contact allergique

Posters A141 triels ou jouets. Cela souligne bien la tendance actuelle : régression des cas de sensibilisation aux MCI/MI liées aux cosmétiques, cec...

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triels ou jouets. Cela souligne bien la tendance actuelle : régression des cas de sensibilisation aux MCI/MI liées aux cosmétiques, ceci grâce à la législation interdisant leur présence dans les produits non rincés et limitant leur concentration dans les produits rincés, mais augmentation des cas liés à leur utilisation dans les produits industriels tels que les détergents ménagers et les peintures à l’eau, non soumis à une législation. Conclusion L’allergie de contact aux isothiazolinones chez l’enfant est un sujet d’actualité dont l’épidémiologie s’est récemment modifiée. Une modification de la législation a permis la régression des cas d’allergie aux MCI/MI présents dans les produits cosmétiques, mais une attention toute particulière devrait être désormais donnée aux produits industriels tels que les peintures à l’eau, les produits ménagers et les jouets (pâte à prout, slime). Mots clés Allergie de contact ; Isothiazolinones ; Pâte à prout ; Slime Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

Notre cas soulève la question de la possible émergence de sensi® bilisation aux trois composants de la Biseptine que l’on retrouve également dans de nombreux autres topiques, et la nécessité de limitation des expositions récurrentes et non justifiées aux antiseptiques. Mots clés Alcool benzylique ; Allergie de contact ; Chlorure de benzalkonium ; Chlorhexidine Annexe A Matériel complémentaire Le matériel complémentaire accompagnant la version en ligne de cet article est disponible en ligne sur : https://doi.org/10.1016/ j.annder.2019.09.175. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. 夽

Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : https://doi.org/10.1016/j.annder. 2019.09.175. https://doi.org/10.1016/j.annder.2019.09.175

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Apport du LC-OCT dans le diagnostic de l’eczéma de contact allergique

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Allergie de contact aux trois ® constituants de la Biseptine chez un 夽 enfant A. Galadari 1,∗ , A.-S. Darrigade 1 , F. Boralevi 2 , B. Milpied 1,2 Service de dermatologie, hôpital Saint-André 2 Unité de dermatologie pédiatrique, hôpital Pellegrin-Enfants, CHU, Bordeaux, France ∗ Auteur correspondant.

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Introduction L’allergie de contact à la Biseptine (association de chlorhexidine 0,25 %, chlorure de benzalkonium 0,025 % et alcool benzylique 4 %), antiseptique le plus utilisé en France, est bien décrite chez l’adulte et plus récemment chez l’enfant. L’allergène le plus fréquemment incriminé est la chlorhexidine suivi du chlorure de benzalkonium et plus rarement l’alcool benzylique. Quelques jeunes patients peuvent être sensibilisés à deux des composants ® de la Biseptine . Nous rapportons, le premier cas dans notre expérience, d’un jeune enfant sensibilisé aux trois composants. Observations Un garc ¸on de 6 ans, sans antécédents personnels ni familial d’atopie ou d’allergie, développait un eczéma aigu de l’oreille, avec extension secondaire à la nuque et au décolleté. L’interrogatoire retrouvait la notion d’application de nombreux ® topiques dont la Biseptine en raison d’une petite plaie posttraumatique de l’oreille. Nous avons réalisé des patchs tests à la ® Biseptine et, d’emblée, à ses trois composants. Résultats Les lectures à 48 heures révélaient une positivité aux trois composants : chlorhexidine digluconate ++ ; chlorure de benzalkonium ++ ; alcool benzylique ++ ; les autres patchs tests étaient négatifs. Le diagnostic d’allergie de contact à la chlorhexidine, au chlorure de benzalkonium et à l’alcool benzylique était posé. Discussion L’allergie de contact aux antiseptiques topiques est principalement décrite chez l’adulte mais nous avons récemment rapporté notre expérience chez l’enfant, en soulignant le jeune âge des patients, les errances et le retard diagnostiques. Dans cette série de jeunes patients, la chlorhexidine et le chlorure de benzalkonium étaient les allergènes le plus souvent responsables, parfois associés. Nous n’avions pas encore observé d’enfant polysensibilisé aux trois antiseptiques et à notre connaissance ceci n’a encore jamais été rapporté. L’origine de la sensibilisation a déjà été discutée et semble en lien avec les soins du cordon trop largement encore ® effectués à la Biseptine dans les maternités franc ¸aises. Cette polysensibilisation aux antiseptiques n’est pas sans conséquence puisqu’elle limite sévèrement leur usage, parfois indispensable ! Ils sont également utilisés comme conservateurs. Conclusion L’allergie de contact aux antiseptiques reste un problème d’actualité notamment dans les populations pédiatriques.

M. Lefevre 1,∗ , G. Perrier 1 , V. Berot 1 , E. Cinotti 2 , L. Tognetti 2 , P. Rubegni 2 , M. Suppa 3 , V. Del Marmol 3 , C. Dzviga 1 , J.-L. Perrot 1 1 Dermatologie, CHU, Saint-Étienne, France 2 Dermatologie, hôpital Santa Maria alle Scotte, Sienne, Italie 3 Dermatologie, hôpital Erasme, Bruxelles, Belgique ∗ Auteur correspondant. Introduction Le diagnostic de l’eczéma de contact allergique (ECA) repose sur la méthode des patch-tests (PT). L’évaluation visuelle de la réaction induite cherche à estimer sa nature allergique et/ou irritative. Néanmoins, l’interprétation des PT est limitée par leur subjectivité et la variabilité inter-observateurs. Le « line-field confocal optical coherence tomography (LC-OCT) » est une nouvelle technique d’imagerie non invasive permettant une analyse en temps réel des structures cutanées et des lésions à la résolution proche de celle obtenue par histologie conventionnelle. Nous avons cherché : — à évaluer les modifications morphologiques des lésions induites par les PT en LC-OCT ; — à identifier des critères objectifs permettant de discriminer allergie d’irritation. Matériel et méthodes Six patients adressés dans le service de dermatologie-allergologie du CHU de Saint-Étienne pour suspicion d’ECA ont été testés par patch avec la batterie standard européenne. Deux lectures étaient effectuées à 48 h puis 96 h selon la cotation de l’European Society of Contact Dermatitis (ESCD). Un examen des PT positifs était effectué en LC-OCT à 96 h. Des biopsies des réactions douteuses ou faiblement positives et sans pertinence clinique étaient réalisées. L’analyse histologique était comparée à celle en imagerie. Ces résultats étaient corrélés à la pertinence clinique afin de poser le diagnostic final d’allergie ou d’irritation. Résultats Au total, 17 réactions de PT (6 douteuses, 8 + 3 ++) chez six patients ont été évaluées en LC-OCT. Seize réactions montraient un œdème. La présence de vésicules, apparaissant comme des structures ovoïdes ou rondes à bords nets et de contenu sombre et homogènes, était observée dans 12 réactions. Des leucocytes étaient visualisés à l’intérieur de ces vésicules en quantité variable. Ils apparaissaient comme de petits éléments ronds et brillants. Une vasodilation était observée au cours de 7 réactions. Celle-ci se caractérisait par la visualisation de vaisseaux de gros calibre, plus nombreux et plus superficiels. Cinq réactions indemnes de vésicules présentaient des perturbations importantes de la couche cornée. L’examen histologique était corrélé à nos observations en LC-OCT pour chaque prélèvement. Ainsi, la présence de vésicules intra-épidermiques semblait associée au diagnostic d’ECA, alors que dans l’irritation on trouvait plutôt

A142 des anomalies de la couche cornée. L’œdème et la vasodilation pouvaient être observés dans les deux formes d’eczéma. Discussion Des études sur de plus larges cohortes sont nécessaires afin d’établir des valeurs de sensibilité et de spécificité de ces critères permettant de distinguer ECA et irritation. Conclusion Le LC-OCT permet de détecter rapidement et avec précision des signes d’inflammation infra-cliniques de fac ¸on non invasive. Il pourrait aider à la démarche diagnostique de l’ECA, surtout dans les situations complexes, lors de PT douteux ne permettant pas de trancher entre allergie et irritation. Mots clés Eczéma de contact ; Imagerie in vivo ; LC-OCT Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.annder.2019.09.176

JDP 2019 quant l’aflibercept et deux collyres contenant la tétracaïne et l’azythromycine. Mots clés Eczéma de contact allergique ; Anti-VEGF ; DMLA Annexe A Matériel complémentaire Le matériel complémentaire accompagnant la version en ligne de cet article est disponible en ligne sur : https://doi.org/10.1016/ j.annder.2019.09.177. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. 夽 Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : https://doi.org/10.1016/j.annder. 2019.09.177.

https://doi.org/10.1016/j.annder.2019.09.177

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Dermatite périoculaire au cours du traitement d’une DMLA : ® polysensibilisation à l’EYLEA (aflibercept) et aux collyres tétracaïne et azythromycine夽

Eczéma de contact à la scutellaire : nouvel allergène contenu dans un écran solaire

M. Jordan 1,∗ , A. Prost 1 , P. Koehrer 2 , C. Leleu 1 , J. Pasteur 3 , S. Dalac 1 , G. Jeudy 1 , B. Bonniaud 1 , E. Collet 1 1 Dermatologie, CHU de Dijon 2 Ophtalmologie, Cabinet libéral, Dijon 3 Dermatologie, CHU, Clermont-Ferrand, France ∗ Auteur correspondant. Introduction Le traitement de la DMLA fait appel aux injections ® intravitréennes d’anti-VEGF comme l’aflibercept (Eylea , laboratoire Bayer Healthcare). Ces injections nécessitent une antiseptie et des collyres anesthésiques et antibiotiques parfois allergisants. Observations Une femme de 77 ans suivie pour une DMLA était ® traitée par des injections intravitréennes d’Eylea . L’anesthésie ® locale était effectuée par Tetracaïne 1 % collyre après désinfection locale avec la Povidone Iodee 5 %. Un collyre antibiotique, ® Azyter (azythromycine) était prescrit durant 3 jours. Vingt-quatre heures après la 4e et la 5e injection, elle développait une conjonctivite et un eczéma périoculaire gauche (Fig. 1). L’éruption durait huit jours. Le remplacement de l’aflibercept par le ranibizumab ® (Lucentis ) entraînait les mêmes effets. Ce traitement de la DMLA était suspendu. Tous les médicaments utilisés ont été testés : antiseptique local, collyres anesthésique et antibiotique en patch-tests et anti-VEGF en intradermo-réaction (IDR) au 1/10e . Le patch-test au collyre ® ® Tetracaïne tel quel était ++ à 48 h et 96 h. Le patch-test à l’Azyter ® collyre pur était négatif mais le Zythromax cp (azythromycine) 30 % ® vas était ++ à 48 h et 96 h. Les IDR étaient positives pour l’Eylea ® en lecture immédiate et à 48 h et négatives pour le Lucentis . Le ® ROAT test réalisé avec l’Azyter était positif. ® Le traitement de la DMLA a pu être repris avec Lucentis , en ® remplac ¸ant la Tétracaïne collyre par la lidocaïne et après éviction ® de l’Azyter . Discussion L’exploration d’une hypersensibilité de contact lors d’injection d’anti-VEGF pour une DMLA doit concerner tous les médicaments topiques utilisés car une polysensibilisation est possible. Notre malade était allergique à la tétracaïne, ancien anesthésique de la famille des esters encore présent dans les collyres ® et à l’Azyter , collyre récemment signalé comme étant à l’origine d’eczémas de contact. Enfin, de rares réactions d’hypersensibilité retardées localisées ou systémiques ont été imputées aux anti-VEGF eux même. Elles impliquaient le plus souvent bévacizumab et ranibizumab avec parfois des tests positifs. Nous retenons l’imputabilité de l’aflibercept dans notre observation avec, pour la première fois une IDR positive à cette molécule. Conclusion Nous rapportons un cas de polysensibilisation acquise au cours d’injections intravitréennes d’un anti-VEGF impli-

T. Adam ∗ , A.-C. Bursztejn , J.-L. Schmutz Département de dermatologie et allergologie, CHRU, Nancy, France ∗ Auteur correspondant. Introduction La scutellaire du Baïkal (Scutellaria baicalensis) est une plante de la famille des Lamiacées, très utilisée en médecine chinoise pour ses vertus anti-oxydantes, ce qui a valu son introduction dans de nombreux cosmétiques. Plusieurs études récentes lui ont également trouvé des propriétés anti-cancéreuses ou antivirales. Observations L’histoire clinique est celle d’un patient de 53 ans qui, en janvier 2018, rentrait de 10 jours de vacances aux Antilles avec une éruption eczématiforme du visage. Cette zone du visage correspondait à celle sur laquelle il avait consciencieusement appliqué un écran solaire pluri-quotidiennement. Il relatait une aggravation de cette éruption au fur et à mesure des applications. Il n’avait par ailleurs utilisé aucun autre produit. L’érythème régressait progressivement après l’arrêt de l’application de l’écran solaire jusqu’à disparition complète. Résultats Le patient était testé avec des photo-patch-tests (UVA) comprenant une batterie standard européenne, une batterie « photobiologie » et l’écran solaire tel quel. Le seul patch-test à être revenu positif était de celui de l’écran solaire aussi bien en irradié (+) qu’en non irradié (+++). Des photo-patch-tests, toujours sous UVA, étaient alors été réalisés avec les différents composants de l’écran solaire, obtenus grâce au laboratoire pharmaceutique La Roche Posay. Le patch-test « Scutellaria baicalensis » non irradié par les UVA se positivait (++) tandis que celui exposé aux UVA restait négatif. Les autres constituants de l’écran solaire restaient négatifs en irradiés et non irradiés. Conclusion Il s’agit du 2e cas décrit dans la littérature rapportant une allergie de contact à la scutellaire du Baïkal, le 1er cas étant survenu en Italie en 2016. Pour expliquer le fait que le patch-test soit resté négatif en zone irradiée par les UVA, on peut évoquer un potentiel effet immunosuppresseur des UV sur la réaction allergique. On peut aussi se demander s’il n’y a pas eu une interaction moléculaire dans le patch avec l’écran solaire total ou un problème de concentration dans l’échantillon de « Scutellaria baicalensis » fourni par le laboratoire pharmaceutique. Ce cas clinique illustre cependant le fait que cette substance n’a pas que des effets prometteurs mais signe également peut-être la naissance d’un nouvel allergène. Mots clés Écran solaire ; Eczéma de contact ; Scutellaire Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.annder.2019.09.178