avibactam dans un CHU

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S58 20es Journées Nationales d’infectiologie / Médecine et maladies infectieuses 49 (2019) S49–S64 d’antibiotiques, afin de permettre d’adapter au m...

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S58

20es Journées Nationales d’infectiologie / Médecine et maladies infectieuses 49 (2019) S49–S64

d’antibiotiques, afin de permettre d’adapter au mieux les antibiothérapies chez le patient obèse. Déclaration de liens d’intérêt d’intérêt.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.medmal.2019.04.147 BU-23

Formulation stable d’amoxicilline forte dose pour antibiothérapie parentérale ambulatoire C. Merienne , C. Peninguy , C. Dhelens , D. Salmon , F. Pirot , C. Pivot Pharmacie Édouard-Herriot, Hospices Civils de Lyon, Lyon, France Introduction L’antibiothérapie (ATB) parentérale ambulatoire (APA) permet la prise en charge d’infections sévères dans la continuité hospitalière. L’APA ne peut être instaurée que lorsque les modalités de préparation (très souvent hors du cadre de l’AMM) et la stabilité physico-chimique de l’antibiotique (forte concentration et conservation prolongée) l’autorisent. Ces facteurs peuvent être limitants, notamment pour l’APA avec l’amoxicilline (AMX) à fortes doses : une solution saline ou glucosée d’AMX 12 g/240 mL (50 mg/mL) n’est stable que 4 à 6 h et ne permet pas la mise en place d’une APA. L’objectif de ce travail est de formuler une préparation d’amoxicilline à forte dose (12 grammes pour 24 heures), stable pendant la durée d’utilisation à température corporelle cutanée (32 ◦ C). Matériels et méthodes La stabilité est évaluée pour une préparation à 6 grammes d’amoxicilline pour 550 mL (volume maximal des diffuseurs portatifs actuellement sur le marché). La stabilité physico-chimique étant définie selon les pharmacopées par une concentration supérieure à 90 % de la concentration initiale. Les solutions sont reconstituées dans des diffuseurs avec réservoir en silicone avec une solution de NaCl 0,9 % enrichie d’un excipient tampon. Les solutions sont conservées à 5 ◦ C ± 3 (N = 10), 25 ◦ C ± 2 (N = 10) et 40 ◦ C ± 2 (N = 10). Des prélèvements sont réalisés à t = 0, 2, 4, 6, 12, 24, 48 et 72 heures. Les dosages sont réalisés par chromatographie liquide haute performance couplée à un détecteur ultraviolet. La méthode analytique est indicatrice de stabilité conformément aux recommandations de l’ICH. Résultats Les solutions présentent une stabilité de 24 heures à 40 ◦ C (40 ◦ C24 = 0,91 C0 ), de 72 heures à 25 ◦ C (25 ◦ C72 = 0,91 C0 ) et sont stables audelà de 72 heures à 5 ◦ C (5 ◦ C72 = 0,95 C0 ) au pH de travail. Cependant, 3 des 10 échantillons réfrigérés ont présentés une cristallisation lente, contre indiquant leur utilisation par voie intraveineuse. Conclusion Le soluté diluant permet de stabiliser l’amoxicilline en solution, cependant, le pH induit un phénomène de cristallisation lent de l’AMX, bien connu des cliniciens. (i) L’ajout à la solution de dilution d’un excipient inhibiteur de cristallisation ou (ii) l’ajustement à pH optimal n’induisant pas cristallisation permettrait d’améliorer la stabilité de l’AMX. La perspective de disposer d’une solution stable pendant 24 h à forte concentration d’AMX injectable facilitera son usage ambulatoire. Déclaration de liens d’intérêt d’intérêt.

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https://doi.org/10.1016/j.medmal.2019.04.148 BU-24

Incidence de la cristallurie à l’amoxicilline dans le traitement des endocardites infectieuses (EI) en 2018 au sein d’un CHU N. Tamisier , N. Maillard , P. Brunel , M. Roussel , E. Botelho-Nevers , A. Gagneux-Brunon CHU de Saint-Étienne, Saint-Étienne, France Introduction La fréquence de l’insuffisance rénale aiguë (IRA) au cours de l’endocardite infectieuse (EI) varie de 30 à 70 % selon les séries. Depuis peu, on observe une recrudescence de la cristallurie à l’amoxicilline (CA) responsable d’IRA obstructive. Pourtant, les posologies recommandées n’ont pas changé en particulier dans le traitement de l’EI. Les données d’incidence de la cristallurie au cours du traitement de l’EI sont limitées. Notre objectif était de mesurer l’incidence de la CA au cours du traitement de l’EI au

sein d’une cohorte prospective des EI de notre centre, et d’en décrire les conséquences. Matériels et méthodes Étude prospective, incluant les patients pris en charge pour une EI dans notre CHU entre le 15 janvier 2018 et le 15 janvier 2019. Évaluation de l’incidence de la CA et des conséquences : épuration extra-rénale (EER, dérivation des urines, décès). Le diagnostic de CA était retenu en cas de mise en évidence de cristaux d’amoxicilline ou en cas d’IRA obstructive sans autre cause évidente identifiée. Le débit de filtration glomérulaire (DFG) des patients a été estimé grâce à l’équation CKD-EPI, et la valeur de DFG estimé à l’admission a été choisie comme référence. Résultats Parmi les 65 cas d’EI pris en charge au cours de la période, 32 (53,8 %) ont rec¸u un traitement par amoxicilline (200 mg/kg/jour, maximum 12 g/jour en 6 perfusions de 2 g maximum). Sept patients âgés de 35 à 79 ans ont présenté une CA (soit 21,9 % des patients traités par amoxicilline), 3 étaient traités pour une EI à Streptococcus gallolyticus, 3 pour une EI à streptocoques oraux, 1 pour une EI à Listeria monocytogenes (3 EI sur valve native et 4 sur valve prothétique). La variation moyenne du DFG moyen pour les patients traités par amoxicilline était de − 19,3 ml/min/1,73m2 pour les patients sans CA et de − 69,1 ml/min/1,73m2 pour les patients ayant une CA. Une patiente a nécessité une épuration extra-rénale (EER) et est décédée à la phase aiguë du traitement de l’EI, l’IRA liée à la CA ayant contribué directement au décès. Dans le cas de cette patiente, une erreur d’administration de l’amoxicilline a conduit à un surdosage. Parmi les 6 patients non décédés, 4 ont retrouvé leur fonction rénale initiale après réhydratation simple et 2 patients ont nécessité un geste chirurgical de dérivation des urines associé à une réhydratation. Conclusion La CA est une cause fréquente d’IRA chez les patients traités par amoxicilline pour une EI et n’est pas sans conséquence. L’agence nationale de sécurité du médicament recommande donc d’assurer un bon état d’hydratation des patients, et de ne pas dépasser 12 g/24 heures avec des perfusions de 2 g. ainsi que d’alcaliniser les urines. Ces mesures sont parfois difficiles à prendre dans le contexte de l’EI, et devraient au vu de ces données conduire à envisager des alternatives thérapeutiques. Déclaration de liens d’intérêt d’intérêt.

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https://doi.org/10.1016/j.medmal.2019.04.149 BU-25

Prescription de ceftolozane/tazobactam et ceftazidime/avibactam dans un CHU L. Escaut , G. Cuzon , N. Fortineau , C. Humbert , I. Bukreyeva , N. Anguel , E. Lefevre , L. Dortet , T. Naas , A. Barrail-Tran CHU Bicêtre, Le Kremlin Bicêtre, France Introduction Dans notre établissement, le comité d’antibiothérapie a émis des recommandations de bon usage pour les nouvelles céphalosporines de 3e générations associées à un inhibiteur de béta-lactamase : ceftazidime-avibactam (CA) et ceftolozane-tazobactam (CT). Les prescriptions doivent être réservées aux infections documentées pour les bactéries toto-résistantes et ne constituent pas une alternative aux carbapénèmes. Un avis du référent antibiotique est demandé avant chaque dispensation. L’objectif est de décrire les situations ayant nécessité une prescription de CT ou de CA dans notre CHU. Matériels et méthodes Étude monocentrique prospective descriptive de janvier 2018 à janvier 2019. Tous les patients ayant rec¸u au moins une dose de CT ou de CA ont été inclus. L’indication clinique, les comorbidités, les résultats des prélèvements microbiologiques, l’évolution, la durée du traitement et la guérison étaient notés. Résultats Trente prescriptions (18 CT, 12 CA) chez 22 patients ont été recensées, ratio H/F : 15/7, âge médian 63 ans (23–79). Les prescriptions étaient associées à la colistine (n = 3), à l’amikacine (n = 2) ou à l’aztréonam (n = 1). La durée médiane de traitement était de 7 jours ; aucun effet secondaire n’a été rapporté. Quatorze patients étaient immunodéprimés : 12 greffés (rein = 11, poumon = 1), 2 sous chimiothérapie. Les indications retrouvées étaient des infections urinaires (n = 13), pulmonaires (n = 7), digestives (n = 5), de cathéter (n = 2), osseuse (n = 1) et otites malignes (n = 2). Neuf patients (41 %) présentaient un choc septique à l’initiation. Les bactéries retrouvées dans les prélèvements microbiologiques étaient P. aeruginosa (n = 19), K. pneumoniae

20es Journées Nationales d’infectiologie / Médecine et maladies infectieuses 49 (2019) S49–S64 (n = 7) et E. cloacae (n = 6). Les souches de P. aeruginosa étaient uniquement sensibles à la colistine ; 6 souches d’entérobactéries produisaient une BLSE et une carbapénèmase : les souches de K. pneumoniae produisaient des carbapénèmases de type NDM (1), KPC (2), OXA-48-like (1) et OXA-181 (1) ; la souche de E. cloacae produisait une carbapénèmase de type KPC ; 7 entérobactéries produisaient uniquement une BLSE mais apparaissaient résistantes aux carbapénèmes par des mécanismes d’imperméabilité associés : E. cloacae (5), K. pneumoniae (2). La guérison clinique et microbiologique à 60 jours a été obtenue chez 20 patients. Deux patients sont décédés en lien avec l’infection. Sept patients ont présenté au moins une récidive au même germe, de localisation différente. Conclusion Les prescriptions de CT et CA ont permis la guérison des infections graves à bacilles à Gram négatif toto-résistants (sensibles seulement à la colistine, amikacine et CA ou CT) chez des patients immunodéprimés, et le non recours aux molécules néphrotoxiques (colistine). L’utilisation de ces molécules de manière raisonnée est nécessaire pour maintenir leur efficacité dans les impasses thérapeutiques dues aux bactéries toto-résistantes. Déclaration de liens d’intérêt d’intérêt.

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https://doi.org/10.1016/j.medmal.2019.04.150 BU-26

Ceftolozane/Tazobactam et Ceftazidime/Avibactam : quelles utilisations en pratique clinique ? L. Blanchard-Jacquet , R. Meghnagi , M. Lafaurie , B. Bercot , I. Madelaine , S. Touratier Hôpital Saint-Louis, Paris, France Introduction Ceftolozane/Tazobactam (C/T) et Ceftazidime/Avibactam (C/A) sont deux nouveaux antibiotiques (ATB) ayant une activité sur certaines bactéries multirésistantes (BMR). L’objectif de ce travail est de décrire leur utilisation en pratique clinique dans notre centre hospitalier. Matériels et méthodes Étude rétrospective (2016–09/2018) portant sur l’ensemble des patients (P) traités par C/T et/ou C/A en hospitalisation, inclus à partir du fichier de suivi des dispensations d’ATB contrôlés. Ont été analysés les données cliniques, l’indication, la documentation des infections traitées, les interventions de l’Equipe Mobile d’Infectiologie (EMI), la durée de traitement et la mortalité à 30 jours (j). Résultats Le C/T a été prescrit 48 fois chez 39 P dont 69 % (33/48) de P immunodéprimés ; les pathologies sous-jacentes étaient : grands brûlés (33 %), hémopathies malignes (21 %), cancers solides (13 %), autres (33 %). Les principaux sites d’infection étaient : poumons (40 %), peau et tissus mous (31 %), dont 52 % avec bactériémie secondaire. L’infection était documentée dans 63 % (30/48) des cas : Pseudomonas aeruginosa sensible au C/T était retrouvé dans 97 % (29/30) des cas (1 antibiogramme Non Renseigné = NR). Le C/T ne constituait pas une stratégie d’épargne des carbapénèmes dans 97 % (28/29 ; 1 NR) des cas. La prescription n’était pas documentée dans 37 % (18/48) des cas : patients ayant déjà été traités par C/T (7/18), colonisés à Pseudomonas multirésistant (6/18), ayant une infection à Pseudomonas multirésistant avec un relai pour C/A (3/18) et NR (2/18). La durée médiane de traitement était de 6j [1–26] et 63 % (30/48) des prescriptions avaient rec¸u l’avis de l’EMI. La mortalité à 30j était de 41 % (16/39), liée en partie à l’infection dans 87 % (13/15 ; 1 NR) des cas. Le C/A a été prescrit 44 fois chez 35 P dont 89 % (39/44) de P immunodéprimés ; les pathologies sous-jacentes étaient : hémopathies malignes (39 %), grands brûlés (23 %), greffés rénaux (14 %), cancers solides (7 %), autres (18 %). Les principaux sites infectieux étaient : poumons (36 %), peau et tissus mous (23 %), reins (16 %), infections sur matériel (16 %), dont 48 % avec bactériémie secondaire. L’infection était documentée dans 80 % (35/44) des cas à germes C/A sensible (1 NR) : 27 Pseudomonas dont 25 aeruginosa, 10 entérobactéries, 1 Acinetobacter baumanii et 1 Stenotrophomonas maltophilia, Le C/A ne constituait pas une stratégie d’épargne des carbapénèmes dans 91 % (30/33 ; 2 NR) des cas. La durée médiane de traitement était de 7j [1–83] et 55 % (24/44) des prescriptions avaient rec¸u l’avis de l’EMI. La mortalité à 30j était de 23 % (8/35), liée en partie à l’infection dans 100 % (8/8) des cas. Conclusion En accord avec nos recommandations locales, ces résultats mettent en avant une prescription majoritairement documentée à BMR chez

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des P déjà fragilisés. Ces 2 ATB ne rentrent pas, à l’heure actuelle, dans une stratégie d’épargne de prescription de carbapénèmes. Déclaration de liens d’intérêt d’intérêt.

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https://doi.org/10.1016/j.medmal.2019.04.151 BU-27

Profil des patients traités par Isavuconazole dans un hôpital à orientation onco-hématologique R. Pieragostini , J. Kauv , B. Denis , I. Madelaine , L. Goldwirt , H. Sauvageon , S. Touratier Hôpital Saint-Louis, AP–HP, Paris, France Introduction L’Isavuconazole (ISZ) est indiqué dans la prise en charge de l’aspergillose invasive en première intention et de la mucormycose en deuxième intention. Le profil de tolérance de l’ISZ, en particulier hépatique, participe à l’augmentation des prescriptions au sein de notre hôpital. L’objectif principal de l’étude était de déterminer le profil des patients traités par ISZ dans notre hôpital. Les objectifs secondaires étaient de caractériser les prescriptions d’ISZ et d’évaluer la tolérance de ce médicament. Matériels et méthodes Les 45 patients (pts), dont 35 avaient une pathologie hématologique sous-jacente, traités par ISZ dans notre hôpital entre 2016 et 2018, ont rétrospectivement été inclus dans l’étude. Les données cliniques issues des dossiers pts, la trac¸abilité de dispensations d’anti-infectieux et les données de suivi thérapeutique ont été recueillies. Résultats Chez les 23 (sur 45) pts allogreffés, l’ISZ a été prescrit 9 fois pour traiter une aspergillose, 3 fois une mucormycose et 11 fois en prophylaxie d’une infection fongique invasive, indication hors-AMM. Dans ce contexte, l’ISZ a été prescrit 6 fois après un effet indésirable (EI) hépatique ou neurologique induit par un autre azolé, 3 fois lors d’une réaction du greffon contre l’hôte (GVH) hépatique et 2 fois en prévention d’interactions médicamenteuses. Un épisode de GVH a concerné 18 des 23 pts allogreffés. La concentration résiduelle d’ISZ (cISZ) moyenne était significativement (S) inférieure (p < 0,05) chez les pts avec une GVH (3,4 mg/L) que chez les pts sans GVH (4,4 mg/L) probablement en raison d’une mal absorption liée à une mucite. Chez les 22 pts non allogreffés, l’ISZ a majoritairement été prescrit suite à l’inefficacité d’un autre antifongique dans le traitement d’une mucormycose (n = 10), d’une aspergillose (n = 7), d’une candidémie (n = 3) et en prophylaxie (n = 2). Chez 33 pts (96 dosages) ayant bénéficié d’un dosage plasmatique, la cISZ médiane était de 3,2 mg/L [0,6 ; 10 mg/L] en accord avec les données de la littérature (2 à 6 mg/L). La cISZ moyenne n’était pas S différente entre la population d’allogreffés (3,6 mg/L) et de non allogreffés (3,8 mg/L). Prescrit chez 23 pts en raison de la toxicité d’un autre azolé, dont 2 associés à une GVH hépatique, l’ISZ n’a pas permis une amélioration du bilan hépatique chez 7 pts. Le traitement a été maintenu chez les 16 autres pts. Conclusion En prophylaxie, l’ISZ a essentiellement été prescrit chez les allogreffés. Mieux toléré deux fois sur trois sur le plan hépatique, ce médicament a été prescrit dans la moitié des cas après une atteinte hépatique provoquée par un autre azolé. Nécessitant une investigation plus approfondie, cette stratégie thérapeutique fait l’objet d’une étude prospective au sein de notre hôpital pour évaluer l’efficacité et la tolérance de l’ISZ en vie réelle. Déclaration de liens d’intérêt d’intérêt.

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https://doi.org/10.1016/j.medmal.2019.04.152 BU-28

Pertinence de l’usage de la daptomycine dans un centre hospitalier universitaire : étude rétrospective monocentrique F. Abdo 1 , E. Marin 2 , F. Meyer 2 , C. Rabaud 2 , C. Pulcini 2 , T. May 2 , B. Demore 2 , F. Goehringer 2 1 Centre hospitalier Jacques-Puel, Rodez, France 2 CHRU de Nancy, Nancy, France