Bilan et suivi du bon usage des antifongiques systémiques au CHU de Reims

Bilan et suivi du bon usage des antifongiques systémiques au CHU de Reims

Compte rendu de congrès/Proceeding of congress en aplasie prolongée après un traitement par alemtuzumab pour une LLC. http://dx.doi.org/10.1016/j.mycm...

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Compte rendu de congrès/Proceeding of congress en aplasie prolongée après un traitement par alemtuzumab pour une LLC. http://dx.doi.org/10.1016/j.mycmed.2013.07.050 50

Bilan et suivi du bon usage des antifongiques systémiques au CHU de Reims C. Facchin a, M. Bonnet a, D. Toubas b, M. Legrand a a ˆ le pharmacie-pharmacovigilance, Reims, Secteur dispensation, po France b ˆ pital Maison-Blanche, Laboratoire de parasitologie-mycologie, ho CHU de Reims, Reims, France Depuis une trentaine d’années, l’incidence des infections fongiques invasives n’a cessé d’augmenter. Ces infections sont souvent de mauvais pronostic avec un taux de mortalité pouvant atteindre 80 %. De nouveaux antifongiques, souvent onéreux, ont récemment été mis sur le marché. Une utilisation non optimale de ces molécules contribue à l’augmentation considérable des dépenses pour les établissements de santé et peuvent par ailleurs être responsables de la sélection de souches résistantes. Notre étude concerne la prescription et la dispensation de ces antifongiques systémiques. Elle entre dans le cadre du contrat de bon usage existant entre les établissements de santé et les ARS. Elle vise à optimiser l’utilisation des antifongiques (prescription, dispensation. . .) et à améliorer les pratiques et la qualité des soins au sein des services du CHU.

211 Cette étude rétrospective, portant sur les trois dernières années (2010—2012), a été réalisée au CHU de Reims dans le but d’évaluer le bon usage des antifongiques systémiques. L’objectif secondaire est d’analyser et de comparer l’évolution des consommations en antifongiques systémiques au cours de cette même période. L’étude inclut tous les patients hospitalisés ayant été traités par antifongiques systémiques dont l’initiation du traitement antifongique a eu lieu entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2012. Les quatre antifongiques référencés au CHU pendant ces trois années et concernés par cette étude sont les suivants : caspofungine, micafungine, voriconazole (injectable et per os) et amphotéricine B liposomale. Les éléments recueillis sont les suivants : année du traitement, caractéristiques des patients (sexe, poids. . .), prescripteurs (services), indications et données mycologiques, caractéristiques du traitement (durée globale, posologie, association à d’autres antifongiques, initiation ou non, cause(s) d’arrêt. . .) et nombre d’unités communes de dispensation (UCD). Au total, 252 patients ont été inclus dans notre étude. La majorité des patients étudiés sur cette période ont été traités par caspofungine (50 %) ou par voriconazole (37,7 %). La proportion d’infections invasives documentées, les espèces responsables, les services prescripteurs et la durée de traitement globale moyenne sont présentés. Ces résultats sont discutés, ainsi que le pourcentage d’initiations de traitement, d’associations d’antifongiques, de traitements hors AMM et hors protocole thérapeutique temporaire (PTT) et d’interruptions de traitement (relais par autre antifongique, décès. . .). http://dx.doi.org/10.1016/j.mycmed.2013.07.051