Matériels et méthodes: Etude rétrospective de 317 biopsies de prostate (PBP) après traitement RIFU. Les PBP étaient réalisées systématiquement 3-6 mois après traitement (<< PBP systématiques») ou en cas de hausse ultérieure des PSA «< Récidive biologique ») ; 136 biopsies de vésicules séminales ont été réalisées en cas de récidive biologique ou de baisse insuffisante du taux de PSA après traitement. Résultats: Le taux de positivité des" PBP systématiques" était de 32 % pour les traitements initiaux et de 54 % pour les retraitements; 49,2 % des sextants positifs étaient à l'apex, 28,4 % en partie moyenne et 22,4 % à la base, soit une atteinte apicale significativement plus fréquente que sur les biopsies pré-thérapeutiques (p < 0,05). Dans la catégorie "récidive biologique", il n'y avait pas d'atteinte apicale préférentielle (27,5 % /41,5 % 131 %). Sept pour cent des biopsies vésiculaires pratiquées étaient positives. Conclusion: Les récidives après traitement RIFU du cancer de prostate sont plus fréquentes à l'apex, vraisemblablement du fait de la marge de sécurité imposée par le sphincter externe. Les récidives dans les vésicules séminales ne sont pas exceptionnelles. Mots clés: Prostate, tumeur maligne - Prostate, biopsie
contraste (400 mgl/ml). Nous avons évalué la densité du calcul et du contraste intra-cavitaire, la visibilité de l'ensemble de l'axe urinaire et j'opacification du parenchyme rénal. Résultats: Les densités des calculs (de 2 à 30 mm) variaient de 250 à 1 500 UR et celle du système excréteur de 150 à 220 UR (moyenne 180 UR). L'opacification était homogène avec une bonne distension des cavités et complète pour tout l'uretère. Tous les calculs de plus de 3 mm et de 250 UH étaient individualisés ainsi que leur localisation dans le système excréteur. Les reformations MPVR donnaient une meilleure analyse des cavités que le MIP. La parenchymographie était d'excellente qualité. Quatre cas de Cacchi Ricci ont été diagnostiqués. La série sans injection a amélioré la confiance diagnostique du parenchyme. Conclusion: Une seule acquisition au temps excréteur avec hyperhydratation permet un bilan complet dans tous les cas de maladie lithiasique. Mots clés: Rein, calcification - Rein, obstruction - Scanographie, calcification
11 h 30 11 h 10
CANCER PROSTATIQUE TRAITE PAR ULTRASONS FOCALISES DE HAUTE INTENSITE: DETECTION DES RECIDIVES LOCALES PAR IRM
o Rouvière, N Girouin, A Ben Cheikh, L Glas, P Ryon-Taponnier, F Mège-Lechevallier, A Gelet, D Lyonnet Lyon - France Correspondance' olivier,rouviere@netcourrier,com
Objectifs: Evaluer l'IRM dans la détection des récidives locales du cancer prostatique par ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU). Matériels et méthodes: Quarante-quatre patients adressés pour récidive biologique (PSA : 2,78 ± 2,30 ng/ml) après traitement RIFU d'un cancer de prostate ont été explorés par IRM (T2 et dynamique) avant biopsies transrectales. Les biopsies ont été réalisées par deux opérateurs. Le premier, qui n'avait pas connaissance des résultats de l'IRM, a réalisé des biopsies randomisées et sous guidage Doppler «< biopsies systématiques »). Le second pouvait réaliser jusqu'à trois biopsies par sextant suspect en IRM (<< biopsies ciblées »). Résultats: Une récidive locale a été détectée chez 25 patients par les biopsies systématiques (9,2 ± 1,6 prélèvements par patient) et chez 29 patients par les biopsies ciblées (4 ± 1,5 prélèvements par patient). Cinq patients ont eu des biopsies systématiques positives et des biopsies ciblées négatives; 9 patients ont eu des biopsies ciblées positives et des biopsies systématiques négatives. Le pourcentage moyen de prélèvements positifs (36,7 % versus 13,1 % ; p < 0,001) et de longueur d'envahissement des carottes (12,5 % versus 4,4 % ; p < 0,01) était significativement supérieur pour les biopsies ciblées. Conclusion: L'IRM (notamment dynamique) sensibilise la détection des récidives locales du cancer prostatique traité par HIFU. Mots clés: Prostate, tumeur maligne - Prostate, imagerie fonctionnelle - IRM, récidive
11 h 20
Durée: 7 minutes
Durée: 7 minutes
Durée: 7 minutes
EVALUATION DE L'URO-TDM SIMPLIFIE AVEC HYPERHYDRATATION DANS LE BILAN DE LA MALADIE LITHIASIQUE
CARACTERISATION DES TUMEURS RENALES EN ECHOGRAPHIE DE CONTRASTE A Duval, JM Corréas, É Dekeyser, D Eiss, A Méjean, o Hélénon Paris - France Correspondance: jean-michel.correas@nck,aphp.fr
Objectifs: Déterminer la valeur de l'échographie de contraste (EC) pour la caractérisation des tumeurs rénales. Matériels et méthodes: Etude rétrospective portant sur 54 masses rénales de moins de 6 cm de diamètre chez 45 patients adressés pour échographie de contraste. La vascularisation était évaluée en Doppler couleur puis après injection de SonoVue® (2,4 ml) en inversion d'impulsion à bas index mécanique, 20-30 sec, 60 et 120 sec après injection. Le diagnostic final était obtenu par étude anatomo-pathologique de la biopsie ou de la pièce sauf en cas de cancer familial connu (maladie de von Rippel Lindau ... ). Il s'agissait de 31 cancers à cellules claires (CCC), 9 cancers tubulo-papillaires, 1 cancer sarcomatoïde, 9 angiomyolipomes, 3 oncocytomes, 1 hamartome. Résultats: Le Doppler couleur était toujours moins sensible que l'EC pour la détection de la vascularisation tumorale. Seuls les cancers tubulo-papillaires présentaient un aspect typique en hyposignal au cortex adjacent après 30 sec. Les autres tumeurs malignes et bénignes ne présentaient pas de critères spécifiques. L'aspect hétérogène après injection était très évocateur de CCc. Conclusion: Le cancer tubulo-papillaire présente un aspect très évocateur en EC (hyposignal marqué après 30 sec). Les autres lésions, malignes ou bénignes, ne peuvent pas être différenciées entre elles. Mots clés: Rein, tumeur - Ultrasons, tumeur - Produits de contraste, imagerie fonctionnelle
11 h 40
Durée: 7 minutes
EVOLUTION DU VOLUME RENAL ET DU VOLUME KYSTIQUE DANS LA POLYKYSTOSE RENALE DOMINANTE
C Roy, B Sauer, L Gengler, H Lang, C Saussine Strasbourg - France
JM Corréas (1), AM Tissier (1), D Joly (1), G Choukroun (2), D Durand (3), CLasseur (4), D Chauveau (3), o Hélénon (1) (1) Paris - France, (2) Amiens - France, (3) Toulouse - France, (4) Bordeaux - France
Correspondance: catherine.roy@chru-strcsbourg,fr
Correspondance: jean-michel.correas@nck,ap-hop-poris.fr
Objectifs: Evaluer un protocole d'uro-TDM injectée associant hyperhydratation et une acquisition au temps excréteur pour le bilan de la maladie lithiasique. Matériels et méthodes: Cinquante-trois patients (33 bilans initiaux, 20 calculs résiduels) ont été explorés par 2 acquisitions spiralées avec modulation de dose (0,5 s, 1 mm/0,8) avant injection et 10 riünutes après injection manuelle de 20 mg de Furosémide et 60 cc de
Objectifs: Evaluer la vitesse de croissance du volume rénal (VR) et volume kystique (VK) dans la polykystose rénale dominante (RD = rein droit, RG = rein gauche). Matériels et méthodes: Etude multicentrique prospective de 28 patients avec TDM et IRM à JO, puis IRM tous les ans pendant 3 ans. VR était calculé par contourage manuel sur la TDM (coupes de 3 mm chevauchées à 50 %) et l'IRM en séquence T2 (coupes coronales join-
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