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ScienceDirect www.sciencedirect.com Médecine Nucléaire 42 (2018) 159–181
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Corrélation entre les amplifications géniques et l’imagerie TEP à la 18F-DOPA dans les glioblastomes récidivants
Un cas de sarcoïdose induit au décours d’un lymphome
R. Capet Médecine nucléaire, hôpital, Fréjus, Côte d’Azur Adresse e-mail :
[email protected] Introduction Les mécanismes d’accumulation de la 18F-DOPA en tomographie par émission de positons (TEP) dans les glioblastomes (GB) restent mal connus. L’objectif de ce travail était de rechercher si les données de la TEP à la 18F-DOPA en situation de récidive pouvaient être influencées par les amplifications géniques présentes dans les GB. Méthodes Trente et un patients présentant une récidive avec un GB primaire (gène IDH sauvage) ont été inclus rétrospectivement (25 résections et 6 biopsies). Les paramètres de la TEP à la 18F-DOPA étaient les intensités et les volumes tumoraux par rapport au striatum ou par rapport à l’hémisphère sain : T/S, T/N, Vol(S) et Vol(N). Les données moléculaires ont été classées en 2 groupes selon la présence ou l’absence d’une amplification génique. Résultats Les intensités de captation de la 18F-DOPA étaient inversement corrélées au statut d’amplification génique (p = 0,031). Les volumes biologiques tumoraux étaient supérieurs pour les GB EGFR non amplifiés (Vol0.6S médian à 3 cm3 contre 14 cm3 pour les GB EGFR amplifiés ; p = 0,029) dans la population totale et dans le sous-groupe des résections chirurgicales. Conclusion Les amplifications géniques étaient associées à des modifications de captation de la 18F-DOPA lors de la récidive tumorale, comparativement aux GB sans amplification : les GB présentant au moins une amplification génique étaient associés à des intensités de captation plus faibles et les GB EGFR amplifiés étaient corrélées à des volumes biologiques tumoraux plus petits. Mots clés 18F-FDOPA ; Gliomes ; Mutation ; Pronostic ; Radiochimiothérapie Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
L’auteur déclare ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.mednuc.2018.03.067
A. Bando Delaunay 1,∗ , N. Jehanno 1 , M. Luporsi 1 , V. Huchet 1 , T. Cassou Mounat 1 , A. Vincent Salomon 2 , M. Bedoui 3 1 Médecine nucléaire, institut Curie, Paris, France 2 Anatomopathologie, institut Curie, Paris, France 3 Hématologie, institut Curie, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : aurelie
[email protected] (A. Bando Delaunay) Objectif La sarcoïdose est une granulomatose inflammatoire sans nécrose caséeuse entraînant une atteinte multisystémique. Plusieurs cas de sarcoïdoses précédées d’une maladie lymphoproliférative ont été décrits et appelés comme étant « le syndrome sarcoidose-lymphome ». De plus, il n’est pas rare de voir une réaction granulomateuse au sein des atteintes lymphoprolifératives. Nous présentons un cas de découverte de sarcoïdose ganglionnaire et osseuse dans le cadre de la surveillance d’un lymphome de Hodgkin. Patiente et méthodes Il s’agit d’une patiente de 62 ans avec comme antécédent un lymphome de Hodgkin de type scléronodulaire de stade III diagnostiqué en janvier 2014, traité par 6 cures de BEACOPP, considéré en rémission complète en fin de traitement. Dans le cadre de la surveillance de sa maladie, un scanner est réalisé deux ans plus tard, qui met en évidence l’apparition de ganglions médiastino-hilaires. Une TEP/TDM au 18F-FDG est alors réalisée pour suspicion de récidive. Résultats La TEP/TDM révèle un hypermétabolisme ganglionnaire médiastino-hilaire bilatéral et symétrique, sans calcifications (SUVmax 8,7). Il s’y associe l’apparition d’un hypermétabolisme ostéomédullaire diffus et symétrique au niveau du bassin, des scapulas et des extrémités proximales des fémurs (SUVmax 11,2), sans traduction morphologique sur le scanner de repérage. Devant l’hypothèse d’une maladie systémique inflammatoire, une biopsie ganglionnaire sous-carénaire ainsi qu’une biopsie ostéomédullaire révèlent une atteinte de type granulome épithélioïde gigantocellulaire sans nécrose caséeuse, permettant de faire le diagnostic d’une sarcoïdose multisystémique asymptomatique de localisation osseuse et ganglionnaire. Conclusion Ce cas illustre le diagnostic d’une sarcoïdose multisystémique apparue au décours d’un lymphome, décrit dans la littérature en syndrome lymphome-sarcoïdose. Ces rares syndromes ne sont cependant pas négligeables et faisant suggérer un probable lien de cause à effet entre l’atteinte granulomatose et l’atteinte lymphoproliférative mais dont la physiopathologie n’est pas encore connue ce jour. Ce cas évoque la complexité des intrications entre pathologies inflammatoires et hémopathies. Mots clés 18F-FDG ; Sarcoïdose ; Lymphome Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.mednuc.2018.03.068
0928-1258/