Posters
D&&
brutal par n&rose F Grunenberger
d’un adknome ‘, JL Schlienger
hypophysaire ‘, T Vogel
Le test de stimulation hypophysaire est une etape importante de I’exploration d’un adknome et gCnCralement anodin. Quelques observations de n&rose hypophysaire aprPs stimulation ont CtC rCcemment publiCes. Nous rapportons un nouveau cas dramatique. Un homme de 30 ans est hospitalist pour cCphalCes, troubles visuels Cvoluant depuis 8 mois et signes cliniques d’acrom6galie rattaches, apr&s scanner, Bun macroadCnome hypophysaire avec volumineuse extension suprasellaire. Trente minutes aprbs un test combine associant 250 l.tg de TRH, 100 Fg de LHRH et 2 mg de glucagon le patient se plaint d’une majoration des cephalees et de vomissements. Ces sympt8mes persistent jusqu’au lendemain matin. Une IRM hypophysaire rCalisCe 2 ce moment ne montre aucun signe de n&rose. Une heure apt-&s cet examen (30 heures apr&s le test initial) le patient sombre brutalement dans le coma. Un scanner, rCalisC en urgence, dCcouvre une n&rose hkmorragique de l’adtkome avec inondation ventri-
Poster
171s
‘, D Orenstein
apres test de stimulation ‘, D Maitrot
*
culaire. MalgrC une dCcompression chirurgicale en urgence le patient d&de. Plus de 20 cas de n&rose hypophysaire apt& test de stimulation ont &C rapport&s dans diffkrents types de macroad& nomes. Notre observation est le premier cas constat& lors d’un adknome ti hormone de croissance et la premike issue fatale rapportCe. Le dClai entre injection et survenue des symptBmes s’itend de 10 minutes B 9 jours, en moyenne 1 21 2 heures. Contrairement B notre observation, I’IRM apparait en g&Cral plus performante que le scanner pour ce diagnostic. Une
dkcompression
chirurgicale
en urgence
permet
habi-
tuellement de dominer la situation. Bien que le mCcanisme de survenue de cette complication ne soit pas encore eclairci, une surveillance rapprochke apr&s test de stimulation hypophysaire doit &tre vivement recommandCe. ‘Service de Strasbourg
mddecine Hautepierre.
interne avenue
; ‘service Mokre,
de neurochirurgie, 67098 Strasbourg,
CHU France
de
725
Vomissements
(( psychog&nes P Cathhbras’,
N r&&ant M Roy’,
Ohservcrtion : Un jeune homme nC en 1976 est hospitalisC en mai 1995 pour une anorexie et des vomissements ayant entrain6 un amaigrissement rdpide de I2 kg. II s’agit d’une restriction volontaire de I’alimentation, faisant suite B un ,mais saris peur durable de prendre du poids. Les parents considkrent les vomissements comme psychogbnes. La gastroscopie et I’echographie abdominale rCalisCes en ville sont normales. II existe une tendance a la polyuropolydipsie et une insuffisance r&ale fonctionnelle mod&-ee. L’examen n’est pas informatif en dehors d’une certaine pC leur et d’une piIositC faible. Les enzymes musculaires sont discrktement Clevees. Le diagnostic d’insuffisance antehypophysaire est &oqu& et confirm6 par les dosages hormonaux. La prolactine est au double de la normale, la radiographie de la selle turcique est normale. Les perfusions de serum salC et d’hydrocortisone font cesser immkdiatement les vomissements, mais dCmasquent un diab&te insipide. L’IRM montre trois images tumorales de la ligne mCdiane : hypothalamique. pineale, et du plancher du 4’ ventricule. Une biopsie stCrCotaxique de la lesion suprasellaire permet le
un dysgerminome
B Perpoint’,
suprasellaire
H Rousset’
diagnostic de dysgerminome (sCminome). La 0 HCG est absente du s&urn. Les testicules, le poumon, la moelle tpiniere, sont sains. Un traitement par quatre cures alternCes de VP I h-Paraplatine’ et VP 16.Holoxan @,suivies d’une radiothgrapie ckrkbrale et spinale. permet d’obtenir la disparition des It%ions. L’insuffisance hypophysaire persiste 2 mois aprPs la fin du traitement. La grande frCquence des troubles du comportement alimentaire 2 I’adolescence ne doit pas faire oublier les causes neurologiques. en particulier tumorales, d’amaigrissement et de vomissements. En l’absence d’hypertension intracrdnienne et de dCficit neurologique focal. il s’agit gCnCralement de tumeurs diencCphaliques (CJ DeVile et al. BMJ 1995;3 I I : 1359-60). Dans notre observation, c’est trbs probablement l’insuffisance corticotrope qui Ctait en cause dans les vomissements, compte tenu de leur arr&t immt!diat apr&s administration de doses modestes d’hydrocortisone. ‘Serwce Be//ewe
de medecine fnteme, : CHU de Saint-lftienne,
h6pp,tal Nerd ; 2service 42055 Sa!nt-itfenne
d’oncologie, cedex2,
hepita/ France