DIG-WP-18 Infiltrations diffuses du peritoine : tout n’est pas de la carcinose

DIG-WP-18 Infiltrations diffuses du peritoine : tout n’est pas de la carcinose

Matériels et méthodes: Etude rétrospective réalisée à partir des dossiers radiocliniques colligés aux services de Chirurgie générale et de Gastro-enté...

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Matériels et méthodes: Etude rétrospective réalisée à partir des dossiers radiocliniques colligés aux services de Chirurgie générale et de Gastro-entérologie sur lesquels une pathologie de la fosse ischioanale était présente. Les résultats ont été confrontés aux données chirurgicales et!ou anatomo-pathologiques. Résultats: L'étude des dossiers radiocliniques a permis d'illustrer les lésions suivantes: inflammatoires et infectieuses (fistules et abcès), parasitaire (kyste hydatique), métastatiques, néoplasiques envahissant la fosse ischio-anale (chordome, sarcome prostatique, tumeur du col utérin, tumeurs ano-rectales, autres (endométriose). Conclusion: La pathologie de la fosse ischio-anale est variée et fréquente du fait de ses rapports étroits avec les organes pelviens et du fait de la voie de drainage qu'elle constitue. La tomodensitométrie et surtout l'IRM jouent un rôle primordial dans le diagnostic positif, de nature et d'extension des lésions de cet espace anatomique. Mots clés: Pelvis, technique d'exploration

caractéristiques par leur englobement dans un sac sphérique (H para duodénales et intersigmoïdiennes). Les HI par incarcération d'anses dans un orifice d'un segment péritonéal mobile simulent un volvulus sur bride. C'est le siège du point de convergence des anses distendues qui permet de différencier les H transmésentériques des H transomentales ou des H du ligament falciforme. L'identification des structures vasculaires est un guide indispensable pour la caractérisation des HI. Conclusion: Les HI de l'abdomen sont encore souvent des diagnostics opératoires. La qualité actuelle des images scanographiques multiplanaires permet d'améliorer très nettement nos capacités d'identification préchirurgicale, sous réserve d'une bonne connaissance de l'anatomie et de la physiopathologie des deux grands types de HI. Mots clés: Abdomen, hernie

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PATHOLOGIE DU MESENTERE: ASPECTS RADIOLOGIQUES

ISCHEMIE COLIQUE TRANSMURALE : ASPECTS CLINIQUES ET TOMODENSITOMETRIQUES

K Bouzaïdi (1), S Mezghani (1), LJarboui (2), M Jaber (1), Z Mnif (2), J Mnif (2), T Boudawara (2), S Sassi (1) (1) Nabeul - Tunisie, (2) Sfax - Tunisie

SAlturkistany (1), E Kao (1), G Artho (1), F Mignon (2), B Mesurolle (1) (1) Montréal, Québec - Canada, (2) Versailles - France Objectifs: Revue des aspects cliniques et tomodensitométriques des ischémies coliques transmurales. Matériels et méthodes: Revue rétrospective des ischémies coliques transmurales qui ont bénéficié d'une colectomie dans notre institution de 2004 à 2006. Les éléments cliniques ont été revus. Les critères tomodensitométriques analysés par deux radiologues étaient la distribution, la localisation, l'épaisseur de la paroi, la présence d'une pneumatose, de gaz dans le système porte, de densification de la graisse, d'épanchement péritonéal (aérique ou liquidien). L'aspect tomodensitométrique a été corrélé à l'histologie. Résultats: Quatorze patients étaient identifiés. L'âge moyen était de 68 ans (36-86 ans). Dix d'entre eux présentaient une HTA (71 %). Six étaient en état de choc (42 %) et 4 étaient hémodialysés (28 %). Neuf (64 %) sont décédés. L'ischémie était colique chez 10 patients (71 %). Dans 7 cas la paroi était épaissie (50 %) et dans 7 cas était considérée d'épaisseur normale ou fine (50 %). Une pneumatose était présente chez II patients (78 %) avec dans 5 cas une aéroportie (36 %). La graisse péricolique était toujours densifiée et 12 présentaient un épanchement liquidien (82 %). Conclusion: Le pronostic des ischémies coliques transmurales est sévère. L'atteinte colique droite est prédominante. Une épaisseur pariétale normale, voire fine, n'est pas rare, mais est le plus souvent associée à une pneumatose. Mots clés: Côlon, ischémie

DIG-WS-16 HERNIES INTERNES: LES CLES DU DIAGNOSTIC SCANOGRAPHIQUE D Régent. V Laurent. C Barbary, S Corby-Ciprian, E Kermarrec, J Mathias Vandœuvre-lès-Nancy - France Objectifs: Préciser les modalités d'analyse des images scanographiques pour identifier les variétés classiques et plus rares de hernies internes (HI) de l'abdomen. Illustrer les principaux problèmes de diagnostic positif et différentiel scanographique des HI. Matériels et méthodes: A partir d'un important matériel personnel et des formes rares publiées dans la littérature, les auteurs proposent une méthode d'analyse sémiologique simple et applicable au quotidien pour l'identification des principales formes de HI et leur différenciation des autres causes d'occlusion, en particulier des volvulus partiels du grêle sur bride ou adhérences. Résultats: La présentation des HI dépend de leur modalité de constitution. Les HI développées dans un décollement péritonéal sont

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Objectifs: Rappeler l'anatomie et la radio-anatomie normale du mésentère et illustrer l'aspect échographique et scanographique des principales lésions mésentériques et discuter leurs différents diagnostics différentiels. Matériels et méthodes: Etude rétrospective réalisée à partir de dossiers radiocliniques colligés aux services de Chirurgie générale et de Gastroentérologie sur lesquels une pathologie du mésentère était présente. Les résultats ont été confrontés aux données chirurgicales et! ou anatomo-pathologiques. Résultats: L'étude des dossiers radiocliniques a permis d'identifier les lésions suivantes: les tumeurs solides (lymphome, métastase, tumeur mésenchymateuse, tumeur carcinoïde, mésothéliome malin, tumeur stromale, fibromatose agressive), les tumeurs solides avec composante graisseuse prédominante (lipome, liposarcome), les masses kystiques (lymphangiome kystique, pseudomyxome, pseudokyste pancréatique, kystes mésothéliaux, kyste dermoïde, kyste hydatique), les pseudo-tumeurs (tuberculose péritonéale encapsulante, mésentérite rétractile, sclérolipomatose, malrotations), les infiltrations oedémateuses du mésentère (secondaire à une pancréatite aiguë, une diverticulite jéjunale, une actinomycose, une péritonite à pyogène) et les infiltrations hématiques (hématome post-traumatique, infarctus mésentérique). Conclusion: La pathologie mésentérique est fréquente et variée. Elle regroupe, en dehors des lésions primitives qui sont rares, les remaniements secondaires, plus fréquents, témoins de façon plus ou moins caractéristique de la plupart des atteintes inflammatoire, infectieuse, tumorale ou vasculaire des organes intra-péritonéaux et des espaces sous-péritonéaux. L'imagerie en coupes permet en général une approche diagnostique satisfaisante ainsi qu'un bilan d'extension complet. Mots clés: Mésentère

DIG-WP-18 INFILTRATIONS DIFFUSES DU PERITOINE: TOUT N'EST PAS DE LA CARCINOSE 1 Boulay-Coletta, SAmous, R Rahjoub, M MaroteL H Laifi, J Loriau, M Zins Paris - France

Objectifs pédagogiques: Rappeler brièvement les différents éléments sémiologiques TDM de la carcinose péritonéale. Etablir une démarche diagnostique devant la découverte d'images TDM évoquant une carcinose péritonéale afin de ne pas méconnaître une autre cause soit tumorale, infectieuse ou autre qui sera abondemment développée. Messages à retenir: La carcinose péritonéale est la première cause d'atteinte tumorale du péritoine. La sémiologie TDM n'est pas spé-

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cifique (infiltration de la graisse contenue dans la cavité péritonéale et lou du péritoine associées à 50 % des cas à une ascite). La découverte fortuite de telles images doit faire rechercher une lésion primitive digestive ou ovarienne sur le même examen. De telles images doivent être corrélées aux ATCD (néoplasique ou chirurgicaux) du patient et aux motifs de réalisation du scanner abdominal afin de rechercher des diagnostics alternés en particulier infectieux. Mots clés: Péritoine, anomalie

DIG-WP-19 IMAGERIE DES MASSES SPLENIQUES M Mahi, H En-Nouali, M Benameur, S Chaouir Rabat - Maroc Objectifs pédagogiques: Reconnaître les masses spléniques les plus fréquentes. Reconnaître les moyens d'exploration radiologique. Définir la place de la radiologie interventionnelle dans le diagnostic et le traitement de ces masses. Messages à retenir: L'échographie est l'examen de choix pour différencier un kyste hydatique type 1splénique d'un kyste épidermoïde. Comme au niveau du foie, les différents types de kystes hydatiques peuvent se voir au niveau de la rate. La ponction drainage permet le traitement des kystes hydatiques spléniques type 1. Mots clés: Rate, tumeur

DIG-WP-20 REVISION DE L'IMAGERIE DES T1PMP EN IRM ET TDM A Robillard (1), JS Billiard (1), P Audet (1), D Olivié (2), L Lepanto (1) (1) Montréal, Québec - Canada, (2) Rennes - France Objectifs pédagogiques: Revoir les signes cliniques et anatomopathologiques des TIPMP. Revoir les signes IRM et TDM des TIPMP. Voir les diagnostics différentiels possibles. Voir les critères de malignité et de bénignité des TIPMP. Messages à retenir: Une atteinte du canal pancréatique principal ainsi qu'une béance de la papille et des septas épais sont souvent retrouvés dans les lésions malignes. Il est quasiment impossible d'exclure une lésion maligne même si elle est de petite taille. L'IRM est meilleure que la TDM pour l'analyse de l'étendue des lésions. Mots clés: Pancréas, tumeur

Messages à retenir: Les tumeurs pancréatiques les plus fréquentes sont représentées par les adénocarcinomes canalaires et les tumeurs endocrines. De très nombreuses autres lésions malignes ou bénignes moins fréquentes peuvent être rencontrées ainsi que des lésions simulant une néoplasie pancréatique (faux kyste, malformation vasculaire, pancréas aberrant. .. ). L'association des données épidémiologiques, cliniques et la bonne connaissance des aspects en imagerie permet au radiologue de proposer des hypothèses diagnostiques correctes y compris dans le cas de tumeurs rares. Mots clés: Pancréas, tumeur

DIG-WS-22 PANCREATITE AUTO-IMMUNE: A PROPOS DE 5 OBSERVATIONS

o Azaiz (1), K Nouira (2), SShgaier (2), E Chaabene (2), E Hmaied (2), M Ben Messaoud (2), 1 Turki (2), E Menif (2) (1) Soliman - Tunisie, (2) Tunis - Tunisie Objectifs: La pancréatite auto-immune est une forme particulière de pancréatite chronique, décrite pour la première fois en 1995, le diagnostic est basé sur des éléments cliniques, biologiques et histologiques spécifiques. Elle peut être isolée ou s'associant à d'autres maladies auto-immunes. L'imagerie n'est pas spécifique mais peut aider au diagnostic si interprétée dans le contexte clinico-biologique et grâce à la biopsie percutanée. Matériels et méthodes: Nous rapportons une série de 5 patients colligés dans notre service entre 2003 et 2006: 1 femme et 4 hommes. L'âge variait entre 27 et 65 ans. Le dosage des Ig G était réalisé chez 3 patients. Un examen TDM et une IRM ont été réalisés chez tous les patients initialement puis au cours de l'évolution. Une biopsie chirurgicale ou percutanée a été réalisée chez 4 patients. Résultats: Le tableau clinique était variable: l'ictère était le signe clinique le plus fréquent (4 patients), une poussée de pancréatite aiguë: 1 patient. Le dosage des Ig G était négatif chez 2 patients. Le scanner et l'IRM ont mis en évidence une masse pancréatique dans 2 cas, un pancréas tuméfié avec aspect de cholangite inflammatoire et prise du contraste du wirsung dans un cas, des signes de pancréatite aiguë dans un cas, une dilatation de l'ensemble des voies biliaires dans un cas. L'histologie avait confirmé le type Iymphoplasmocytaire de la lésion pancréatique dans 2 cas, la cholangite inflammatoire dans 2 cas. L'évolution était marquée par la régression de l'ictère spontanément ou sous corticothérapie, l'apparition d'une cholangite inflammatoire et la régression de la masse pancréatique. Conclusion: Le diagnostic de la pancréatite auto-immune n'est pas aisé. Les signes radiologiques ne sont pas spécifiques interprétés en fonction de la clinique et la sérologie, la réalisation de biopsie percutanée permet d'éviter une chirurgie lourde et de mettre en route une corticothérapie justifiée. Mots clés: Pancréas, inflammation

DIG-WP-21 CORRELATIONS RADIO-ANATOMIQUES DES LESIONS MALIGNES ET BENIGNES DU PANCREAS, DES PLUS FREQUENTES AUX PLUS RARES y Rabahi, J Taboury, A Bardier-Dupas, M Cadi, JC Vaillant, L Hannoun, 0 Lucidarme Paris - France Objectifs pédagogiques: Décrire l'imagerie de la plupart des tumeurs pancréatiques malignes, bénignes et des lésions qui peuvent simuler une tumeur à partir d'une étude rétrospective de 90 examens TDM, 14 IRM et 110 échographies de 166 tumeurs du pancréas, opérées. Connaître l'aspect des tumeurs les plus rares (tumeurs pseudo-papillaires, à cellules acineuses, kyste Iympho-épithélial. .. ). Effectuer une confrontation aux aspects macroscopiques et anatomopathologiques ainsi qu'aux données cliniques et de la littérature.

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DIG-WS-23 GRAVITE DE LA PANCREATITE AlGUE AU SCANNER MULTIBARRETTE: BALTHAZAR OU MORTELE A Faye (1), H Covoet (1), A lancu (2), M Nowakowski (1), P Etessami (1), A Boruchowich (1), H Tyazi (1), D Van Gansbeke (3), P Cuing net (1) (1) Valenciennes - France, (2) Cluj-Napoca - Roumanie, (3) Bruxelles - Belgique Objectifs: Les auteurs comparent l'index de sévérité de la pancréatite aiguë (PA) obtenu à partir de l'analyse des critéres morphologiques scanographiques de la classification de Balthazar et de la classification de Mortele. Matériels et méthodes: Prospectivement le scanner abdominal multiphasique avec injection de produit de contraste iodé chez 94 patients présentant des signes cliniques et biologiques de PA ont été analysés