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ScienceDirect www.sciencedirect.com Annales d’Endocrinologie 77 (2016) 486–497
SFE Bordeaux 2016 Posters publiés
Cancers et hormones – tumeurs endocrines – NEM夽
P535
P536
Dysgerminome intracérébral révélé par amenorrhée secondaire : à propos d’un cas clinique avec revue de la littérature
Désordres métaboliques et endocriniennes observés avec les nouvelles thérapeutiques moléculaires ciblées : expérience d’un service d’oncologie marocain
F. Bennani Smires (Dr) a,∗ , M.R. Khmamouche (Dr) b , C. Elmhadi (Dr) b , M. Ichou (Pr) b a Hôpital militaire d’instruction Mohamed V Rabat, Casablanca, Maroc b Hôpital militaire d’instruction Mohamed V Rabat, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (F. Bennani Smires) Introduction Les tumeurs germinales du SNC sont des tumeurs extrêmement rares, essentiellement représentées par les dysgerminomes. Leurs modes de révélation sont multiples et variés. Le traitement repose sur la radiothérapie, cependant, l’apport de la chimiothérapie permet une optimisation de la stratégie thérapeutique globale. Dans ce travail, nous rapportons le cas d’une jeune patiente porteuse d’un dysgerminone de la région supra-sellaire révélée par une aménorrhée secondaire. Cas clinique Il s’agit d’une patiente âgée de 22 ans, ayant consulté pour une aménorrhée secondaire négligée pendant 3 ans, associée à un syndrome polyuro-polydypsique dans un contexte de conservation de l’état général. Le bilan hormonal initial avait révélé une insuffisance antéhypophysaire. L’IRM cérébrale était en faveur d’une tumeur supra-sellaire comblant la citerne suprasellaire, ce qui a motivé une biopsie stéréotaxique scannoguidée. L’étude anatomo-pathologique a objectivé un aspect morphologique et un profil immuno-histochimique d’un dysgerminome. Dans le cadre du bilan d’extension, le scanner CTAP était sans particularités. La patiente avait bénéficié d’une chimiothérapie néo-adjuvante suivie d’une irradiation totale ventriculaire avec un complément sur le lit tumoral. L’évaluation après 3 cures de chimiothérapie avait montré une réponse morphologique complète. Conclusion La prise en charge des dysgerminomes intracrâniens représente un défi thérapeutique imposant de garantir à de jeunes patients une guérison sans séquelles. L’excellente radiosensibilité de cette tumeur s’accompagne d’une toxicité potentielle qui nécessite de définir une combinaison de traitement optimale dans laquelle l’apport de la chimiothérapie semble avoir toute sa place. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.704
夽 Résumés présentés lors du 33e Congrès de la Société franc ¸ aise d’endocrinologie, Bordeaux 2016.
0003-4266/$ — see front matter
C. Elm’Hadi (Dr) a,∗ , A. Moumen (Dr) a , M.R. Khmamouche (Dr) a , M. Toreis (Dr) a , R. Tanz (Pr) a , H. Errihani (Pr) b , M. Ichou (Pr) a a Hôpital militaire d’instruction Mohammed V, Rabat, Maroc b Institut national d’oncologie, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (C. Elm’Hadi) Introduction Des nouvelles thérapies moléculaires ciblés anti-cancéreuses ont pu être introduites dans le marché marocain après obtention de l’AMM. Ces innovations ont des effets significatifs sur les métabolismes glucidiques, lipidiques et thyroïdiens pouvant parfois influencer leur efficacité oncologique. Matériels et méthodes Étude rétrospective sur une période de 3 ans (20122015) incluant les patients sans antécédents métaboliques ou endocriniens, traités au service d’oncologie médicale de l’hôpital militaire de rabat au Maroc par les inhibiteurs mTOR et les inhibiteurs de la tyrosine kinase (ITK) (sunitinib, sorafinib et pazopanib), et qui ont développé des perturbations du bilan lipidique, glucidique ou thyroïdien. Résultats Sur 30 patients éligibles, 2 patients ont développé une hypothyroïdie, 2 ont une hypertriglycéridémie et 4 ont une augmentation du LDL-cholestérol. L’hyperglycémie se voyait chez 4 patients et aucune hypoglycémie n’a été authentifiée. Soixante-quinze pour cent des désordres signalés se voyait chez les patients traités par les ITK. Aucune réduction du dose ou arrêt pour toxicité n’a été signalée. Discussion Les inhibiteurs mTOR et ITK représentent une approche moléculaire du traitement du cancer. Ils agissent en bloquant les voies de signalisation impliquées de la croissance des cellules cancéreuses mais aussi dans les métabolismes glucidique, lipidique et thyroïdien. La prescription de ces molécules imposent la reconnaissance de ces effets pour un dépistage précoce et une prise en charge adéquate. Conclusion La fréquence de ces désordres exige une surveillance étroite de la glycémie, des lipides et de la TSH chez les patients recevant ces traitements. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.705