Expression des récepteurs à la somatostatine SSTR2 et SSTR5 dans les cancers médullaires de la thyroïde

Expression des récepteurs à la somatostatine SSTR2 et SSTR5 dans les cancers médullaires de la thyroïde

SFE Angers 2015 / Annales d’Endocrinologie (2015) 353–357 Discussion et conclusion La thyroglobuline sur SDC, meilleur reflet du statut iodé, suggère ...

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SFE Angers 2015 / Annales d’Endocrinologie (2015) 353–357 Discussion et conclusion La thyroglobuline sur SDC, meilleur reflet du statut iodé, suggère un bénéfice de la supplémentation iodée pendant la grossesse. Parmi les PTE étudiés, le PCB118 est associé à un moins bon DNC. Une littérature croissante souligne le danger potentiel des PTE sur le DNC, passant plus par des altérations subtiles « tissu-spécifiques » au niveau cellulaire que par une modification des taux circulants d’hormones thyroïdiennes. Leurs effets doivent être pris en compte dans les études sur le DNC en carence iodée légère. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.181 PA-024

Expression des récepteurs à la somatostatine SSTR2 et SSTR5 dans les cancers médullaires de la thyroïde L. Képénékian (Dr) a,∗ , M. Decaussin-Petrucci (Dr) b , A. Vasiljevic (Dr) c , G. Tondeur b , J.C. Lifante (Pr) d , F. Borson-Chazot (Pr) a a Fédération d’endocrinologie, groupement hospitalier Est, Hospices Civils de Lyon, Lyon, France b Service d’anatomie et cytologie pathologiques, centre hospitalier Lyon-Sud, Hospices Civils de Lyon, Pierre-Bénite, France c Centre de pathologie Est, groupement hospitalier Est, Hospices Civils de Lyon, Lyon, France d Service de chirurgie générale et endocrinienne, centre hospitalier Lyon-Sud, Hospices Civils de Lyon, Pierre-Bénite, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Képénékian) Woelfl et al. ont récemment rapporté sur une série de 87 cancers thyroïdiens, 6 carcinomes médullaires de la thyroïde (CMT) avec une expression de soustypes de récepteurs à la somatostatine SSTR5 (100 % des cas) et SSTR2 (50 % des cas), ce qui pourrait avoir des applications thérapeutiques. Objectif Évaluer l’expression de SSTR2 et SSTR5 dans une cohorte de 29 CMT. Matériel et méthodes Étude de l’expression de SSTR2 et SSTR5 par immunohistochimie sur 29 CMT répartis selon 3 groupes d’agressivité : 10 à faible risque (pT1bN0 et pT2N0), 10 à haut risque (pT3 et pT4) et 10 à risque intermédiaire (pT1bN1 et pT2N1). Dix NEM2 étaient identifiées (respectivement 2, 2 et 6 dans le groupe à faible risque, à haut risque et à risque intermédiaire). Seul un marquage membranaire a été considéré comme significatif et l’intensité du marquage a été analysée par 2 méthodes semi-quantitatives, selon un score de 1 (S1) à 3 (S3) (le seuil de positivité étant ≥ S2) et en pourcentage de cellules marquées. Résultats Sur les 29 cas, trois cas étaient positifs pour SSTR2 (1 dans le groupe à faible risque [S2/5 %] et 2 dans le groupe à haut risque [S2/5 % et S3/20 %]) et un cas pour SSTR5 (dans le groupe à haut risque [S2/30 %] chez un patient NEM2).

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Conclusion Nos résultats ne montrent pas d’expression significative de SSTR2 et SSTR5 dans les CMT suggérant l’absence de bénéfice à attendre d’analogues de la somatostatine pluripotents chez ces malades. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.182 PA-025

Valeur pronostique du relargage précoce de thyroglobuline au cours de l’irathérapie sous rh-TSH E. Gall a,∗ , M.C. Eberle (Dr) b , E. Deshayes (Dr) b , I. Raingeard (Dr) a , H. Lemoyne-De-Forges c , J. Bringer (Pr) a a Endocrinologie, CHU Lapeyronie, Montpellier, France b Médecine nucléaire, ICM Val-d’Aurel, Montpellier, France c ICM Val-d’Aurel, Montpellier, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (E. Gall) Objectifs Déterminer si la thyroglobuline (Tg) à j3, j6 et le ratio Tgj6/j3 au cours de l’irathérapie sous rh-TSH étaient prédictifs de rémission, et déterminer si le reliquat thyroïdien était corrélé aux valeurs de Tg et pouvait influencer leur interprétation. Patients et méthodes Tous les cas consécutifs de cancers thyroïdiens traités par irathérapie sous rh-TSH dans notre service ont été rétrospectivement inclus du 1er janvier 2011 au 1er juin 2013. La Tg était mesurée à j3 (le jour de la prise d’iode) et 48 à 72 h après (j5/6). Les reliquats thyroïdiens étaient évalués sur scintigraphie corps entier à j5/6, et repartis en 3 strates (selon les 33e et 66e percentiles). La rémission était définie à 6–12 mois par l’absence d’anomalies échographiques, associée à une Tg stimulée < 1 ng/mL (ou Tg < 0,3 ng/mL sous traitement freinateur). Résultats Cent deux patients ont été inclus (78 % femmes). Quatre-vingt-six patients (84 %) étaient en rémission. La Tg j3 était plus élevée dans les groupes maladie persistante (3,1 ng/mL [0,2–132] vs 0,4 ng/mL [0,2–47,5] ; p = 0,0026), avec un seuil ROC à 1,5 ng/mL (sensibilité = 75 %, spécificité = 72 %). Le reliquat était significativement et positivement corrélé aux valeurs de Tg (p < 0,001). Seules les deux premières strates conservaient la valeur pronostique de Tg j3. Dans la strate 3, des valeurs plus élevées du ratio Tgj6/j3 étaient observées dans le groupe rémission (p = 0,044). Discussion La Tg j3 au cours de l’irathérapie sous rh-TSH est prédictive de rémission. Cependant, en cas d’important reliquat, des valeurs élevées de Tg ne doivent pas être considérées de mauvais pronostic. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.183