La lutte anti-prion continue

NEUROLOGIE

Des anticorps On connaissait depuis quelques annees les C( extrlmophiles )), des microbes qui s’epanouissent dans des conditions de temperature, de pression ou d’acidite mortelles pour les autres formes de vie. Oans les profondeurs d’une mine de cuivre abandonnee, on a decouverl un dur parmi les durs : une archaebacterie qui s’bbat a pH nul ! Sa resistance a I’hyperacidite est d’autant plus surprenante qu’elle se revele depourvue de paroi. (Science [ZOO01 287,1796-1799)

aladie d’i-\lzhcimer, accidents wsculuires ccrc‘hraux, tpilepsie, trdw ^ matismcs crdiiicns... Toutcs ces p
M

Un essai mal transform6

exploitants de cultiver des plantes non de leurs terres. Des insectes sensibles a Bt survivent dans ces cq refuges )a et abaissent par croisement la frequence de I’allele de resistance dans la population generale des ravageurs. Cefficacite de cutte tactique, fond&? sur des motlbles tieoriques, n’avait jusqu’a present jamais ete testee en champs. C’est ce que vient de tenter une equips de I’universite Cornell (Ithaca, New York, ctats-Unis), avec des teignes des cruciferes (flute//a xy/oste/la) Iachees sur des parcelles de brocolis transgenique exprimant Bt. Cependant, de nombreux biais et imp&isions methodologiques (frequence tres

La pyrale du ma‘is est la veritable cible des plantes ~1insecticides

elevee de I’allele de resistance dans la population de depart, immigration non maitrisee d’insectes sensibles, . ..) limitent la portee de ce travail. Un coup pour rien. (AS. Shelton et al. [2000] Nature Biotechnol. 18, 339-342) n

aa.

Patrick

8 BIOFUTUR 199

l

Awl 2000

stimulant &rig&

I,1 production d’ancontrc Ic rccepteur NML>X. et CELIA durdit unr double spccificitr!, dam I‘cspwc ct dnns ic temps : Its anticoi-ps nc ti-a\erscraicnt la harrierc q~i’;i I’cndroit et du moment prtcis crii uric agression I’aura rendue mains hcrmctlquc. En introduisallt l‘Al)N codant uijc sow-umtc du Ircccptcur NhlI>X din5 un virus adcnoassocle (AS;\:I, Its chercheurs ont devcloppc fin v~~c‘iin oral dent Its premiers rssais, chc7 la sourib, wiihlent proincttcur5. IInc dose u~~ique ;I provm~L~& 13 secretion d’,lnticorps antirecrpteur Nh’ll):\ pendant au mains 5 mois, et protcy? sept des neuf nniiiid~i~ trait& contre Its cffcts d’unr !AIl~st‘lncc dCclenchant de5 crises d’epilepsic. Lc mcmc traitemrnt, donnc ;1 dc\ souris avant I’oiclurion cxpcrimrnt,ilr ci'uw ,u-tCrc ccrchralc, d rccluit de ‘0 “b Id taille de I‘iilf,irctus cerchr,il, bans ~~LICLII~ des ti-ouhlcs motors t-rnhitucllc~~lc~~r observes 3vcc Its anragoni\tes dn NMD;\.

La lutte

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abcrtlt Yczrkiel Ucn Xi-i, dc I’unite Inscrm 19 cl ~Iarscille. Des chdrs 717 vitro de\ r-wit notdm mcnt confit-mcr LILA Its ,inticorps agisseiit bicn en hloqu‘rnt Its receptcui-s NXlDi\ ct I’cntrcc dii wlcium dans Its ncurone5, ct non par une ,iutrc vow, dent lcs risques scraient :1 cvaluen t.a po~bihilite d’un mode d’action ,ilrern,itif cst soulignee par les donnees dci:1 rccueillies sur les .mtagonistcs du NMDX, qui, contraircment ,111 t‘\,,iccin )z des Neo-Zclandais, ne prc~icnnrnt pas la premiere crise d’cpilepsie, mais emp~chent stxlement la repetition dcs crises. Enfin, dca doutes persistent sur I’innocuitc : long termc JLI blowge des rccepteurs N.\IDA. ,-\ut,int d’interrog3tions qu’il se]-air prefer.ihlc dc lever ,ivdiit d’en\ isagcl- dcs cssais chez I’homme. (M ._(. Durinp et ,I/. (10001 Scief7rt~ r,Pion

18’,

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1261’1.

Chantal

Gueniot

CREUTZFELDT-JAKOB

es millions #hectares de coton et de mais transgeniques exprimant une toxine insecticide d’origine bacterienne (Bt) sont cultives dans le monde. Afin de retarder I’inevitable apparition de ravageurs porteurs dun gene mute induisant la resistance a Bt, les autorites recommandent insecticides sur une

au secours

Philipon

anti-prion

eussira-t-on mi jour I comhattrc le priori, 12 proteine infecticuse mise en c.1usc dam lrs encCphalop,v thies spongiformcs ? La question est d’impol-tance dans la mesure ou il n’est pas exclu qu’une epidtmie de maladie de Creutzfcldt-Jakob lice a la maladie de la vache folle s’ctende a I’avenir, dans dcs proportions inconnues. Au debut de l’annee, une equipe de I’uni\-ersite de New York await mis en cvidcncc, in et 3ur dcs souris, les potentlalitis th&-apeutiques du peptide iPrP I3 (voir Riofutur 197, 9,). Aujourd’hui, Surctte Priol,i ct bcs colleg~ics dc I’lnatitut ndtional tic rechcrchc wr l’allergic ct Its maladies intccticuscs I UIXII), X111. Hamiltoli, Montan.1) montrcnt qtlc trois composts de la f.~mille dcs tetrapyrrolcs - classe chimique clui conipt-end entre autrcs les chlorophyllcs et I’heme de l’hemoglohinc - ausmcntent ncttement la suwic des SOW ris infcctccs eup~rimelit,ilcnie~it. Comme le peptidc iPrP I .i, ccs coniposts enrayent le pissagc dc I,1 conformation spatiale riormale d’unc

R

vitro

continue

proteinr presente dans les neurwcs, 1‘1 prottine prion (Prp), ii line configuration pathogene ( Prl'Sc OLI PrpRes). Le ~1~1s actif in L&o, le tttrasulfonate de phthalocyanine (PcTS), s’est revPIP egalement le meilleur protecteur in LJir0, s’il coinmence 3 Prre administre cn m?me temps que l’agent infectieux, a raison de trois injections par semaine pendant LII~ mois. En revanche, lc traitement perd en cfficacite lorsqu’il dchute tardivement aprcs I’infection. Les coniposcs tctrapyrroles seraicnt done plus approprics en prophvlaxie qu’rn thcrapeutiquc. Dans cc r;ile, Ir Pc’1.S semhle d‘ailleurs do& de proprictes ctcrnri,intes. Mcl.lnge a ~117 cxtrait de tissu contamine, ii rcduit ionsider,lhlement les proprietes infcctieuses de I’ertrait et accroit la survie des souris infect&s. Lcs cherchrurs du NIXID suggercnt done de I’employcr pour inactiver l’agent infectieux dans des tissus hlologiques tels que le sang. (S.h. Priold et ,7I. I2000] SC-ier2c-e 787, ISO.<-l.iO6) Jean-Jacques

Perrier