La thérapie par la contrainte pour améliorer la marche du parkinsonien

La thérapie par la contrainte pour améliorer la marche du parkinsonien

Mélanie Jambeaua, Claudie Chauvièreb Jean-Pierre Cordierc La thérapie par la contrainte pour améliorer la marche du parkinsonien Mise au point Sav...

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Mélanie Jambeaua, Claudie Chauvièreb Jean-Pierre

Cordierc

La thérapie par la contrainte pour améliorer la marche du parkinsonien

Mise au point

Savoirs

Treadmill training to improve parkinsonian gait Voici une participante au Prix du meilleur premier article en physiothérapie 2010. Cette candidate n’a pas gagné le premier prix, mais son texte est retenu pour publication, ce qui permet à la candidate de recevoir un an d’abonnement à Kinésithérapie, la revue comme prix. Le sujet est d’actualité et mérite que les kinésithérapeutes francophones s’y investissent. Résumé

Summary

Introduction : La revue de la littérature étudie les effets de l’entraînement sur tapis-roulant, avec ou sans soutien du QPJETEVDPSQT TVSMFTVKFUBUUFJOUEFMBNBMBEJFEF1BSLJOTPO JEJPQBUIJRVF .1*  -FT QBSBNÒUSFT EF NBSDIF BJOTJ RVF MFT capacités fonctionnelles sont étudiés. Méthodes : La revue s’étend du 1er janvier 2000 au 1er avril 2010. 14 études sont incluses dans l’étude. Le nombre total de QBSUJDJQBOUT FTU EF  -FT QSPUPDPMFT ÏUVEJÏT WBSJFOU EVOF TÏBODFEFNJOVUFTËTFNBJOFTEFOUSBÔOFNFOU2VBUSF études utilisent un harnais pour permettre un délestage partiel du poids du corps. Résultats : *M SFTTPSU RVF MFOUSBÔOFNFOU TVS UBQJTSPVMBOU permet d’améliorer la vitesse de marche et la longueur du pas. Les capacités fonctionnelles et le score Unified Parkinson’s disease rating scale 61%34 TPOUÏHBMFNFOUBNÏMJPSÏT Discussion :*MOFTUQBTQPTTJCMFEFDPODMVSFEFGBÎPOGJBCMF sur l’efficacité de l’entraînement sur tapis-roulant pour le parkinsonien, car il manque des études randomisées, contrôlées, multicentriques de plus grande envergure. Conclusion : Cette approche rééducative est intéressante, mais ne se substitue pas à la thérapie conventionnelle. Niveau de preuve : 4

Background: A literature review on the effects of treadmill training with or without body support for patients with idiopathic Parkinson’s disease is reported. Gait parameters and functional capacity were studied. Methods: The review examined the literature from January 1st 2000 through April 1st 2010. Fourteen studies were retained for analysis including a total of 303 participants. The protocols varied with training durations from 30 minutes to 12 weeks. Four studies used a harness for partial body weight support. Results: Treadmill training enabled an improvement in walking speed and length of stride. Functional capacities and scores on the United Parkinson’s disease rating scale (UPDRS) were improved. Discussion: No formal conclusion can be made concerning the efficacy of treadmill training for parkinsonism because of the lack of large-scale multicentric randomized controlled trials. Conclusion: This rehabilitation approach is interesting but cannot be a substitute for conventional therapy.

MOTS-CLÉS

KEYWORDS

Marche – Parkinson – Soutien du poids du corps –Tapis roulant

Gait – Parkinson – Body weight support – Treadmill

© 2011. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés

© 2011. Elsevier Masson SAS. All rights reserved

La rééducation de la marche du sujet atteint de la maladie EF 1BSLJOTPO OB QBT FOcore démontré son efficacité a. Kinésithérapeute, IFMK Nancy de façon fiable [1, 2]. Les b. Cadre kinésithérapeute, IRR Nancy, IFMK Nancy deux principales techniques c. Cadre kinésithérapeute, IRR, utilisées actuellement sont IFMK Nancy. la théorie attentionnelle et Auteur correspondant : l’utilisation de stimuli. Mélanie Jambeau La thérapie par la contrainte 4, allée des Fairways est définie, au départ, pour 54425 Pulnoy [email protected] le membre supérieur (MS)

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de l’hémiplégique. La technique consiste à immobiliser le .4TBJOBGJOEPQUJNJTFSMVUJMJTBUJPOEV.4BUUFJOU< > Récemment, des résultats satisfaisants ont été constatés pour la marche des hémiplégiques suite à l’utilisation du tapis-roulant. Ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives pour la rééducation du parkinsonien. L’utilisation régulière du tapis-roulant par des hémiplégiques permet d’augmenter la vitesse de marche, ainsi que la distance QBSDPVSVF <  > %FT SÏTVMUBUT TJNJMBJSFT TPOU DPOTUBUÏT chez des blessés médullaires [7]. L’entraînement peut être proposé avec un soutien du poids du corps (harnais) ou avec des orthèses de marche robotisées (Gait trainer,

Kinésithérapie la revue

Introduction

Level of evidence: 4

35

Mise au point

Savoirs

Lokomat) (figure 1). Cette approche rééducative s’apparente à la thérapie par la contrainte des membres inférieurs (Constraint-induced therapy<$*5> <> -FTGPOEFNFOUTEFMB$*5OFTPOUQBTFODPSFCJFODPOOVT  NBJTQMVTJFVSTIZQPUIÒTFTTPOUBWBODÏFT-B$*5QPVSMFT membres inférieurs reposerait sur la répétition du mouWFNFOU< > RVJBHJSBJUTVSMFTDFOUSFTHÏOÏSBUFVSTEFMB locomotion [8, 7] et sur les représentations corticales [8]. « C’est donc en dirigeant l’activité musculaire qu’il est possible d’agir sur la plasticité du système nerveux central et ainsi sur l’activité motrice elle-même. » [8]. La vitesse imposée par le tapis, obligeant le patient à la suivre, agirait comme un générateur de rythme [10]. La thérapie par la contrainte semble montrer des résultats intéressants pour plusieurs pathologies neurologiques, NBJTRVFOFTUJMQPVSMBNBMBEJFEF1BSLJOTPOJEJPQBUIJRVF .1*  La revue de la littérature traite uniquement de l’utilisation du tapis-roulant avec ou sans soutien du poids du corps. *MOFYJTUFQBTEBSUJDMFT ËOPUSFDPOOBJTTBODF DPODFSOBOU le parkinsonien et les orthèses robotisées (Lokomat, Gait trainer).

Matériel et méthode La problématique est posée : l’entraînement de la marche sur tapis-roulant modifie-t-il la marche et les capacités GPODUJPOOFMMFTEFTTVKFUTBUUFJOUTEF.1*

Critères d’inclusion t5ZQFEFOUSBÔOFNFOU marche sur un tapis-roulant. t1PQVMBUJPO cinq patients au moins atteints de la malaEJFEF1BSLJOTPOJEJPQBUIJRVF OPOEÏNFOUT Mini mental state examination [MMSE] supérieur ou égal à 24). t.FTVSFT la mesure des résultats est réalisée au moins une fois avant et une fois après l’entraînement. La marche est en ligne droite vers l’avant, à vitesse constante ou progressive. L’étude prend en compte au moins l’un des paramètres sélectionnés dans cette revue pour quantifier la marche ou les capacités fonctionnelles. t7BMJEJUÏEFTÏUVEFT articles scientifiques publiés, datant de moins de dix ans (année 2000 ou après), rédigés en anglais ou en français. En raison du faible nombre d’études, nous avons choisi d’inclure les études contrôlées randomisées, mais aussi d’autres études bien menées.

Kinésithérapie

la revue

Critères d’exclusion

36

t5ZQFEFOUSBÔOFNFOU la marche est à reculons, à pas latéraux, en cercle, ou il y a une succession de marche/ arrêt du tapis durant la séance. t 1PQVMBUJPO patients atteints d’une autre pathologie RVFMB.1* EÏNFOUT ..4&JOGÏSJFVSË  t .FTVSFT mesures prises une seule fois (pendant la séance ou après uniquement), ne permettant pas de comparaison.

Figure 1. Entraînement réalisé avec soutien du poids du corps.

t Validité des études : cas cliniques, études trop biaisées, articles parus il y a plus de dix ans (avant l’an 2000), articles non publiés.

Recherche des informations Bases de données consultées – Cochrane Library ; – EMC ; – Google. – Google scholar ; o)BVUF"VUPSJUÏEFTBOUÏ )"4  – Kinedoc ; – PEDro ; – Pubmed ; – Reedoc ; – Scopus ; Revues électroniques consultées – Archives of Physical Medicine and Rehabilitation ; – Kinésithérapie, la revue ; – Kinésithérapie scientifique ; – Minerva Medica. Recherche manuelle Recherche dans les bibliographies des articles sélectionnés pour la revue (non systématique). Méthode de sélection d’un article Les études sont d’abord sélectionnées sur la pertinence du titre par rapport à la question posée. Si le titre semble correspondre, il y a une lecture du résumé et du chapitre Matériel et méthode. Si le contenu de l’article entre dans les critères d’inclusion de l’étude et respecte les critères d’exclusion, l’article est lu entièrement. Deux études incluses sont des extraits ou bien ont été publiées dans des revues FO TVQQMÏNFOUT SÏTVNÏ EF MÏUVEF SÏBMJTÏF  *M NBORVF alors certaines données.

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Savoirs

Mots-clés utilisés 1BSLJOTPOParkinson diseaseNBMBEJF EF 1BSLJOTPONBSche/gait/walk/thérapie par la contrainte/constraint induced therapy$*5forced-used/body weight support#8455#84 Lokomat/gait trainer/gait training/treadmill/treadmill training/tapis-roulant/tapis de marche/hesse/lévodopa/taub/ locomotion.

Miyai et al.<>NPOUSFOURVFMFOUSBÔOFNFOUTVSUBQJTSPVMBOU avec un soutien du poids du corps est plus efficace que le traitement kinésithérapique de référence. Les mesures sont prises immédiatement après la séance. En 2002 [16], les mêmes auteurs confirment ces résultats et montrent un maintien des gains 4 mois après la fin de l’entraînement. Cet effet positif EBOTMFUFNQTFTUDPOGJSNÏQBS1FMPTJOet al. [17, 18].

Langues et années Les études incluses sont en anglais ou en français. La revue s’étend du 1er janvier 2000 au 1er avril 2010.

Avec soutien (3 études) et sans soutien (10 études) du poids du corps -FTÏUVEFTBWFDVOTPVUJFOEVQPJETEVDPSQTNPOUSFOU VOF BNÏMJPSBUJPO EF MB WJUFTTF EF NBSDIF <    > %BOTMFTÏUVEFTOFQSPQPTBOUQBTEFTPVUJFOEVQPJETEV corps [12, 14, 17, 18, 20-24] 6 montrent une amélioration significative.

Paramètres choisis /PVTPCKFDUJWPOTMFTNPEJGJDBUJPOTEFMBNBSDIFQBSMBOBMZTFEFQBSBNÒUSFTEFNBSDIFRVJTPOU – la vitesse de marche ; – la longueur du pas ; – le périmètre de marche/endurance ; – la cadence ; – la durée du double appui/durée de la phase oscillante ; – freezing ; – la symétrie de la marche ; – les réactions posturales ; – la largeur du pas. Sept paramètres sont pris en compte afin de mettre en évidence les effets de l’entraînement sur les capacités fonctionnelles : – le score Unified Parkinson’s disease related scale (UPDRS [11]) ; oMBRVBMJUÏEFWJF 2%7  – l’équilibre ; – les capacités cardio-pulmonaires ; – la peur de la chute ; – les réactions posturales ; – les items fonctionnels. Les items en gras sont les paramètres les plus développés et sont traités dans ces articles. Les effets de l’entraînement sur tapis-roulant sur les autres paramètres sont abordés dans le tableau I.

Résultats /PVT BWPOT SFUFOV RVBUPS[F ÏUVEFT SÏQPOEBOU BVY critères d’inclusion (tableau II). Le nombre total de QBSUJDJQBOUT FTU EF  $JOR QBSBNÒUSFT TPOU ÏUVEJÏT en fonction de la validité de l’étude et des conditions d’entraînement.

Mise au point

La thérapie par la contrainte pour améliorer la marche du parkinsonien

Durée totale d’entraînement Chaque étude a un protocole d’entraînement très différent. Certains auteurs [21, 22] choisissent de ne réaliser qu’une seule séance et montrent des résultats positifs. %BVUSFTBVUFVST<  >QSPQPTFOUQMVTJFVSTTÏBODFT  dont le temps total est inférieur à 6 heures. Les résultats TPOU QBSUBHÏT &O FGGFU  5PPMF et al. <> OF NPOUSFOU BVDVOFBNÏMJPSBUJPOBMPSTRVF1FMPTJOet al. [17, 18] mesurent une amélioration significative de la vitesse de marche dans ses 2 études. /FVG BVUFVST QSPQPTFOU QMVTJFVST TÏBODFT  EPOU MB EVSÏF totale est supérieure à 6 heures. La durée d’entraînement varie de 8 heures pour Cakit et al.<>ËIFVSFTQPVS 'JTIFSet al.<>FU4LJENPSF<>4FQUÏUVEFTNPOUSFOU un gain de la vitesse de marche après la période d’entraîOFNFOU <            > $BLJU et al. <> montrent une amélioration de la vitesse maximale de NBSDIFTVSUBQJTRVJQBTTFEF LNIË LNI Études contrôlées randomisées, grade PEDro au moins égal à 6 $JOR ÏUVEFT DPSSFTQPOEFOU Ë DFT DSJUÒSFT <        >5SPJTEFDFTÏUVEFTNPOUSFOUVOFBNÏMJPSBUJPOEFMB vitesse de marche.

Longueur du pas Sept études sur 14 choisissent la longueur du pas comme QBSBNÒUSF NFTVSÏ <      > 5PVT MB NFTVSFOU TVSMFUFTUEFTN TBVG#FMMP<>TVSNMBODÏT SÏQÏUÏT GPJT FU5PPMF et al.<>TVSVOUBQJTEFNBSDIF

La vitesse de marche est le seul paramètre qui est mesuré dans toutes les études (14 études). Ensemble des études incluses (14 études) La vitesse de marche s’améliore dans 11 études sur 14. 5SPJTBVUFVSTOFNPOUSFOUQBTEBNÏMJPSBUJPOEFMBWJUFTTF de marche [12-14].

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Ensemble des études incluses (7 études) 5PVTTFNCMFOUEBDDPSETVSMFGBJURVJMZBVOFBNÏMJPSBtion significative de la longueur du pas suite à l’entraîneNFOUTVSUBQJTSPVMBOU5SPJTBVUFVSTVUJMJTFOUVOTPVUJFO EVQPJETEVDPSQT<  > USPJTBVUSFTOFOVUJMJTFOU QBT <> 5PPMF et al. <> DPNQBSFOU MFOUSBÔOFNFOU BWFDPVTBOTTPVUJFOEVQPJETEVDPSQT5PPMFet al.<>FU

Kinésithérapie la revue

Vitesse de marche

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Mise au point

Savoirs

Tableau I.Tableau récapitulatif des résultats. Double appui/phase oscillante

Variabilité phase oscillante

Oui (chrono)

Non

Non

Oui (10 m)

Double-appui diminué

Auteurs

Vitesse imposée

Longueur du pas

Vitesse de marche

Périmètre de marche

Miyai et al. [15]

De 0,5 à 3 km/h

Oui

Oui (10 m)

Oui

Miyai et al. [16]

De 0,5 à 3 km/h

Oui

Oui (10 m)

80 % de la vitesse confortable sur sol

Oui

Vitesse de marche spontanée au sol ou vitesse de marche +10 %

Oui

Herman [20]

Pohl et al. [21] Pelosin et al. [17]

2 km/h + 0,5 km/h toutes les 3 séances (de 2 à 4 km/h)

Oui (10 m)

Oui (6’)

Pelosin et al. [18]

De 2 à 3,5 km/h par palier de 0,5 km/h toutes les 3 séances

Oui (10 m)

Oui (6’)

Fisher et al. [19]

V = 1,4 m/s

+5,8 %

Oui : + 4,4 % (10 m) Non (6’)

Canning et al. [14] 60 à 80 % de la vitesse du test de 6’

Durée double appui : -6,3 % Non

Oui (5 m x 6)

Bello [22]

Vitesse confortable pour chaque groupe (précoce, avancé, sain)

Skidmore [12]

Vitesse confortable puis augmentation de 1 mph toutes les 2 semaines

Non (9,1 m)

Tendance à l’amélioration

60 % de vitesse maximale les 2 premiers jours, puis augmentation

Oui (sur tapis)

Oui les 2 groupes

Frazzitta et al. [23]

Oui

Oui avec lestage Non dans chaque ou rien, non avec groupe, oui dans soutien de 25 % tous les groupes (sur plate forme réunis sensitive)

Toole et al. [13]

60 % de la FC max + 2 % de pente

Kurtais et al. [24]

70 à 80 % de la FC maximale

Oui

Cakit et al. [25]

5 min à 50 % vitesse max puis pendant 30’ Augmentation de 0,6 km/h toutes les 5’

Oui

Diminution de la durée de la phase de simple appui

Oui

Kinésithérapie

la revue

Oui : paramètre amélioré ; Non : paramètre non amélioré ; Case vide : paramètre non étudié par l’auteur ; FC : fréquence cardiaque.

38

#FMMP<>OFNPOUSFOUQBTEBNÏMJPSBUJPOTJHOJGJDBUJWFEF la longueur du pas dans un groupe précis. La longueur du pas s’améliore lorsque tous les groupes sont réunis. Études contrôlées randomisées, grade PEDro au moins égal à 6 Les 7 études montrent une amélioration. Cinq sont des ÏUVEFT SBOEPNJTÏFT  DPOUSÙMÏFT FU  POU VO TDPSF 1&%SP TVQÏSJFVSPVÏHBMË<  >

Périmètre de marche/endurance Sept études sur 14 mesurent le périmètre de marche ou MFOEVSBODF <            > 2VBUSF ÏUVEFT VUJMJTFOUMFUFTUEFTNJOVUFT<   >.JZBJet al. <>OFQSÏDJTFOUQBTDPNNFOUMBOPUJPOEFOEVSBODFFTU mesurée. Cakit et al.<>NFTVSFOUMBEJTUBODFQBSDPVSVF sur le tapis pendant la séance. Skidmore [12] mesure le nombre de pas réalisés en 24 heures, ainsi que les capacités BNCVMBUPJSFTEVTVKFU FO.&5 

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Savoirs Mise au point

La thérapie par la contrainte pour améliorer la marche du parkinsonien

Tableau I.Tableau récapitulatif des résultats (suite).

Auteurs

Cadence

Équilibre

Cardiopulmonaire

Peur de la chute

Freezing Fonctionnel UPDRS

Miyai et al. [15]

Oui

Miyai et al. [16]

Non

Herman [20]

Oui (SPPB)

Non

Oui

QDV

Oui (PDQ-39, GDS)

Pohl et al. [21]

Non

Pelosin et al. [17] Pelosin et al. [18]

S’améliore, mais dans quel sens ?

Oui sur tapis, non sur cycloergomètre

Oui (PDQ-39)

Oui

Oui (PDQ-39)

Fisher et al. [19] Pas de changement

Non Oui (7-pt Likert scale)

Canning et al. [14]

Bello [22]

Symétrie de marche

Oui (PDQ-39)

Augmentée (sujets sains parkinsoniens avancés) Diminuée (parkinsoniens précoces) Endurance : non Capacité effort : oui

Skidmore [12]

Frazzitta et al. [23]

Augmentée

Toole et al. [13]

Augmente pour lesté et délesté, diminue pour tapis seul

Oui

Oui Soutien ou tapis seul : amélioration Lestage : non amélioré

Oui

Kurtais et al. [24]

Non

Cakit et al. [25]

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Ensemble des études incluses (7 études) Cinq études sur 7 montrent une amélioration de l’enduSBODF <        > .JZBJ et al. <> NPOUSFOU RVJM n’y a pas de différence entre le traitement kinésithérapique de référence et l’entraînement sur tapis avec soutien pour MFOEVSBODF'SB[[JUUBet al.<>NPOUSFOUVOFBVHNFOUBUJPO significative de la distance parcourue en 6’avant et après l’entraînement (p < 0,0001). Et l’augmentation est significativement supérieure (p < 0,0004) dans le groupe tapis et stimuli

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que dans le groupe stimuli seul. Cakit et al.<>NPOUSFOUVOF augmentation de la distance de marche (266 m à la première séance et 726 m après 2 semaines ; [p < 0,01]). Durée totale de l’entraînement Deux études proposent moins de 6 heures d’entraînement [16, 17]. Les 2 études montrent une amélioration de la disUBODFQBSDPVSVFFONJOVUFT NDPOUSFNTFNBJOFTQMVTUBSE MFTSÏTVMUBUTTPOUNBJOUFOVTKPVSTBQSÒT 

Kinésithérapie la revue

Oui : paramètre amélioré ; Non : paramètre non amélioré ; Case vide : paramètre non étudié par l’auteur ; FC : fréquence cardiaque.

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Mise au point

Savoirs

Tableau II.Tableau récapitulatif des 14 études incluses dans la revue. Auteurs

Soutien du poids du corps (en % du poids du corps )

Population

Étude randomisée

Étude contrôlée

Durée du traitement (en semaines)

Séances par semaine

Durée d’une séance

Miyai et al. [15]

Oui : 20 %, 10 %, 0%

10

Oui

Oui

2x4 (cross-over)

3

45 min

Miyai et al. [16]

Oui : 20 %, 10 %, 0%

24

Oui

Oui

4

3

45 min

Herman [20]

Non

9

Non

Non

6

4

30 min

Pohl et al. [21]

Non

17

Oui

Oui

1

X

30 min

Pelosin et al. [17]

Non

10

Non

Non

4

3

30 min

Pelosin et al. [18]

Non

7

Non

Non

3

3

30 min

Fisher et al. [19]

Oui : 10 %

30

Oui

Oui

8

3

45 min

Canning et al. [14]

Non

20

Oui

Oui

6

3

30 à 40 min

Bello [22]

Non

24

Non

Oui

1

X

1 h à 1 h 30

Skidmore [12]

Non

5

Non

Non

12

3

10 à 40 min

Frazzitta et al. [23]

Non

40

Oui

Oui

4

7

20 min

Non Oui : -25 % Lestage : +5 %

23

Oui

Oui

6

3

20 min

Kurtais et al. [24]

Non

30

Oui

Oui

6

3

40 min

Cakit et al. [25]

Non

54

Oui

Oui

8

2

30 min

Toole et al. [13]

Kinésithérapie

la revue

GDS : échelle gériatrique de dépression ; FOGQ : Freezing of gait questionnaire ; UPDRS : Unified Parkinson’s disease rating scale ; PDQ-39 : Parkinson’s disease questionnaire ; FC max : fréquence cardiaque maximale ; FR : fréquence respiratoire ; ABC scale : Activities-spécific balance confidence scale.

40

$JORÏUVEFTQSPQPTFOUQMVTEFIFVSFTEFOUSBÔOFNFOU5SPJT EFTÏUVEFTNPOUSFOUVOFBNÏMJPSBUJPO<  >$BOOJOH et al.<>QSPQPTFOUVOFOUSBÔOFNFOUTVSUBQJTËMBNBJTPO*MOF constate pas d’augmentation de la distance parcourue pendant 6 minutes après 6 semaines d’entraînement par rapport au groupe contrôle qui continue ses activités de la vie quotidienne. 4LJENPSF<>QSPQPTFVOFOUSBÔOFNFOUEFTFNBJOFTTVS patients, et montre une tendance à l’augmentation du nombre EFQBTSÏBMJTÏTFOIFVSFT*MNPOUSFRVFMFTDBQBDJUÏTBNCVMBUPJSFT FO.&5T TPOUTJHOJGJDBUJWFNFOUBVHNFOUÏFT Études contrôlées randomisées, grade PEDro au moins égal à 6 Seuls Miyai et al .  <> FU $BOOJOH et al . [14] répondent à ces critères. Canning et al. [14] ne montrent pas

d’amélioration. Miyai et al. <> TFNCMFOU NPOUSFS VOF amélioration, mais son protocole ne permet pas de savoir si l’augmentation est significative ou non.

Score UPDRS Six études sur 7 montrent une amélioration du score 61%34<     >$FQFOEBOU EFDFTÏUVdes montrent une amélioration retrouvée dans le groupe DPOUSÙMFFUEBOTMFHSPVQFFYQÏSJNFOUBM< > Les résultats annoncés comme significatifs sont à considéSFS BWFD QSVEFODF #MFUPO <> BGGJSNF RVVOF BNÏMJPSBUJPOFTUTJHOJGJDBUJWFMPSTRVFMFTDPSF61%34***TBNÏMJPSF EF0S EBOTUPVUFTDFTÏUVEFT EFTUFTUTTUBUJTUJRVFT sont utilisés pour savoir si le résultat est significatif. Et MBNÏMJPSBUJPOFTURVBTJNFOUUPVKPVSTJOGÏSJFVSFË

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Savoirs Mise au point

La thérapie par la contrainte pour améliorer la marche du parkinsonien

Tableau II.Tableau récapitulatif des 14 études incluses dans la revue (suite). Âge moyen (A) (années); HoehnYahr (HY); durée d’évolution (DE) (années)

Vitesse

Critères d’évaluation

Miyai et al. [15]

A : 67,6 ; HY : 3 ; DE : 4,2

0,5 à 3 km/h

Longueur du pas, UPDRS, endurance, vitesse

Miyai et al. [16]

A : 69 ; HY : 2,9 ; DE : 4,4

0,5 à 3 km/h

UPDRS, longueur du pas, vitesse

A : 70 ; HY : 1,5 à 3

80, puis 90 % de la vitesse de marche spontanée, puis + 10 %

PDQ-39, UPDRS, vitesse, longueur du pas, SPPB, ABC scale, GDS, phase oscillante

A : 62 ; HY : 2,2 ; DE : 2,8

En fonction des groupes

Vitesse, longueur du pas, forces réactionnelles

Pelosin et al. [17]

A : 69,2 ; HY : 2,5 ; DE : 7,8

De 2 à 4 km/h

FC, FR, VO2, vitesse, longueur du pas, PDQ-39

Pelosin et al. [18]

A : 61 à 79 ; HY : 1 à 3

De 2 à 3,5 km/h

UPDRS, PDQ-39, Timed Up and Go test, 10 m et 6 min, VO2max, vitesse, cadence

Fisher et al. [19]

A : 64 ; HY : 1,9 ; DE : 8 à 17

75 % de la FC max

UPDRS, longueur du pas, vitesse, symétrie, forces réactionnelles

A : 61

De 60 à 80 % de la vitesse moyenne

6 min, PDQ-39, 7-pt Likert scale

Auteurs

Herman [20]

Pohl et al. [21]

Canning et al. [14]

Bello [22]

A : 64 ; HY : 2 ou 3

Vitesse de marche confortable Vitesse, longueur du pas, cadence, variation de la durée du pas

Skidmore [12]

A : 67 ; HY : 2,9 ; DE : 15

Vitesse confortable augmentée toutes les 2 semaines

VO2, 6 min, 9,1 m, nombre de pas par jour, UPDRS

Frazzitta et al. [23]

A : 71 ; HY : 3 ; DE : 13,2

60 % de la vitesse maximale puis augmentation

UPDRS, FOGQ, 6 min, vitesse, longueur du pas

Toole et al. [13]

Kurtais et al. [24]

Cakit et al. [25]

A : 74,5 ; HY : 1 à 4 ; DE : 9,7

Vitesse confortable qui ne Échelle de Berg, UPDRS, force et amplitude des mouvements, dépasse pas 60 % de la FC max marche sur plateforme, longueur du pas, vitesse, équilibre

A : 65 ; HY : 2,2-2,5 ; DE : 5

70 à 80 % de la FC max

Capacités fonctionnelles des membres inférieurs, perception de la marche par le patient, cardio-pulmonaire, vitesse

A : 72 ; HY : 2-3 ou 1-2 ; DE : 6

5 min à 50 % de la vitesse maximale puis augmentation toutes les 5 min

Instabilité posturale, échelle de Berg, Dynamic gait index, falls efficacy, équilibre, peur de la chute, distance de marche, vitesse

GDS : échelle gériatrique de dépression ; FOGQ : Freezing of gait questionnaire ; UPDRS : Unified Parkinson’s disease rating scale ; PDQ-39 : Parkinson’s disease questionnaire ; FC max : fréquence cardiaque maximale ; FR : fréquence respiratoire ; ABC scale : Activities-spécific balance confidence scale.

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sous-parties moteur et cognitif dans l’étude de Skidmore [12]. Seuls Miyai et al.<>FU'JTIFSet al.<>QSÏTFOUFOUEFTÏUVEFT DPOUSÙMÏFTSBOEPNJTÏFT BWFDVOHSBEF1&%SPTVQÏSJFVSË

Discussion Chaque étude utilise un protocole particulier, avec des mesures spécifiques et des groupes différents, ce qui rend difficile l’interprétation et la généralisation des résultats. Les études sont peu nombreuses, et souvent comportent QFVEFQBUJFOUT4FVMFTÏUVEFTPOUQMVTEFQBUJFOUT<  >2VBUSFÏUVEFTOPOUQBTEFHSPVQFDPOUSÙMF<    >*MFYJTUFÏHBMFNFOUVOSJTRVFEFCJBJTEFQVCMJDBUJPO /PVTBWPOTJODMVTTFVMFNFOUMFTÏUVEFTQVCMJÏFT6OFÏUVEF

Kinésithérapie la revue

Certains auteurs mesurent le score de la partie motrice VOJRVFNFOU <  >  EBVUSFT DPNQBSFOU MFT TDPSFT EF UPVUFTMFTTPVTQBSUJFT<    > Miyai et al. [16] ne montrent pas de différence significaUJWFEFM61%34BQSÒTMFOUSBÔOFNFOUTVSUBQJTEFNBSche par rapport au traitement de référence. Miyai et al. <>NPOUSFOUVOFBNÏMJPSBUJPOEFQPJOUTEFM61%34 UPUBM BWBOUBQSÒT  TFNBJOFT   

 NBJT JM OF précise pas si cette amélioration est significative ou pas. )FSNBO <> HBHOF  QPJOUT BWBOUBQSÒT  TFNBJOFT     MB EJGGÏSFODF FTU TJHOJGJDBUJWF FU TFNCMF TF maintenir 4 semaines plus tard. Skidmore [12] gagne en NPZFOOF QPJOUTTVSMFTDPSFUPUBMBQSÒTTFNBJOFT 61%34 UPUBM NPZFO BV EÏQBSU   -B EJGGÏSFODF FTU TJHOJGJDBUJWF *M Z B VOF UFOEBODF Ë MBNÏMJPSBUJPO EFT

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Mise au point

Savoirs

ne mettant pas en évidence de bons résultats peut ne pas être publiée. Cela augmente la probabilité d’avoir des études QVCMJÏFTNPOUSBOUEFCPOTSÏTVMUBUT*MBVSBJUGBMMVDPOTVMUFS la littérature grise et les études non publiées.

Les différents protocoles Chaque étude utilise des protocoles différents, ce qui rend difficile l’analyse, la comparaison et surtout le regroupement des résultats obtenus. Certains auteurs utilisent un UBQJT EF NBSDIF TJNQMF <        >  EBVUSFT utilisent le tapis de marche avec un soutien du poids du DPSQT<  >FU5PPMFet al. <>DPNQBSFOUMFTEFVY Dix études sont contrôlées. Certains auteurs comparent l’utilisation du tapis de marche au traitement kinésithérapique EFSÏGÏSFODFTVSEFTQBSLJOTPOJFOT<   >$BOOJOH et al. [14] proposent au groupe contrôle parkinsonien de continuer ses activités de la vie quotidienne. Deux auteurs comparent différentes utilisations du tapis de marche : – à vitesses ou intensités différentes [21] ; – avec soutien du poids du corps, sans soutien et lesté <> 4FVM #FMMP <> DPNQBSF MFGGFU EV UBQJT EF NBSDIF TVS des sujets sains et sur des sujets atteints de la maladie de 1BSLJOTPO ËEJGGÏSFOUTTUBEFTEFMÏWPMVUJPOEFMBNBMBEJF  Les études n’ayant pas de groupe contrôle font des mesures avant/après sur le même groupe [12, 17, 18, 20]. Deux auteurs mesurent les effets sur une séance seulement [21, 22]. Les autres font des périodes d’entraînement BMMBOUEFTFNBJOFT< >ËTFNBJOFT<> Canning et al. [14] sont les seuls à proposer un protocole EFOUSBÔOFNFOU Ë EPNJDJMF 1FV EÏUVEFT PCTFSWFOU MFT effets du tapis sur les phénomènes de freezing, alors que cela entraîne un handicap majeur du patient [27].

Kinésithérapie

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Les différentes vitesses imposées

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Dix études utilisent le tapis de marche à vitesse constante pendant la séance, avec ou sans période d’échauffement <    > %FVY ÏUVEFT BVHNFOUFOU MB WJUFTTF UPVUBVMPOHEFMBTÏBODF< > 0O[F ÏUVEFT BVHNFOUFOU MB WJUFTTF TÏBODF BQSÒT TÏBODF <    > /FVG ÏUVEFT VUJMJTFOU VOF WJUFTTF DPOGPSUBCMF <     >-BWJUFTTFDPOGPSUBCMFTFTJUVFBVYBMFOUPVSTEF ËEFMBWJUFTTFNPZFOOFBEPQUÏFQPVSSÏBMJTFSMF test des 6 minutes. Six études utilisent la vitesse maximale PVTVCNBYJNBMF EFMBWJUFTTFNBYJNBMF <      > 5SPJT ÏUVEFT QSPQPTFOU EJODMJOFS MF UBQJT EF NBSDIF <   >-JODMJOBJTPOOFEÏQBTTFQBT

Efficacité dans le temps L’entraînement sur tapis de marche montre, globalement, des résultats encourageants dans les études sélectionnées. 2VFOFTUJMEFTSÏTVMUBUTPCUFOVTËMPOHUFSNF

Six études mesurent l’efficacité de l’entraînement à long terme. La période de suivi après l’entraînement s’étale de KPVST< >ËNPJT< >5PVUFTMFTÏUVEFTNPOtrent un maintien des gains de l’entraînement, mais avec une atténuation progressive. Miyai et al. [16] montrent FODPSFEFTSÏTVMUBUTQPTJUJGTËNPJTBQSÒT

Pour quelle population parkinsonienne ? Le tapis de marche est utilisé dans presque toutes les étuEFTQPVSEFTQBUJFOUTËVOTUBEF)PFIOFU:BISFOUSF  FU  .BJT RVFO FTUJM QPVS EFT QBUJFOUT Ë VO TUBEF QMVT avancé ? Le schéma de marche n’est-il pas trop altéré ? 1FVUPO BUUFOESF VOF BNÏMJPSBUJPO TJHOJGJDBUJWF EF DFUUF technique ? 4FVM #FMMP <> ÏUVEJF MB EJGGÏSFODF EFGGFU TVS EFT QBSLJOTPOJFOTËVOTUBEFNPEÏSÏ TUBEF  FUËVOTUBEF BWBODÏ TUBEF   *M NPOUSF EFT BNÏMJPSBUJPOT QPVS MFT parkinsoniens des deux groupes. Aucune étude ne propose un entraînement pour des patients de stade 4 (maladie pleinement développée et handicapante ; la marche FTUQPTTJCMFTBOTUJFSDFQFSTPOOF NBJTEJGGJDJMF 1SFTRVF toutes les études proposent un entraînement sur tapis avec un harnais de sécurité. Le harnais est utilisé pour soutenir le poids du corps ou pour prévenir d’éventuelles DIVUFT 1PVS EFT QBSLJOTPOJFOT BZBOU EFT EJGGJDVMUÏT Ë se mouvoir ou des appréhensions, le harnais permet de faciliter la marche.

Les autres revues existantes sur le sujet Deux revues de la littérature traitent ce sujet. t-BSFWVFEF.FSIPM[et al. [28] est une revue Cochrane et répond à des normes très précises. C’est pour cette raison que seules les études contrôlées randomisées sont incluses. -BSFWVFJODMVUÏUVEFT BWFDVOUPUBMEFQBSUJDJQBOUT Merholz et al. [28] proposent une méta-analyse concernant les paramètres le plus fréquemment mesurés pour un entraînement sur tapis versus sans tapis. Mais les différents types d’entraînements sur tapis ne sont pas comparés (avec ou sans soutien du poids du corps, en fonction de la durée totale d’entraînement). t-BSFWVFE)FSNBO et al.<>JODMVUBSUJDMFTFUSÏTVNF les aspects retrouvés dans ces études en faveur de l’entraînement sur tapis de marche. La revue de Merholz et al. [28] est systématique, contraiSFNFOUËDFMMFE)FSNBO et al.<>

Conclusion de chaque revue La revue de Merholz et al. [28] montre que l’entraînement sur tapis permet d’améliorer la marche, notamment la vitesse de marche et la longueur du pas des parkinsoniens aux TUBEFT  Ë  EF )PFIO FU :BIS .FSIPM[ et al. [28] mettent MF MFDUFVS FO HBSEF FU QSÏDJTFOU RVF DF TPOU  jQFUJUFTx ÏUVEFTFURVFMFTFGGFUTEBOTMFUFNQTOFTPOUQBTDPOOVT*M OFTU QBT QPTTJCMFEFUJSFS EFDPODMVTJPOTGJBCMFT )FSNBO et

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Conclusion Intégration de cette approche dans la prise en charge du parkinsonien &O'SBODF MFTQBSLJOTPOJFOTTPOUQFVQSJTFODIBSHFEBOTMFT DFOUSFTEFSÏÏEVDBUJPO-BQSJTFFODIBSHF 1&$ TFGBJUQMVUÙU en cabinet de ville, mais l’accès aux soins n’est pas aisé pour UPVT®MIFVSFPáMF-JWSFCMBODFTUQSÏTFOUÏ SÏDMBNBOUEF meilleurs soins, ne serait-il pas intéressant d’instaurer une 1&$ EFT QBSLJOTPOJFOT  Ë EFT TUBEFT QMVT QSÏDPDFT TUBEF 

FODFOUSFEFSÏÏEVDBUJPO $FQSPHSBNNFQPVSSBJUÐUSF DPOTJEÏSÏDPNNFjVOFSFNJTFFOGPSNFx 4VS VOF QÏSJPEF DPVSUF  Ë  TFNBJOFT

  Ë  GPJT QBS an, il comprendrait un entraînement régulier sur tapis de marche associé à la thérapie conventionnelle. Le patient CÏOÏGJDJFSBJUÏHBMFNFOUEVOF1&$USBOTEJTDJQMJOBJSF QFSmettant de faire les ajustements nécessaires au fur et à mesure de la progression de la maladie (aides techniques, visites à domicile réalisées par les ergothérapeutes, etc.). 5PVUFT MFT ÏUVEFT JODMVTFT NPOUSFOU VOF BNÏMJPSBUJPO EV QBUJFOU TVJUF Ë MFOUSBÔOFNFOU TVS UBQJTSPVMBOU /ÏBOmoins, les études présentent plusieurs biais et de faibles effectifs, ce qui peut fausser ces résultats. Cette approche rééducative présente un intérêt certain, mais ne se substitue pas à la thérapie conventionnelle. Cependant, Deane et al. [1, 2] ne montrent pas clairement d’efficacité supérieure de la thérapie conventionnelle par rapport au placebo ou par rapport à d’autres traitements, pour les mêmes raisons que notre revue.

Proposition d’un protocole d’entraînement 1PVSDPODMVSF OPVTOPVTQSPQPTPOTEFEÏHBHFSVOFQPTsibilité de protocole d’entraînement. Avant l’installation, s’assurer de quelques prérequis (port de vêtements amples, port de chaussures fermées, vessie vide) et vérifier les contre-indications (non-consolidation osseuses, etc.). L’utilisation du harnais de sécurité est conseillée dans tous les cas. Le soutien du poids du corps est utilisé si le schéma de marche obtenu est plus satisfaisant

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avec que sans, ou pour des raisons de fatigabilité (réduit la consommation d’oxygène [8]). La suspension du poids du corps permet un réentraînement à la marche focalisé sur la tâche à réaliser et non sur le seul maintien de l’équilibre <>-BEVSÏFFTUBVUBOURVFQPTTJCMFBVNPJOTÏHBMFË minutes. La vitesse choisie est confortable et constante pendant la séance et est augmentée au fur et à mesure des TÏBODFT *M GBVU QSÏWPJS VO UFNQT EBEBQUBUJPO BV EÏQBSU EVQBUJFOUËMBNBSDIFTVSUBQJTSPVMBOU<>.ÐNFTJEFT résultats positifs sont obtenus dès la première séance, nous proposons une durée d’entraînement de 4 à 6 semaines, Ë SBJTPO EF USPJT GPJT QBS TFNBJOF -B )BVUF "VUPSJUÏ EF 4BOUÏ )"4 QSÏDPOJTFEFTQÏSJPEFTDPVSUFTNBJTJOUFOTFT de rééducation afin d’éviter le phénomène de lassitude EBOT VOF QBUIPMPHJF EÏHÏOÏSBUJWF <> &O GPODUJPO des moyens techniques et humains, l’utilisation de stimuli est intéressante à associer. Le thérapeute est présent pour encourager et corriger (« Faites de grands pas ! » par exemple <> -VUJMJTBUJPOEVOFSÏUSPJOGPSNBUJPOFTUJOUÏSFTTBOUF TFMPO1BZTBOUet al.<> DPNNFEBOTMÏUVEFEF'SB[[JUUB et al. <> QBS FYFNQMF 4J MF TDIÏNB EF NBSDIF FTU USPQ altéré, ou le patient est trop fatigable, l’utilisation de techniques alternatives et plus coûteuses financièrement est possible (Lokomat, Gait trainer).

Points à retenir r La rééducation classique de la marche pour le parkinsonien n’a pas encore fait ses preuves dans la littérature. r Initialement, la CIT (thérapie par la contrainte) est développée pour le membre supérieur de l’hémiplégique. r La CIT pour les membres inférieurs a montré des résultats intéressants en neurologie centrale (hémiplégie, IMC, blessés médullaires). r Quatorze études analysent les effets de la CIT sur la marche du sujet atteint de la maladie de Parkinson. r Le sujet marche sur un tapis roulant, soutenu ou non par un harnais de sécurité. Le patient peut être assisté par une orthèse robotisée de marche (Lokomat, Gait trainer). r La CIT repose sur la répétitivité du mouvement et pourrait agir comme un générateur de rythme. r Les quatorze études affirment à l’unanimité que l’entraînement améliore la longueur du pas. r Les études sont partagées en ce qui concerne la modification de la vitesse de marche et du périmètre de marche. r Des résultats positifs sont observés jusqu’à 4 mois après la période d’entraînement. r Ce sont principalement des sujets ayant un stade Hoehn et Yahr compris entre 1,5 et 3 qui participent à ces études. r Les quatorze études diffèrent sur leurs protocoles et leurs méthodes. Il est difficile de tirer des conclusions fiables. r Deux revues de la littérature abordent également ce sujet.

Kinésithérapie la revue

al. <> NPOUSFOU MBNÏMJPSBUJPO EF OPNCSFVY QBSBNÒUSFT  mais ne mettent pas en évidence que certains résultats sont contradictoires. Dans notre revue, nous trouvons globalement les mêmes SÏTVMUBUTRV)FSNBO et al.<>$FQFOEBOU UPVUFTMFTÏUVEFT ne sont pas unanimes et nous nous efforçons de montrer la position de chaque étude par rapport à chaque paramètre. -ÏUVEFE)FSNBO et al.<>EPOOFVOFJEÏFHMPCBMFFUTZOthétique, la notre met davantage en valeurs les résultats de chaque auteur, mais rend plus difficile la lecture et donc la QSJTFEFEÏDJTJPO*MNBORVFEFTÏUVEFTEFQMVTHSBOEFBNpleur pour pouvoir affirmer l’efficacité de l’entraînement sur tapis de marche. Actuellement, les études publiées vont dans le sens d’une amélioration des paramètres de marche et de quelques paramètres fonctionnels.

Mise au point

Savoirs

La thérapie par la contrainte pour améliorer la marche du parkinsonien

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Mise au point

Savoirs

Dans tous les cas, tout au long de la séance, il faudra surveiller les constantes (fréquence cardiaque, tension artérielle), les signes fonctionnels et le ressenti du patient (le harnais peut être très inconfortable, notamment lorsque le patient est délesté). Des tests simples et validés sont utilisés en début et en fin de période d’entraînement pour objectiWFSMFTQSPHSÒT*MGBVESBFODPVSBHFSMFQBUJFOUËDPOUJOVFS une activité physique quotidienne, même après la fin de MBQÏSJPEFEFOUSBÔOFNFOU< > O COMMENTAIRE DU JURY

Nous recevons depuis quelques temps des revues de littérature réalisées par des étudiants qui tentent de ressembler à des revues systématiques. La candidate au concours du meilleur premier article a essayé de bien décrire la méthode de sélection des articles. L’absence de méthode rigoureuse, fiable et reproductible pour chercher, sélectionner, extraire et analyser les résultats ne permet pas de qualifier cette revue de systématique. Pour plus d’informations, j’encourage les auteurs à consulter le Cochrane handbook for systematic reviews of interventions, disponible gratuitement en ligne : www.cochrane-handbook.org/. Il existe en particulier de nombreuses insuffisances (choix restreint des bases électroniques, pas d’autres types de recherche, pas de définition des échelles de jugement, pas de traitement statistique de l’effet de taille de chaque essai pour une estimation globale, méthode de sélection et d’extraction des données inexistante, etc.). Une analyse structurée doit pouvoir être reproduite par un tiers si elle est rigoureuse. Ici, il n’y a pas de détails du nombre d’articles pré-sélectionnés. De plus, les articles sont compilés dans un seul tableau alors que leur niveau de preuve est différent. Sur la forme, les recommandations aux auteurs ne sont pas respectées en ce qui concerne l’appel des références, la longueur du texte, ou le contenu des différents chapitres. Le texte a été retenu car il traite d’un sujet peu abordé dans la littérature française. Nous espérons également que cette publication encouragera l’auteur à se rapprocher de personnes ayant une compétence avérée pour réaliser ce type de revue systématique. O

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la revue

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