ette étude randomisée et contrôlée avait pour objectif d’évaluer les effets de la rééducation par imagerie motrice sur la récupération motrice du membre inférieur après accident vasculaire cérébral (AVC). L’image du mouvement était obtenue à partir du membre inférieur sain, dont le mouvement volontaire était renvoyé au malade grâce à un miroir par l’intermédiaire du GFFECBDL visuel. La population étudiée était constituée de 40 sujets volontaires (23 hommes et 17 femmes, âge moyen 63,5 ans), répartis de façon aléatoire et en aveugle en 2 groupes NJSSPS UIFSBQZ (MT, n = 20) et groupe témoin (GT, n = 20). Le nombre de sujets inclus dans l’étude avait été prédéterminé à partir d’une pré-étude de façon à pouvoir mettre en évidence une différence d’au moins 20 % entre les 2 traitements avec une puissance de test (β = 80 %) et un risque d’erreur (α = 5 %). La pathologie était définie comme accident vasculaire cérébral récent (AVC datant de 3,7 mois en moyenne) ayant entraîné un dysfonctionnement localisé ou global durant plus de 24 heures, diagnostiqué par un neurologue et confirmé par imagerie cérébrale (tomographie, RMN). Les critères d’inclusion dans l’étude étaient : 1er AVC, atteinte unilatérale,
* L’échelle de Brunnstrom comporte 6 graduations : 0 = absence de motricité sujet flasque, 1 = motricité volontaire minime, 3 = motricité volontaire associant systématiquement une synergie de base hanche, genou, cheville, 4 = début de motricité hors synergie, 5 = motricité indépendante des synergies de base, 6 = motricité isolée possible à la hanche, au genou et à la cheville.
Kinesither Rev 2009;(95):4-19
hémiparésie persistante au cours des mois précédents, un score compris entre 1 et 3 sur l’échelle de récupération motrice du membre inférieur de Brunnstrom*, pas de troubles cognitifs sévères risquant d’interférer avec le propos de l’étude. Chacun des 2 groupes recevait un traitement masso-kinésithérapique classique après AVC et individualisé, comprenant des techniques de facilitation neuro-motrice (basées sur les schémas du développement neuromoteur) et des techniques de rééducation diverses et classiques. Ces techniques étaient administrées pendant 4 semaines (5 jours/semaine, durant 2 à 5 heures). Le groupe MT pratiquait des séances d’imagerie motrice (30 minutes par jour) pendant toute la durée du traitement, tandis que le groupe témoin pratiquait un placebo d’imagerie motrice. L’imagerie motrice était pratiquée en position semi-assise, un miroir (40 x 70 cm) placé entre les membres inférieurs côté réfléchissant dirigé vers le membre inférieur sain. La commande était de réaliser de façon volontaire des mouvements de flexion extension de la cheville du côté sain à un rythme spontanée, en présence du thérapeute mais sans avec un GFFECBDL uniquement visuel. Le groupe placebo pratiquait de même, mais le miroir était tourné côté réfléchissant vers le membre inférieur atteint. L’évaluation des résultats portait sur : le score obtenu par le membre inférieur à l’échelle de récupération motrice de Brunnstrom, la spasticité (échelle d’Ashworth modifiée), une échelle évaluant la capacité de marcher (GVODUJPOBM BNCVMBUJPO DBUFHPSJFT, FAC) et l’échelle de récupération de
RÉFÉRENCE
Sübeyaz S, Yavuzer G, Sezer N et BM Mirror therapy enhances lower extremity motor recovery and motor functioning after stroke: a randomized controlled trial. Arch Phys Med Rehabil 2007;88:555-9.
Hémiplégique bionique La rééducation de l’hémiplégie entre dans une nouvelle ère d’innovations technologiques, comprenant les aides robotiques pour la thérapie, les dispositifs d’électro-stimulation périphérique, les stimulations du SNC. Elles ont la capacité d’améliorer significativement la rééducation. Si le système de santé veut suivre, InMotion2, ReoGo, Armeo, Myomo e100, Lokomat, ReoAmbulator, Anklebot, Bioness L300, Walkaide, Bioness H200, Neuromove seront nos futures méthodes de Bobath et Perfetti. O
JLE RÉFÉRENCE
Stein J. Adopting new technologies in stroke rehabilitation: the influence of the US health care system. Eur J Phys Rehabil Med 2009;45(2):255-8. r4PVSDFXXXBDUVLJOFDPN
Brèves
C
la fonction motrice (NPUPSJUFNTPG'*. JOTUSVNFOU). L’évaluation était réalisée avant le début du traitement, 1 et 6 mois après l’arrêt de celui-ci. Les résultats de cette étude montrent : – qu’il n’y avait pas de différence inter-groupes (caractéristiques cliniques et individuelles des participants) au début de l’étude ; – une amélioration significative pour tous les paramètres étudiés à la fin du traitement ; – une amélioration plus marquée pour le groupe MT à chaque étape du suivi pour l’échelle de Brunnstrom et pour l’échelle de récupération de la fonction motrice FIM, la différence étant significative (p < 0,02 et 0,01). O PC
Kinésithérapie la revue
La vision de l’image du mouvement, une solution efficace pour la rééducation motrice précoce du membre inférieur après un AVC
Revue de presse
Actus kiné
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