Pour une psychologie du bout de la vie

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Pratiques psychologiques 12 (2006) 255–260 http://france.elsevier.com/direct/PRPS/

Psychologie clinique

Pour une psychologie du bout de la vie For a psychology of the end of the life B. Fromage Laboratoire de psychologie, département de psychologie, université d’Angers, UPRES EA 2646–Équipe B, 11, boulevard Lavoisier, 49045 Angers cedex 01, France

Résumé La psychologie du bout de la vie s’origine dans la vieillesse comme dernière étape de la vie en insistant sur le terme, l’extrémité. La mort est tout à la fois événement à venir et processus de transformation continuel inhérent à la vie. La mort délimite un espace à vivre où ce qui prime plus qu’à d’autres âges est le psychique comme capacité à exister c’est-à-dire à être au-devant de soi-même. Dans cette étendue virtuelle qui pourtant irrigue les conduites et attitudes présentes s’ouvre la possibilité d’options, de choix qui fondamentalement définit le sujet. Ajustées à chaque situation les interventions du psychologue articulent les logiques de la lutte et de l’accompagnement. © 2006 Société française de psychologie. Publié par Elsevier SAS. Tous droits réservés. Abstract The psychology of the end of the life is this part of the psychology, which studies operations of the subject during old age, last period of the life. Death is the major element of this phase. It can be regarded as an event, which stops the life, but also as a process of transformation, which defines the life itself. In this space, which remains to live the psychic activity and more particularly anticipation, constitutes a resource. In his practice the psychologist fights against the negative effects of ageing and also works to accompany the old subject by integrating the context in which he lives. © 2006 Société française de psychologie. Publié par Elsevier SAS. Tous droits réservés. Mots clés : Fin de vie ; Mort ; Psychique ; Anticipation Keywords: End of life; Death; Psychic activity; Anticipation

Adresse e-mail : [email protected] (B. Fromage). 1269-1763/$ - see front matter © 2006 Société française de psychologie. Publié par Elsevier SAS. Tous droits réservés. doi:10.1016/j.prps.2006.02.004

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Posons-nous d’abord quelques instants sur ce titre à la manière d’un papillon sur le bout d’une fleur… Le bout désigne une extrémité, un terme avec comme en creux un élan : le bout de l’avenue invite à se déplacer, à se mouvoir, à aller voir quelque chose là-bas, plus loin, au-delà. Le bout signale toujours une fin par rapport à un espace plus grand : le bout d’un crayon… Un sens aussi : prendre le crayon par le bon bout et se dessinent alors des options, des possibles, des choses qui peuvent encore s’écrire dans le bout d’une vie… Le bout d’une vie indique une fin mais pas la fin car quelque chose se poursuit, obstinément presque. Il y a encore à vivre dans cet espace avant la mort et c’est la mission de la psychologie du bout de la vie que d’explorer et d’accompagner une vie qui s’achève. 1. Psychologie gérontologique : entre logique du faire et logique du sens Issue d’une caractéristique lourde et constante des sociétés industrialisées — l’allongement de l’espérance de vie —, la psychologie du bout de la vie est d’abord marquée par l’âge de ses clients, années qui s’étirent depuis l’entrée en retraite jusqu’à la mort soit approximativement trois décennies. Sur cette durée, les problématiques sont nécessairement très hétérogènes (Fontaine, 1999 ; Rexand-Galais, 2003). Les recherches, les connaissances et les débouchés professionnels pour les psychologues demeurent encore nettement influencés par les dernières années de la vie, l’institutionnalisation qui souvent l’accompagne, la pathologie. Pourtant des demandes apparaissent qui concernent d’autres moments comme le départ en retraite et les aménagements aussi bien internes que relationnels qu’elle impose ou encore des moments de crise résultant de tensions ou de recompositions dans le groupe familial, le couple ou d’événements graves comme un décès ou la survenue d’une incapacité. Mais si la demande est diversifiée, tendance qui s’accentuera avec l’arrivée en retraite de nouvelles générations et donc de nouvelles demandes (effet de cohorte), cette psychologie est spécifique en ce qu’elle s’adresse à un sujet qui au-delà de l’âge chronologique aborde de manière irréversible sa dernière étape de vie. Les consultations révèlent la complexité des problématiques où s’emmêlent des composantes somatiques, sociales et psychologiques. Si la priorité est généralement donnée au corps et aux déficits fonctionnels parmi lesquels les déficits cognitifs c’est la sensibilité au contexte du sujet âgé qui se dévoile plus qu’une prétendue fragilité. Ainsi, une chute sans séquelles physiques graves chez une personne âgée vivant autonome au domicile peut se révéler mortelle à brève échéance si une prise en compte pluridisciplinaire de ce qui survient n’est pas réalisée. La chute n’est pas que la chute d’un corps. Elle survient souvent pour marquer un épisode éprouvant pour la personne âgée, signifié d’un indicible : la mort (Fromage et al., 2004). Souvent prescrit par un tiers impuissant, le psychologue est convoqué là où d’autres savoirs — médical, soignant ou populaire — ont échoué partiellement ou totalement. Sollicitées dans l’urgence, en position de réactivité, soumises à diverses injonctions (familiales, sociales, médicales, institutionnelles…), ses interventions peuvent être marquées par le souci d’une efficacité peu propice à l’élaboration du sens de ce qui survient pour le sujet lui-même comme pour l’équipe comprimée et fragmentée au dévers d’un organigramme serré ou le groupe familial. Sédimentations d’une histoire individuelle, les algies chroniques en gériatrie dramatisent l’étanchéité des savoirs : le médical centré sur le symptôme d’un côté et le subjectif gémissant d’une longue histoire inconsciente (Fromage, 2004). Le temps est partout, chaque situation ne pouvant être saisie qu’au regard d’une histoire singulière et non en référence à une norme. Dans ses rencontres avec un sujet dont le passé recèle des

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expériences similaires, le psychologue peut saisir comment au gré de chemins jadis suivis toute une œuvre de résistance vitale s’est affirmée dans un mouvement de résilience qui s’ignore. Le passé personnel est une ressource dans la mesure où il indique comment un individu particulier s’est adapté aux circonstances, quelles stratégies il a utilisé pour durer et arriver ainsi jusqu’à nous. La psychologie du bout de la vie est une psychologie du temps passé et à venir où le temps laminant les faux-semblants, le « fait de la mort » questionne comme par diffraction l’ensemble de la vie, la validité des investissements et des constructions antérieures, les profondeurs de l’être. C’est une psychologie orchestrée par la fin, une téléopsychologie. Elle se scinde en deux approches, l’une centrée sur le faire et l’avoir, l’autre se déployant dans les registres du lien et de l’élaboration du sens. Dans la première se retrouvent les pratiques qui visent la prévention, le diagnostic, le maintien et éventuellement la récupération des fonctionnalités au premier rang desquelles les fonctions cognitives. Cette orientation référée aux performances de la maturité est normalisante prolongeant une demande sociale qu’en retours elle contribue à valider. Il s’agit dans cet abord viril de s’opposer aux effets néfastes du vieillissement, de lutter, de faire contre : évaluer, traiter et encore évaluer… Les « ateliers mémoire » parfois préventifs mais le plus souvent de maintien ou de réhabilitation illustrent cette perspective. Pourtant les résultats découlent plus de ce que la dynamique de groupe induit chez les participants que des exercices réalisés et des paradigmes sur lesquels ils reposent. À l’opposé l’autre approche accompagne le sujet âgé en dépliant les cadres d’une rencontre authentique où la présence du psychologue est accueil d’une parole humanisante qui soulage en véhiculant du lien, de la sécurité. Ainsi, les « groupes de parole » dans le flot de l’histoire ancienne localisent des identités oubliées et témoignent d’affects intacts. De même les médiations corporelles et plus particulièrement la technique du toucher (Duquenoy, 2002) permettent dans les situations extrêmes de la dégradation de maintenir contact et échange. Maternante, cette approche se développe dans un imaginaire de l’enveloppement (Durand, 1969) et du faire avec dans la solidarité d’instants partagés. La souffrance du sujet âgé se délite selon trois registres : le corps, le passé et la mort. Le corps est premier. Omniprésent, il craque et gémit, rappel lancinant des limites et de l’irrévocable du temps passé. À travers douleurs, gémissements et plaintes, postures, déplacements… le corps s’expose, se donne à voir comme lieu d’expression d’une souffrance plus vaste qui participe alors d’une certaine relation au monde qu’elle contribue à modeler (Fromage, 2004). Le psychologue peut être submergé par une impuissance amplifiée par le corps social et institutionnel dans un discours organisé sur le mode fonctionnel : prégnance d’un corps qui a vécu et qui continue de vivre… Devant l’évidence des sens, le psychologue peut être happé par le tourbillon fonctionnaliste pourtant plus le soma s’érode et plus la psyché longtemps amalgamée à une sécrétion du corps peut s’émanciper et s’épanouir comme ultime ressource. Articulation dynamique de phénomènes conscients et inconscients, la psyché est caractérisée par sa faculté à exister au-delà d’elle-même, par-delà le contingent, le casuel, l’incertain, le conditionnel et le …physique. Les vieillards sereins — et il s’en rencontre — sont ceux qui disposent au-dedans d’eux-mêmes de l’éternité comme domicile. Enfreignant « les limites dans lesquelles sont enfermés les autres gens… à la manière des sages antiques, ils

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échappent aux lois du genre humain… tous les âges leur sont soumis… rassemblant tous les temps en un seul. » (Sénèque, rééd. 1992). Ce qui distingue le plus fondamentalement la réalité physique de la réalité psychique c’est l’aptitude naturelle des phénomènes psychiques à se diriger vers des objets internes ou externes (Brentano, 1874). L’intention est visée, tension vers et l’intentionnalité est de nature relationnelle. L’intention à la base de l’anticipation (au sens phénoménologique) élabore le sujet à chaque instant dans un élan vers le futur où se mêlent contenus conscients et inconscients (Sutter, 1983). Si bien souvent le sujet âgé évoque le passé, l’ouverture à un avenir est primordiale, vitale car l’avenir secrète le présent plus sûrement que le passé, ce dernier ayant sa source dans le futur : j’anticipe donc je suis ! Anticiper c’est être au-devant de soi-même et secréter depuis cet espace l’actualité de nos conduites. Ainsi écouter une parole autour de la mort à venir, c’est autoriser le sujet à continuer de vivre dans l’ici et maintenant d’une rencontre qui le départit de sa solitude existentielle, de ses angoisses. Échanger sur sa propre mort c’est ne plus être seul avec elle dans un tête à tête morbide. Donner visage à l’avenir c’est exister c’est-à-dire étymologiquement « se placer en dehors » (de soi) non selon les formes d’un dédoublement pathologique mais comme condition vitale. En élaborant de l’avenir le sujet âgé s’affranchit symboliquement de mort en tant que fin la plaçant comme derrière lui (Hulin, 1985). Le psychique ainsi en activité assure une continuité subjective jusqu’au bout (Bianchi, 1987). Si le passé forme l’essentiel du discours, événements anciens, traumas, douleurs et blessures emmêlés, ce dont témoigne la vieillesse c’est d’un « avoir à vivre » c’est-àdire d’un devenir. À vivre principalement dans le passé, le sujet âgé se confine dans le mourir, l’enjeu fondamental en psychologie du bout de la vie étant de travailler la relation à un avenir obstrué par la mort… prendre le crayon par le bon bout et continuer d’écrire la vie ! En se retirant de la vie active l’individu rencontre un destin inéluctable marqué par la fatalité de la mort dont les signes avant-coureurs à la manière d’un crépuscule inexorable prennent nom de déclin. La mort apparaît dans le discours sous forme allusive, directe ou indirecte dans des symptômes innombrables. Pourtant en fin de vie deux pensées contradictoires coexistent sans liens entre elles : mourir existe, la mort n’existe pas (De Hennezel, 1999). C’est ce dont témoigne le sujet âgé qui redoute plus que tout de mourir seul : mourir n’est pas un fait à venir mais un phénomène présent à chaque instant qui peut s’ébruiter dans de nombreuses pathologies du temps. Spontanément assimilée à un non-lieu, à un néant, la mort comme événement qui achève et clôt la vie ne peut être représentée. Au mieux on peut parler autour en… silence. Pourtant la mort est aussi présente à chaque instant dans le mouvement incessant de transformation qui sous-tend la vie. La mort comme destruction est impensable ouvrant alors à l’angoisse (Favez-Boutonnier, 1963), à la stase, au pathologique. La mort comme transformation est accessible par la métaphore permettant d’apprivoiser la distance du sujet à sa propre mort. La parole situe, la métaphore travaille, insinue de manière obstinée du sens c’est-à-dire du lien en dévoilant alors d’autres formes d’existence. Face à ces poncifs d’un corps qui se dégrade, d’un passé mort et d’une vie qui s’achève dans le néant, le psychologue du bout de la vie a pour vocation de restaurer par ses interventions un dualisme qui débouche sur une relation dialectique entre éléments antagonistes : le somatique et le psychique, le passé et l’avenir, la mort et la vie. En définitive, la fin de vie n’est pas liée à une métrique du temps qui reste à vivre, mais à la capacité à renouveler le sens donné à cette vie désormais perçue comme intimement menacée. L’enjeu pour le sujet âgé est de faire du sens c’est-à-dire d’éprouver au fond de lui-même une cohérence apte à uni-

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fier sa situation de fin de vie (Barus-Michel, 2002). Pour développer du lien entre ces opposés, le psychologue va articuler deux pratiques. 2. Vers une écologie du vieillissement entre faire contre et faire avec L’objet de l’écologie du vieillissement est de saisir les fonctionnements d’un sujet âgé en lien avec une histoire, un contexte affectif, un environnement, une situation, une relation interpersonnelle. Les productions du sujet âgé sont interdépendantes du cadre dans lequel elles se donnent à voir : combien de sujets se « démentifient » (néologisme qui désigne plus une stigmatisation que le résultat d’une démarche méthodique) suite à une entrée en institution refusée ou mal préparée ? Combien de sujets âgés se dégradent rapidement en réaction au décès du conjoint ? etc... La clinique armée avec l’utilisation de techniques psychométriques en vue d’évaluer les fonctions intellectuelles ou la structure de personnalité permettra d’apporter une contribution diagnostique. Assortie de précautions méthodologiques élémentaires : analyse de la demande, choix des procédures, formulation des résultats, l’expert accorde une attention particulière au moment (entrée en institution, état dépressif…), les performances de la personne âgée y étant très sensibles. Le but est de mettre en évidence des ressources dissimulées (et non résiduelles) en explorant parfois avec l’entourage les voies de compensation mises en place ou à développer. L’entretien mené dans différents contextes (bureau, chambre de la personne, avec la famille, avec des sujets valides ou très déficitaires…) est un instrument essentiel du psychologue (Cyssau et al., 1999) qui l’utilisera suivant ses propres orientations et les types de demandes dans une visée d’investigation, de soutien, voire de psychothérapie. Signalons ici les possibilités offertes par l’Épreuve d’Anticipation (Berta, 1999) dans l’accompagnement des personnes âgées même déficitaires en fin de vie, cette approche permettant à partir des matériaux fournis par la personne une confrontation aux images négatives du futur (Fromage, Robillard, 2003). Une attention spécifique doit être portée au corps et aux formes de sa présence : apprendre à observer et à tenir compte de ses propres émotions dans leurs inscriptions comme expressions subjectives de mouvements psychiques fondamentaux. Quand la relation s’établit en deçà de la parole dans les cliniques de l’extrême — sujets atteints d’une démence, fin de vie —, les gestes, les attitudes, les postures, les mimiques, le toucher, le rythme respiratoire se substituent aux mots pour recueillir et transmettre un souffle d’humanité. La relaxation constitue une voie pour traiter le stress et le « burning » engendrés par la succession des situations sévères. Elle peut être transmise dans le cadre de suivis individuels ou collectifs à des sujets âgés (Fromage, 2001b), des soignants, des aidants familiaux. Ce type d’intervention s’insère pour partie dans le champ des remédiations dont l’objet est la mise en place de stratégies de récupération, de maintien, de compensation de capacités cognitives, personnelles, sociales. Celles-ci présentées souvent sous forme de programmes avec des objectifs clairement affichés offrent des résultats issus de la synergie de facteurs additionnels (création d’une relation personnalisée, dynamique de groupe, expression des émotions…). Le sujet âgé est interdépendant du milieu dans lequel il évolue. La survenue d’un syndrome de glissement, sorte de lassitude généralisée sans étiologie précise, montre les limites d’une pensée explicative et la nécessité d’une démarche compréhensive (Dilthey, 1942) qui prennent en compte la globalité du sujet, toute son histoire et l’environnement dans lequel il évolue (Fromage, 2002). Ainsi, le milieu institutionnel avec les contraintes collectives qui régissent désormais la vie du résident ou le domicile avec les services d’aide, sorte d’institution extra-

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muros constituée, forment les cadres de l’intervention du psychologue auprès de l’équipe, de l’entourage (Fromage, 2001a) avec tout particulièrement l’aide aux aidants, conjoints ou descendants. L’environnement recouvre aussi les réaménagements du système familial suite à des conflits de rôles, de valeurs, suite au processus de désignation de l’aidant principal, à la prise en compte du chaînage générationnel et à la transmission d’un patrimoine psychique, aux stratégies de compensation adoptées au rythme de l’apparition de déficits… Une clinique qui vise à influer sur l’évolution (faire contre) et une clinique qui s’accorde au moment (faire avec) doivent toujours dans chaque cas prendre soin d’intégrer le milieu et les potentialités qu’il recèle. Si la reconnaissance « du psychologique » en gérontologie a fait d’indéniables progrès la présence des psychologues reste encore diffuse. Leur efficacité est liée à la maîtrise de deux savoirs : des savoirs pragmatiques avec la conscience des limites de ceux-ci et des savoirs êtres dont la profondeur réside dans le toucher du mystère d’une vie qui s’achève, écho d’une vie qui jadis s’éveilla. Références Barus-Michel, J., 2002. Clinique et sens. In: Barus-Michel, J., Enriquez, E., Lévy, A. (Eds.), Vocabulaire de psychosociologie. Erès, Ramonville, pp. 313–323. Berta, M., 1999. L’épreuve d’anticipation. Erès, Toulouse. Bianchi, H., 1987. Le moi et le temps, psychanalyse du temps et du vieillissement. Dunod, Paris. Brentano, F., 1874. rééd. 1944. Psychologie du point de vue empirique. Aubier, Paris. Cyssau, C., et al., 1999. L’entretien clinique. Press Édition, Clamecy. Dilthey, W., 1942. Introduction à l’étude des sciences humaines. PUF, Paris. Duquenoy Spychala, K., 2002. Comprendre et accompagner les malades âgés atteints d’Alzheimer. Erès, Paris. Durand, G., 1969. Les structures anthropologiques de l’imaginaire. Dunod, Paris. Favez-Boutonnier, J., 1963. L’angoisse. PUF, Paris. Fontaine, R., 1999. Manuel de psychologie du vieillissement. Dunod, Paris. Fromage, B., 2004. Douleur chronique et vie psychique. Synapse 204, 19–26. Fromage, B., Gardey, M., Guesné, S., Berrut, G., 2004. Utilisations de l’épreuve d’anticipation en clinique du sujet âgé chuteur. Annales Médico-Psychologiques 162, 722–730. Fromage, B., Robillard, F., 2003. L’épreuve d’anticipation, une étude de cas. Annales Médico-Psychologiques 161 (2), 118–124. Fromage, B., 2002. Expériences et conceptions du vieillissement. L’Evolution Psychiatrique 67, 1–8. Fromage, B., 2001a. L’aidant familial dans la démence. Revue Française de Psychiatrie et de Psychologie Médicale 48, 5–8. Fromage, B., 2001b. Groupe de relaxation avec des personnes âgées en institution. Champ Psychosomatique 24, 133– 146. De Hennezel, M., 1999. Le rôle du psychologue. In: Abiven, M., et al. (Eds.), Pour une mort plus humaine. Inter Édition, Paris. Hulin, M., 1985. La face cachée du temps, l’imaginaire de l’au-delà. Fayard, Paris. Rexand-Galais, F., 2003. Psychologie et psychopathologie de la personne âgée. Vuibert, Paris. Sénèque rééd, L., 1992. De la brièveté de la vie, lettre XV. Payot & Rivages, Paris. Sutter, J., 1983. L’anticipation. PUF, Paris.