Communications orales
115
une fonction de stabilisateur rotatoire du deuxième métatarsien. Sa mise en évidence nécessitait une méthode de dissection spécifique. Mots clés Articulation ; Ligament ; Lisfranc ; Biométrie ; Biomécanique Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir
http://dx.doi.org/10.1016/j.morpho.2016.07.073 CO-AM 18
Étude prospective IRM du ligament antérolatéral du genou Pierre-Alain Mathieu ∗ , Alexandre Picouleau , Emmanuel Ducouret , Fabien Fredon , Sylvaine Durand-Fontanier , Denis Valleix , Christian Mabit Laboratoire d’anatomie, faculté de médecine, Limoges, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (P.-A. Mathieu) Introduction Les ruptures du LCA et du LAL sont étroitement liées. L’IRM est aujourd’hui le gold standard pour l’exploration du LCA. Notre étude a pour objectif l’élaboration d’un protocole IRM reproductible permettant d’analyser le LAL. Matériel et méthode Nous avons conduit une étude monocentrique protective non randomisée, à l’aide de sujets volontaires, sans antécédent traumatique du genou, entre juillet 2015 et août 2015 au CHU de Limoges. Le critère de jugement principal est la visualisation du LAL. Les examens sont réalisés grâce à une IRM Philips Achieva 3T et une séquence volumique unique (3D Thrive SPAIR). La lecture s’effectuait avec une reconstruction multiplannaire de fac ¸on indépendante en double insu par un radiologue et un orthopédiste. L’analyse statistique était réalisée à partir d’un coefficient de Kappa et d’un coefficient de corrélation intraclasse. Résultat Dix-sept sujets âgés de 34 ans (± 22) ont été inclus. Trente-cinq pour cent présentaient un LAL visualisé dans toute sa longueur par les 2 observateurs avec une concordance faible. Lors de son passage au niveau du ménisque le LAL était visualisé dans 70,6 % des cas par les 2 observateurs avec une concordance inter observateur forte. La longueur du LAL était de 38,4 mm (± 5,95) pour le premier observateur et de 37 mm (± 3,43) pour le deuxième. Conclusion Le protocole d’IRM volumique avec une séquence unique ne permet pas l’exploration du ligament antérolatéral dans son intégralité de fac ¸on reproductible. L’étude a cependant permis d’individualiser le LAL en regard du ménisque de manière fiable. L’intérêt de faire progresser l’imagerie de ce ligament est important afin d’améliorer sa prise en charge en traumatologie du genou. Mots clés Genou ; Ligament antérolatéral ; IRM Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. Pour en savoir plus Claes S, Vereecke E, Maes M, Victor J, Verdonk P, Bellemans J. Anatomy of the anterolateral ligament of the knee. J Anat 2013;223(4):321—8. Helito CP, Helito PV, Bonadio MB, Pécora JR, Bordalo-Rodrigues M, Camanho GL, et al. Correlation of magnetic resonance imaging with knee anterolateral ligament anatomy: a cadaveric study. Orthop J Sports Med 2015;3(12). http://dx.doi.org/10.1016/j.morpho.2016.07.074
CO-AM 19
Identification du ligament antérolatéral du genou par échographie Pierre Laumonerie a,∗ , Etienne Cavaignac b , Karine Wytrykowski b , Nicolas Reina b , Regis Pailhé b , Jérome Murgier b , Marie Faruch c , Philippe Chiron a a Département de chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU de Toulouse, Toulouse, France b Département de chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU Purpan, Toulouse, France c Service de radiologie, CHU Purpan, Toulouse, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (P. Laumonerie) Objectif L’objectif de cette étude était de déterminer la sensibilité de l’échographie pour identifier le ligament antérolatéral (LAL). Méthodes Une étude descriptive de 18 genoux cadavériques a été effectuée. L’ensemble des structures antérolatérales du genou pouvant correspondre au LAL a été repéré par échographie. La longueur et les rapports entre le LAL et les repères anatomiques notables (tête de la fibula, tubercule de Gerdy, interligne articulaire, épicondyle fémoral latéral, insertion du tendon poplité) ont été quantifiés. Les mesures échographiques ont été validées en disséquant chaque genou. La sensibilité du repérage échographique du LAL, ainsi que le rapport entre les mesures échographiques et cadavériques (Cohen k), ont été déterminés par analyse statistique. Résultats Le LAL a été identifié sur les 18 genoux cadavériques et correspondait anatomiquement aux descriptions échographiques. L’échographie a eu 100 % de sensibilité pour détecter le LAL. L’insertion du LAL sur le condyle fémoral latéral était, en moyenne, à 12,08 mm (SD, 4 mm ; plage, 7 à 15 mm) en postérieur et en proximal de l’épicondyle fémoral latéral et à 20,5 mm (SD, 3 mm ; intervalle, de 16 à 24 mm) en proximal du centre de l’insertion du tendon poplité. Le LAL s’insère au niveau du tibia, à mi-chemin entre le tubercule Gerdy et la tête de la fibula ; la distance entre le point médian de l’insertion tibiale et le centre du tubercule de Gerdy était de 19,05 mm (SD, 2,1 mm ; plage, de 15 à 25 mm), et la distance était 19,13 mm (SD, 2,3 mm ; gamme, 14 à 23 mm) par rapport au sommet de la tête du péroné. L’accord entre les résultats échographiques et cadavériques était excellent (Cohen k coefficient entre 0,88 et 0,94). Conclusions L’échographie est un outil approprié pour identifier le LAL du genou, et réaliser une analyse complète et détaillée du LAL. Mots clés Ligament antérolatéral ; Échographie ; Genou ; Anatomie Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir
http://dx.doi.org/10.1016/j.morpho.2016.07.075 CO-AM 20
Le ligament antérolatéral du genou : mythe ou réalité ? Étude anatomique en IRM 1,5 Tesla Daphné Guenoun a,∗ , Thomas Le Corroller a , Aude Lagier b , Nicolas Pirro c , Benjamin Coquard a , Pierre Champsaur a a Radiologie, hôpital Sainte-Marguerite, AP—HM, Marseille, France b ORL et chirurgie cervico-faciale, hôpital de la Conception, AP—HM, Marseille, France c Chirurgie générale et digestive, hôpital de la Timone, AP—HM, Marseille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (D. Guenoun)
116
98e congrès de l’association des morphologistes, Toulouse, 17—19 mars 2016
Le ligament antérolatéral (LAL) du genou, ou « nouveau » ligament du genou qui a récemment retenu l’attention a en réalité été décrit initialement en 1879 par le Dr Pault Segond. Mais il a longtemps persisté une confusion autour de sa dénomination et de sa description anatomique jusqu’à ce que l’ensemble des auteurs s’accorde sur le nom commun de « ligament antérolatéral » du genou. Ses caractéristiques ont été décrites par des études cadavériques récentes. Dans la littérature on retrouve des anomalies à l’IRM dans 80 % des cas de rupture complète du ligament croisé antérieur. Le LAL a été peu exploré en imagerie et aucune étude n’a réalisé de concordance radio-anatomique à l’aide de dissections cadavériques. L’objectif de notre étude est d’étudier la visibilité du LAL à l’IRM 1,5 Tesla à l’aide de séquences utilisées en pratique courante. Matériel et méthode Dans la première partie de l’étude 10 genoux cadavériques ont été analysés en IRM en séquence T1 coronale et reconstructions SPAIR coronales et axial, puis disséqués par une équipe de 2 chirurgiens orthopédistes pour étudier le LAL en aveugle. Dans la deuxième partie de notre étude nous avons sélectionné l’ensemble des patients ayant passé une IRM de genoux à l’hôpital Sainte-Marguerite à Marseille entre mai et juillet 2014. Le protocole IRM comprend une séquence T1 sagittale, des séquences DP FAT SAT coronales et axiales et des reconstructions de 2 mm à partir d’une séquence SPAIR tridimensionnelle. Les IRM de genoux ont été lues en consensus par un interne en radiologie et un senior expert en radiologie ostéoarticulaire. Résultats Sur les pièces anatomiques on retrouve une excellente concordance radio-anatomique. Sur 108 patients sélectionnés 61 ont été inclus dans l’étude. Le LAL était visualisée sur 93,4 % des IRM de genou. Conclusion Nos résultats montrent que le LAL peut être identifié en IRM 1,5 T de routine. Une meilleure description radiologique de ce ligament peut être bénéfique dans le bilan préopératoire des ruptures du ligament croisé antérieur. Mots clés Ligament antérolatéral ; Genou ; Anatomie ; IRM 1,5 Tesla ; Radiologie Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. Pour en savoir plus Claes S, et al. Anatomy of the anterolateral ligament of the knee. J Anat 2013;223:321—8. Vincent J-P, et al. The anterolateral ligament of the human knee: an anatomic and histologic study. Knee Surg Sports Traumatol Arthrosc 2012;20:147—52. Dodds AL, Halewood C, Gupte CM, Williams A, Amis AA. The anterolateral ligament anatomy, length changes and association with the second fracture. Bone Jt J 2014;96:325—31. http://dx.doi.org/10.1016/j.morpho.2016.07.076 CO-AM 21
Analyse géométrique morphométrique du dismorphisme sexuel et lié à l’âge de l’extrémité distale du fémur Pierre Laumonerie a,∗ , Etienne Cavaignac a , Frederic Savall b , Marie Faruch c , Nicolas Reina a , Philippe Chiron a , Norbert Telmon d a Département de chirurgie orthopédique et traumatologique, hôpital Pierre-Paul-Riquet, CHU Purpan, Toulouse, France b Laboratoire d’anthropobiologie AMIS, UMR 5288 CNRS, université Paul-Sabatier, Toulouse, France c Service de radiologie, CHU Purpan, Toulouse, France d Service de médecine légale, CHU Rangueil, Toulouse, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (P. Laumonerie)
L’objectif de ce travail est de démontrer que les différences de forme de l’extrémité distale du fémur liées au dismorphisme sexuel et liées à l’âge peuvent être identifiées, visualisées et quantifiée en utilisant l’analyse morphométrique géométrique d’images tridimensionnelles. Nous avons réalisé l’analyse morphométrique géométrique de 256 scanners d’extrémité distale de fémur de sujets vivant dans le sud de la France. Dix landmarks ont été positionnés sur des reconstructions tridimensionnelles des extrémités distales de fémur. Nous avons ainsi pu réalisé une analyse ostéométrique « classique » ainsi qu’une analyse morphométrique ce qui nous a permis d’identifier les tendances de forme ente les différents sous-groupes (en fonction de l’âge et du sexe). Seule la forme moyenne du groupe < 40 ans est statistiquement différente des deux autres groupes. En créant deux groupes en fonction de l’âge avec une limite à 40 ans, on obtient une assignation globale correcte de 80 %. Les différences de forme liées au sexe étaient statistiquement significatives. L’assignation du sexe était correcte dans 77,3 %. Nous avons démontré que l’analyse morphométrique géométrique du fémur distal permettait de mettre en évidence une dysmorphie en fonction du sexe et de l’âge des patients. Cette méthode peut être utilisée dans le cas d’autopsie virtuelle. Par ailleurs, par la présente étude nous réactualisons les données morphométriques d’une population contemporaine du sud de la France. Cette méthodologie adéquate et reproductible va permettre de réaliser des comparaisons diachroniques ainsi qu’interethniques. Mots clés Dysmorphie fémur distale ; Analyse morphométrique géométrique ; Données anthropologiques médicolégales ; Analyse procustéenne Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir
http://dx.doi.org/10.1016/j.morpho.2016.07.077 CO-AM 22
Méthode d’évaluation du volume des muscles spinaux et pelviens chez des sujets jeunes et symptomatiques : étude quantitative Nicolas Bronsard a,∗ , Celia Amabile b , Bertrand Moal c , Wafa Skalli b , Antoine Ianessi d , Virginie Lafage c a Chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU de Nice, Nice, France b LBM, institut de biomécanique humaine Georges-Charpak, arts et métiers ParisTech, Paris, France c Spine Service, Hospital for Special Surgery, Belaire 4-E, New York, États-Unis d Imagerie médicale, centre Antoine-Lacassagne, Nice, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (N. Bronsard) La musculature du tronc et des membres inférieurs est un élément majeur dans la régulation de la posture tant physiologique que pathologique. Le vieillissement est un mode de dégénérescence naturel qu’il est souvent difficile d’évaluer. Les muscles spinauxpelviens sont recrutés dans les mécanismes de compensation des phénomènes de vieillissement avec une rétroversion pelvienne ou la flexion des genoux. Les modifications du volume musculaire ou du pourcentage de graisse pourraient être un marqueur prédictif d’une dégradation posturale secondaire. Pourtant, il est difficile de mesurer la dégradation musculaire d’un patient donné puisqu’il n’y a pas de valeurs de référence. L’objectif de ce travail est de fournir ces valeurs de référence sur les muscles spinaux et pelviens d’une population concernant des jeunes adultes asymptomatiques. Ensuite, un modèle de prédiction du volume musculaire a été étudié à partir de quelques coupes. Vingt-trois sujets asymptomatiques