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Le pharmacien, toujours en première ligne pour la prévention
éditorial
Le pharmacien, toujours en première ligne pour la prévention
© S. Faure
O Sébastien FAURE Professeur des Universités UFR santé, département pharmacie, Université d’Angers, 16 boulevard Daviers, 49045 Angers, France Adresse e-mail : [email protected] (S. Faure).
Déclaration de liens d’intérêts L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
Actualités pharmaceutiques • n° 561 • décembre 2016 •
ctobre rose, vaccination antigrippale, “Moi(s) sans tabac”, Journée mondiale contre le sida… Force est de constater que les pharmaciens sont toujours plus impliqués dans les diverses campagnes de promotion de santé publique1. Et avec quel succès ! À titre d’exemple, les manifestations d’Octobre rose contre le cancer du sein n’ont jamais rassemblé autant de participants et à l’occasion du “Moi(s) sans tabac”, les kits de sevrage tabagique ont littéralement été dévalisés en quelques jours dans la plupart des officines. Cela ne tient pas au hasard. Les officinaux ont toujours eu à cœur de s’investir pour la santé de leurs patients et clients, et ceux-ci le savent bien. Ces actions ne sont pas rémunérées et les pharmaciens ne font pas la une des grands quotidiens nationaux ou des journaux télévisés. D’autres sont sur le devant de la scène. Qu’importe. Ils démontrent une nouvelle fois, s’il en était besoin, qu’ils sont toujours présents aux côtés de leurs patients, qu’ils savent être aux rendez-vous des nobles causes, dans l’intérêt collectif. Participer activement à ces actions de prévention revient à se positionner clairement comme un professionnel de santé à part entière, intégré dans l’ensemble de la chaîne de prise en charge des patients. Cette orientation conforte la direction prise depuis quelques années dans le mode de rémunération des officines, de plus en plus tourné vers de nouvelles missions et déconnecté du prix à la boîte. Par ailleurs, il ne faut pas sous-estimer l’image que cette implication renvoie au patient, avec comme conséquence directe la fidélisation des clients, moins nomades et plus attachés à leur pharmacie, ce qui à terme permet bien d’apporter une valorisation à l’officine. Finalement, la satisfaction et la reconnaissance des patients n’ont pas de prix pour un professionnel de santé. w
Le Comité d’éducation sanitaire et sociale de la pharmacie française (Cespharm) met à la disposition des pharmaciens d’officine une sélection d’outils pour les aider à s’impliquer dans la prévention, notamment dans le cadre de ces grandes campagnes. www.cespharm.fr 1
© 2016 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés http://dx.doi.org/10.1016/j.actpha.2016.10.020
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Le pharmacien, toujours en première ligne pour la prévention
© S. Faure
O Sébastien FAURE Professeur des Universités UFR santé, département pharmacie, Université d’Angers, 16 boulevard Daviers, 49045 Angers, France Adresse e-mail : [email protected] (S. Faure).
Déclaration de liens d’intérêts L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
Actualités pharmaceutiques • n° 561 • décembre 2016 •
ctobre rose, vaccination antigrippale, “Moi(s) sans tabac”, Journée mondiale contre le sida… Force est de constater que les pharmaciens sont toujours plus impliqués dans les diverses campagnes de promotion de santé publique1. Et avec quel succès ! À titre d’exemple, les manifestations d’Octobre rose contre le cancer du sein n’ont jamais rassemblé autant de participants et à l’occasion du “Moi(s) sans tabac”, les kits de sevrage tabagique ont littéralement été dévalisés en quelques jours dans la plupart des officines. Cela ne tient pas au hasard. Les officinaux ont toujours eu à cœur de s’investir pour la santé de leurs patients et clients, et ceux-ci le savent bien. Ces actions ne sont pas rémunérées et les pharmaciens ne font pas la une des grands quotidiens nationaux ou des journaux télévisés. D’autres sont sur le devant de la scène. Qu’importe. Ils démontrent une nouvelle fois, s’il en était besoin, qu’ils sont toujours présents aux côtés de leurs patients, qu’ils savent être aux rendez-vous des nobles causes, dans l’intérêt collectif. Participer activement à ces actions de prévention revient à se positionner clairement comme un professionnel de santé à part entière, intégré dans l’ensemble de la chaîne de prise en charge des patients. Cette orientation conforte la direction prise depuis quelques années dans le mode de rémunération des officines, de plus en plus tourné vers de nouvelles missions et déconnecté du prix à la boîte. Par ailleurs, il ne faut pas sous-estimer l’image que cette implication renvoie au patient, avec comme conséquence directe la fidélisation des clients, moins nomades et plus attachés à leur pharmacie, ce qui à terme permet bien d’apporter une valorisation à l’officine. Finalement, la satisfaction et la reconnaissance des patients n’ont pas de prix pour un professionnel de santé. w
Le Comité d’éducation sanitaire et sociale de la pharmacie française (Cespharm) met à la disposition des pharmaciens d’officine une sélection d’outils pour les aider à s’impliquer dans la prévention, notamment dans le cadre de ces grandes campagnes. www.cespharm.fr 1
© 2016 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés http://dx.doi.org/10.1016/j.actpha.2016.10.020
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