C o m m u n i c a t i o n s affich6es
PI I I R d a n i m a t i o n LE SUCRALFATE : UN TRAITEMENT DANGEREUX CHEZ LE NOUVEAUoNE S. LE BOUEDEC. M. MOKHTARI, F. PHAN, C. WOOD Unit~ de r ~ n i ~ t i o n I~d!atfi~.le - H~pltal Saint-Vlnc~t-de-Paul - Paris INTRODUCTION : Le SUCRALFATE est un complex= d'cctasulfate de sum'use et d'hydroxyde d'aluminium utilis~ ell pr6vcntion de l'ulc~c de stress chez les patients hospitali~ m r~animation. La i~lym~lSsation d'alumine en milieu acide permet la formation d'un gel vi~ueux plotecteur de la muqueuse gaMrique, qui pe~t ~galerr~t ~ resl~sable de la formation d'un I~zoar, o0mplicatton rappoz1~echez I'adulte mais rn~onnue en milieu p6diarrique. "i'~PE DE L)ETUDE = Elude r~"ospective sur 2 arts (01/91 - 12792). MATEIIIEL ET METItODESI : 37 nouveau-n~s ont 6t~ Irait(:s de fa~on prophylactique par le SUCRALFATE : - 15 nouvmu-n~s/I twine & N : 3 0 8 0 + ~ g) - 22 pr£.matur~t (AG : 31,5._.2,6 SA e~ PN : 1732_+81.5 g). La dose de sucralfa~en ~ , e ~'t~itde 527_.187 m g / k ~ ct~z les nouveau-n~ pr~latut~s a de ~G6"_98mg/kgjj chez les nou~eau-n~ a to'me. La dur(~ do traitement ~tait respeetiv¢~nentde 4,6_+3,2j e* 7,8_+8,7 j, R E S U L T A T S : Dla-ant ceUe ~ nous avons constatt~ rapparifion de troubles di~mtifs sc~v~'es chez 73% des nouve~u-n~s trait&, sans diff~en¢¢ significative selon le terme. Un v~table syndiome clcclu~f a compliqu~ l'~'volution de 36% des nouveau-n~s, n6ccssiZant pt usi¢~0-s a-,is eh~tm-g~ca~. La radiognlph~e a pennis de retrouv¢ ( f ~ t e s opacit~s irara-gastnques ou inteslinales ehez 91% des pl'lha~ur~ et 47% des nouveau-n~s ~ term~ Le tniternent a ~ n,.~dical ~ chaque lois. C O N C L U S I O N : L'effi~c'k6 du SUCRALFATE duns 141p~vention de l'tde~e de stress explique sa large utilisafion en r&nimation. Pourmm, ]a survemle de b ~ A l'origine d'authentiques tableaux d'ocdiusion digestive parfois mm~els, a ~ d~crite chez l'adulte. En mifieu p~fiau-ique- ~ pluS l~tieuli/~me~t ~ n~adim~on n~w~lale le risque de sm"v~ue de telle~ complications est major~ par le faible age ge~atlOnnel (a l'origine d'une hy~motilit6 digestive). 1,3 d~hydratation, Vasphyxiep&inatale e~ l'utilisation de d~'iv~s morphinique~ et de euraret. I1 nous perait done indispensable d'attir~- ]'attmtion des m~ecius prescript~,'s m r~animation p~liatrique sur les risques dige~ifs encourus duns cette population, e~ d'inciter ~ la prudellce lots de ]a ~ p t i o n d'anti-acides.
P112 R d a n i m a t i o n SURVEILLANCE DES INFECTIONS NOSOCOMIALES EN REANIMATION PEDIATRIQUE : L'EXPEmENCE D'UN FONCTIONNEMENT EN RESEAU. L I)eS~aHV~S*, S Gottot., G Mablen* ¢t le groupe REAPED* * • D~parter~ent de Sant~ Publiql~e. Foeult~ Xavier Bichat 16 rue Henri Huchara 7J018 Por~s • * Groupe Francophone de R~animotion et Urgences P~diatriq~s
(GFRUP) Pour am~liorer la quallt't des foins en nhnlmation, la ge~tion du risque infeetleux nofocomial est une priollt6. Des services de r~animation p6diatlrique out done d~ide d'ensager une d~marche commune de surveillance des infections noso~omialeset de r~flcxion sur leur prevention. IIs ont constilu6, sous 1'68ide du GVRUP et du D~panement de Sam6 Publique de la Facuh6 Xavier Bichat, It: r6seau REAPED. Pour documenter I'incidence des infections nosocomiales et leur variabilit6 interse~ice, les ccteurs du r~seau on! men6 une etude de cohorte prospective portant sur la population des enfants hospitalis~s dens Its 18 unit6s de r6animation entre avri11994 ct mai 1995. Des criteres d'in fection ont 6t6 ~tablis respectam les exigences intemationales et adapt~'es il Is n6ona~alogie. La comparai~n entre les ~ i c ~ a monU~ d'lmportant~ variations d ~ taux d'ineldence des infections nosocomiales, de 1.4% ~ 13.6%. S'il existe d'inconte~tables differences dens le recrutement des patients, la stratification et 7ajustement sur la defoe de pose des dispositifs :qvasifs confirment les disparit6s interser~ices, comme I'attestent I:: "'?r~atb3tlsde densit6 d'incidence des septic~mies (0 A 21.4 +/oo jl~Jr~/ctl~l~r) chez le5 patients po.eurs de cath6ter~. La septic6mie nosocomiale associ~e au port de cath6ter vcineux cenwal est i'indi~teut de qualit6 des soins qui. en premier lieu, pr~.cccupele t~eau. Plusleurs hypothl':ses £ont ~mises. Elles concement [a v~iabillt~ des pratiques de soins et la variabilit~ des indications de pose et d'utilisation des catheters centraux duns les diff~rentesunltas. Les membres du r~seau se soul denn~ pour prochain objcctif 1'6rude sp~ifiquc des infections sur cathctcr ¢t I'~valuation des pratiques qui y sont assoei¢-cs.Cone analyse devrait aboutir A 1'6laboration de recommandations consensuelles permettantd'am6liorcr la qualit/: des soins ¢11r~animationp~diatrique.
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P I I 4 D i f f i c u h d s s c ol ai r e s ANALYSE El" P R I S E EN CHARGE DES DIFFICULTES SCOL?.IEES ~ NEUROPEDIATRIE R. Chemlnal. D. D e y e r t , P. C e m m , F. Rlvler, B . . ~ u ~ e Service de N e u r o p ~ H@ital Saint-EIo~ - 34295 Mampellier Fr~.ce -
Entre sepmmbre 1992 et ecto~'e 1995. 45O eufimts en dlfficdi~ s~r [e plan s~olatre ont ~t6 pris en charge d ~ s i'um~ de m : u m p ~ ¢ h e ~ e du ~erw, e de Nenrop~atrie par tide ~uipe ~ :libra'. See bm est d'mmly~r les m6canismcs et lus factcurs ~Uopathog~mqoes ~ caeu: dmls ¢¢s difficult~s afin de metu~ en place pe~- cheque enfant an somien ~.decatif personnalis~. DL,~ cba,pae cas sore rech e ~ h ~ les Iroubles inswamentaur. (anom..dies du d~veloppement du laugage parl~ et &rit, u'oubles de ]*attention avec ou sans hyperkin~.sie, troubles de la m~mmre ...), les difficu]lO~ d ' ~ psycho]og~ue$ ¢tles Jn..eufl-lsa~cesp ~ p ~ / q u e . s . Des cmeres stncts or.: ~ retches pour porler de troubles imu-un~utaux sp~cifique.x : 62 dyslexies. 28 dysphasles, ! dyscalcdiie, 18 tl~ottble~ de rauention avec ml sans h y b r i d , 220 enfants ofintelligence limite c~a disparate. 31 enfants d~ficients memaux legcrs. 90 cMants pol~:urs de pathologie orgmm]ue connue ~ non et en dlfficuRde stw le plan sc,olaite ont ~t6 reeens~s. L'analyse de ces r~sultats est eorament~e en t e n e t compt¢ du biais ~afistique et ~ ~ par la spdeifici~ du recmtement de se~ice.