L’hypnose dans le traitement de la douleur et de l’anxiété chez l’enfant cancéreux : une revue systématique de la littérature

L’hypnose dans le traitement de la douleur et de l’anxiété chez l’enfant cancéreux : une revue systématique de la littérature

REPÉRÉ DANS LA PRESSE SPÉCIALISÉE L’hypnose dans le traitement de la douleur et de l’anxiété chez l’enfant cancéreux : une revue systématique de la l...

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REPÉRÉ DANS LA PRESSE SPÉCIALISÉE

L’hypnose dans le traitement de la douleur et de l’anxiété chez l’enfant cancéreux : une revue systématique de la littérature

Sédation profonde et continue : l’expérience des médecins de 6 pays européens

J. Richardson, J.-E. Smith, G. McCall, K. Pilkington

Journal of pain and symptom management 2006; 31: 122-9.

Journal of pain and symptom management 2006; 31: 70-84.

Le but de ce travail concernant la Belgique, le Danemark, l’Italie, les Pays-Bas, la Suède et la Suisse était d’estimer la fréquence et les caractéristiques des sédations profondes continues (SPC). Sur 20 480 décès étudiés, 44 (Italie) à 75 % (Pays-Bas) des médecins interrogés ont répondu.

Sept essais cliniques randomisés contrôlés et un essai contrôlé ont été retrouvés par les auteurs. Ces essais rapportent une efficacité dans le contrôle de la douleur et de l’anxiété. Mais les limites méthodologiques de ces études imposent que d’autres recherches soient entreprises.

Demandes d’arrêt de traitements susceptibles de prolonger la vie et de traitements susceptibles de hâter la mort chez les patients en phase terminale d’un cancer : une étude prospective J.-J. Georges, B.-D. Onwuteaka-Philipsen, A. Van der Heide, G. Van der Wal, P.-J. Van der Maas

G. Miccinesi, A.-C. Rietjens, L. Deliens et al.

La sédation continue profonde a concerné de 2,5 (Danemark) à 8,5 % (Italie) des patients.

moins un malade dont l’espérance de vie

Journal of pain and symptom management 2006; 31: 130-9.

concernés ont accepté de remplir un questionnaire chaque mois jusqu’au décès du patient. Le motif conduisant à une demande d’arrêt de traitements susceptibles de prolonger la vie a été une fatigue générale. Le motif conduisant à une demande de hâter la survenue de la mort a été un sentiment d’indignité. Il semble que la souffrance psychosociale soit plus pourvoyeuse de demande d’euthanasie que la souffrance physique. Les auteurs concluent à l’importance de l’accompagnement préventif.

Médecine palliative

P. Vinant

Plusieurs spécificités du processus décisionnel en soins palliatifs sont à prendre en compte, à commencer par les mécanismes inconscients mis en place par le patient pour se défendre de l’angoisse de mort. L’information pronostique doit respecter ces mécanismes de défense pour ne pas générer de perte d’espoir massive où le seul projet qui resterait à la personne serait la mort. L’espoir s’inscrirait dans le registre d’un besoin et non d’une norme.

T. Morita, H. Ichinosuke, T. Yoshimi et al.

Quatre-vingt-cinq des 120 médecins

Soins palliatifs, quelle autonomie pour le patient ?

La grande variabilité de la fréquence et des caractéristiques des patients concernés par la SPC dans les pays enquêtés pose la question de la formation médicale et du débat scientifique sur ce sujet.

par l’étude avaient en traitement au

acceptaient de le traiter jusqu’au décès.

D’autres études sont nécessaires pour démontrer l’intérêt d’une hydratation artificielle lors des trois dernières semaines de vie.

Laennec 2006 ; 1 : 39-58.

Cent vingt médecins hollandais concernés

était de une semaine à trois mois et

Les auteurs concluent que l’équilibre « biologique » ne semble pas corrélé avec les signes cliniques de déshydratation ou de rétention hydrique.

Trente-cinq pour cent (Italie) à 65 % (Danemark et Pays-Bas) des patients concernés par la SPC n’avaient plus de nutrition ou d’hydratation artificielle.

Traitement par hydratation artificielle : données biologiques et balance hydrique chez les patients atteints de cancer abdominal en phase terminale.

Journal of pain and symptom management 2006 ; 31 : 100-10.

Il n’a pas été noté de différence significative entre les deux groupes pour ce qui concerne l’urée, la créatinine, le sodium et le potassium.

Les auteurs ont mené une étude prospective multicentrique comparative concernant 125 patients ayant un cancer abdominal. L’objectif de l’étude était d’explorer l’éventuelle adéquation entre volume d’hydratation, données biologiques et signes cliniques de déshydratation ou de rétention hydrique. Un premier groupe de patients a reçu un litre d’hydratation artificielle. Un second groupe n’a pas eu d’hydratation. Cinquante-trois patients avaient une hydratation orale qui s’est maintenue autour de 500 ml par jour jusqu’au décès Le taux d’Albumine était plus bas chez les patients hydratés.

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En soins palliatifs, comment favoriser l’émergence de l’autonomie du patient au cours du processus décisionnel ?

Un autre élément à prendre en compte est la vulnérabilité de la personne gravement malade liée à l’ensemble des souffrances somatiques, psychiques, sociales, et spirituelles qui menacent l’intégrité et les capacités de projection ou de communication de la personne. Face à cette souffrance, les soignants euxmêmes développent des mécanismes de défense dont nous avons à prendre conscience pour ne pas compromettre l’authenticité relationnelle avec le patient. Les conflits ou divergences entre le patient et son entourage ou le soignant et la famille viennent encore accentuer ces difficultés. Un des obstacles à l’émergence de l’autonomie de la personne est représenté par le risque de prise de pouvoir des soignants

N° 4 – Septembre 2006