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37 e CONGR#S DE LA SFAR
MESURES PAR CHIMILUMINESCENCE DES CONCENTRATIONS INSTANTANEES INSPIRATOIRES, EXPIRATOIRES ET MOYENNES DU NO INHALE Law-Koune JD, Kalfon P, Abdennour L, Lu Q, Mourgeon E, Bodin L, Coriat P, Rouby JJ Unit~ de R&animation Chirurgicale, D~partement d'Anesth~sie, Hopital de la Piti6-Salp~tri~re, Paris La chimiluminescence est la mtthode de rtftrence pour mesurer les concentrations de NO inhal6 au lit du patient. Les appareils jnsque 1~ disponibles, avaient des temps de rtponse longs (10 30 secondes), ne permettant d'effeetuer que des mesures moyenntes dam le temps. L'analyseur ~t chimiluminescence Strts 4000 S~ destin6 au milieu m~lical se distingue des autres appareils car il off-re la possibilit6 d'une mesure quasi-instantante (mesinst) du NO et du NO2 en plus de la mesure "moyenn~e", mes-moy. En effet, test6 sur un bane d'essai od les cycles de la ventilation m~anique sont reproduits, son temps de rtponse est de l'ordre de 80 milliseconde avee une prteision sur la mesure de 5%, condition que le dtbit aspiratif du gaz h analyser soit de 60 1/h. Le but de ce travail est de dtterminer les concentrations quasi-inspiratoires (FiNO) et quasi-expiratoires (FeNO) et de les comparer ~t la concentration moyenne intratrachtale (FNO) chez les patients sons ventilation conventionnelle, inhalant du NO. Mattriel et Mtthodes : 6 patients ayant un SDRA et btntficiant du NO inhal6 sont prospeetivement indus dam cette 6rude. Le NO est administr6 en continu sur la branche inspiratoire en amont de la pitce en Y, afin d'obtenir des concentrations intratrachtales moyennes de 0,1-0,3-1-3 et 10 ppm. I1 est mesur6 par S_. en mode mes-moy grace ~ un cathtter aspiratif reli6 au canal lattral de la sonde d'intubation (MaUinckrodt). Pour chaque concentration et apr6s un 6tat stable de 30 minutes, S est mis en mode mesinst. S 6rant reli6 fi un enregistreur GOULD ES 1000, les fluctuations inspiratoires et expiratoires des concentrations du NO inlaal6 sont aquises en continu. Rtsultat : La figure 1 montre les variations de concentration de NO obtenues chez un patient suivant les cycles respiratoires authentifits par les variations de la pression d'insufflation. La figure 2 montre les variations de FiNO et de FeNO pour chacune des 5 concentrations de FNO.
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5 mm/s 1700 ppb
IEI]
ZERO NO
mmH,
20 mmHc
II
ZERO Paw[ L
FI N O
(ppm)
FENo
H
0
(ppm) 0
15
15
5
5
3
3 1
1 i
0. I
I
0.3
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3
t
I0
FNO (ppm)
Condusion : Ce travail montre d'une part que la concentration quasi-instantante inspiratoire FiNO, qui est la concentration alvtolaire efficace en termes d'effet et de toxicitt, est proche du double de la concentration moyenne intratrachtale FNO, et ceci pour des FNO comprises entre 0.1 et 10 ppm. D'autre part, il 6tablit que le gradient FiNO-FeNO, reflet indirect de la quantit6 absorbte, augmente paralltlement h celle de la FNO.