Vol. 67, n° 5, 2006
Congrès de la SFE – Montpellier 2006
et de la clusterine sont rapportés au pourcentage de cellules de Sertoli comptés sur la section histologique du tissu voisin, les taux d’ARNm du SCF et de la clusterine sont significativement plus bas dans le groupe trouble de la spermatogenèse comparé au groupe contrôle (p = 0,0297 et p = 0,0043, respectivement). Leurs taux sont significativement plus bas dans les cas de trouble de la spermatogenèse constitutifs et idiopathiques comparés au groupe contrôle, alors qu’ils ne sont pas diminués dans le sous groupe des troubles de la spermatogenèse acquis (orchite, traumatisme, chimio-radiothérapie..). Ces données montrent une altération des fonctions des cellules de Sertoli dans certains cas de trouble de la spermatogenèse et suggère qu’une absence de maturation des cellules de Sertoli peut être en cause dans les cas de trouble de la spermatogenèse constitutifs et idiopathiques.
avons noté une augmentation significative du taux d’Alb-NO2 en présence d’anomalies du rythme cardiaque fœtal (p = 0,008) d’une pO2 artérielle < à 60 mm Hg pendant la première heure de vie (p = 0,03) et d’une hypoglycémie (p = 0,02). Ces observations indiquent que l’hypoxie et l’hypoglycémie périnatales sont associées à un stress nitrant et que les prématurés semblent particulièrement disposés à l’apparition de ce dernier. L’Alb-NO2 semble constituer un marqueur plasmatique précoce et transitoire, fiable et simple à doser du stress nitrant chez le nouveau-né. Son dosage pourrait contribuer à éviter les lésions dues à la nitration de protéines et de l’ADN. par une prise en charge précoce adéquate.
P1-064 L’ALBUMINE PLASMATIQUE NITRÉE : UN NOUVEAU MARQUEUR DU STRESS NITRANT CHEZ LE NOUVEAU-NÉ HYPOXIQUE ET HYPOGLYCÉMIQUE
P1-065 LES PATIENTES AVEC ANOVULATION ET OVAIRES POLYMICROKYSTIQUES À L’ÉCHOGRAPHIE (OPK), MAIS SANS HYPERANDROGÉNIE, FONT-ELLES PARTIES DU SYNDROME DES OVAIRES POLYMICROKYSTIQUES (SOPMK) ?
S. Bottari (1), C. Cavedon (2), A. Csibi (1), J. Touma (2), D. Vermeylen (3), E. Damis (4), A. Salamé (2), A. Favier (5), J.-L. Wayenberg (2)
D. Dewailly (1), S. Catteau-Jonard (1), A.-C. Reyss (1), M. Leroy (1), P. Pigny (2)
(1) INSERM ERI 17, UFR de Médecine-Pharmacie de Grenoble et Dépt. de Biologie Intégrée, CHU de Grenoble. (2) Service de Pédiatrie, Hôpital Français, Université Libre de Bruxelles. (3) Service de Soins Néonatals Intensifs et Non-Intensifs, Hôpital Universitaire Erasme, Université Libre de Bruxelles. (4) Service de Soins Néonatals Intensifs, Institut Edith Cavell, CHIREC, Bruxelles. (5) Dépt. de Biologie Intégrée, CHU de Grenoble et UMR 5046 CNRS-CEA. L’hypoxo-ischémie et l’hypoglycémie s’accompagnent d’un stress oxydatif qui provoque la production de peroxynitrite, un radical hautement réactif capable de nitrer des protéines cellulaires et plasmatiques spécifiques et d’en modifier les propriétés fonctionnelles. En raison de sa demi-vie très courte, le peroxynitrite n’est pas dosable. Par contre, la nitration des protéines est une modification stable qui peut être mise en évidence par des anticorps spécifiques. Les protéines nitrées plasmatiques pourraient de ce fait constituer des marqueurs utiles du stress nitrant. Nous avons développé un dosage de l’albumine nitrée plasmatique (Alb-NO2) par ELISA double-sandwich ayant une sensibilité d’1 ng/ml. Nous avons effectué 279 dosages en triple chez 93 nouveaunés normaux eutrophiques dont 55 nés à terme et 38 nés prématurément. Les J4 prélèvements ont été effectués à partir de l’artère (AO) et de la veine ombilicale (VO), de l’artère radiale pendant la première heure de vie (ART) en cas d’indication ainsi que d’une veine périphérique aux J1 et de vie. Ces dosages ont permis de définir les valeurs de référence de ce paramètre et de mettre en évidence certaines corrélations. Chez les prématurés, il existe une corrélation significative entre le taux d’Alb-NO2 et l’âge gestationnel (p = 0,01), la pO2 artérielle (p < 0,0001) ainsi que la glycémie mesurés pendant la première heure de vie (p < 0,005). Le taux d’Alb-NO2 au J1 de vie est significativement plus bas chez le prématuré que chez l’enfant né à terme (p < 0,006). Chez les prématurés, nous
(1) Gynécologie Endocrinienne et Médecine de la Reproduction, CHRU Lille. (2) Laboratoire d’Endocrinologie, CHRU Lille. Contexte : D’après le consensus de Rotterdam, 4 phénotypes de SOPMK sont possibles : hyperandrogénie (HA) + oligoanovulation (OA) avec OPK, HA + OA sans OPK, HA avec OPK et OA avec OPK. Alors que les 3 premiers phénotypes sont acceptés de façon unanime, l’existence du dernier est fortement contestée, du fait de l’absence d’HA. Méthodologie : Afin de vérifier si ce phénotype partâge des similitudes avec les autres, nous avons extrait de notre base de données 66 patientes présentant ce phénotype (absence d’hirsutisme et taux pasmatiques d’androgènes normaux, phénotype D), que nous avons comparées à 118 femmes sans HA ni OA ni OPK (groupe contrôle) et à 246 patientes avec HA + OA + OPK (phénotype A), 27 patientes avec HA + OA (phénotype B) et 67 patientes avec HA + OPK (phénotype C). Résultats : Les patientes avec phénotype D avaient des valeurs moyennes d’IMC, de tour de taille, de testostérone, androstènedione et LH plasmatiques significativement plus élevées que celles des contrôles. Inversement, leurs valeurs moyennes de FSH et de SHBG étaient significativement inférieures aux contrôles. Un effet groupe fut observé par analyse de variance entre les différents phénotypes de SOPMK, sauf pour l’âge, le BMI et la FSH. Par comparaisons multiples avec analyse post hoc, la plupart de ces effets groupes concernait le phénotype A, tandis que le phénotype D ne se différenciait pas de façon significative du phénotype C, sauf pour les taux d’androgènes par définition, ni du phénotype B, sauf pour les taux d’androgènes et les données échographiques, par définition. Conclusion : Les patientes avec OA + OPK mais sans HA partâgent des anomalies endocriniennes et métaboliques avec les autres phénotypes incomplets de SOPMK, mais ces anomalies sont plus modérées que dans la forme complète.
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