P1099 Effet de la dapagliflozine sur la fonction rénale

P1099 Effet de la dapagliflozine sur la fonction rénale

SFD P1095 L’étude des déterminants de l’initiation de l’insuline dans le diabète de type 2 (DT2) en France : Analyse des données de l’enquête « Natio...

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P1095 L’étude des déterminants de l’initiation de l’insuline dans le diabète de type 2 (DT2) en France : Analyse des données de l’enquête « National Health and Wellness Survey » 1

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G. Reach , V. Le Pautremat , P. Perles 1

Département Endocrinologie/Diabète Hôpital Avicenne APHP, Bobigny ; Kantar Health, Montrouge ; 3 Sanofi-France, Paris..

P1097 L’hypertriglycéridémie apparaît comme un facteur de bonne réponse glycémique au liraglutide, à un an, chez les patients diabétiques de type 2 E. Pupier1, M. Habchi2, M. Beacco2, E. Crevisy2, P. Buffier2, B. Bouillet2, J.-M. Petit2, B. Verges2 1 2

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Objectif : Explorer chez les patients DT2 en France les critères prédictifs de l’initiation précoce de l’insuline (d 5 ans après le diagnostic) et évaluer son impact sur la qualité de vie et l’observance. Patients et méthodes : Étude des données recueillies par l’enquête « National Health and Wellness Survey » menée auprès d’un échantillon national représentatif de près de 46 000 sujets. Les données du diabète et de sa prise en charge (ancienneté du diabète, HbA1c, …etc.), les données sociodémographiques (activité professionnelle, revenus,…etc.), et les données plus générales (activité physique, qualité de vie, …etc.) ont été utilisées pour comparer les patients traités et non traités par insuline. Résultats : 270 patients DT2 traités par insuline et 443 traités par bi ou trithérapie orale ont été inclus dans l’étude. L’initiation de l’insuline était chez 143 patients considérée précoce. Les facteurs prédictifs d’une initiation précoce d’insuline sont le suivi par un endocrinologue/diabétologue (OR 0,10, 95 % CI 0,05-020), l’âge jeune au moment du diagnostic et le tabagisme (respectivement OR 1,03, 95 % CI 1,01-1,06, et OR 2,54, 95 % CI 1,17-5,52). Les patients ayant un revenu annuel > 50000 € ont 4 fois moins de probabilité d’être mis précocement sous insuline. Le niveau de qualité de vie (SF12) des patients traités par insuline est maintenu, sauf ceux présentant des complications du diabète qui ont des scores de la dimension santé mentale moins élevés. Enfin, les patients traités par insuline sont 3 fois plus observants (OR 2,98, 95 % CI 1,37-6,50). Conclusion : L’étude confirme l’existence de certains déterminants de l’initiation précoce de l’insuline dans le diabète de type 2. La mise sous insuline ne détériorant pas la qualité de vie (hors complications), et l’observance étant meilleure suggèrent que les craintes des médecins concernant observance et qualité de vie sous insuline ne devraient pas intervenir dans la décision d’initier l’insuline.

P1096 L’insuline dégludec est supérieure à la sitagliptine pour l’amélioration du contrôle glycémique chez les sujets diabétiques de Type 2 (DT2) : résultats d’un essai randomisé de 26 semaines D. Raccah1, A. Philis-Tsimikas2, S. Del Prato3, I. Satman4, A. Bhargava5, M. Dharmalingam6, T. Vang Skjøth7, S. Rasmussen7, A. J. Garber8 1

Service de Diabétologie et d’Endocrinologie ; Hôpital sainte Marguerite, Marseille ; Scripps Whittier Diabetes Institute, La Jolla, USA ; University of Pisa, Pisa, Italie ; 4 Istanbul Univ., Istanbul Faculty of Medicine, Istanbul, Turquie ; 5 Iowa Diabetes & Endocrinology Research Center, Des Moines, USA ; 6 Bangalore Endocrinology & Diabetes Research Center, Bangalore, Inde ; 7 Novo Nordisk A/S, Søborg, Danemark ; 8 Department of Medicine, Division of Endocrinology, Diabetes and Metabolism, Baylor College of Medicine, Houston, USA. 2 3

Introduction : L’efficacité et la tolérance de l’insuline dégludec (IDeg) de durée d’action prolongée ont été comparées à celle de la sitagliptine (Sita), un inhibiteur de la DPP-4 chez des DT2 naifs d’insuline. Patients et méthodes : Essai contrôlé ouvert en groupes parallèlles (26 semaines) conduit chez 458 DT2 naïfs d’insuline (âge moyen : 56 ans, durée du diabète : 7,7 ans, HbA1C 8,9 %) randomisés (1:1) entre IDeg x1/j ou Sita (100 mg p.o.) associées à 1 ou 2 antidiabétiques oraux (ADOs ; metformine, sulfonylurées, glinides ou pioglitazone). IDeg était injectée entre le lever et le coucher selon la préférence du patient. Résultats : À 26 semaines : amélioration de l’HbA1c supérieure avec IDeg vs Sita (-1,56 vs -1,22 %) (différence de traitement estimée [DTE] IDeg – Sita : – 0,43% points, [IC95 % : – 0,61, – 0,24 ; p < 0,0001], HbA1C < 7 % atteint par 41 % (IDeg) vs. 28 % (Sita) des patients, odds ratio estimé IDeg/Sita : 1,60 [1,04, 2,47 ; p = 0,034], réduction de la glycémie à jeun supérieure avec IDeg (DTE IDeg – Sita : – 39,1 mg/dL [ – 46,8, – 31,4; p < 0,0001]). Aucune différence significative observée concernant le taux d’hypoglycémies nocturnes confirmées (00h01 à 05h59) entre IDeg et Sita (0,52 vs. 0,30 épisodes/patient-année, rate ratio estimé (RRE) : IDeg/Sita : 1,93 [0,90, 4,10 ; p = 0,09]). Les hypoglycémies confirmées totales étaient plus fréquentes avec IDeg (3,1 vs. 1,3 épisodes/ patient-année, RRE IDeg/Sita : 3,81 [2,40, 6,05 ; p < 0,0001]); un épisode sévère a été rapporté avec IDeg. Prise de poids supérieure observée avec IDeg : DTE IDeg – Sita : 2,75 kg [1,97, 3,54 ; p < 0,0001]. Le taux d’événements indésirables était faible dans les deux groupes. Conclusion : IDeg améliore davantage le contrôle glycémique global que Sita ; les hypoglycémies totales étaient plus fréquentes avec IDeg. Cependant, aucune différence n’a été observée pour les hypoglycémies sévères ou nocturnes.

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CHU Bordeaux Hopital Haut Leveque, Pessac ; CHU Bocage, Dijon.

Introduction : Le liraglutide est un traitement largement utilisé chez les patients diabétiques de type 2. Cependant, les critères prédictifs de bonne réponse glycémique au liraglutide demeurent mal précisés. Patients et méthodes : Ceci nous a conduit à réaliser une étude chez 123 patients diabétiques de type 2 chez lesquels un traitement par liraglutide a été initié et maintenu pendant au moins 1 an. Résultats : L’HbA1c est passée de 8,96 % à 8,47 % à un an. Le poids a baissé de 105,42 kg à 101,99 kg. Le succès glycémique au traitement est défini par une baisse d’HbA1c d’au moins 1 % à un an ou, pour ceux dont l’HbA1c initiale est inférieure ou égale à 7 %, un maintien d’un résultat inférieur ou égal à ce seuil. Le succès a été obtenu chez 44,5 % des patients. Les facteurs associés à l’importance de la baisse de l’HbA1c, en analyse univariée, sont les taux initiaux élevés d’HbA1c, de cholestérol total et de triglycérides. Les facteurs associés au succès glycémique en analyse multivariée sont une HbA1c initiale plus élevée (p = 0,005), une durée d’évolution du diabète plus courte (p = 0,022) et une hypertriglycéridémie initiale (p = 0,017). Conclusion : En conclusion, l’hypertriglycéridémie initiale est associée de façon indépendante au succès du Liraglutide en termes glycémique. Ainsi, les patients diabétiques de type 2 porteurs d’un syndrome métabolique semblent être de bons candidats pour un traitement par liraglutide. Ces données cliniques sont en adéquation avec des résultats in vitro récents, objectivant un effet favorable anti-inflammatoire sur le tissu adipeux susceptible d’améliorer la sensibilité à l’insuline.

P1098 Exploration de la relation entre la réduction de l’HbA1c et la réduction du poids corporel sous dapagliflozine chez des patients atteints de diabète de type 2 : analyse poolée de 5 essais cliniques A. Ptaszynska1, A. Salsali1, C. Wessman2, L. Wei1, T. Mansfield1, S. J. Parikh3, 1 2 3

Bristol-Myers Squibb, Princeton, NJ, USA ; Astrazeneca LP, Mölndal, Suède ; AstraZeneca LP, Wilmington, DE, USA.

Introduction : Dapagliflozine (DAPA), un inhibiteur sélectif du SGLT2, diminue à la fois la glycémie et le poids par le mécanisme d’excrétion urinaire du glucose. Matériels et méthodes : Nous avons analysé la distribution de la variation entre l’inclusion et la semaine 24 de l’HbA1c et du poids chez des patients issus de 5 des principaux essais cliniques de phase 3 contrôlés vs. placebo portant sur la DAPA, afin de rechercher une relation potentielle entre les deux variables. Les patients atteints de DT2 ont reçu DAPA 10 mg/j (N = 690) ou un placebo (N = 689) pendant 24 semaines en monothérapie (NCT00528372) ou en association à la metformine (NCT00528879), au glimépiride (NCT00680745), à la pioglitazone (NCT00683878) ou à l’insuline (NCT00673231). L’analyse de l’HbA1c et du poids excluait les données après un traitement de secours (LOCF) Résultats : Dans ces études DAPA 10 mg/j a entraîné, par rapport à l’inclusion, des variations moyennes de – 0,54 % à – 0,68 % pour l’HbA1c et de – 1 à – 2 kg pour le poids, par rapport au placebo. La variation moyenne (IC à 95 %) par rapport à l’inclusion du ratio glucose/créatinine urinaires des 5 études pour DAPA 10 mg/j (comprenant les données après traitement de secours) était de 34,6 g/g (32,1 g/g ; 37,0 g/g), vs. placebo – 1,4 g/g (– 2,8 g/g ; – 0,1 g/g). Environ un tiers de patients en plus sous DAPA vs placebo (65,7 % vs 31,9 %, respectivement) a obtenu des réductions de l’HbA1c et du poids sur la base des données non ajustées des réponses individuelles des patients au traitement Conclusion : La majorité des patients sous DAPA 10 mg/j en monothérapie ou en association aux antidiabétiques couramment utilisés a obtenu des réductions à la fois sur l’HbA1c et le poids

P1099 Effet de la dapagliflozine sur la fonction rénale A. Ptaszynska1, A.-G. Chalamandaris2, J. E. Sugg3, K. M. Johnsson3, J. F. List1, S. J. Parikh3 1 2 3

Bristol-Myers Squibb, Princeton, NJ, USA ; Bristol-Myers Squibb, Braine-l’Alleud, Belgique ; Astrazeneca LP, Wilmington, DE, USA.

Introduction : Dapagliflozine (DAPA), inhibiteur du SGLT2, réduit la glycémie en inhibant la réabsorption rénale du glucose et est en cours de développement chez des patients DT2 Matériels et méthodes : En raison du site d’action rénal de la DAPA, son effet sur la fonction rénale a été soigneusement évalué. Les données ont été recueillies à partir de 12 études randomisées contrôlées vs placebo (PBO) chez des patients DT2. Les évènements indésirables (EI) et les mesures de labora-

Diabète – Montpellier 2013

P1100 Durabilité de la réponse au traitement par dapagliflozine chez des patients avec un diabète de type 2 : Résultats à 2 ans A. Ptaszynska1, K. Rohwedder2, T. Mansfield1, M. Paula3, L. Wei1, S. J. Parikh3 1

Bristol-Myers Squibb, Princeton, NJ, USA ; Astrazeneca, Wedel, Allemagne ; Astrazeneca LP, Wilmington, DE, USA.

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Introduction : Dapagliflozine (DAPA), inhibiteur du SGLT2, augmente l’excrétion urinaire du glucose et réduit l’hyperglycémie indépendamment de l’insuline. Matériels et méthodes : Les résultats du traitement prolongé (semaines 102-104) pour les essais de 24 semaines, randomisés en double aveugle contrôlés vs. placebo (PBO) chez des patients DT2 ayant reçu DAPA en monothérapie (MONO ; NCT00528372), en association à la metformine (MET ; NCT00528879), ou à l’insuline ± antidiabétique oral (INS ; NCT00673231) sont rapportés. Résultats : DAPA 10 mg/j a entraîné des réductions prolongées de l’HbA1c par rapport à l’inclusion et les patients atteignant une HbA1c < 7 % ont été plus nombreux vs. PBO Les augmentations du rapport glucose/créatinine urinaires (g/g) par rapport à l’inclusion ont été maintenues, par exemple, la variation (IC 95 %) à la semaine 102 en association à la MET était de 31,8 (25,0 ; 38,5) sous DAPA 10 mg vs – 0,2 (– 0,6 ; 0,2) sous PBO. Les réductions pondérales ont persisté. Les effets indésirables étaient généralement équilibrés entre les groupes et des pourcentages similaires de patients ont rapporté des événements hypoglycémiques sous DAPA 10 mg et PBO (MONO 5,3 % vs. 4,3 % ; MET 5,8 % vs. 5,2 % ; INS 61,9 % vs. 60,7 %). Les événements suggérant une infection génitale et urinaire étaient plus nombreux sous DAPA vs PBO dans toutes les études ; les infections étaient la plupart du temps d’intensité légère à modérée et sont survenues plus souvent au cours des 24 premières semaines Conclusion : Les réductions d’HbA1c et du poids ont été maintenues à long terme avec DAPA en monothérapie ou en association à la MET ou à l’INS

P1101 La dapagliflozine en association à la sitagliptine avec ou sans metformine : Étude randomisée, en double aveugle, contrôlée vs. Placebo A. Ptaszynska1, E. Hardy2, J. E. Sugg2, S. Parikh2 1

Bristol-Myers Squibb, Princeton, NJ, USA ; AstraZeneca LP, Wilmington, DE, USA.

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Introduction : Dapagliflozine (DAPA) est un inhibiteur sélectif du cotransporteur sodium glucose de type 2 (SGLT2) en cours de développement pour le traitement du diabète de type 2. DAPA réduit l’hyperglycémie en augmentant l’excrétion urinaire du glucose Matériels et méthodes : Dans cette étude de 24 semaines (s) randomisée, double aveugle contrôlée vs placebo (PBO) (NCT00984867) suivie d’une période d’extension en aveugle de 24 semaines, 452 patients présentant un contrôle glycémique inadéquat sous traitement stable par inhibiteur de la DPP-4 ± metformine (MET) ont reçu DAPA 10 mg 1 fois/j ou PBO + sitagliptine (SITA ; 100 mg 1 fois/j) ± MET (t 1 500 mg /j). Résultats : À 24 s les paramètres glycémiques (HbA1c, glycémie à jeun, GAJ) et le poids étaient améliorés par DAPA et de manière statistiquement significative vs. PBO (LOCF, P < 0,0001). Les évènements indésirables étaient équilibrés entre les groupes et les taux de sortie d’études étaient faibles. À la semaine 24, les événements d’infections génitales et urinaires étaient plus fréquents avec DAPA (9,3 % et 5,8 %) par rapport au PBO (0,4 % et 3,5 %). À 48 semaines 31,8 % des sujets sous DAPA avaient arrêté l’étude ou ont reçu un traitement de secours car ils ne parvenaient pas à atteindre les objectifs glycémiques, par rapport à 56,6 % sous PBO. Conclusion : Que les données après un traitement de secours aient été exclues ou incluses, les bénéfices en termes de glycémie et de poids observés à la semaine 24 ont été maintenus jusqu’à la semaine 48 et des résultats similaires

ont été observés lorsque les données ont été stratifiées selon le traitement à l’inclusion.

P1102 Résultats intérimaires de l’étude ROOTS, une étude multicentrique observationnelle et non interventionnelle Belge destinée à évaluer l’efficacité et la sécurité du liraglutide chez des patients diabétiques de type 2

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toire ont été analysés jusqu’à 24 semaines (> 4 000 patients) pour les 12 études et jusqu’à 102 semaines (> 2 500 patients) pour 5 d’entre elles. Le débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe) a été calculé à l’aide de l’équation MDRD abrégée (abbreviated Modification of Diet in Renal Disease). Résultats : Sous DAPA, le DFGe a diminué à la semaine 1, est revenu au niveau de l’inclusion à la semaine 24, et s’est maintenu jusqu’à la semaine 102. La créatininémie moyenne a très peu varié ( ± 0,01 mg/dl) entre l’inclusion et la semaine 24 dans tous les groupes. DAPA n’a pas eu d’effet indésirable sur l’albuminurie, évaluée par le rapport albumine/créatinine urinaires ou un changement de catégorie : albuminurie normale, microalbuminurie ou macroalbuminurie jusqu’à la semaine 102. Les EI rénaux sous DAPA étaient similaires à ceux du PBO jusqu’à la semaine 24 mais ont été rapportés un peu plus fréquemment sous DAPA jusqu’à la semaine 102. Aucune modification par rapport à l’inclusion n’a été relevée pour les taux sériques de Na, K, HCO3, Cl ou Ca sous DAPA ou PBO ; de légères augmentations de Mg et P ont été observées sous DAPA Conclusion : Le traitement par DAPA n’est pas associé à un risque accru de toxicité rénale aiguë ou de détérioration de la fonction rénale.

V. Preumont1, S. Reckelbus2, M. Buysschaert1 1 2

Cliniques universitaires UCL Saint-Luc, Bruxelles, Belgique ; NovoNordisk Pharma sa, Bruxelles, Belgique.

Objectif : L’étude ROOTS est une étude prospective multicentrique, observationnelle et non-interventionnelle menée en Belgique, analysant l’efficacité et la sécurité de ce traitement chez des diabétiques de type 2 en échec d’une bithérapie orale maximale associant sulfamides hypoglycémiants et biguanides. L’objectif est d’évaluer le pourcentage de patients atteignant un contrôle glycémique suffisant à 12 mois (taux d’HbA1c d 7 % ou diminuant de ≥ 1 %. Patients et méthodes : Deux-cent cinquante-deux patients ont été inclus (35 centres). Ces résultats préliminaires sont descriptifs et concernent 44 patients ayant atteint un suivi de 1 an (26 hommes). L’âge et la durée d’évolution du diabète sont de respectivement 58 ± 10 et 10 ± 5 ans (moyenne ± DS). L’HbA1c d’inclusion est de 9,1 ± 1,2 %. Le poids est de 92 ± 19 kg et l’IMC de 32,5 ± 5,9kg/m². Le tour de taille (TT) est de 104 ± 13 cm. Résultats : Sous liraglutide, nous observons une amélioration de l’HbA1c à 7,3 ± 1,0 et 7,5 ± 1,2 % à respectivement 6 et 12 mois. Soixante-dix et 6 % des patients atteignent un contrôle glycémique suffisant à respectivement 6 et 12 mois. Le poids et l’IMC évoluent à 87 ± 19kg et 30,7 ± 5,5kg/m² à 1 an. Ce traitement a été bien toléré. Des effets secondaires digestifs ont été objectivés chez 7 patients. Cinq patients ont quitté l’étude (2 pour manque d’efficacité, 2 pour effets secondaires persistants). Les hypoglycémies mineures étaient rares. Il n’y a pas eu d’hypoglycémies majeures. Conclusion : Ces résultats préliminaires confirment l’efficacité du liraglutide en association à une bithérapie orale maximale chez des diabétiques de type 2 mal équilibrés. On observe une amélioration de l’HbA1c à 1 an puisque 60 % des sujets atteignent un objectif glycémique jugé suffisant. Ces résultats intérimaires sont en phase avec les données des études non-observationnelles publiées. La tolérance du traitement est très bonne.

P1103 Calculateur de dose d’insuline prandiale : impact sur l’HbA1c chez des patients diabétiques de type 1. P. Oriot, R. Furnica, C. Neve, A. Gruber, S. Vemeulen Service de diabétologie – Centre Hospitalier Mouscron, Mouscron, Belgique.

Introduction : L’insulinothérapie fonctionnelle (ITF) est devenue un traitement de référence pour le diabète de type 1. Cependant, le calcul de la dose d’insuline en fonction de la glycémie préprandiale et du nombre d’hydrate de carbone reste pour une majorité de patient une épreuve supplémentaire et limite l’usage de l’ITF dans la durée. L’arrivée de calculateur de bolus intégré au lecteur de glycémie comme l’Insulinx de la firme Abott pourrait peut être améliorer la compliance à l’ITF. Le but de cette observation est d’évaluer l’impact de ce calculateur d’insuline prandiale sur l’HbA1c. Matériels et méthodes : Étude rétrospective portant sur 30 patients diabètique de type 1, formés dans la majorité des cas à l’ITF. Ces patients ont appris à utiliser le lecteur de glycémie – calculateur de bolus FreeStyle Insulinx via les infirmières de diabétologie. L’HbA1c a été analysée avant et après 4 à 6 mois d’utilisation de ce nouveau lecteur. Résultats : Il s’agit d’un groupe de 30 patients, d’âge moyen de 29 ans (18 – 55) ; sex-ratio : 17H/13F ; ayant une durée moyenne de diabète de 16 ans. L’insulinothérapie fonctionnelle est utilisée de façon exclusive chez 60 % d’entre eux. Les résultats préliminaires portant sur les 14 premiers patients montre une diminution de l’HbA1c de – 0,4 % (p = 0,02). (HbA1c moyenne de départ étant de 8,4 %). 2 patients ont arrêté l’usage du lecteur pour des raisons techniques liées à la lenteur du défilement de l’accès aux grammages et l’impossibilité d’effectuer un calcul après le repas, car le lecteur ne tient pas compte de la glycémie préprandiale suffisement longtemps. Discussion : Le calculateur d’insuline prandiale a cependant permis sur cet échantillon de patient d’améliorer l’équilibre glycémique. L’usage sur un plus long terme de cet appareil révolutionnaire doit encore être validé.

P1104 Sciences du danger : un concept nouveau pour améliorer la sécurité des patients au cours du traitement par pompe externe V. Melki Hôpital Rangueil-CHU Toulouse, Toulouse.

Introduction : Les cindyniques (sciences du danger) ont été créées pour identifier, puis corriger, les sources de danger dans des organisations complexes, et appliquées à des domaines variés (industrie, violences urbaines, thérapies familiales…). Nous avons appliqué cette méthodologie au traitement par pompe Diabetes Metab 2013, 39, A33-A105

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