P222 Lymphome de burkitt de la thyroïde : à propos d’un cas

P222 Lymphome de burkitt de la thyroïde : à propos d’un cas

Congrès de la SFE – Strasbourg 2005 P222 LYMPHOME DE BURKITT DE LA THYROÏDE : À PROPOS D’UN CAS N. Nouri (1), A. Ababsa (1), F. Boulaiche (1), L. Nih...

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Congrès de la SFE – Strasbourg 2005

P222 LYMPHOME DE BURKITT DE LA THYROÏDE : À PROPOS D’UN CAS N. Nouri (1), A. Ababsa (1), F. Boulaiche (1), L. Niha (2), A. Dib (3), T. Filali (3), A. Lezzar (1) (1) Service d’endocrinologie diabétologie CHU Ibn Badis de Constantine, Algérie. (2) Laboratoire de pathologie du Dr Niha Lazhar Annaba, Algérie. (3) Service d’oncologie médicale CHU Ibn Badis de Constantine, Algérie.

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Le lymphome de Burkitt est une forme rare des lymphomes malins non hodgkiniens (LMNH) en Algérie et en Afrique du nord ce qui nous a poussé à relater le cas clinique d’une masse thyroïdienne compressive évolutive faisant révéler un lymphome de Burkitt à localisation multiviscérale. Il s’agit d’une femme algérienne de 61 ans admise pour masse thyroidienne droite d’évolution rapide avec signes compressifs sans dysthyroïdies clinique ; l’hormonémie thyroïdienne était normale, les anticorps antithyroïdiens négatifs un taux de thyrocalcétonine < 10 pg/ml. L’échographique cervicale retrouve un nodule hypoéchogène de 7 cm de grand axe, la scintigraphie thyroïdienne au Tc99m retrouvait une absence de fixation au regard de la masse décrite et sa cytoponction évoquait le diagnostic de LMNH. Concomitamment, on découvrait un nodule du quadrant supéroexterne du sein gauche, hypoéchogène à l’échographie, hétérogène à la mammographie de 3,5 cm de grand axe dont la cytoponction évoquait aussi un LMNH. La recherche d’autres localisations retrouvait à la TDM abdominale un processus du carrefour duodénopancréatique de 7,5 cm avec infiltration des muscles iliaques et fessiers droits. Nous avons procédé à l’ablation du nodule du sein avec étude immunohistochimique revenue en faveur d’une infiltration lymphomateuse diffuse concordant avec le diagnostic de lymphome de Burkitt. La chimiothérapie en urgence a été instaurée à base de cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine donnant une amélioration spectaculaire avec disparition de la masse thyroïdienne en 10 jours de traitement et le protocole suit toujours son cours. Conclusion : Nous avons rapporté le cas d’un lymphome de Burkitt de la thyroïde associant une localisation extra ganglionnaire multiple, assez rare et nous pensons qu’il s’agit d’une première description en Algérie.

P223 LYMPHOME MALIN NON HODGKINIEN PRIMITIF DE LA THYROÏDE À PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LITTÉRATURE A.

Diouri (1),

L.

Mahmal (2)

(1) Service d’endocrinologie. (2) Service d’hematologie. Les lymphomes primitifs de la thyroïde (LPT) sont rares : ils représentent 2 % des lymphomes extra-ganglinnaires et moins de 5 % des tumeurs malignes de la thyroïde. Ils surviennent chez le sujet âgés et ils sont fréquent chez la femme. L’évolution est caractérisé par une rapide augmentation du volume de la thyroïde. L’examen cytologique est difficile, une biopsie chirurgical est souvent nécessaire. Nous rapportons l’observation d’une patiente de 70 ans qui présente depuis 2 ans un petit goitre nodulaire avec augmentation rapide du volume

Ann. Endocrinol. depuis 1 mois, sans signe de dysthyroidie ni de compression. L’échographie cervicale à montré un goitre multinodulaire. La TDM thoracique : présence de petites adénopathie latero-trachéaux de taille centimétrique. La TSHus est normal. Une biopsie chirurgical avec étude immuno-histochimique réalisé à conclu à un lymphome malin non hodgkinien à petites cellules B. La patient à bénéficié de plusieurs cure de chimiothérapie, la TDM cervicale et thoracique de contrôle est normale. Le traitement des LPT dépend du stade de la maladie et du type histologique, il repose sur la radiothérapie avec ou sans chimiothérapie adjuvant. Le pronostic des formes localisée est excellent avec une survie de 10 ans de plus de 50 à 80 %

P224 MÉTASTASE CUTANÉE D’UN CARCINOME INDIFFÉRENCIÉ DE LA THYROÏDE I. Delcourt, A. Moreau, J. Carpentier, F. Somda, F. Desbiez, P. Thieblot, I. Tauveron Endocrinologie et Maladie metabolique, CHU Clermont Ferrand. La peau représente un site relativement peu fréquent de dissémination métastasique (0,7 à 9 % selon les séries). L’origine thyroïdienne des métastases cutanées (MC) est rare, surtout au cours des carcinomes anaplasiques. Nous rapportons le cas d’un homme âgé de 53 ans présentant une tuméfaction du bras gauche survenue un an après le diagnostic opératoire d’un carcinome indifférencié de la thyroïde multimétastatique. Il s’agissait d’une tuméfaction nodulaire de 4 cm indolore non inflammatoire violacée, ferme apparue de façon brutale et de croissance relativement rapide. L’échographie montrait une formation tissulaire hypoéchogène polylobée de 4,4 cm de grand axe, hypervascularisée développée sur le trajet de l’artère radiale. L’IRM retrouvait une image hétérogène des parties molles de 5 cm de grand axe avec des images kystiques prenant le contraste de façon hétérogène évocatrice de métastase. Malgré la radiothérapie localisée au niveau de la lésion, de 18 Gy à visée antitumorale, le décès du patient est survenue 3 mois plus tard. Bien que tous les territoires cutanées puissent être concernés par cette dissémination métastatique, la localisation des MC au niveau du membres supérieurs est rare (7 % des MC). La forme nodulaire est la plus fréquente (60 % des MC). La rapidité d’apparition serait liée au mode de dissémination hématogène de cette tumeur. Enfin, la présence de MC est un facteur de mauvais pronostic avec une survie moyenne après diagnostic d’environ 3 mois.

P225 MÉTASTASES EXCEPTIONNELLES THYROÏDIENNES ET SURRÉNALIENNES, PRÉCOCES, D’UN OSTÉOSARCOME OSTÉOGÉNIQUE DE HAUT GRADE DE MALIGNITÉ A. Tabbi, H. Tabbi, S. Alkallaf, H. Cornille, G. Delépine, N. Delépine Hôpital universitaire, Avicenne. Garçon de 16 ans (oct 1998) présentant un gros ostéosarcome localisé du fémur. Chimiothérapie pré et post opératoire. Exérèse (12/98) extratumorale avec prothèse du genou. Histologie : 60 % tumeur viable. Fin du traitement oct 99.