P296 Extension DURATION-1 : efficacité et tolérance de l’exenatide hebdomadaire à 6 ans chez des patients atteints de DT2

P296 Extension DURATION-1 : efficacité et tolérance de l’exenatide hebdomadaire à 6 ans chez des patients atteints de DT2

SFD P296 Extension DURATION-1 : efficacité et tolérance de l’exenatide hebdomadaire à 6 ans chez des patients atteints de DT2 E. Tocque*,1, R. R. Hen...

68KB Sizes 3 Downloads 26 Views

SFD

P296 Extension DURATION-1 : efficacité et tolérance de l’exenatide hebdomadaire à 6 ans chez des patients atteints de DT2 E. Tocque*,1, R. R. Henry2, E. J. Klein3, P. S. Griffin4, M. Zhou4, N. Iqbal4 1

AstraZeneca, Rueil-Malmaison, France, Center for metabolic research, VA San Diego healthcare system and university of California, San Diego, CA, États-Unis, 3 Capital clinical research Center, Olympia, WA, États-Unis, 4 Bristol-Myers Squibb, Hopewell, États-Unis. 2

*Auteur correspondant : [email protected]

Introduction Dans un essai contrôlé de 30 sem (DURATION-1) chez 295 patients DT2 (ITT) traités par ADO, l’Exenatide hebdomadaire a démontré une réduction significative de l’HbA1c vs Byetta 2fois/j (– 1,9 % vs – 1,5 % ; p = 0,002), avec réduction pondérale similaire. Dans l’extension en ouvert de DURATION-1, tous les patients recevaient de l’exenatide hebdomadaire. Cet abstract rapporte les données des 127 patients (43 %) ayant complété les 6 années, la plus longue évaluation à ce jour d’un GLP-1 RA. Patients et méthodes Caractéristiques à l’inclusion : A1C 8,2 ± 0,9 % ; GAJ 166 ± 41 mg/dl ; poids 101 ± 17 kg ; ancienneté diabète 7 ± 6 ans. Principale raison d’arrêt d’étude duration-extension : retrait de consentement (23,4 %). Résultats Résultats à 6 ans, amélioration significative HbA1c vs inclusion (– 1,6 % [95 % IC–1,9, – 1,4]), 45 % des patients atteignaient l’objectif d’HbA1c < 7,0 %, 32 % ≤ 6,5 %. Améliorations significatives GAJ (– 29 mg/dl [– 38, – 19]) et du poids (– 4,3 kg [– 6,0, – 2,6]). Également, amélioration des marqueurs CV. La plupart des améliorations étaient observées à 30 semaines et maintenues à 6 ans. Dans la population ITT, L’EI le plus fréquent, période 0-30 sem, était les nausées (principalement légères) (fréquence annuelle événements ajustée à exposition [événements/patients-années pour chaque période] 0,85) mais diminuait avec le temps (à 0.08 entre la semaine 30 et 6 ans), tout comme les réactions de prurit (de 0,51 à 0,02) et d’érythème au site d’injection (de 0,14 à 0,01). Les EI entraînant l’arrêt d’étude sur la période d’extension étaient peu fréquents (6,6 %), nausées et perte du contrôle glycémique constituaient les raisons principales (2 pour chaque). Ont été rapportés sur 6 ans, 2 pancréatites (taux annuel 0,002 ; 1 arrêt étude), 1 carcinome pancréatique (1 arrêt étude), et 3 cas d’insuffisance rénale aiguë. Aucune hypoglycémie majeure. Hypoglycémies mineures survenant principalement en association aux Sulfamides. Conclusion En conclusion, efficacité maintenue du contrôle glycémique et pondérale après 6 ans de traitement par Exenatide hebdomadaire, sans nouveau signal de tolérance. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent avoir un intérêt avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté. Étude sponsorisée par l’industrie.

P297 Le lixisénatide associé à l’insuline basale diminue la variabilité glycémique chez des patients diabétiques de type 2 ,1

2

3

4

5

E. Renard* , D. O’Neal , G. Umpierrez , A. Digenio , R. Goldenberg , E. Hernandez-Triana6, J. Lin7, C.-Y. Park8, B. Kovatchev9 1

CHU de Montpellier, Montpellier, France, University of Melbourne, Melbourne, Australie, Emory university school of medicine, Atlanta, GA, États-Unis, 4 ISIS pharmaceuticals, Carlsbad, CA, États-Unis, 5 LMC diabetes & endocrinology, Thronhill, ON, Canada, 6 Endocare research institute, Universidad del Rosario, Bogota, Colombia, 7 Novosys health, Flemington, NJ, États-Unis, 8 Sungkyunkwan university school of medicine, Seoul, South Korea, 9 University of Virginia, Charlottesville, États-Unis. 2 3

*Auteur correspondant : [email protected]

Objectif Cette analyse a évalué l’impact sur la variabilité glycémique (VGlc) du lixisénatide (LIXI) vs placebo (PBO) en association à de l’insuline basale ± antidiabétiques oraux (ADO) chez des sujets diabétiques de type 2 (DT2). Patients et méthodes Les données-patients de GetGoal-L, GetGoal-Duo1 et GetGoal-L-Asie ont été regroupées pour le calcul des déviations standard (DS), des excursions glycémiques moyennes (MAGE), de la glycémie moyenne absolue (GMA), de l’aire sous la courbe de la glycémie à jeun (ASC-GAJ), des indices de glycémies hautes et basses (HBGI et LBGI respectivement). Les variations de la VGlc ont été comparées sur les 24 semaines de traitement. Les relations entre la VGlc à l’inclusion, les caractéristiques des patients et l’évolution clinique ont été évaluées. Résultats Les résultats de 1 198 patients (665 LIXI, 533 PBO) ont été analysés : 47,9 % d’hommes, âge moyen : 57,2 ans, IMC moyen : 30,4 kg/m², durée moyenne du DT2 : 11,7 ans, HbA1c moyenne : 8,1 %. La VGlc a diminué significativement à S24 sous LIXI vs PBO : respectivement : DS : – 8,28 vs – 3,89 mg/dl (p = 0,003), GMA : – 6,80 vs – 1,48 mg/dl (p < 0,001), MAGE : – 16,02 vs – 7,02 mg/dl (p = 0,003) ; HBGI : – 3,65 vs – 0,88 (p < 0,001) et ASC-GAJ – 298,51 vs – 15,49 mg/ dl*h (p < 0,001). Le LBGI était inchangé à 0,04 vs – 0,03 (p = 0,277). Une VGlc

A108

© 2015. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

initiale plus élevée était associée à un âge plus avancé, une durée du diabète plus longue, un IMC plus bas, une HbA1c plus élevée à l’inclusion, une baisse plus importante de la glycémie postprandiale (GPP) et davantage d’hypoglycémies symptomatiques. Conclusion En association à de l’insuline basale ± ADO, LIXI a significativement diminué la VGlc et les pics de GPP vs PBO sans augmenter le risque d’hypoglycémie (comme le montre le LBGI). Ceci pourrait se révéler important chez des sujets ayant un DT2 évolué avec une VGlc augmentée. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent avoir un intérêt avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté. Consultant scientifique Sanofi.

P298 L’inhibition du cotransporteur sodium-glucose de type 2 (SGLT2) par l’empagliflozine réduit la microalbuminurie chez les patients atteints de diabète de type 2 D. Cherney1, M. Von Eynatten2, S. Lund2, S. Kaspers2, S. Crowe2, H. J. Woerle*,3, T. Hach2 1 2 3

Boehringer, Toronto, Canada, Boehringer Ingelheim Pharma GmbH & Co., Allemagne, Laboratoire Boehringer Ingelheim, Ingelheim, Allemagne.

*Auteur correspondant : [email protected]

Introduction L’empagliflozine réduit le taux d’HbA1c, la pression artérielle (PA) et le poids chez les patients diabétiques de type 2 (DT2). Son effet potentiel est similaire dans le type 1 (DT1). Des résultats montrent également que l’empagliflozine réduit l’hyperfiltration rénale associée au DT1, suggérant un effet néphroprotecteur basé sur une réduction de la pression intraglomérulaire. Patients et méthodes L’effet de l’empagliflozine sur le rapport albuminurie/ créatininurie (RAC) a été évalué pendant 24 semaines en regroupant les données de patients DT2 ayant une microalbuminurie (MA ; RAC 30-300 mg/g) préexistante (DFG estimé moyen [écart type] [MDRD] 87,9 [23,3] ml/min/ 1,73 m²) qui avaient participé à quatre essais de phase III randomisés, contrôlés. Se fondant sur des données précliniques, notre hypothèse était que l’addition d’empagliflozine 10 mg (n = 141) et 25 mg (n = 150) à un inhibiteur du système rénine-angiotensine à dose stable pourrait réduire la microalbuminurie comparativement à un placebo (n = 147), par atténuation des lésions rénales. Résultats En se basant sur le RAC initial logarithmique, le taux d’HbA1c, la PA systolique, le DFG estimé, la région, l’essai clinique et le traitement, l’empagliflozine 10 ou 25 mg/j a significativement réduit comparativement au placebo le RAC de respectivement 30 % (0,70 [IC 95 % 0,57 ; 0,86] ; p ≤ 0,001) et 25 % (0,75 [IC 95 % 0,61 ; 0,91] ; p ≤ 0,01) à la semaine 24. Conclusion L’empagliflozine a réduit la microalbuminurie de façon statistiquement significative lorsqu’elle est ajoutée à un traitement conventionnel par dose stable d’inhibiteur du système rénine-angiotensine. Des études prospectives sont nécessaires pour évaluer l’effet néphroprotecteur potentiel de l’empagliflozine chez des patients avec DT1/2. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent avoir un intérêt avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté. Boehringer Ingelheim, Lilly.

P299 Effets protecteurs de la metformine sur le pronostic du cancer du sein métastatique chez les femmes diabétiques H. Bosquet1, B. Fruci2, B. Billemont1, H. Curé1, J.-C. Eymard1, C. Garbar3, S. Salesse-Camarero4, S. Blaise4, V. Durlach*,5 1

Institut Jean-Godinot, Unicancer, Reims, France, Service de Sciences de la Santé, Universitè Magna Graecia de Catanzaro, Catanzaro, Italie, 3 Institut Jean Godinot, Unicancer, Reims, France, 4 UMR CNRS 7369, Faculté des sciences, Reims, France, 5 CHU de Reims, Reims, France. 2

*Auteur correspondant : [email protected]

Objectif Évaluer l’impact du diabète et de son traitement sur la survie globale et sur la survie sans progression des patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique. Patients et méthodes Nous avons étudié rétrospectivement 152 patientes porteuses d’un cancer du sein métastatique (64 femmes diabétiques et 88 femmes non diabétiques) avec des caractéristiques homogènes Résultats La médiane de survie globale et de survie sans progression était équivalente dans les deux groupes (32,1 et 43 mois pour les diabétiques vs 27,1 et 41,3 mois pour les non diabétiques) mais était significativement plus courtes pour les tumeurs classées au moins T2, en cas d’atteinte ganglionnaire, de localisations métastatiques viscérales et de récepteurs hormonaux négatifs. Par contre l’analyse statistique considérant les traitements antidiabétiques utilisés, montrait une survie globale et une survie sans progression significativement supérieure chez les 21 patientes prenant de la metformine (MET) par rapport aux 42 diabétiques n’en prenant pas et les 88 non-diabétiques (76,4 mois vs 26,3