Paragangliome intrasellaire : entité exceptionnelle

Paragangliome intrasellaire : entité exceptionnelle

A118 Posters / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A104–A160 P041 Les corps étrangers pharyngo-...

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Posters / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A104–A160

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Les corps étrangers pharyngo-oesophagiens, l’expérience de notre service : à propos de 310 cas N. Tazi 1,∗ , I. Barhmi 2 , S. Rouadi 2 , R. Abada 2 , M. Roubal 2 , M. Mahtar 2 1 Hôpital 20 août 1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 2 Hôpital 20 août 1953, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. But de la présentation La revue de la littérature mondiale confirme la fréquence des corps étrangers pharyngo-oesophagiens chez l’enfant et l’adulte au-delà de 50 ans. Les complications sont rares et sont le fait des corps étrangers acérés ou à risque caustique ou encore aux corps étrangers anciens, méconnus. Le but du travail est l’étude du profil épidémiologique, des moyens diagnostiques et des modalités thérapeutiques des corps étrangers pharyngooesophagiens. Matériel et méthodes Étude descriptive, rétrospective sur 310 dossiers médicaux des patients ayant bénéficié d’une exploration endoscopique, colligé au service d’ORL et de chirurgie cervicofaciale sur une période de 17 mois (du janvier 2012 à mai 2013). Résultats Enfants 82 % avec un age moyen de 5 ans, adultes 18 % avec un âge moyen de 40 ans. La sex-ratio H/F est de 3,2. Signes cliniques : douleur à localisation haute (70 %) rétrostérnale (30 %), hypersialorrhée : 70 %, dysphagie : 90 %, odynophagie : 20 % sympyomatologie respiratoire : dyspnée et toux sèche (8 %). L’exploration endoscopique a objectivé : la présence de CE : 70 % des cas, et l’absence de CE : 30 % des cas. La nature des corps étrangers est dominé par : les pièces de monnaies :58 %, Os + viande :22 %, Arrête de poisson : 10 %. Le siège : bouche de l’œsophage : 63 %, amygdale : 13 %, sinus piriforme : 7,9 %, vallécules : 6 %, base de langue : 4 %, paroi postérieur du pharynx : 4 %, région rétrocricoidienne : 2,1 %. Complications : ulcération de la paroi post du pharynx : 10 % nécessitant une sonde nasogastrique, nécrose de la paroi postérieure du pharynx chez un enfant ayant ingéré une pile. Conclusion Les corps étrangers pharyngo-oesophagiens sont très fréquents. Le meilleur traitement reste la prévention et l’information des parents pour les enfants. Un diagnostic précoce et la prise en charge immédiate par une équipe spécialisée sont indispensables pour garantir un traitement approprié, le plus souvent endoscopique, sans risque de complication. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.242 P042

Hématome du plancher buccal : complication rare des anticoagulants L. Sellah ∗ , K. Chikh , J. Mansouri , M. Mehadji EHU 1er novembre, Oran, Algérie ∗ Auteur correspondant.

But de la présentation L’hématome du plancher buccal constitue une complication hémorragique rare chez les patients sous anticoagulants. Il s’agit d’une urgence vitale en raison de la possibilité de l’obstruction des voies aériennes. Matériel et méthodes Nous rapportons un cas d’hématome du plancher buccal survenant chez une femme sans facteur declenchant, aux antécédents de remplacement valvulaire mitrale sous cintron. Le motif de consultation était une tumefaction importante du plancher buccal surélevant la langue avec discrète gêne respiratoire, et dysphagie. La patiente a été mise sous oxygenothérapie, antibiothérapie, demande de bilan d’hémostase, avis cardiologie, réanimateur et surveillance de l’état respiratoire. Résultats L’évolution a été marquée par une régression de l’hématome évitant ainsi le recours a la trachéotomie.

Conclusion L’hématome du plancher buccal constitue une urgence vitale qui doit être prise en charge en milieu spécialisé. Sa prise en charge est multidisciplinaire : ORL,reanimateur et cardiologue, qui consiste a un traitement médical et un contrôle des voies aériennes qui peut nécessiter une trachéotomie de sauvetage. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.243 P043

Prise en charge de l’ostéoradionécrose (ORN) mandibulaire et maxillaire : à propos de neuf cas

E. Nallet , K. Dossou kpanou ∗ , S. Pierre , J. Maldent , L. Carrabin , S. Duflo CHU Pointe-À-Pitre, Pointe-À-Pitre, Guadeloupe ∗ Auteur correspondant. But de la présentation L’ostéoradionécrose de la mandibule et du maxillaire est une complication peu fréquente mais redoutable et sévère de la radiothérapie des cancers des VADS. Si les mécanismes physiopathologiques de l’ostéoradionécrose relèvent de plusieurs hypothèses, les modalités de sa prise en charge semblent aujourd’hui obtenir un consensus. Dans le but d’évaluer nos pratiques et nos résultats, nous avons étudié les neufs cas de radionécrose chez nos patients traités pour cancer des VADS. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective entre 2002 et 2013 sur les neufs cas d’ostéoradionécrose maxillaire et mandibulaire traité dans le service. Les modalités de prise en charge sont le protocole PENTOCLO et/ou L’oxygénothérapie hyperbare et/ou la chirurgie de séquestrectomie et/ou la chirurgie de résection avec reconstruction par lambeau libre osseux. Résultats Six patients ont été traités exclusivement selon le protocole PENTOCLO avec des résultats satisfaisants, deux patients ont bénéficié du même protocole associé à des séances d’oxygénothérapie hyperbare et des séquestrectomies itératives. Une chirurgie de mandibulectomie avec reconstruction par lambeau libre ostéocutané a été réalisée chez deux patients. Un orostome persistant a été observé chez un patient traité par lambeau libre pour une ORN mandibulaire bilatérale avec facteurs de risque cardiovasculaire. Conclusion L’étude de nos résultats confirme l’efficacité remarquable des traitements conservateurs par PENTOCLO aux stades précoces de l’ostéoradionécrose. Toutefois la chirurgie interruptrice avec reconstruction osseuse s’impose dans les cas évolués. Les co-morbidités (poursuite de l’intoxication tabagique, et facteur de risque cardio-vasculaire) alourdissent le pronostic fonctionnel et compliquent la prise en charge chirurgicale de ces patients atteints d’ostéoradionécrose. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.244 P044

Paragangliome intrasellaire : entité exceptionnelle

N. Tazi ∗ , I. Barhmi , S. Rouadi , R. Abada , M. Roubal , M. Mahtar Hôpital 20 août 1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. But de la présentation Les paragangliomes sont des tumeurs neuroendocrines inhabituellement présents au niveau de la tête et du cou. En général, ces tumeurs sont considérées comme bénignes même si le caractère malin a été décrit dans quelques cas. Le traitement n’est pas codifié étant donné le faible nombre de cas publiés. Nous rapportons un cas exceptionnel de paragangliome parasellaire avec revue de la littérature.

Posters / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A104–A160

Matériel et méthodes Étude d’une observation clinique d’un patient atteint de paragangliome intrasellaire. Résultats Il s’agit d’un patient âgé de 48 ans dont la symptomatologie remontait à 6 mois par l’apparition d’une obstruction nasale, céphalées et une hypoacousie gauche. Une IRM faciale a montré un processus expansif de la région sphénoïdale occupant la totalité du sinus sphénoïdal, de la lame basilaire avec une extension à la loge caverneuse. Une rhino-cavoscopie a montré un processus tumoral étendu au cavum. L’étude anatomopathologique et immuno-histochimique a confirmé le diagnostic d’un paragangliome sphénoidal. Le bilan d’extension était normal. Les marqueurs biologiques Chromogranine A et 5HIAA étaient négatifs témoignant du caractère non fonctionnel de la tumeur. Le traitement a consisté en une radiothérapie externe exclusive à une dose de 66 Gy. Un bilan radiologique d’évaluation a été demandé ne révélant pas de récidive après 2 ans. Conclusion Le paragangliome de la sphère ORL est une tumeur très agressive. La chirurgie constitue le traitement de première intention. Elle peut être compromise par la situation de la tumeur à proximité de structures nobles notamment nerveuses comme c’est le cas pour notre patient. la radiothérapie peut être une alternative thérapeutique permettant un contrôle local et une morbidité acceptable. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.245 P045

Kyste hydatique parotidien primitif. À propos d’un cas L. Sellah ∗ , M. Ghouadni , M. Bouali , M. Mehadji EHU 1er novembre, Oran, Algérie ∗ Auteur correspondant.

But de la présentation Le kyste hydatique primitif de la parotide (KHP) reste une affection exceptionnelle et une localisation inhabituelle du kyste hydatique, même dans les pays où l’hydatidose sévit à l’état endémique. Bien que rare, le kyste hydatique doit être évoqué devant une masse kystique parotidienne, en zone d’endémie. Matériel et méthodes Nous rapportons un cas de kyste hydatique primitif de la parotide chez un garc¸on de 12 ans d’origine rurale qui a été admis pour une masse isolée et rénitente de la région parotidienne. L’échographie avait confirmé la nature kystique de la masse. Au scanner, la tumeur n’était pas rehaussée par l’injection de produit de contraste iodé. Le traitement chirurgical avait consisté en une kystectomie totale. Le diagnostic a été soupc¸onne en peropératoire par l’aspect macroscopique du kyste et confirmé par l’étude histologique de la pièce opératoire. Le patient était exempt d’autres localisations (pulmonaire et abdominale). Les suites opératoires étaient simples dans tous les cas. La surveillance à distance, échographique, et immunologique, n’a décelé aucune récidive. Résultats Malgré sa rareté, le kyste hydatique parotidien doit être intégré dans les diagnostics différentiels des lésions kystiques parotidiennes surtout dans les pays d’endémie d’hydatidose. Le diagnostic peut être difficile en préopératoire. L’échographie est l’examen de première intention, il est complété par un scanner ou mieux une IRM. Une fois le diagnostic confirmé, la radiographie pulmonaire et l’échographie abdominopelvienne recherchent d’autres localisations. La résection chirurgicale est le traitement de choix. Conclusion Bien que les tuméfactions parotidiennes soient rares chez l’enfant, elles représentent une grande variété de diagnostics histologiques. Le kyste hydatique doit être évoqué devant une masse kystique parotidienne, en zone d’endémie. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.246

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Les microcarcinomes papillaires de la thyroïde : à propos de 64 cas

I. Hariga ∗ , O. Ben gamra , A. Ben younes , A. Kaabi , W. Abid , C. Mbarek Service d’ORL et de CCF de l’hôpital Habib Thamer, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. But de la présentation La prise en charge thérapeutique des microcarcinomes papillaires de la thyroïde (MCP) continue d’être un sujet de controverse d’autant plus que leur incidence est en augmentation. Le but de notre travail est d’analyser les caractéristiques épidémiologiques des MCP, de préciser leurs circonstances de découverte et de discuter leur prise en charge thérapeutique en insistant sur les différents facteurs pronostiques. Matériel et méthodes Notre étude rétrospective a porté sur 64 patients présentant un MCP sur une période de 11 ans. Résultats L’âge moyen de nos malades était de 48 ans avec une sex-ratio de 0,08. Les circonstances de découverte étaient : un nodule thyroïdien suspect dans 33 % des cas ; fortuite à l’examen histologique définitif des pièces de thyroïdectomie dans 62 % des cas et une adénopathie cervicale métastatique dans 5 % des cas. Nous avons réalisé : une thyroïdectomie totale dans 95 % des cas et partielle dans 5 % des cas. Un curage ganglionnaire cervical était réalisé dans 55 % des cas. La taille moyenne du MCP était de 4,5 mm. Le MCP était multifocal dans 28 % et bilatéral dans 19 % des cas. Un envahissement ganglionnaire était retrouvé dans 29 % des cas. La surveillance était clinique, biologique (TSH et Tg) et échographique. Le balayage corps entier postopératoire, indiqué dans 88 % des cas, avait montré une fixation cervicale intense dans 86 % des cas, une fixation cervicale faible dans 11 % des cas et une cartographie blanche dans 3 % des cas. Le traitement ablatif par l’Iode 131 était pratiqué chez les 54 malades présentant une fixation cervicale. Le recul moyen était de 40 mois. Une rémission complète a été notée dans 94 % des cas. On n’a pas rapporté de cas de récidive ou de métastase à distance. Conclusion Le MCP est considéré comme un carcinome de bon pronostic avec un faible potentiel évolutif. A travers notre étude et la revue de la littérature, nous avons dégagé des facteurs corrélés à un mauvais pronostic dont la présence suscite une attitude maximaliste. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.247 P047

Cytoponction à l’aiguille fine des nodules thyroïdiens : corrélation avec les résultats de l’histologie

O. Ben gamra ∗ , W. Abid , N. Ines , I. Ben ghrib , I. Hariga , C. Mbarek Service d’ORL et de CCF de l’hôpital Habib Thamer, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. But de la présentation La pathologie nodulaire de la thyroïde est fréquente et pose un réel problème de santé publique. La cytoponction thyroïdienne est un examen préopératoire devenu essentiel dans la prise en charge de cette pathologie. Le but de notre travail est de préciser la fiabilité de la cytoponction et son intérêt en matière de prise en charge des nodules thyroïdiens. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective sur 12 ans (2000–2011) portant sur 800 dossiers de malades opérés au sein de notre service pour un nodule unique ou un goitre multinodulaire. La cytoponction thyroïdienne, pratiquée depuis 2007 était indiquée chez 33 patients devant une taille nodulaire variant entre 1 et 3 cm et quelle que soit la taille devant des signes de malignité.