Photothérapie extracorporelle (PEC) en transplantation rénale

Photothérapie extracorporelle (PEC) en transplantation rénale

396 Posters : transplantation / Néphrologie & Thérapeutique 15 (2019) 389–398 PO-T17 Amélioration du diabète des patients transplantés rénaux sous ...

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Posters : transplantation / Néphrologie & Thérapeutique 15 (2019) 389–398

PO-T17

Amélioration du diabète des patients transplantés rénaux sous belatacept

J. Noble ∗ , F. Terrec ∗ , J. Thomas , N.B. Hamza , M. Paolo , J. Benedicte , Z. Philippe , R. Lionel Service transplantation rénale, Grenoble, France ∗ Auteurs correspondants. Adresses e-mail : [email protected] (J. Noble), [email protected] (F. Terrec) Introduction Les inhibiteurs de la calcineurine (CNI) et les stéroïdes sont fortement associés au diabète de novo, à l’aggravation du diabète préexistant et aux événements cardiovasculaires posttransplantation. Méthodes Dans cette étude, nous avons évalué le bénéfice de la conversion du tacrolimus au belatacept sur l’équilibre glycémique et sur les autres facteurs de risque cardiovasculaire dans la cohorte de nos patients transplantés rénaux diabétiques. Dans cette étude rétrospective non contrôlée, ont été inclus tous les transplantés rénaux diabétiques convertis au belatacept au CHU de Grenoble. Le critère de jugement principal était l’évolution de l’HbA1c entre le début du traitement et 6 mois après la conversion. Les critères de jugement secondaires comprenaient la modification des traitements antidiabétiques, des autres facteurs de risque cardiovasculaire et de la fonction rénale. Résultats obtenus ou attendus Entre mai 2016 et octobre 2018, 165 transplantés rénaux ont été convertis au belatacept. Parmi eux, 22 (13,3 %) étaient diabétiques et recevaient des antidiabétiques oraux (82 %) ou une insulinothérapie (55 %). À 6 mois, l’HbA1c a diminué de manière significative de 6,8 ± 1,4 % à 6,2 ± 1,1 %, p = 0,047. Le taux de HbA1c a notamment diminué chez les patients avec un diabète déséquilibré au moment de la conversion (HbA1c > 7 %). Les patients avec un diabète bien contrôlé ne diminuaient pas significativement l’HbA1c, mais 53 % d’entre eux ont diminué ou arrêté leurs traitements antidiabétiques. Les autres paramètres cardiovasculaires ne ses sont pas améliorés au cours du suivi et notamment la pression artérielle moyenne, l’utilisation de statines et d’antihypertenseurs. La fonction rénale est restée stable et aucun patient n’a présenté d’effet indésirable majeur, ni rejet aigu, ni perte de greffon. Conclusion Une conversion tardive des CNI au belatacept semble être une option thérapeutique intéressante pour les patients transplantés rénaux diabétiques, car associé à une baisse significative de leur HbA1c et une baisse des traitements antidiabétiques. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.320

Fig. 1

Indications de la PEC.

PEC chez 20 transplantés rénaux et précisons le contexte de son utilisation. Résultats obtenus ou attendus Quatre présentaient un RAC résistant, 3 sont retournés en dialyse et 1 est décédé. Deux avaient un RAC associé à une néphropathie à BKv. Un est en dialyse, l’autre est stable. Six avaient un RAH. Deux avaient un RAH DSA+ après diminution majeure de l’immunosuppression (IS) post-PTLD. Tous deux ont guéri après réintroduction d’une IS légère + PEC + IgIV. Quatre ont développé un RAH DSA+, persistant après corticoïdes ± échanges plasmatiques ± rituximab. Sous PEC + IgIV, un a guéri, deux ont une fonction rénale stable et un a développé un RAC sévère avec perte du greffon. Chez 8 patients la PEC a été initiée après baisse de l’IS pour infection sévère (n = 6) ou cancers cutanés répétés (n = 2). En cas d’infection, la PEC a été transitoire (2 à 11 mois), un a développé un RAC, aucun des DSA. Deux ont été traités pour carcinomes cutanés répétés et intolérance aux inhibiteurs de mTOR. Après 4 et 6 ans, aucun n’a développé de RA avec des résiduelles de tacrolimus diminuées pour devenir indosables (Fig. 1). Conclusion La PEC pourrait avoir un intérêt au cours de certaines situations d’impasse thérapeutique ou transitoirement en transplantation rénale. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

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https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.321

Photothérapie extracorporelle (PEC) en transplantation rénale

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J. Augusto 1,∗ , A. Duveau 1 , M. Planchais 1 , M. Cousin 1 , M. Buchler 2 , J.F. Subra 1 1 CHU d’Angers, Angers, France 2 CHU de Tours, Tours, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. Augusto) Introduction La PEC consiste à purifier les cellules mononuclées du sang circulant et à les réinjecter après exposition aux UVA. Son niveau de preuve scientifique est élevé pour le traitement de la GVH et des lymphomes T cutanés où elle est utilisée en 1re ou 2nde ligne. En transplantation d’organe solide, son niveau de preuve est assez faible par manque d’études. En transplantation rénale, les données de la littérature sont limitées à quelques malades. Différents travaux ont montré que la réinjection des PBMC apoptotiques induisait l’augmentation des Treg et la production de cytokines immunorégulatrices. Nous rapportons l’utilisation de la

Stratégie d’induction en transplantation rénale chez les patients hyperimmunisés I. Mohamadou 1,∗ , M.B. Matignon 2 , S. Malard 3 , D. Buob 4 , P. Grimbert 2 , A. Moktefi 5 , N. Ouali 1 , E. Rondeau 1 , Y. Luque 1 1 UNTR, hôpital Tenon, Paris, France 2 Service de néphrologie, hôpital Henri Mondor, Créteil, France 3 Laboratoire d’histocompatibilité, hôpital Saint-Louis, Paris, France 4 Service d’anatomopathologie, hôpital Tenon, Paris, France 5 Service d’anatomopathologie, hôpital Henri Mondor, Créteil, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Mohamadou) Introduction La stratégie d’induction des patients hyperimmunisés en transplantation rénale n’est pas consensuelle, notamment concernant la place des échanges plasmatiques (EP) et du rituximab.