Problemes poses par les prelevements et greffes d’organes en France

Problemes poses par les prelevements et greffes d’organes en France

J Radiol 2004;85:1226-1467 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2004 samedi 2 octobre Séances scientifiques et thématiques Diagnostic de mor...

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J Radiol 2004;85:1226-1467 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2004

samedi 2 octobre

Séances scientifiques et thématiques

Diagnostic de mort encéphalique Séance organisée par la SFNR,

établissement Fran~aisdes Greffes, la SFAR et et la S R L F

Responsable : Eric de Kerviler

Objectifs pédagogiques Appréhender les évolutions technologiques à court ou moyen terme et mesurer leur impact pratique, organisationnel et économique. Bonne utilisation des examens para-cliniques : biologie, imagerie, épreuves fonctionnelles, endoscopie. Promouvoir l'utilisation optimale des différentes méthodes d'imagerie.

Président : Marc Braun 15 h 10

Durée : 30 minutes

PHYSIOPATHOLOGIE DE LA MORT ENCEPHALIQUE Modérateur : Alain Tenaillon Résumé : La mort encéphalique se définit comme la nécrose irréver-

14 h30

Durée : 35 minutes

PROBLEMES POSES PAR LES PRELEVEMENTS ET GREFFES D'ORGANES EN FRANCE S COHEN PARIS- FRANCE

Résumé : Chaque année en France, 3000 patients sont greffés à partir de donneurs décédés en état de mort encéphalique. Le diagnostic de mort encéphalique est la première étape du processus qui conduit au prélèvement. Ce diagnostic repose en France sur une réglementation (1996) qui postule que ce diagnostic est d'abord clinique mais doit être confirmé par un examen complémentaire. Cet examen complémentaire peut être soit 2 EEG pratiqués à 4 heures d'intervalle, soit une angiographie. Chaque année, environ 2000 personnes sont recensées en état de mort encéphalique. Parmi ces personnes, seules 50 % d'entre elles ont fait l'objet d'un prélèvement. Pour les autres, les causes de non prélèvement sont l'opposition du défunt ou de sa famille (35 %), les antécédents compromettant la qualité de l'organe, les contre-indications au premier plan desquelles sont les virus et les cancers, les problèmes logistiques. Chaque sujet en état de mort encéphalique peut faire l'objet de plusieurs prélèvements d'organes : la moyenne est de 3,4 organes prélevés par donneur. Mais cette activité reste insuffisante au vu du nombre élevé de patients en attente. " Mots clés :Ethique, greffe - Transplantation, greffe - Encéphale, mort

sible des cellules cérébrales secondaires à la baisse prolongée du débit sanguin cérébral, entraînant un arrêt circulatoire cérébral complet. Les traumatismes crâniens graves et la pathologie cérébro-vasculaire en sont les principales étiologies. Lorsque la pression intra-crânienne est supérieure à la pression artérielle moyenne, le débit sanguin cérébral devient nul. L'anoxie cérébrale, si elle se prolonge, conduit à la nécrose et à la mort encéphalique. Pour la majorité des patients traumatisés crâniens sévères, le décès survient dans des conditions d'arrêt circulatoire cérébral non réversible. En effet, l'ischémie et la nécrose des cellules cérébrales entraînent un œdème cytotoxique majeur et incontrôlable qui précipite une situation d'hypertension intra-crânienne déjà majeure, dans l'arrêt circulatoire cérébral. Pour les comas d'origine post-anoxique ou cérébro-vasculaire, c'est l'étendue des lésions initiales qui détermine l'importance de l'œdème en terme de compression cérébrale. Le retentissement fonctionnel de la zone lésée doit bien entendu être pris en compte car si l'œdème n'est pas majeur, la circulation cérébrale est maintenue et il n'y aura pas de passage en état de mort encéphalique. Le diagnostic de mort cérébrale doit être porté de manière rapide et fiable, avec un maintien des organes dans les meilleures conditions. Mots clés : Physiologie, mort - Encéphale, mort

15 h 4 5 : Pause