J Radio1 2004;85:1583-1621 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2004
lundi 4 octobre
Posters commentés
Appareil génito-urinaire Modérateur : Alain Thille
DIAGNOSTIC DU CANCER DE LA PROSTATE D PORTALEZ,M LHEZ. M ELMAN, J BESSE, C LAVAL, B DOMENECH. J-L GRANIER TOULOUSE- FRANCE
Objectifs : Décrire les signes cliniques et échographiques du cancer de la prostate, les difficultés diagnostiques, les différentes méthodes d'anesthésie locale et les techniques de biopsies. Matériels et méthodes : Etude rétrospective des 5 dernières années : biopsies chez 620 patients et prostatectomie radicale chez 160 patients. Résultats : Les signes cliniques : TR, PSA, les signes échographiques et les techniques d'anesthésie et de biopsies sont exposés avec support vidéo. Les corrélations entre les différentes méthodes de diagnostic et les stratégies décisionnelles sont exposées. Conclusion : Le diagnostic précoce du cancer de la prostate est souvent difficile et requiert une bonne connaissance des différentes méthodes de diagnostic. Mots clés : Prostate, tumeur
QUOI DE NEUF DANS LE TRAITEMENT DES TUMEURS RENALES
Objectifs : Décrire l'utilisation de la cryothérapie comme alternative thérapeutique dans le traitement des tumeurs rénales de petite taille. Matériels et méthodes : La cryothérapie a été utilisée chez 4 patients qui présentent un carcinome rénal : sur rein unique après néphrectomie controlatérale totale (un cas), sur rein fonctionnel unique (un cas), sur néphrectomie partielle (un cas) et sur greffon rénal (un cas). Une ou deux aiguilles de 2 mm de diamètre ont été positionnées dans la tumeur sous guidage IRM (Proview Philips 0,23 T). Deux cycles de congélation de 15 minutes ont été réalisés. Les cycles de congélation sont contrôlés par des acquisitions itératives. Un contrôle IRM à 6 mois est réalisé. Résultats : La congélation des tissus induit par la cryothérapie détruit les tissus normaux et pathologiques. Aucune récidive n'a été décelée chez les patients traités et surveillés sur une période de 3 mois à 2 ans. Conclusion : La cryothérapie sous guidage IRM est une méthode sûre et efficace chez les patients qui représentent un risque pour la chirurgie conventionnelle particulièrement en cas de rein unique fonctionnel. Mots clés : Rein, tumeur
EPlTHELlOMA RENAL DE TYPE PAPILLAIRE. ASPECTS EN IMAGERIE AVEC CORRELATION ANATOMO-PATHOLOGIQUE I CHAWI, S EL GHALI, E KAYO, H LANG, C SAUSSINE,C ROY STRASBOURG- FRANCE Objectifs : L'épithélioma papillaire est le second type tumoral des épithéliomas du rein (15 %). L'objectif est de définir ses caractéristiques en imagerie et évaluer son rôle dans le diagnostic et le bilan d'extension. Matériels et méthodes : Depuis 1990, un grand nombre de dossiers de ce type tumoral a été répertorié. Les examens d'imagerie ont été confrontés à l'examen anatomo-pathologique de la pièce opératoire. Résultats : Les lésions variaient de 0,5 à 8 cm. En US, l'aspect était très variable. En TDM, la lésion était souvent isodense avant injection. En IRM, l'élément le plus caractéristique est un hyposignal homogène en SpT2. Les caractéristiques de la prise de contraste, modérée et tardive, sont identiques en TDM/iRM. Un aspect hétérogène est retrouvé dans 25 % des cas et correspondait soit à une hémorragie intratumorale, soit à une zone de nécrose. La multifocalité était rarement retrouvée. Pour le bilan d'extension, étant donné que la capsule péritumorale est surtout visible en IRM, les performances de cet examen sont meilleures à celles du scanner. Conclusion : Le diagnostic de carcinome rénal de type papillaire peut être évoqué sur un hyposignal homogène T2 en IRM associé à une prise de contraste peu intense et retardée en TDM/IRM. Mots clés : Rein. tumeur
ETUDE IRM DU GREFFON RENAL ET DE SES COMPLICATIONS : AVANTAGES DE LA SEQUENCE VIBE 3D O MATHIEU, C DE BAZELAIRE, M RONOT, M ALBITER, J FRIJA, E DE KERVILER PARIS - FRANCE
Objectifs : Illustrer les performances de la séquence VIBE 3D avec gadolinium dans l'exploration du greffon rénal et de ses complications. Matériels et méthodes : Vingt patients ont bénéficié d'une exploration de leur greffon rénal par IRM (1,5 Tesla, Siemens Symphony) en séquences dynamiques VIBE 3D (Volumetric Interpolated Breath-hold Examination) après injection intraveineuse de gadolinium en bolus, avec étude artérielle, parenchymateuse, veineuse puis urographique. Les images étaient post-traitées en MIP (Maximum Intensity Projection) avec réalisation de soustractions, et en MPR (Multi Planar Reconstruction). Résultats : La morphologie et la fonction du greffon (parenchymographie, excrétion), la perméabilité et le calibre artériel et veineux ont