Sessions posters discutes

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Transfusion Clinique et Biologique 14 (2007) 209–223 http://france.elsevier.com/direct/TRACLI/ Sessions posters discute´s Agents infectieux Mode´rat...

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Transfusion Clinique et Biologique 14 (2007) 209–223 http://france.elsevier.com/direct/TRACLI/

Sessions posters discute´s

Agents infectieux Mode´rateurs : S. Laperche et F. Barin

SPD1-1 AUGMENTATION DES SOUS-TYPES NON-B CHEZ ´ S VIH-1 POSITIFS LES DONNEURS DE SANG TROUVE ´ EN FRANCE SUR LA PERIODE 1985–2005 PILLONEL J.*, LAPERCHE S.**, EL GHOUZZI M.H.***, BARIN F.**** *INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE, SAINT-MAURICE, FRANCE ; **INSTITUT NATIONAL DE LA TRANSFUSION SANGUINE, PARIS, FRANCE ; ***E´TABLISSEMENT FRANC¸AIS DU SANG–IˆLE DE FRANCE, RUNGIS, FRANCE ; ****CENTRE NATIONAL DE RE´FE´RENCE DU VIH, TOURS, FRANCE Introduction : La surveillance de la diversite´ virale du VIH est essentielle, car elle permet de mieux comprendre la dynamique de la transmission. Historiquement, le sous-type B e´tait largement pre´dominant en France alors qu’en Afrique subsaharienne, les sous-types non-B restent majoritaires. Cette e´tude analyse l’e´volution des sous-types non-B chez les donneurs de sang sur la pe´riode 1985–2005. Me´thode : La diversite´ virale est e´tudie´e par une technique de se´rotypage des anticorps anti-V3. Une 1re e´tude, re´alise´e re´trospectivement sur la pe´riode 1985–99, a concerne´ 564 VIH-1 et l’e´tude prospective, de´bute´e en 2000, a concerne´ 185 VIH-1, soit un total de 749 e´chantillons parmi lesquels 680 (91 %) ont pu eˆtre se´rotype´s. Re´sultats : La proportion des sous-types non-B est passe´e de 4 % sur la pe´riode 1985–89 a` 30 % sur la pe´riode 2002–05 ( p < 0,0001). La re´partition globale des sous-types est associe´e a` l’origine ge´ographique : 74 % des donneurs VIH-1 originaires d’Afrique subsaharienne sont infecte´s par un sous-type non-B versus 14 % pour ceux d’origine franc¸aise. Cependant, la proportion des non-B chez ces derniers a augmente´, passant de 3 % en 1985–89 a` 25 % en 2002–05 ( p < 0,0001). Conclusion : L’augmentation des sous-types non-B, notamment chez les donneurs d’origine franc¸aise, et la proportion non 1246-7820/$ – see front matter # 2007 Publie´ par Elsevier Masson SAS. doi:10.1016/j.tracli.2007.04.015

ne´gligeable du sous-type B chez les Africains (26 %) montre la diffusion des sous-types non-B dans la population franc¸aise et inversement celle du B dans la population africaine vivant en France. Ces re´sultats sont e´galement observe´s en population ge´ne´rale. Cela montre que, malgre´ la se´lection des donneurs de sang, cette population fournit des informations pertinentes d’un point de vue e´pide´miologique. SPD1-2 ´ CURITE´ TRANSFUSIONNELLE : SENSIBILITE´ DES SE TROUSSES DE DE´PISTAGE DE L’ANTIGE`NE HBS ` -VIS DE MUTANTS DE L’ENVELOPPE (AGHBS) VIS-A ´ PATITE B (VHB) VIRALE DU VIRUS DE L’HE MERCIER M., SERVANT-DELMAS A., GIRAULT A., CAPARROS R., LAPERCHE S. INSTITUT NATIONAL DE LA TRANSFUSION SANGUINE, PARIS, FRANCE La de´tection de l’AgHBs par les tests immunoenzymatiques repose sur l’utilisation d’anticorps dirige´s contre la boucle antige´nique expose´e a` la surface du virus. Cette boucle pre´sente une variabilite´ ge´ne´tique, naturelle ou induite, qui peut conduire a` des modifications majeures de l’AgHBs susceptibles d’eˆtre a` l’origine de re´sultats faussement ne´gatifs lors du de´pistage. Pour e´valuer la capacite´ des trousses de de´tection de l’AgHBs a` reconnaıˆtre les particules virales des diffe´rents ge´notypes du VHB, ainsi que des mutants de l’enveloppe virale, nous avons constitue´ un panel de 17 e´chantillons de prote´ines HBs recombinantes. Il se compose de 9 e´chantillons de ge´notypes A a` F et de 8 e´chantillons porteurs d’une ou plusieurs mutations situe´es dans la boucle antige´nique et connues pour eˆtre a` l’origine de faux ne´gatifs lors du de´pistage de l’AgHBs. Les se´quences HBs ont e´te´ clone´es dans un vecteur d’expression eucaryote et exprime´es in vitro apre`s transfection de cellules he´patiques Huh7. Les prote´ines se´cre´te´es en quantite´ suffisante dans le surnageant de culture ont e´te´ retenues pour la constitution du panel, qui a e´te´ calibre´ graˆce a` la pre´sence de l’e´tiquette HA place´e en C-terminale des prote´ines recombinantes. Les premiers re´sultats montrent un de´faut de reconnaissance du mutant G145R par une des trousses e´tudie´es. L’e´tude doit eˆtre e´tendue a` d’autres trousses

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commerciales, et le panel comple´te´ par d’autres prote´ines d’inte´reˆt. Cette approche constitue une appre´ciation prospective des limites potentielles des tests actuellement utilise´s en transfusion pour le de´pistage de l’AgHBs et pourrait contribuer a` guider un e´largissement du spectre de sensibilite´ de ces tests. SPD1-3 CARACTE´RISATION DE SOUCHES DU VIRUS DE L’HE´PATITE C (VHC) APPARTENANT AUX GE´NOTYPES 2 ET 4 CHEZ LES DONNEURS DE SANG FRANC ¸ AIS : IDENTIFICATION DE NOUVEAUX SOUS-TYPES CANTALOUBE J.F.*, LAPERCHE S.**, GALLIAN P.*, BOUCHARDEAU F.**, BIAGINI P.*, JORDIER F.*, ELGHOUZZI M.H.***, PIQUET Y.****, DE MICCO P.* *E´TABLISSEMENT FRANC¸AIS DU SANG, ALPES-ME´DITERRANE´E, MARSEILLE, FRANCE ; **INTS, PARIS, FRANCE ; ***E´TABLISSEMENT FRANC¸AIS DU SANG, IˆLE DE FRANCE, RUNGIS, FRANCE ; ****E´TABLISSEMENT FRANC¸AIS DU SANG, AQUITAINE-LIMOUSIN, BORDEAUX, FRANCE Les e´tudes de re´partition des diffe´rents ge´notypes du virus de l’he´patite C en France ont mis en e´vidence une pre´valence e´leve´e des sous-types 1a, 1b, et 3a. Par ailleurs, une grande diversite´ a e´te´ observe´e parmi les ge´notypes 2 pre´sents chez des donneurs de sang dans le Sud de la France ainsi que parmi des ge´notypes 4 chez des patients en Iˆle de France. Afin d’e´tudier la diversite´ des ge´notypes 2 et 4 dans l’ensemble de la population des donneurs de sang, nous avons proce´de´ a` une analyse phyloge´nique des re´gions E1 et NS5b de 133 souches de VHC de type 2 et 97 souches de VHC de type 4 parmi 1297 souches isole´es entre 1990 et 2006. Les re´sultats soulignent une tre`s grande diversite´ virale en de´crivant 20 sous-types 2 et 11 sous-types 4 diffe´rents incluant 18 nouveaux sous-types n’ayant a` ce jour pas e´te´ caracte´rise´s. Les sous-types 2a, 2b, 2c, 2i, et 2k repre´sentent 82,3 % des sous-types 2 tandis que les sous-types 4a et 4d repre´sentent 87,6 % des soustypes 4. Le sous-type 2a est particulie`rement pre´sent en Iˆle de France (31 % des souches de ge´notype 2) tandis que le sous-type 2c est principalement retrouve´ en re´gion PACA (30 % des souches de ge´notype 2). Une approche phyloge´nique re´cente permettant de de´duire les taux d’infection des divers sous-types avec le temps a permis de de´crire une pre´sence stable des soustypes 2b, 2c, 2i et 2k ainsi qu’un accroissement important, il y a environ 45 ans, des sous-types 2a et 4d. La relation entre ces soustypes et des facteurs de risque spe´cifiques est en cours d’analyse de manie`re a` identifier un mode de contamination propre ; ce qui pourrait avoir un impact sur la se´lection des donneurs et donc sur la se´curite´ transfusionnelle. SPD1-4 DE´TECTION DU GE´NOME VIRAL DU PARVOVIRUS ` LA B19 DANS LES POOLS DE PLASMAS SERVANT A PRE´PARATION DU PLASMA FRAIS CONGELE´ TRAITE´ POUR VIROATTENUATION PAR SOLVANT

DE´TERGENT (PVASD) : EXPE´RIENCE DE L’AFSSAPS ET DE L’EFS AQUITAINE-LIMOUSIN (EFS AL) PETERMANN R.*, PIQUET Y.**, PINTEUS J.**, LAPEYRE M.*, GOUJON N.*, GAUTHIER M.**, LALANNE V.**, MOUILLOT L.*, TISSIER M.H.*, BOIRON J.M.** *AFSSAPS, SAINT-DENIS, FRANCE ; ** EFS AQUITAINELIMOUSIN, BORDEAUX, FRANCE La parution en 2005 de la monographie europe´enne du plasma humain (me´lange de) traite´ pour viroinactivation, impose la recherche syste´matique du ge´nome viral du Parvovirus B19 (PV) dans les pools de plasmas. L’Afssaps a mis en place cette recherche dans le cadre du controˆle de qualite´ externe des produits sanguins labiles (PSL). Cette de´marche s’inscrit dans le cadre de l’harmonisation de controˆle de la qualite´ des produits pre´pare´s en Europe meˆme si le PVASD est conside´re´ en France comme un produit sanguin labile. La mise en place de ce nouveau controˆle a ne´cessite´ une e´tape de validation de la me´thode et une e´troite collaboration avec l’EFS AL pour l’organisation logistique de celui-ci. La validation a consiste´ en la mise au point d’une me´thode semi-quantitative de la de´tection du ge´nome par PCR en temps re´el avec extraction automatise´e. Ce travail collaboratif nous a permis de controˆler 538 pools de plasmas, tous les re´sultats e´taient infe´rieurs au seuil de 10.0 UI/ml requis par la Pharmacope´e europe´enne et concordants avec ceux de l’EFS AL qui effectue a` la fois le de´pistage du PV B19 sur les plasmas unitaires entrant dans la constitution du pool et sur le pool de plasma. SPD1-5 APPORT DU SE´QUENC ¸ AGE VIRAL DANS LES ENQUE´TES DE TRANSMISSION TRANSFUSIONNELLE DU PARVOVIRUS B19 SERVANT-DELMAS A.*, BOYELDIEU D.**, QUINET B.***, MERCIER M.*, PE´LISSIER E.**, GARBARGCHENON A.****, LEFRE´RE J.J.*, LAPERCHE S.*, DEHE´E A.**** *DE´PARTEMENT DES AGENTS TRANSMISSIBLES PAR LE SANG, INSTITUT NATIONAL DE LA TRANSFUSION SANGUINE, PARIS, FRANCE ; **E´TABLISSEMENT FRANC¸AIS DU SANG, IˆLE DE FRANCE, PARIS, FRANCE ; ˆ PITAL ARMAND ***CONSULTATION DE ME´DECINE, HO TROUSSEAU, PARIS, FRANCE ; ****LABORATOIRE DE ˆ PITAL ARMAND TROUSSEAU, PARIS, VIROLOGIE, HO FRANCE L’infection aigue¨ a` parvovirus B19 se caracte´rise par une vire´mie e´leve´e et classiquement de courte dure´e. La transmission se fait principalement par voie respiratoire, mais la transmission transfusionnelle existe. La pre´valence des dons de sang vire´miques varie de 1/625 a` 1/50 000 selon les saisons, avec une augmentation lors des pics e´pide´miques (donne´es de l’EFS Nord de France), et selon la sensibilite´ des techniques. Afin de documenter une transmission du B19 par transfusion, nous avons mene´ une e´tude longitudinale base´e sur l’analyse

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se´rologique et mole´culaire des souches d’un couple donneur– receveur. Le receveur e´tait une dre´panocytaire de 5 ans, transfuse´e par un culot globulaire apre`s une e´pistaxis. Deux semaines apre`s, elle pre´sentait une ane´mie avec une Hb a` 4 g/dl et une charge virale de 7,81  1012 UI/ml. Deux jours apre`s, une se´roconversion IgM (puis IgG) e´tait observe´e. Six mois plus tard, la vire´mie e´tait de 1,64  103 UI/ml et inde´tectable un an apre`s la se´roconversion. Le don de sang e´tait positif en IgM et IgG, la charge virale e´tait de 739 UI/ml. Le donneur e´tait toujours vire´mique 10 mois apre`s le don. Sur un don pre´ce´dant de 3 mois le don incrimine´, les marqueurs se´rologiques e´taient ne´gatifs, et la vire´mie infe´rieure au seuil de quantification. Le se´quenc¸age des souches du receveur et du donneur a montre´ une homologie en nucle´otides de 99,9 % (sur 941 pb). La cine´tique des marqueurs se´rologiques et l’e´volution de la charge virale e´taient ainsi en faveur d’une transmission transfusionnelle, bien que les se´quences ne soient pas totalement identiques, indiquant la possibilite´ de survenue de mutations lors de la transmission. SPD1-6 BILAN EUROPE´EN DE LA PRATIQUE DU DE´PISTAGE DES ANTICORPS ANTI-HTLV EN 2006 LAPERCHE S.*, PILLONEL J.**, MEMBRES DU COMITE´ DE PILOTAGE INVS E.D.D.D.S.**, MEMBRES DU RE´SEAU EURONET TMS S.* *INTS, PARIS, FRANCE ; **INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE, SAINT-MAURICE, FRANCE ` l’heure ou` la leucore´duction des produits sanguins labiles se A ge´ne´ralise, et compte tenu d’un risque re´siduel transfusionnel lie´ a` ce virus tre`s faible (0,12 par million de dons en France), la pratique europe´enne du de´pistage des anticorps anti-HTLV me´ritait d’eˆtre e´value´e. Un questionnaire a e´te´ adresse´ a` 28 pays ayant un repre´sentant dans le re´seau EuroNet-TMS. Vingt-deux re´ponses ont e´te´ rec¸ues : 12 pays (groupe 1) ne pratiquent pas le de´pistage (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Hongrie, Italie, Malte, Pologne, Slove´nie, Slovaquie, Suisse, Tche´quie) et 10 (groupe 2) le pratiquent par obligation (Danemark, France, Gre`ce, Irlande, Pays Bas, Portugal, Roumanie, Royaume Uni, Sue`de) ou sur recommandation (Finlande). Les 3 pays nordiques ne de´pistent que les nouveaux donneurs (ND), les donneurs connus (DC) avec un de´lai inter-dons >3 ans (Finlande) et les voyageurs en pays d’ende´mie (Danemark). Seuls deux pays du groupe 2 (Danemark et Gre`ce) ne pratiquent pas la leucore´duction ; celle-ci concerne tous les produits cellulaires au minimum dans 10 pays, 4 pays ont de´clare´ une pratique partielle et 6 n’ont pas fourni de pre´cision. Les taux de positifs (pour 10000 dons) rapporte´s pour la pe´riode 2003–2005 e´taient de 0 a` 5,33 (me´diane 0,45) chez les ND, 0 a` 0,13 (me´diane 0,008) pour les DC, 0 a` 1,19 (me´diane 0,05) pour tous les dons. La Roumanie pre´sentait des taux 6 a` 60 fois plus e´leve´s. Le principal facteur de risque e´tait la provenance de zone d’ende´mie (86 %). Au total, la mise en place de la leucore´duction dans divers pays d’Europe n’a pas modifie´ la pratique de ce de´pistage. L’e´valuation pre´cise de son efficacite´ sur l’e´limination de l’HTLV pourrait eˆtre contributive.

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SPD1-7 DE´VELOPPEMENT D’UN TEST ALTERNATIF AU BIOˆ LE DES PROCE´DE´S DE ESSAI POUR LE CONTRO RE´DUCTION DU PRION DANS LES PRODUITS SANGUINS SEGARRA C.*, YOU B.**, LAUDE H.***, FLAN B.**, COSTE J.* *EFS, MONTPELLIER CEDEX 5, FRANCE ; **LFB, LES ULIS, FRANCE ***INRA, JOUY EN JOSAS, FRANCE Les cas publie´s de transmission du vMCJ a` des patients transfuse´s, indiquent que le risque de transmission par le sang et ses de´rive´s ne peut plus eˆtre exclu. L’e´valuation des proce´de´s de pre´paration des Me´dicaments De´rive´s du Plasma (MDP) et des Produits Sanguins Labiles (PSL) est importante dans l’e´valuation du risque de transmission du vMCJ. La me´thode de re´fe´rence pour estimer l’infectiosite´ est le Bio-essai re´alise´ par titrage in vivo en inoculant des rongeurs par voie intracraˆnienne. Cette me´thode est longue (10 mois), couˆteuse et doit eˆtre pratique´e dans une animalerie de niveau de protection A3/L3. Objectif : De´velopper un test alternatif au Bio-essai en associant deux techniques d’amplification du prion : le TCIA (Tissue Culture Infectivity Assay) et la PMCA (Protein Misfolding Cycling Amplification). Mate´riel et Me´thode : Le TCIA utilise des cellules de souris transge´niques ovines (Mov), tre`s permissives a` l’infection. In vitro, les cellules sont inocule´es avec des doses de´croissantes de broyat de cerveau infecte´ par une souche de scrapie. La PMCA, base´e sur des cycles successifs « d’incubation/sonication » permet d’amplifier de faibles quantite´s de PrPSc. La de´tection est re´alise´e par Western Blot (WB). Re´sultats : Comparativement au WB : le TCIA permet la mesure de l’infectiosite´ en TCID50/ml et augmente la sensibilite´ de 1.9 log apre`s 8 semaines de culture. La PMCA apre`s 60 cycles accroıˆt la sensibilite´ de 3 log. Conclusions : L’application de la PMCA a` la de´tection de la PrPsc produite lors du titrage de l’infectiosite´ par TCIA, pourrait constituer une alternative pertinente au Bio-essai pour la validation des e´tapes de se´curisation de la pre´paration de MDP et/ou PSL. SPD1-8 ´ EL DU PLASMORECHERCHE PAR PCR EN TEMPS RE ´ PISTE ´S DIUM SPP CHEZ DES DONNEURS DE SANG DE POSITIFS EN ANTICORPS ANTIPLASMODIUM DEFER C.*, EL GHOUZZI M.H.**, MANIEZ-MONTREUIL M.* *EFS NORD DE FRANCE, LILLE CEDEX, FRANCE ; **EFS ˆILE DE FRANCE, RUNGIS, FRANCE Introduction : Chez les donneurs de sang, le de´pistage du paludisme consiste a` rechercher les anticorps antipalude´ens. Un re´sultat positif ne permet pas de conclure quant a` la pre´sence ou non du parasite. Le but de cette e´tude est de proposer un outil

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comple´mentaire base´ sur le principe de la PCR en temps re´el qui permettra de renseigner le donneur sur son statut de porteur chronique. Mate´riels et me´thodes : Les globules rouges sont extraits avec le MagNA Pure LC et la PCR en temps re´el est re´alise´e avec l’automate LightCycler 1.5. Les couples d’amorces se´lectionne´s dans la re´gion 18S rRNA permettent de de´tecter simultane´ment ou spe´cifiquement les 4 espe`ces du Plasmodium. La sensibilite´ de la PCR a e´te´ de´termine´e a` l’aide du standard international e´tabli par le NIBSC quantifie´ a` 109 UI/ml. 528 donneurs de sang de´piste´s positifs en anticorps antiplasmodium avec la trousse ELISA-Malaria antibody test (Dia-Med) ou en technique d’immunofluorescence indirecte (IFI) ont e´te´ e´tudie´s en PCR. Re´sultats : La sensibilite´ est de 219 UI/ml a` la probabilite´ de 95 % et le seuil de quantification est de 393 UI/ml. La sensibilite´ de la PCR P. falciparum est de 9,9  103 UI/ml a` la probabilite´ de 95 % et le seuil de quantification est de 1,5  104 UI/ml. Sur les 528 dons positifs en anticorps antiplasmodium (ELISA et/ou IFI), 8 (1,52 %) sont positifs en PCR Plasmodium spp. Ces 8 dons sont positifs dans les 2 techniques de de´pistage (IFI et ELISA). Conclusion : Les 8 donneurs positifs en PCR en temps re´el vont eˆtre reconvoque´s pour confirmation des re´sultats et enqueˆte. Les donneurs, tous originaires d’un pays d’ende´mie, ont de´veloppe´ un certain degre´ d’immunite´. Plaquettes Mode´rateurs : R. Tardivel et C. Vignoli

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CRYOPRE´SERVATION DES CONCENTRE´S DE PLA` S80 -C : BILAN DE ´ RE`SE (CPA) A QUETTES D’APHE ` L’UNITE´ DE ´ ´ TROIS ANNEES D’EXPERIENCE A CRYOBIOLOGIE D’HENRI-MONDOR (HM) FIALAIRE-LEGENDRE A., CHAMI B., LEE K., FOURCELOT S., DUFFY V., FERRIER M., SIRVEIN C., SEGIER J.M., NOIZAT-PIRENNE F., BIERLING P. EFS IˆLE-DE-FRANCE, CRE´TEIL, FRANCE Introduction : Depuis 2004, les CPA phe´notype´s pre´leve´s a` l’EFS-IdF sont congele´s a` 80 8C par l’unite´ de cryobiologie d’HM. L’organisation, la technique de cryopre´servation et les re´sultats cliniques et biologiques sont pre´sente´s. Mate´riel et me´thodes : Les CPA sont pre´leve´s principalement sur le site HM et directement achemine´s au laboratoire sans transiter par le plateau technique, pour eˆtre congele´s dans les 24 heures. Le cryoprotecteur (DMSO) est rajoute´ apre`s une e´tape d’acidification puis de centrifugation. Les CPA sont congele´s en unite´ adulte (UA) ou sous forme d’unite´s pe´diatriques (3 UP) selon le phe´notype plaquettaire et la re´partition du stock. La pe´remption est de 2 ans. Le de´lai maximal entre la de´conge´lation et l’utilisation est de 6 heures. Actuellement, 41 CPA sont conserve´s a` -80 8C :

24 UA et 51 UP dont les 2/3 pre´sentent un phe´notype HPA1aet HPA5a-. Re´sultats : Sur 3 ans, 129 CPA sont congele´s, 48 UA et 81 UP, issus de 48 donneurs. Le volume moyen est de 424 ml, le nombre de plaquettes de 6.1  1011. Le rendement de conge´lation est 94.6 + 5.7 %. Les caracte´ristiques des unite´s congele´es UA et UP sont respectivement : volume 110 + 20 ml et 52 + 6 ml, nume´ration plaquettaire 5.4 + 1.2 et 1.4 + 0.3  1011, rendement de de´conge´lation 91.7 + 7.3 et 82.3 + 16.3 %. Les UA sont transfuse´es a` 37 patients et 25 patients ont rec¸u des UP. Dans tous les cas, les transfusions sont efficaces au regard du rendement en plaquettes dans des contextes d’alloimmunisations complexes ou de thrombope´nies ne´onatales. Conclusion : La se´lection de pre´le`vements de CPA riches en plaquettes associe´e a` une technique de cryopre´servation parfaitement standardise´e permet d’obtenir des rendements satisfaisants. SPD2-2 APPLICATION D’UN PLAN D’OBSERVATION (PO) AVEC FENEˆTRE MOBILE POUR LE SUIVI DE LA CONFORMITE´ DE CONCENTRE´S PLAQUETTAIRES ´ RE`SE (CPA) D’APHE MASSE M.*, MARPAUX N.*, POUTHIER F.*, NAEGELEN C.**, COFFE C.**, MOREL P.** *EFS BOURGOGNE FRANCHE COMTE´, BESANCON, FRANCE ; **EFS BOURGOGNE FRANCHE COMTE´, BESANC¸ON, FRANCE ` la suite d’une se´rie d’anomalies de de´leucocytaObjectif : A tion observe´es sur des CPA issus des se´parateurs Trima1 Accel, nous avons souhaite´ mettre en place un outil statistique de suivi et de´cisionnel sur la conformite´ aux Caracte´ristiques de CPA, base´ sur l’observation ite´rative de donne´es du controˆle qualite´. ` Me´thode : Dix se´parateurs Trima1 Accel sont concerne´s ici. A chaque se´parateur est associe´ un PO, dont les parame`tres suivants sont pre´alablement defines : – le nombre d’e´chantillons par pe´riode, c’est-a`-dire la taille de la feneˆtre d’observation (N = 160) ; – le crite`re d’acceptation (A = 1) et de refus (R = 2) des CPA non conformes en leucocytes re´siduels. Le calcul du psup % permet d’estimer le pourcentage d’unite´s produites contenant plus de 106 leucocytes (borne supe´rieure). Plusieurs niveaux de controˆles sont envisage´s par se´parateur : controˆle normal simple (CNS) avec pSup < 3 % ; controˆle renforce´ (CR) avec 3 % < pSup < 5 % ou controˆle syste´matique (CS) avec pSup>5 %. Re´sultats : Depuis fe´vrier 2006, un graphique, reportant les 160 dernie`res valeurs de controˆle par ordre chronologique inverse, permet de visualiser le film de leur production. On observe que : – Selon le se´parateur, l’intervalle se´parant deux valeurs nonconformes est re´gulie`rement infe´rieur a` N = 160 (soit pSup entre 3 et 5 %).

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– Le CNS s’applique pour 2/10 se´parateurs depuis fe´vrier 2006 et pour 9/10 un an apre`s. Conclusion : Nos donne´es confirment que le taux de non conformes en leucocytes, estime´ dans une production de CPA, est « se´parateur de´pendant ». L’outil statistique utilise´ ici (feneˆtre mobile par se´parateur) permet d’ame´liorer l’efficacite´ du plan d’observation. SPD2-3 ORBISAC : UN AUTOMATE PERMETTANT D’AME´LIORER ET DE STANDARDISER LA PRODUCTION DES MCP TARDIVEL R., BOIS S., MASSOT D., SEMANA G. EFS-BRETAGNE, RENNES, FRANCE Afin de diminuer les contraintes de la production manuelle de MCP, nous avons cherche´ une technique automatise´e de pre´paration. Les MCP devaient eˆtre pre´pare´s en solution artificielle, avoir un volume compris entre 300 et 390 ml ainsi qu’une quantite´ de plaquettes comprise entre 2,5 et 5  1011 pour eˆtre e´ligibles a` un traitement d’atte´nuation des pathoge`nes. Mate´riel–me´thodes : Apre`s avoir standardise´ le volume de pre´le`vement de sang total (460  30 ml) les buffy coats pre´pare´s a` partir de poches BAT devaient avoir un volume supe´rieur a` 55 ml, un contenu en plaquettes3 1  1011 et un he´matocrite voisin de 45. Les automates Optipress correctement re´gle´s apre`s validation de centrifugeuse KR4I, nous avons valide´ l’automate Orbisac a` partir de me´langes de 5 couches leucoplaquettaires et de 300 ml de solution de conservation : T Sol ou SSP ou Intersol si un traitement par Amotosalen e´tait envisage´. Re´sultats : En routine, nous avons obtenu, quelle que soit la solution de conservation, des me´langes de concentre´s de plaquettes de 4,45  1011 avec une bonne reproductibilite´. Le volume moyen du me´lange est de 330 ml, le ratio plasma/solution de conservation est de 1/3 et permet la conservation des plaquettes pendant 5 jours. La de´leucocytation re´alise´e en cours de traitement donne une contamination leucocytaire infe´rieure a` 0,13  106. Conclusion : Cette technique de production permet d’obtenir des MCP de qualite´ et de quantite´ reproductible. La surveillance de plus de 4000 CP transfuse´s en 13 mois montre, a` quantite´ e´gale de plaquettes, une re´cupe´ration (CCI) identique a` celle obtenue avec les CPA et une diminution des re´actions allergiques par rapport au CP conserve´s en plasma. SPD2-4 PRE´PARATION DE MCPS EN SOLUTION ADDITIVE DE CONSERVATION : COMPARAISON ENTRE LA TECHNIQUE MANUELLE ET LA TECHNIQUE AUTOW MATISE´E (ORBISAC , GAMBRO BCT) VIGNOLI C., LAZAYGUES C., DONNADIEU F., CHIARONI J., DE MICCO P. EFS ALPES ME´DITERRANE´E, MARSEILLE, FRANCE

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Objectifs : L’objectif e´tait de comparer les caracte´ristiques des concentre´s plaquettaires pre´pare´s avec la technique automatise´e Orbisac1 (Gambro BCT) avec ceux obtenus en utilisa la technique manuelle standard. Mate´riels et me´thodes : Des dispositifs quadruples a` de´cantation haute et basse avec filtre inte´gre´ CGR et filtre plasma pression (Baxter, DGR 8464) ont e´te´ utilise´s ainsi que des dispositifs de me´lange de plaquettes (Baxter, DGR 7012). La centrifugation sur Jouan KR 4-22 (1er tour) et KR 4i (2e tour) s’est de´roule´e respectivement a` 3900 t/mn pendant 20 mn et 1800 t/mn pendant 9 mn (Acce´le´ration : 2, seuil de freinage : 2). Des Compomat G41 (NPBI, Fresenius Hemocare) ont permis la se´paration des couches leuco-plaquettaires (CLP). Nous avons utilise´ pour les deux techniques une solution additive de conservation des plaquettes (Baxter, T Sol1) et 6 CLP. Re´sultats : Quarante-six MCPS ont e´te´ teste´s par les deux me´thodes. Volume Manuel : Orbisac1:

374 ml 333 ml

Taux de plaquettes 11

3,76  10 4,05  1011

Taux de leucocytes 0,07  106 0,17  106

Conclusion : Le syste`me Orbisac1 permet l’obtention de concentre´s plaquettaires avec une quantite´ de principe actif plus e´leve´e que la me´thode manuelle (+0,3  1011). La standardisation du proce´de´ assure une production de produits sanguins d’une qualite´ reproductible permettant d’envisager l’utilisation de proce´de´s d’inactivation dans les meilleures conditions. SPD2-5 ´ TUDE NATIONALE SUR LES EFFETS INDE´SIE RABLES RECEVEURS LIE´S AUX CONCENTRE´S DE PLAQUETTES AVEC ET SANS SOLUTION DE CONSERVATION HAUSER L., REBIBO D., SIMONET M., SLIMANI A. EFS, LA PLAINE SAINT-DENIS CEDEX, FRANCE Contexte : Depuis plusieurs anne´es, de nombreux pays commencent a` utiliser les solutions de conservation (SC) des concentre´s de plaquettes (CP). Elles offrent la possibilite´ d’allonger la dure´e de conservation des CP mais aussi diminuent la quantite´ de plasma re´siduel, avec une diminution du nombre d’effets inde´sirables receveurs (EIR) annonce´e. En France, depuis 2003, les SC sont utilise´es par certains e´tablissements de l’EFS. Objectif : L’objectif principal de l’e´tude e´tait de savoir s’il y avait moins d’EIR lie´s aux CP en SC mais aussi si la fre´quence des EIR e´tait diffe´rente en fonction du type de CP utilise´ (CPA ou MCP). Me´thode : Les EIR survenus lors de transfusions de CP et notifie´s dans la base nationale des EIR, e-FIT, en 2005 ont e´te´ e´tudie´s pour les cate´gories allergie, RFNH et inconnu. Les EIR ont e´te´ rapporte´s au nombre de CP transfuse´s dans chaque cate´gorie et pendant la meˆme pe´riode. Re´sultats : Parmi les 7278 EIR survenus en 2005, 3138 e´taient d’imputabilite´ transfusionnelle forte et 1058 concernaient des

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CP (969 CPA et 89 MCP). Parmi ces 1058 EIR, 698 e´taient de type allergie, 92 inconnus et 31 RFNH. Nous avons observe´ une diminution statistiquement significative de la fre´quence des EIR allergie avec les CP en SC, pour les CPA et pour les MCP, et aussi, une fre´quence moindre des EIR avec les MCP versus CPA pour les CP avec ou sans SC. Conclusion : Cette e´tude montre clairement une diminution significative des EIR de type allergie, lorsque les concentre´s de plaquettes sont en solution de conservation. Elle devra eˆtre poursuivie afin de concerner un nombre plus important de PSL, en particulier pour les autres types d’effets inde´sirables receveurs. SPD2-6 SURVEILLANCE DU RENDEMENT DES TRANSFUSIONS DE CONCENTRE´S DE PLAQUETTES D’APHE´RE`SES ET DE ME´LANGE DE CONCENTRE´S DE PLAQUETTES STANDARDS VASSE J.*, TARDIVEL R.*, GAUCHERON S.*, ANDREU G.**, SEMANA G.* *EFS-BRETAGNE, RENNES, FRANCE ; **INTS, PARIS, FRANCE Depuis pre`s de 2 ans le rendement des transfusions de CP est surveille´ syste´matiquement chez les malades du CHU de Rennes (Bretagne – France). Les malades rec¸oivent soit des CPA, soit des MCP. L’objectif appre´cie l’efficacite´ des transfusions de plaquettes et, si le rendement est diffe´rent de celui attendu, une exploration clinique et/ou biologique est re´alise´e chez le patient. Me´thode : Le rendement est appre´cie´ en pourcentage selon la formule : [NP apre`s transfusion–NP avant transfusion]  poids (Kg)  0,075 Nombre de plaquettes transfuse´es (1011) Les CPA sont pre´leve´s sur Trima, Spectra ou MCS+. Les CPA sont conserve´s soit en plasma, soit en T Sol et les MCP sont pre´pare´s avec l’automate Orbisac et conserve´s en T Sol ou en Intersol pour ceux traite´s par l’Amotosalen. Re´sultats : Trois mille sept cent six transfusions ont pu eˆtre suivies et exploite´es et correspondent a` 2164 CPA et 1012 MCP, la majeure partie des CP est distribue´e entre J3 et J5, soit 75 % des produits. Le rendement de´croıˆt avec la dure´e de conservation. La de´croissance est identique pour les CPA et les MCP : 30 % a` J1, 25 % a` J5 toute pathologie et indication confondues. On note que le rendement est fonction de la quantite´ de plaquettes injecte´es sans diffe´rences entre les CPA et les MCP lorsque les valeurs sont comprises entre 3,5 et 5,5  1011. On remarque aussi que le rendement diminue avec la fre´quence des transfusions. Conclusion : Les CPA et les MCP semblent identiques quant a` leur efficacite´ transfusionnelle. Le Correcting Count Increment (CCI) mis en place en routine re´cemment confirme cette impression. Seules des spe´cificite´s cliniques (poids) ou biologiques (immunisation) doivent guider le choix du prescripteur.

SPD2-7 L’UTILISATION DE CONCENTRE´S DE PLAQUETTES (CP) AVEC SOLUTION DE CONSERVATION (SC) RE´DUIT LA FREQUENCE DES EFFETS INDE´SIRABLES ALLERGIQUES (EIA) HERVE F.*, TARDIVEL R.*, SEMANA G.*, ANDREU G.** *EFS BRETAGNE, RENNES, FRANCE ; **GIP-INTS, PARIS, FRANCE Mate´riel et me´thodes : De 2003 a` 2006, l’ETS Bretagne a de´livre´ 1275 me´langes de CP issus de sang total (MCP) sans SC (MCP SC ), 8206 MCP avec SC (MCP SC+), 25.698 CP d’aphe´re`se (CPA) sans SC (CPA SC ) et 3525 CPA avec SC (CPA SC+). En dehors de l’usage de CPA HLA compatibles en cas d’immunisation HLA chez le receveur, il n’y avait pas d’indication spe´cifique retenue pour les deux cate´gories de CP, ni pour la pre´sence ou l’absence de SC. Les effets inde´sirables lies a` la transfusion de CP sont de´clare´s dans le cadre du re´seau d’he´movigilance. Chaque effet inde´sirable imme´diat d’imputabilite´ 3 ou 4 a e´te´ releve´, et les EIA ainsi que les re´actions fe´briles non he´molytiques (RFNH) ont e´te´ analyse´es. Re´sultats : Des EIA ont e´te´ observe´es avec 2 MCP SC-, 2 MCP SC+, 153 CPA SC- et 11 CPA SC+, et des RFNH de´clare´es avec 1 MCP SC-, 12 MCP SC+, 40 CPA SC- et 5 CPA SC+. La fre´quence des EIA est significativement re´duite dans le groupe des CPA SC+ en comparaison aux CPA SC- ( p = 0,047). De surcroıˆt, la fre´quence des EIA est tre`s significativement infe´rieure dans le groupe des MCP SC+ en comparaison aux ` l’inverse, la fre´quence des CPA SC+ ( p = 6,7  10 7). A RFNH n’est pas statistiquement diffe´rente dans les quatre groupes e´tudie´s. Conclusion : L’analyse confirme que les SC ont la capacite´ de re´duire l’incidence des EIA, notamment pour les CPA. De plus, il existe une diffe´rence tre`s significative de la fre´quence des EIA entre CPA et MCP, a` l’avantage des ces derniers. Enfin, seul ce mode d’analyse en routine permettra d’identifier a` l’avenir le roˆle des SC dans la pre´vention d’EI de faible fre´quence, tels le TRALI ou les he´molyses par incompatibilite´ ABO apre`s transfusion de CP. The´rapies cellulaires Mode´rateurs : P. Bourin et M. Joussemet SPD3-1 GEN2.2 : UNE LIGNE´E DE CELLULES DENDRITIQUES PLASMACYTOIDES HUMAINE CHAPEROT L.*, BLUM A.*, MANCHES O.*, LUI G.*, ANGEL J.*, MOLENS J.P.*, PLUMAS J.** *RHONE-ALPES, GRENOBLE, FRANCE ; **RHONEALPES, LA TRONCHE, FRANCE Les cellules dendritiques sont des acteurs cle´ de la re´ponse immune : elles capturent les antige`nes, les appreˆtent pour les

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pre´senter aux lymphocytes T. Parmi ces cellules, les cellules dendritiques plasmacytoides (PDC) re´cemment identifie´es (1997), et rares (<0,5 % des cellules circulantes) sont capables de secre´ter de grandes quantite´s d’interfe´ron a/b, cytokine antivirale majeure. Nous avons de´crit une nouvelle entite´ de leuce´mies de´rive´e de la ligne´e des PDC, conservant de ` partir de ces nombreuses caracte´ristiques des PDC normales. A PDC leuce´miques une ligne´e de PDC appele´e GEN2.2 a e´te´ de´veloppe´e et brevete´e. Les cellules de la ligne´e GEN2.2 ont un phe´notype et une fonctionnalite´ semblable a` celui des PDC normales. Elles maturent en culture en pre´sence d’IL3-CD40L ou de virus, induisent alors la prolife´ration de lymphocytes T naı¨fs, et leur polarisation vers la voie Th2 ou Th1. Parmi les avantages de cette ligne´e, il est possible de citer son typage HLA A*0201, l’expression des TLR7 et 9, et le faible couˆt de revient de sa production. La ligne´e GEN2.2 peut eˆtre utilise´e comme outil de recherche, permettant de mieux comprendre le roˆle des PDC dans les re´ponses immunes inne´es et adaptatives ou de de´couvrir de nouveaux immunomudulateurs. Une fois charge´e avec un peptide cible, elle pourrait aussi repre´senter un produit d’immunothe´rapie permettant de vacciner des patients HLA-A2. Les domaines d’application de cette ligne´e sont multiples, de l’immunite´ antivirale et antitumorale a` l’autoimmunite´. Depuis 2007, le laboratoire R&D de l’EFS RhoˆneAlpes est l’e´quipe Immunobiologie et Immunothe´rapie des Cancers, INSERM U823, Centre de Recherche AlbertBonniot. SPD3-2 ˆ LE DE LA DIFFE´RENCIATION BMP-2 ET CONTRO DES CHONDROCYTES HUMAINS EN CULTURE SALENTEY V.*, DE SOBARNITSKY S.*, BOUGAULT C.**, AUBERT-FOUCHER E.**, DAMOUR O.*, MALLEINGERIN F.** *LABORATOIRE DES SUBSTITUTS CUTANE´S, INSTITUT DE BIOCHIMIE ET CHIMIE DES PROTE´INES, LYON, FRANCE ; **INSTITUT DE BIOCHIMIE ET CHIMIE DES PROTE´INES, LYON, FRANCE Les le´sions du cartilage ne cicatrisent pas spontane´ment. La transplantation de chondrocytes autologues est un traitement des le´sions du genou. Elle ne´cessite une amplification en monocouche qui s’accompagne d’une de´-diffe´renciation. La BMP-2 est un facteur chondroge´nique et oste´oge´nique. Nous avons de´ja` de´montre´ sa capacite´ a` rediffe´rencier les chondrocytes humains apre`s un passage, mais cet effet se perd par la suite. Notre objectif est d’e´lucider la baisse d’activite´ de la BMP-2 au cours des passages afin de mieux controˆler le phe´notype des chondrocytes. Des chondrocytes ` humains de cartilage nasal ont e´te´ amplifie´s en monocouche. A chaque passage les cellules ont e´te´ traite´es par diffe´rentes doses de BMP-2 pendant 6 jours. Le phe´notype a e´te´ e´value´ par PCR en analysant l’expression des ge`nes : COL1, COL2, aggre´cane, SOX9 (marqueurs du cartilage), oste´ocalcine (marqueur de l’os) et BMPR-II (re´cepteur de la BMP-2). La

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phosphorylation des prote´ines smads (me´diateurs de la signalisation BMP-2) a e´te´ de´tecte´e par western blot. Les re´sultats confirment la capacite´ de la BMP-2 a` rediffe´rencier des chondrocytes de´-diffe´rencie´s de manie`re dose de´pendante. La perte d’efficacite´ observe´e au cours des passages ne semble pas lie´e a` une baisse d’expression des re´cepteurs a` la BMP-2 ni a` un de´faut de transduction du signal par la voie des smads. En clinique, nos donne´es sugge`rent l’inte´reˆt d’une greffe a` un passage pre´coce. La re´glementation demande des controˆles assurant qualite´, efficacite´ et se´curite´ du produit fini. Pour libe´rer des chondrocytes autologues traite´s par de la BMP-2, le controˆle des expressions de COL2, aggre´cane ou SOX9, COL1 et oste´ocalcine, sont envisage´s. SPD3-3 OPTIMISATION DE LA DIFFE´RENCIATION OSTE´OGE´NIQUE DES CELLULES STROMALES ME´SENCHYMATEUSES HUMAINES POUR UN USAGE THE´RAPEUTIQUE CHEVALLIER N.*, MAURIN S.*, MAGNEZ A.*, DILL C.**, BODIVIT G.*, ZILBER S.*, BOCCACCIO C.**, BIERLING P.**, HERNIGOU P.*, ROUARD H.* *EA3952 UNIVERSITE´ PARIS XII, CRETEIL, FRANCE ; **EFS ˆILE DE FRANCE, CRETEIL, FRANCE La diffe´renciation des CSM en oste´oblastes constitue une voie d’avenir pour la the´rapie cellulaire re´paratrice en orthope´die. L’expansion des CSM est classiquement re´alise´e dans le milieu aMEM supple´mente´ en se´rum de veau fœtal (SVF). Ce milieu a l’inconve´nient d’induire une croissance lente des CSM et l’utilisation de prote´ines bovines. L’induction ex vivo de la diffe´renciation oste´oblastique ne´cessite l’apport de plusieurs agents de diffe´renciation dont la de´xame´thasone (Dex) or les corticoı¨des ont un effet de´le´te`re sur la formation osseuse in vivo. Nos objectifs sont donc d’optimiser l’expansion et la diffe´renciation des CSM en vue d’une application the´rapeutique. L’association du plasma riche en plaquettes (PRP) avec le milieu de´fini LP021 (Macopharma) a un effet synergique pour l’amplification des CSM par rapport au milieu aMEM. Nous avons e´tudie´ par PCR quantitative l’expression de ge`nes de diffe´renciation oste´oblastique RunX2, phosphatase alcaline (ALP) et Bone Sialoprote´ine (BSP) en pre´sence ou non de Dex dans les milieux aMEM 10 %SVF et LP02 5 %PRP. L’ajout des agents Dex-ac ascorbique (Asc)-bglyce´rophosphate (bGly) induit une augmentation de leur expression et est associe´ a` une mine´ralisation calcique. En absence de Dex, une mine´ralisation calcique est observe´e en LP02-PRP, bien qu’elle soit associe´e a` une faible augmentation de l’expression de l’ALP et de la BSP. Cependant, le niveau basal d’expression de ces ge`nes est plus e´leve´ lorsque les CSM sont cultive´es dans le milieu LP02-PRP. Ces re´sultats sugge`rent que le milieu LP02PRP pre´oriente les cellules vers la voie oste´oblastique et que l’ajout d’Asc-bGly est suffisant pour induire la mine´ralisation calcique.

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SPD3-4 OPTIMISATION DE LA CULTURE DES CELLULES SOUCHES ME´SENCHYMATEUSES (CSM) EN PLASMA HUMAIN ENRICHI EN FACTEURS DE CROISSANCE PLAQUETTAIRES (PEFCP) GADELORGE M.*, GOMEZ M.*, GAUDE´ J.*, SENSEBE´ L.**, BOURIN P.* *EFS-PM ET GECSOM, TOULOUSE, FRANCE ; **EFS-CA ET GECSOM, TOURS, FRANCE Les CSM ont de nombreuses applications potentielles en the´rapie cellulaire. Des essais cliniques sont actuellement mis en place pour valider leur utilisation en he´matologie, re´paration osseuse et cardiaque. Nous avons de´ja` rapporte´ une efficacite´ tre`s supe´rieure du PEFCP par rapport au se´rum de veau fœtal comme comple´ment du milieu de culture de base. De plus, nous avions montre´ qu’en faisant varier les temps de culture, il e´tait possible d’ame´liorer l’amplification des CSM. Nous avons poursuivis nos essais d’optimisation afin de diminuer la consommation de PEFCP (pour une utilisation en autologue) et de raccourcir les temps de culture (re´duction des couˆts). Pour cela, nous avons fait varier les temps de primo-culture (11, 14 et 17 jours), la concentration de PEFCP dans le milieu (5, 7, 8 et 10 %) et la densite´ d’ensemencement des CSM apre`s le premier passage. Nous avons constate´ que, pour la primo-culture, le parame`tre influenc¸ant le plus l’amplification des CSM est le temps de culture, que la concentration de PEFCP entre la primo-culture et la culture apre`s passage ne doit pas eˆtre diminue´e et que l’augmentation de la densite´ d’ensemencement apre`s passage, permet de re´duire le temps de culture. Dans la perspective de produire plus de 108 CSM, nous montrons qu’il est possible d’utiliser des concentrations faibles de PEFCP en primo-culture et de re´duire a` 7 jours, le temps de culture apre`s passage en augmentant la concentration de PEFCP et la densite´ cellulaire. Au final, 21 jours suffiront a` produire, a` couˆt plus bas, autant de CSM que le protocole classique durant de 28 a` 35 jours. SPD3-5 PRE´PARATION ET CULTURE DE CELLULES STROMALES DE´RIVE´ES DES TISSUS ADIPEUX POUR LEUR UTILISATION CLINIQUE DANS UN PROTOCOLE DE THE´RAPIE CELLULAIRE ANGIOGE´NIQUE PLANAT-BENARD V.*, PEYRAFITTE J.A.**, LEOBON B.*, SILVESTRE J.S.***, CORDELIER P.****, BOCCALON H.*****, BOURIN P.**, CASTEILLA L.* *UMR 5241, TOULOUSE, FRANCE ; **EFS-PM, TOULOUSE, FRANCE ; ***INSERM U689, PARIS, FRANCE ; ****INSERM U531, TOULOUSE, FRANCE ; *****CHU RANGUEIL, TOULOUSE, FRANCE Nous avons pre´alablement de´montre´ que les ADSC (adipose tissue-derived stromal cells) d’origine humaine ame´liorent la ne´o-vascularisation dans un mode`le murin d’ische´mie pe´riphe´rique. Ainsi, l’administration d’ADSC repre´sente une alter-

native the´rapeutique inte´ressante pour promouvoir la ne´ovascularisation de tissus en ische´mie. Les proce´dures de pre´paration et d’expansion des ADSC a` partir de lipoaspirations abdominales ont e´te´ adapte´es aux conditions GMP approprie´es a` un usage clinique des cellules. Les enzymes utilise´es (collage´nase, trypsine) de meˆme que les milieux et se´rum de culture ont e´te´ remplace´s. Les re´sultats montrent que les crite`res (rendement, viabilite´ cellulaire) et les caracte´ristiques (phe´notype, temps de doublement, se´nescence, marqueurs d’expression) de la pre´paration cellulaire sont maintenus. Teste´es pour leurs potentialite´s, ces ADSC ont re´ve´le´ (i) l’absence de formation de tumeurs dans des souris Nude et SCID, (ii) une capacite´ de diffe´renciation endothe´liale in vitro, et (iii) in vivo un potentiel de ne´o-vascularisation dans la patte ische´mie´e de souris. Des e´tudes comparatives entre ADSC et Isch-ADSC (ADSC de tissus adipeux pre´leve´s de membres ampute´s de patients ische´miques apre`s consentement) pre´sentent un phe´notype et des proprie´te´s angioge´niques similaires in vitro. Finalement, les proce´dures GMP ont e´te´ teste´es sur des pre´parations a` grande e´chelle, incluant les tests de se´curite´ et qualite´ des produits de´livre´s, validant la me´thode. Ces ADSC font actuellement l’objet d’une e´tude de Phase I pour e´valuer la se´curite´ et la faisabilite´ d’une implantation autologue d’ADSC dans des patients en ische´mie critique chronique des membres infe´rieurs. SPD3-6 ´ NATION PEUT D’AME´L’ADAPTATION DE L’OXYGE LIORER LA PRODUCTION D’E´RYTHROCYTES EX VIVO VLASKI M.*, CHEVALEYRE J.**, DUCHEZ P.**, LAFARGE X.**, BOIRON J.M.*, IVANOVIC Z.** *E´TABLISSEMENT FRANC¸AIS DU SANG AQUITAINELIMOUSIN ; UNIVERSITE´ VICTOR SEGALEN BORDEAUX 2, BORDEAUX, FRANCE ; **E´TABLISSEMENT FRANC¸AIS DU SANG AQUITAINE-LIMOUSIN, BORDEAUX, FRANCE Nous avons pre´ce´demment de´montre´ que l’hypoxie module la production d’e´rythrocytes ex vivo en maintenant la capacite´ prolife´rative des proge´niteurs e´rythroı¨des provenant de filtre de de´ple´tion leucocytaire (FDL). Nous rapportons ici que cette caracte´ristique est fortement influence´e par le type de FDL. Nous avons adapte´ en deux e´tapes protocole : des cellules CD34+ de sang pe´riphe´rique extraites de filtre Composelect T2975 (Fresenius) sont cultive´es d’abord a` 3 diffe´rentes concentrations d’O2 (20, 5, 1.5 %), puis l’incubation est poursuivie en pre´sence de cellules stromales me´senchymateuses a` 20 % d’O2. La basse concentration d’O2 augmente la production totale des e´rythrocytes (deux fois) ainsi que la quantite´ des proge´niteurs e´rythroı¨des apre`s 4 jours de culture. L’analyse du profil phe´notypique montre que l’hypoxie stimule l’apparition de la glycophorin-A et la disparition du re´cepteur de la transferrine (CD71). La PCR en temps re´el de´montre que l’expression des ge`nes implique´s dans l’e´rythropoı¨e`se (GATA1, ALAs2, beˆta et gamma globines) est stimule´e par l’hypoxie. L’acce´le´ration de la diffe´rentiation observe´e est associe´e avec

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une cine´tique acce´le´re´e par l’hypoxie, car on observe plus de divisions cellulaires sans augmentation de l’apoptose apre`s 8 jours d’incubation. La basse concentration en oxyge`ne interfe`re dans la prolife´ration et la diffe´renciation des proge´niteurs e´rythrocytaires tout en maintenant leur capacite´ prolife´rative et repre´sente tre`s probablement un facteur de re´gulation physiologique de l’e´rythropoı¨e`se. Ces re´sultats permettent d’envisager l’ame´lioration de la technologie actuelle de production e´rythrocytaire ex vivo. SPD3-7 LES CLINICIENS GREFFEURS INTERNATIONAUX ET FRANC ¸ AIS RECHERCHENT L’IDENTITE´ DRB1* HAUTE RE´SOLUTION POUR LES ALLOGREFFES ´ S DE SANG PLACENTAIRE D’UNITE LAFARGE X.*, FIZET D.*, BOIRON J.M.*, LAPIERRRE V.**, MARRY E.** *E´TABLISSEMENT FRANC¸AIS DU SANG AQUITAINE LIMOUSIN, BORDEAUX, FRANCE ; **AGENCE DE LA BIOME´DECINE, PARIS, FRANCE Les unite´s de sang placentaire (USP) constituent une source importante de cellules souches alloge´niques, qui donnent la possibilite´ de re´aliser des greffes HLA-mismatch. Le de´lai entre la de´cision de la greffe et la de´couverte d’un greffon compatible de´pend du niveau de compatibilite´ conside´re´ comme acceptable par le clinicien. En pratique, les cliniciens re´alisent une pre´se´lection des USP sur la base de leur richesse cellulaire et de leur typage HLA de basse re´solution. Avant le choix de´finitif du greffon, les cliniciens demandent souvent des typages HLA DRB1* comple´mentaires de haute re´solution (HR) pour les USP pre´se´lectionne´es. Nous avons teste´ si l’identite´ DRB1* HR entre patient et greffon e´tait recherche´e par les cliniciens en e´tudiant les USP du Re´seau franc¸ais de Sang Placentaire (RFSP) stocke´es a` l’EFS de Bordeaux durant les 6 premiers mois de 2006. Quatre-vingt-trois pour cent des USP pre´se´lectionne´es mais non greffe´es (73/88) n’e´taient pas identiques au patient (>1 alle`le DRB1* diffe´rent), alors que 65 % (21/32) des USP transplante´es e´taient identiques pour les 2 alle`les DRB1*. Cette tendance e´tait aussi observe´e aussi bien pour les USP greffe´es a` des patients internationaux (9/13) que pour les patients franc¸ais (12/19). Des donne´es concordantes sont obtenues en conside´rant la totalite´ des USP du RFSP transplante´es en 2005 : 33/62 des patients internationaux et 54/80 des patients franc¸ais greffe´s e´taient identiques au greffon pour le DRB1 alle´lique. En conclusion, malgre´ la possibilite´ de re´aliser des greffes mismatch pour le DRB1* HR, les cliniciens franc¸ais et internationaux recherchent l’identite´ DRB1*HR entre les patients et les USP. SPD3-8 ASSOCIATION DU POLYMORPHISME MICA-129 AVEC LA SURVENUE DE GVH CHRONIQUE, DE ` LA GREFFE ´E A RECHUTES ET DE MORTALITE´ LIE

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APRE`S TRANSPLANTATION DE CELLULES SOUCHES HE´MATOPOE´TIQUES EN SITUATION GENO-IDENTIQUE BOUKOUACI W.*, BUSSON M.*, ROCHA V.*, KRISHNAMOORTHY R.**, TOUBERT A.*, CHARRON D.*, SOCIE´ G.*, TAMOUZA R.* ˆ PITAL SAINT-LOUIS, PARIS, FRANCE ; **HO ˆ PITAL *HO ´ ROBERT DEBRE, PARIS, FRANCE Le ge`ne MICA (MHC class I-related gene A) fait partie des ge`nes HLA dit non classiques. Localise´ au voisinage du locus HLA-B, MICA code pour des mole´cules de structure similaire a` celle des mole´cules HLA de classe I mais n’intervenant pas dans la pre´sentation de l’antige`ne. En effet, MICA est le ligand des re´cepteurs NKG2D exprime´s a la surface des cellules NK et des lymphocytes TCD8. L’engagement de MICA avec son re´cepteur se traduit par une activation des cellules NK et une co-stimulation des cellules T. Sur le plan de la diversite´, un polymorphisme biallelique (codon 129 : me´thionine/valine) cate´gorisant les alle`les MICA en forts et faibles ligands pour NKG2D a` e´te´ re´cemment de´crit et montre´ associe´ a` des pathologies immunologiques. Au cours de ce travail, nous avons e´value´ l’impact potentiel du polymorphisme MICA-129 sur l’incidence des complications majeures de la pe´riode post-greffe (maladie du greffon contre l’hoˆte [graft versus host disease, (GvHD), infections se´ve`res, et rechutes] chez des patients ayant be´ne´ficie´ de greffes de cellules souches he´matopoı¨e´tiques (GCSH) HLA identiques. Dans cette perspective, 190 couples D/R ont e´te´ ge´notype´s. Les analyses statistiques multivarie´es ont montre´, d’une part, que le ge´notype MICA-129 Val/Val du receveur e´tait associe´ a` une incidence e´leve´e de GvHD chronique et de mortalite´ lie´e a` la greffe (hazard ratio [HR] = 1.6, P = 0.03 et HR = 1.9, P = 0.04 respectivement) et d’autre part que le taux de rechute est plus important quand le ge´notype est MICA-129 Met/Met (HR = 3.6, P = 0.009). Ces donne´es montrent pour la premie`re fois l’implication du ge`ne MICA dans la survenue des complications majeures post-GCSH. Pratiques transfusionnelles Mode´rateurs : M. Girard et E. Pelissier SPD4-1 AUDIT DU PROCESSUS TRANSFUSIONNEL GIRARD M., BROUMAULT P. AMERICAN HOSPITAL OF PARIS, NEUILLY SUR SEINE, FRANCE L’objectif de cette action est le suivi permanent des actes transfusionnels dans les services de soins. Le but est de respecter l’inte´gralite´ des points de´crits dans les proce´dures et protocoles mis en place et valide´s par le comite´ de se´curite´ transfusionnelle. Cet audit permet aussi de ve´rifier sur le terrain l’impact des formations et la compre´hension des protocoles par les e´quipes soignantes. Une grille d’audit a e´te´ mise au point et valide´e. Elle sert a` la fois de check-list des gestes a` faire et de grille de controˆle. Elle est jointe a` chaque produit sanguin labile de´livre´. Au de´part, un e´chantillon de 30 observations de l’acte transfusionnel a e´te´

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suivi mensuellement avant d’e´tendre l’e´tude a` l’ensemble des produits. Ce jour tous les actes transfusionnels doivent eˆtre inclus dans l’analyse mensuelle. Au fur et a` mesure que se de´roule le processus les intervenants comple`tent la grille et documentent les diffe´rentes actions effectue´es dans les dossiers des patients. Depuis novembre 2005, plus de 400 proce´dures ont e´te´ analyse´es. Au de´part 91 % des actes re´pondaient aux exigences requises. Les points de faiblesse ont permis de mettre l’accent sur les domaines me´ritant approfondissement lors des formations du personnel infirmier. Le dernier audit re´alise´ en janvier 2007 montre une progression avec 99 % de respect de toutes les e´tapes de la proce´dure, documentation des actes incluse. Ce suivi s’est re´ve´le´ tre`s motivant pour les e´quipes qui ont « joue´ le jeu » et appre´cie´ le support fourni par l’audit. SPD4-2 ´ CURISATION DU PROCESSUS TRANSFUSIONNEL : SE UNE DE´MARCHE PLURIDISCIPLINAIRE EN PLUSIEURS E´TAPES POUR UNE RESPONSABILISATION DE TOUS AU PROFIT DU PATIENT DELHOUME M.*, DUBOSC-MARCHENAY N.**, GIRAULT S.**, VINCENT M.P.***, WEINBRECK A.M.****, LAJUGIE K.**, VIGIER D.**, BORDESSOULE D.** *HE´MOVIGILANCE CHUD, LIMOGES, FRANCE ; **HE´MATOLOGIE CLINIQUE ET TRANSPLANTATIONS CHUD, LIMOGES, FRANCE ; ***SERVICES INFORMATIQUES CHUD, LIMOGES, FRANCE ; ****EFS- AQUITAINE-LIMOUSIN, LIMOGES, FRANCE Objectif : La se´curite´ transfusionnelle est l’affaire de tous les acteurs de la chaıˆne transfusionnelle. Dans le service d’He´matologie Clinique ou` la transfusion est quantitativement importante et qualitativement complexe, des moyens ont progressivement e´te´ mis en place pour optimiser la se´curite´ des patients transfuse´s. Dans le cadre d’une ame´lioration constante de la qualite´, les proce´dures ont e´te´ re´-e´crites avec l’he´movigilance en insistant particulie`rement sur les interfaces Unite´s de Soins/EFS-AL. Graˆce a` la motivation de tous, l’objectif semble bientoˆt atteint. Pre´sentation : Quarante lits, 3 US : 5182 PSL transfuse´s en 2005, 6028 en 2006. Les patients atteints d’he´mopathies malignes sont pris en charge en soins tre`s spe´cialise´s (greffes de CSP, suivies d’allogreffes, traitements lymphope´niants.) ou` en palliatif. Un fichier receveur centralise´ existe dans l’ES. Moyens : Dossier Transfusionnel (DT) dans le DMC (juin 05)/ trac¸abilite´ informatique des PSL au lit du patient et DT informatise´ (fe´v. 06)/trac¸abilite´ du transport et responsabilisation de l’agent qui connaıˆt l’identite´ du patient, le type de PSL et ses contraintes et valide sa re´ception a` l’EFS (mar 06)/utilisation d’un bracelet portant e´tiquette identifiante du patient (CodesBarres) le CB scanne´ lors de la transfusion ouvre le DT (jan. 07)/ trac¸abilite´ informatique de la re´ception dans l’US (mars 07). Perspectives : Informatisation des prescriptions et de la trac¸abilite´ des CSP dans D.T.

– Inte´gration de la FEIR dans le DMC ; – Extension a` tous les services du CHU, et les ES de la re´gion Limousin ou` les patients sont pris en charge dans le cadre du re´seau He´matolim. SPD4-3 E´TUDE PRE´LIMINAIRE DES DE´LAIS DE DISTRIBUTIONS DE CGR DANS LE CADRE DES URGENCES VITALES HALBOUT P., BIGOT C., VERRIER G., FOLLEA G. EFS PAYS DE LOIRE, NANTES, FRANCE Objectif : E´valuation des de´lais de distribution des Concentre´s de Globule Rouge en urgence vitale imme´diate et urgence vitale sur le site transfusionnelle de La Roche sur Yon (EFS Pays de LOIRE). Mate´riel et me´thodes : E´tude prospective, re´alise´e entre juin 2006 et mars 2007, base´e sur les re´sultats d’un questionnaire e´tablissant le profil de chaque distribution en urgence. 350 distributions ont e´te´ incluses. L’analyse statistique a e´te´ re´alise´e avec le logiciel R. Re´sultats : Les de´lais de distribution sont conformes aux recommandations de l’AFSAPPS en particulier lors des re´ponses aux prescriptions d’urgence vitale imme´diate. L’analyse statistique re´ve`le des notions d’urgence diffe´rentes selon les services et une corre´lation entre les de´lais de distribution en urgence diffe´re´e et le nombre d’examens re´alise´s (groupes, RAI). Conclusions : L’analyse des donne´es va permettre d’ame´liorer les e´change entre le site transfusionnel et les ES. Les outils statistiques pourront eˆtre utilise´s dans le cadre d’une e´tude re´gionale sur plusieurs sites. SPD4-4 ESTIMATION DU RISQUE IMMUNOLOGIQUE AU COURS DE LA TRANSFUSION DE CGR EN URGENCE ´ DIATE OU EN URGENCE VITALE VITALE IMME ROUBINET F.*, POTIE P.**, PY J.Y.*** *EFS CENTRE ATLANTIQUE, TOURS CEDEX 1, FRANCE ; **EFS CENTRE ATLANTIQUE, TOURS, FRANCE ; ***EFS CENTRE ATLANTIQUE, ORLEANS, FRANCE Dans l’urgence vitale imme´diate (UVI), les CGR sont de´livre´s sans de´lai, meˆme en absence de tout re´sultat IH du patient (CGR O RH : 1, 2, 3,4,5 ; KEL : 1) ; Dans l’urgence vitale (UV), la transfusion est de´bute´e sans attendre le re´sultat de la RAI mais en connaissant le plus souvent le groupe ABORH1 et le phe´notype RH/K du patient. Nous avons estime´ le risque du patient d’eˆtre, dans ces circonstances, le terrain d’un conflit immunologique du fait de la pre´existence dans son se´rum d’un anticorps antie´rythrocytaire cliniquement significatif. Nous avons e´value´ la fre´quence de ces anticorps chez les patients admis aux « urgences » de trois hoˆpitaux de notre re´gion (15 179 hommes et 12 089 femmes entre 2002 et 2006), conside´rant qu’ils e´taient repre´sentatifs de la population ge´ne´rale soumise au risque d’urgence transfusionnelle. Le risque de

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conflit immunologique a e´te´ calcule´ en ponde´rant ces fre´quences par celles des phe´notypes correspondants de la population caucasienne.

Homme Femme

Fre´quence des Ac significatifs hors antiRH1,2,3,et KEL1 (UVI) (%)

Risque associe´ aux Ac significatifs autres que anti-RH1,2,3 et KEL 1 (UVI) (%)

Fre´quence des Ac significatifs hors anti-RH1, 2,3,4,5 et KEL1 (UV) (%)

Risque associe´ aux Ac significatifs autres que anti-RH1, 2,3,4,5 el KEL 1 (UV) (%)

0,094 0,23

0,0821 0,22

0,092 0,223

0,0651 0,16

Les risques de conflit immunologique chez les patients transfuse´s en UVI ou UV sont respectivement de l’ordre de 8 et 6 pour dix mille chez l’homme et de 2,2 et 1,6 pour mille chez la femme. Ces risques, le plus souvent sans conse´quence grave, sont donc sans commune mesure avec le risque vital he´morragique imme´diat conduisant a` la transfusion en urgence. SPD4-5 ˆ GE DES GLOBULES ROUGES TRANSIMPACT DE L’A FUSE´S EN RE´ANIMATION ME´DICALE DESSERTAINE G.*, CHENAIS F.**, HAMMER L.*, SCHWEBEL C.*, TIMSIT J.F.*** *CHU GRENOBLE, GRENOBLE, FRANCE ; **EFS RHONES ALPES SITE DE GRENOBLE, GRENOBLE, FRANCE ; ***INSERM U823, GRENOBLE, FRANCE Introduction : Plusieurs e´tudes sugge`rent l’impact ne´gatif de l’aˆge des culots globulaires sur le devenir des malades de re´animation. La conservation des globules rouges aurait des conse´quences sur leur fonctionnalite´ (le´sions de stockage). L’objectif principal de ce travail e´tait d’e´tudier l’impact de l’aˆge des Culots Globules Rouges (CGR) sur la mortalite´, chez une population de re´animation me´dicale. Mate´riels et me´thodes : E´tude re´trospective monocentrique incluant 254 malades be´ne´ficiant d’une transfusion de CGR au cours de leur se´jour en re´animation, durant l’anne´e 2005. Re´sultats : L’aˆge moyen e´tait de 61.8 ans et la mortalite´ globale a` 39.7 %. Le motif d’hospitalisation e´tait de 36.6 % pour un sepsis et 22.4 % pour une he´morragie. Le nombre de CGR par malade e´tait de 6. L’aˆge moyen des CGR e´tait de 21 jours [3–42], dont CGR < 21jours = 43 %,CGR < 14jours = 17.2 %, CGR < 8jours = 2.8 %.

Nombre CGR Age max. CGR (j) %CGR inf 21j Motif CGR = He´morragie

Survivants (60.3 %)

De´ce`s (39.7 %)

p

4.1 24.9 36 68.1

6.9 24.8 64 31.9

0.01 0.84 0.3 0.02

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En analyse multivarie´e, les FDR inde´pendants de mortalite´ sont : nombre de CGR ( p < 0.01), admission pour un sepsis ( p = 0.003) et ante´ce´dent de BPCO ( p = 0.01). Le motif de transfusion n’a pas d’impact pronostique. Un mode`le de Cox ou` les nombres cumule´s de CGR re´cents et « aˆge´s » sont introduits comme des covariables temps de´pendants, donnent des re´sultats similaires (CGR aˆge´s : RR = 1.07 par culot, p = 0.005 ; CGR re´cents : RR = 1.3, p < 0.0001). Conclusions : En routine dans notre service de re´animation me´dicale, le nombre de culots globulaires transfuse´s de plus de 14 jours est e´leve´ (83 %). Le nombre de culots globulaires est tre`s significativement associe´ au de´ce`s, mais nous n’avons pas pu mettre en e´vidence d’impact pronostique de la transfusion de CGR « aˆge´s ». SPD4-6 APPROVISIONNEMENT DES BLOCS OPE´RATOIRES EN CGR : RE´E´VALUATION DES PRATIQUES DANS 8 ˆ PITAUX AP-HP HO TROPHILME C.*, N GUYEN L.**, BAUDOIN D.**, CLE´RO B.**, FARAHMAND H.***, QUARRE´ M.C.**, RENOLLEAU S.**, TRAN THI V.H.****, FRANC¸OIS A.*****, PE´LISSIER E.*****, BENBUNAN M.** *AP-HP, PARIS CEDEX 04, FRANCE ; **AP-HP, PARIS, FRANCE ; ***AP-HP, VILLEJUIF, FRANCE ; ****AP-HP, BOBIGNY, CLICHY, FRANCE ; *****EFS IˆLE DE FRANCE, PARIS, FRANCE Commune´ment, il e´tait convenu entre certains services de l’APHP et les sites transfusionnels de l’EFS que les concentre´s de globules rouges (CGR), non utilise´s, entrepose´s moins de 24 heures dans un conservateur a` sang, pouvaient eˆtre repris pour remise en stock. Fin 2005, sous peine de se voir objecte´ par l’EFS, et pour des raisons re´glementaires, un refus de reprise des CGR, la ne´cessite´ d’une mise en conformite´ des re`gles d’entreposage s’est impose´e dans 8 hoˆpitaux de l’AP-HP, au niveau de 41 blocs et services de re´animation. Une enqueˆte conduite par les he´movigilants et les anesthe´sistes re´animateurs a permis d’e´tablir un e´tat des flux des CGR dans les services concerne´s en 2005, avec 30320 CGR de´livre´s, 24579 CGR transfuse´s, 4214 CGR non transfuse´s repris (13.9 %) et 1525 CGR non transfuse´s de´truits (5 %). Apre`s validation par la DRASS des propositions de modification de l’organisation de l’approvisionnement en CGR, les 8 hoˆpitaux se sont engage´s a` mettre en place les nouvelles re`gles de fonctionnement au plus tard a` la fin de l’anne´e 2006. Depuis janvier 2007, l’EFS ne reprend que les CGR conformes avec preuve de leur bonne conservation. Il est note´ que pour l’anne´e 2006, le taux de CGR non transfuse´s repris qui s’e´le`ve a` 10 %, baisse sensiblement par rapport a` l’anne´e pre´ce´dente, sugge´rant un 1er impact des mesures envisage´es. L’analyse comparative des huit semaines du de´but des anne´es 2007 et 2006 montre respectivement que les taux de non transfuse´s repris ont nettement diminue´ (1,16 vs 4,47 %), sans variation notable des taux de non transfuse´s de´truits (2,32 vs 2,67 %). Un suivi des indicateurs d’activite´ et des dysfonctionnements est mis en place.

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SPD4-7 E´TUDE COMPARATIVE DES CAUSES DE DESTRUCTION DES PRODUITS SANGUINS LABILES (PSL) ENTRE 1999 ET 2006 AU CHU DE POITIERS BENZ-LEMOINE E., DEBAENE B. CHU POITIERS, POITIERS, FRANCE Une e´tude des causes de destruction des PSL avait e´te´ conduite en 1999 : 483 soit 2,4 % sur 19 802 PSL distribue´s avaient e´te´ de´truits. 1/3 e´tait ine´vitable (de´ce`s, re´animation lourde) et 2/3 e´vitables (transport de´fectueux, commandes inadapte´es en chirurgie programme´e, dysfonctionnements, de´fauts de bonne pratique et prescriptions inade´quates). Cette e´tude a e´te´ reproduite en 2006 afin d’e´valuer les proce´dures mises en place : navettes de transport, re´servation des PSL pour la chirurgie programme´e, prescription e´chelonne´e de PSL pour les pathologies non urgentes et formation continue. Mate´riel et me´thodes : Les PSL de´truits ont e´te´ renseigne´s a` l’aide de la fiche de distribution nominative, des dossiers infirmier et me´dical. Les informations ont porte´ sur le type de PSL de´truit, l’UF de prescription, le diagnostic, le motif initial de transfusion et le motif de non-transfusion. Re´sultats : Trois cent quarante-six PSL ont e´te´ de´truits (1,8 % des18 682 PSL distribue´s - trac¸abilite´ de 99,7 vs 99,3 % en 1999) soit une diminution globale de 28 %.Celle-ci a essentiellement porte´ sur les CGR : 272 vs 419, la destruction des plaquettes et des plasma e´tant stable. Une diminution de 26 % a e´te´ enregistre´e dans les urgences he´morragiques et de 46 % dans la chirurgie programme´e a` risque he´morragique. Le nombre de destructions dans la cate´gorie ane´mie-aplasie a cependant augmente´ de 22 %. Globalement les destructions e´vitables ont diminue´ de 34 %, mais repre´sentent 8 cas sur 10 dans la dernie`re cate´gorie. Conclusion : Des progre`s dans la gestion des PSL ont e´te´ notables. Les destructions e´vitables ont augmente´ dans la cate´gorie ane´mie aplasie ou` les transfusions devraient eˆtre rigoureusement adapte´es aux besoins. SPD4-8 E´VALUATION DE L’INTERPRE´TATION DU TEST ˆ LE ULTIME PRE´D’AGGLUTINATION DU CONTRO TRANSFUSIONNEL (CUP) AUPRE`S DES ME´DECINS ˆ PITAL GE´NE´RAL DE 296 ET INFIRMIERS D’UN HO LITS GEROME P.*, GALLINEAU C.*, ARVERS P.**, LHOPITAL C.*, DEBOURDEAU P.* *HIA DESGENETTES, LYON ARMEES, FRANCE ; **CRSSA, 24, AV MAQUIS DU GRE´SIVAUDAN., LA TRONCHE, FRANCE Objectif : E´valuer le test d’agglutination du CUP au sein d’un e´tablissement de sante´. Mate´riel et me´thode : Vingt-deux images [5 de compatibilite´ isogroupe (CI), 5 de compatibilite´ non isogroupe (CNI), 7 d’incompatibilite´ (I), 5 non interpre´tables (NI)] ont e´te´ pre´sente´es aux IDE et me´decins. E´taient recueillis :

l’interpre´tation (CI, CNI, I, NI) ; la de´cision transfusionnelle (DT) qui pouvait eˆtre adapte´e ou fausse pouvant mettre en jeu le pronostic vital (erreur grave) ; le statut ; l’expe´rience et la formation en transfusion. Re´sultats : Soixante et onze me´decins et 168 infirmiers ont participe´. Chez les me´decins et les IDE : l’interpre´tation e´tait conforme dans 80 et 96 % des CI ( p < 0,001), 87 et 83 % des CNI (ns), 95 et 93 % des I (ns), 76,5 et 73 % des NI (ns) ; la DT e´tait conforme dans 82 et 89 % des CI ( p = 0,001), 84 et 69,5 % des CNI ( p < 0,001), 88,5 et 95 % des I ( p = 0,001), 96 et 93 % des NI (ns). Le taux d’erreur grave e´tait de 2,6 % chez les me´decins et de 5,8 % chez les IDE ( p < 0,001). Dans les 2 populations les erreurs interpre´tatives et de´cisionnelles augmentaient avec l’aˆge. Chez les me´decins, la participation a` une formation continue en transfusion, les statuts d’anesthe´siste et d’interne e´taient associe´s a` de meilleurs scores d’interpre´tation et de de´cision. Chez les IDE, une formation continue au CUP e´tait lie´e a` un meilleur score de´cisionnel et ceux qui n’avaient pas de pratique clinique du CUP faisaient moins d’erreurs graves. L’analyse multivarie´e n’a pas identifie´ de facteur de risque dans les 2 populations. Conclusion : Cette e´tude montre les limites du test d’agglutination quelle que soit la population l’interpre´tant et illustre l’importance de fiabiliser cette e´tape. Produits sanguins labiles Mode´rateurs : C. Naegelen et S. Begue´ SPD5-1 ` L’E´VOLUTION DE LA DU RETOUR D’EXPE´RIENCE A RE´GLEMENTATION WORMS B., GUEGAN M., TAGLIANA C. DIRECTION GE´NE´RALE DE LA SANTE´, PARIS, FRANCE La DGS, a` partir des remonte´es des donne´es d’he´movigilance, a souhaite´ disposer d’indications quantitatives et qualitatives sur la de´livrance des produits sanguins labiles (PSL) effectue´e par les de´poˆts de sang. L’AFSSAPS a e´te´ missionne´e pour diligenter cette enqueˆte. Celle-ci a montre´ que les modalite´s de fonctionnement des de´poˆts e´taient tre`s diverses selon les re´gions et a principalement mis en e´vidence l’absence de moyens spe´cifiques et l’he´te´roge´ne´ite´ des formations des responsables et du personnel des de´poˆts. Par ailleurs l’analyse des effets inde´sirables et des incidents a mis en lumie`re de nombreux dysfonctionnement tout au long de la chaıˆne transfusionnelle et particulie`rement au niveau des e´tablissements de sante´. Ces constatations ont mis en exergue la ne´cessite´ de rapprocher et de mettre en cohe´rence les nouveaux sche´mas d’organisation de la transfusion sanguine avec les sche´mas re´gionaux de l’organisation sanitaire, de renforcer la re´glementation sur les de´poˆts de sang, sur la de´livrance des PSL, leur entreposage et leur reprise. Des groupes de travail ont e´te´ mis en place, pilote´s par la DGS, comprenant la DHOS, l’AFSSAPS, l’EFS, le CTSA et les CRH. De nombreux e´changes et une collaboration e´troite, permettant une confrontation constructive des opinions, avec les diffe´rents participants de

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ces groupes ont permis d’e´laborer deux de´crets relatifs aux autorisations des de´poˆts de sang, un arreˆte´ relatif au contenu du dossier de demande d’autorisation et aux conditions d’autorisations des de´poˆts de sang, un arreˆte´ relatif aux qualifications de certains personnels des de´poˆts de sang et enfin, un arreˆte´ fixant les conditions d’entreposage des PSL dans les services des ES. SPD5-2 STANDARDISATION DE LA PRODUCTION DES PRODUITS SANGUINS LABILES (PSL) ISSUS DU SANG TOTAL : L’EXPE´RIENCE DE L’EFS-ALSACE DE 2003–2006 ISOLA H., BIGEY F., KIENTZ D., WALLER C., LAFORET M., WIESEL M.L., CAZENAVE J.P. EFS-ALSACE, STRASBOURG, FRANCE Introduction : De 2003 a` 2006, l’EFS-Alsace a pre´leve´ en ` partir de ces moyenne 110.000 dons de sang total (ST) par an. A dons, 108.000 concentre´s de globules rouges de´leucocyte´s (CGRD), 9000 me´langes de concentre´s de plaquettes standard de´leucocyte´s (MCPSD) et 28.000 litres de plasma pour fractionnement (PF) ont e´te´ produits. La particularite´ d’une telle production re´side dans la variabilite´ des parame`tres biologiques du ST. Objectifs : L’objectif prioritaire est d’obtenir des produits finis standardise´s et l’ensemble du syste`me de production est ainsi adapte´ a` la re´alisation de cet objectif. Me´thodes : En moyenne, 450 pre´le`vements de ST par jour sont re´alise´s, de 16 heures a` 21 heures avec un volume cible de 460 mL. Un seul type de dispositif de pre´le`vement est utilise´ pour tous les pre´le`vements (poches quintuples DGR7542 de Baxter). Le ST est stocke´ pendant la nuit a` 20 8C  3 8C puis centrifuge´ a` J1 (4.000 rpm ;15 min) et les produits centrifuge´s sont se´pare´s (temps de se´paration moyen = 110  19 s) pour obtenir des couches leucoplaquettaires (CLP), des CGRD et du plasma de´leucocyte´. Le volume et l’he´matocrite des CLP sont les points critiques a` maıˆtriser pour obtenir des produits finis standardise´s. Re´sultats : Depuis 2003, le volume moyen des CGRD est de 257  18 mL (n = 406.331) avec 50  5 g (n = 4.729) d’he´moglobine. Le PF a un volume moyen de 283  19 mL (n = 400.840). Les MCPSD ont un contenu moyen plaquettaire de 4,6  0,5  1011 (100 %plasma), 4,2  0,6  1011 (T-Sol), 4,5  0,6  1011 (Intersol-Amotosalen). Conclusion : L’optimisation de la production permet d’obtenir des produits finis standardise´s facilitant ainsi l’usage the´rapeutique des PSL. SPD5-3 APPORT DE LA MAIˆTRISE STATISTIQUE DES PRO` LA PRE´PARATION DES PSL CESSUS A NAEGELEN C., LARTOT N., MASSE M., MOREL P. EFS B-FC, BESANC¸ON, FRANCE Introduction : Notre de´marche est double : (1) implanter sur un plateau de pre´paration PSL un syste`me permettant d’amener un

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processus de fabrication a` un niveau de´fini de qualite´ et (2) le maintenir par un proce´de´ de surveillance statistique favorable a` des re´actions rapides aux de´rives. Me´thode : En vue de maıˆtriser le processus re´ceptioncentrifugation-de´cantation pour l’obtention de poches de Couches Leuco Plaquettaires (CLP), les parame`tres des proce´de´s ont e´te´ revus en identifiant les relations causes/ effets, les points sensibles, les modes de de´faillances et leurs criticite´s. Le proce´de´ de se´paration conditionne la qualite´ du Concentre´ Globulaire (CG) du plasma, de la poche de CLP et du Me´lange de Concentre´s de Plaquettes. La composition de´finie (volume, he´moglobine, he´matocrite) de la CLP est utilise´e comme « re´fe´rence ». Un controˆle statistique est re´alise´. Il consiste a` pre´lever des e´chantillons et a` comparer, pour chaque extracteur automatique, moyenne et dispersion par rapport a` la re´fe´rence. Une carte de maıˆtrise aux moyennes (de´tection des de´rives de processus) et une carte de dispersion (visualisation des changements de variabilite´ du processus) sont mises en place en tenant compte de risques de´cisionnels (a, b) pour les trois parame`tres de re´fe´rence et chaque automate. Des actions sont re´alise´es sur les se´parateurs en fonction des re´sultats. Re´sultats : En 3 ans d’application, cette me´thode a permis notamment de standardiser la quantite´ de plaquettes dans les MCPD (4.3  1011), de diminuer le taux de de´classement des CG pour QPA insuffisante ( 0.7 %). Conclusion : La maıˆtrise statistique des processus est applicable et utile aux proce´de´s de pre´paration des PSL. SPD5-4 ´ TUDE INTER-ETS DU DOSAGE DE L’HE´MOGLOE BINE LIBRE POUR LA DE´TERMINATION DE L’HE´MOLYSE DANS LES CGRD BEGUE S.*, LE RESEAU CQ DE L’EFS E.** ˆ NE ALPES, MIRIBEL, FRANCE ; **RESEAU CQ, *EFS RHO EFS DMS, FRANCE Objectif : La mesure de l’he´molyse est depuis le 24 aouˆt 2005 une caracte´ristique re´glementaire de conformite´ des Concentre´s de Globules Rouges (CGR). Cette mesure doit eˆtre re´alise´e a` pe´remption et le seuil de conformite´ est fixe´ a` 0,8 % de la masse globulaire. En pre´alable a` une analyse nationale des re´sultats d’he´molyse obtenus sur l’anne´e 2006, le re´seau CQ PSL de l’EFS a souhaite´ confronter les diffe´rentes me´thodes de dosage de l’he´moglobine libre utilise´es dans les ETS. Cette e´tude a consiste´ a` organiser un controˆle inter-laboratoire faisant intervenir les 14 re´gions de me´tropole. Me´thode : Cinq e´chantillons de solution d’he´moglobine libre en SAG-M a` des concentrations variables encadrant les valeurs usuelles ont e´te´ envoye´s congele´s a` chacun des sites participant, qui ont eu un mois pour re´aliser les controˆles et rendre les re´sultats en concentration d’he´moglobine (g/l) et en % d’he´molyse attendu. Re´sultats : Les me´thodes de dosage sont : la spectrophotome´trie, le Drabkin, la TMB, l’HemoCueTM Plasmalow.

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En l’absence de me´thode de re´fe´rence, les re´sultats de chaque site ont e´te´ confronte´s a` la moyenne de tous les sites. La line´arite´ et les coefficients de variation inter-site et interme´thode sont analyse´s. Hormis pour un site, nous n’avons pas identifie´ d’effet laboratoire. De meˆme, nous n’avons pas observe´ de diffe´rence entre les me´thodes.

Caracte´ristiques des MCPSD obtenus (me´lange de 6 CLP) :  avant : QPA moyenne : 4.6  0.7  1011 ; Rdt d’extraction 76 % ;  apre`s : QPA moyenne : 5.4  0.9  1011 ; Rdt d’extraction 89 %. Ainsi des gestes simples ont permis une augmentation de 13 % de la QPA. SPD5-6

Conclusion : L’e´tude montre que le dosage de l’he´moglobine libre pour la de´termination de l’he´molyse dans les CGR est tout a` fait comparable d’une re´gion a` l’autre, et d’une me´thode a` une autre, ce qui ouvre la voie a` des comparaisons de re´sultat d’he´molyse entre les re´gions. SPD5-5 OPTIMISATION DE LA PRE´PARATION DES ME´LANGES DE CONCENTRE´S PLAQUETAIRES DELEUCOCYTES (MCPS) EN TECHNIQUE MANUELLE MAUREL J.P.*, HAMSANY C.**, COLAS X.**, BOIRON J.M.** *EFS AQUITAINE LIMOUSIN, BORDEAUX CEDEX, FRANCE ; **EFS AQUITAINE LIMOUSIN, BORDEAUX, FRANCE Les MCPS ont longtemps e´te´ conside´re´s par les utilisateurs comme des produits de moindre qualite´ par rapport aux concentre´s de plaquettes d’aphe´re`se (CPAD). Depuis plusieurs anne´es, la ge´ne´ralisation de l’utilisation de la technique de me´lange des couches leucoplaquettaires (CLP), au de´triment des techniques de me´lange de CPS (Concentre´ de plaquettes standard) issus de plasma riche en plaquettes, les MCPS ont gagne´ en qualite´ et sont comparables aux CPA. L’utilisation de solution de conservation a ne´cessite´ la parfaite maıˆtrise de 2 e´tapes cle´s au niveau des plateaux de pre´paration :  La standardisation des CLP, qui passe par la de´finition des conditions optimales de centrifugation (vitesse, temps, force d’acce´le´ration et de freinage) et qui permet d’obtenir des CLP ‘‘calibre´es’’ (volume, he´matocrite).  L’optimisation de la phase de me´lange des CLP, en particulier le rinc¸age des poches ayant contenues les CLP, afin d’assurer une re´cupe´ration optimale des plaquettes et augmenter ainsi la quantite´ de principe actif (QPA). Centrifugation des poches de Sang Total : Centrifugeuse HERAEUS 6000i 3200 tr/mn ; Dure´e : 12 mn ; Acce´le´ration : 5 ; Freinage : 2 ; tempe´rature + 20 8C Caracte´ristiques des CLP obtenues : Volume : 45.3  6.3 He´matocrite : 40 %  1 QPA : 1.01  0.03  1011 Optimisation du rinc¸age des poches de CLP :  Augmentation du temps de contact CLP/solution de conservation ;  ‘‘Massage’’ doux des poches de CLP (bord des poches).

E´VALUATION DE L’ACTIVATION PLAQUETTAIRE DANS LES CONCENTRE´S PLAQUETTAIRES STANDARDS PAR CYTOMETRIE EN FLUX CHAKROUN T.*, ABDELKEFI S.*, HOUISSA B.*, BOUSLAMA M.*, ZAIER M.*, MILED A.**, KORTAS M.***, YAKOUB S.* *CENTRE RE´GIONAL DE TRANSFUSION SANGUINE, UNITE´ DE RECHERCHE E´TUDE DES FONCTIONS PLAˆ PITAL FARAHT HACHED, SOUSSE, QUETTAIRES, HO ˆ PITAL TUNISIE ; **LABORATOIRE DE BIOCHIMIE, HO FARHAT HACHED, SOUSSE, TUNISIE ; ***LABORATOIRE D’HE´MATOLOGIE, UNITE´ DE RECHERCHE E´TUDE DES ˆ PITAL FARHAT FONCTIONS PLAQUETTAIRES, HO HACHED, SOUSSE, TUNISIE La qualite´ des concentre´s plaquettaires standards (CPS) est primordiale pour assurer une bonne efficacite´ transfusionnelle. L’objectif de ce travail est d’e´tudier les parame`tres me´taboliques et d’e´valuer l’e´tat d’activation plaquettaire au cours de stockage des CPS. Les parame`tres me´taboliques e´tudie´s sont : pH, pO2 et pCO2. L’activation plaquettaire a e´te´ e´value´e par cytome´trie en flux en mesurant le % d’expression membranaire de CD62 (%CD62) et le % de complexe leucoplaquettaire (%CLP). L’e´chantillonnage a e´te´ effectue´ par la me´thode de « Stripping ». La comparaison entre les parame`tres mesure´s dans les CPS a` J1 de conservation (CPS-J1) les CPS a` J5 de conservation (CPS-J5) e´tait faite par le test d’analyse de variance. Les parame`tres me´taboliques des CPS-J1 (n = 45) e´taient plus e´leve´s que celles des CPS-J5 (n = 20). Cette diffe´rence e´tait significative pour le pH et la pCO2 (pH : 7.5  0.05 ; vs 7.3  0.14 ; p < 0.001 /pCO2 : 29.9  6.8 mmHg vs 22.6  5.8 mmHg ; p < 0.001), mais pas pour la pO2 (81.2  23.3 mmHg vs 71.0  22.2 mmHg, p = 0.2). Le %CD62 e´tait plus e´leve´ dans les CPS-J5 (n = 38) compare´ au CPS-J1 (n = 50), mais cette diffe´rence n’e´tait pas significative (28.4  15 % vs 24.3  9.7 %, p = 0.052). Le %CLP e´tait significativement plus bas dans les CPS-J5 par comparaison au CPS-J1 (17.9  8.0 % vs 22.1  7.4 % ; p < 0.001). Le Taux des CLP e´tait corre´le´ au %CD62 (r = 0.42 ; p < 0.05). En conclusion le pH de toutes les unite´s e´taient conforme aux normes exige´es (6.8 < pH < 7.4) et la pO2 re´pondait au taux ne´cessaire pour assurer le me´tabolisme ae´robic des plaquettes (pO2 > 0.2 kPa). Le % de CD62 des plaquettes active´es dans les CPS augmente au cours de stockage mais il est reste´ infe´rieur a` 30 %.

Sessions posters discute´s/ Transfusion Clinique et Biologique 14 (2007) 209–223

SPD5-7 E´TUDE INTER-ETS DE LA NUME´RATION DE PLAQUETTES DANS LES CONCENTRE´S DE PLAQUETTES DE´LEUCOCYTE´S BEGUE S.*, GROUPE PSL.** ˆ NE ALPES, MIRIBEL, FRANCE ; **SOUS *EFS RHO GROUPE PLAQUETTES, SFTS, FRANCE Objectif : La concentration plaquettaires dans les concentre´s de plaquettes de´leucocyte´s (CPA et MCP) doit eˆtre re´alise´e de fac¸on syste´matique sur l’ensemble des produits. Le groupe PSL de la SFTS s’est inte´resse´ a` la re´alisation de cette nume´ration et notamment aux e´carts constate´s selon la modalite´ d’e´chantillonnage, le traitement pre´analytique et l’automate utilise´ pour cette analyse. Cette e´tude repose des controˆles inter-laboratoire faisant intervenir 24 automates sanguins re´partis sur 19 sites d’ETS de la me´tropole. Me´thode : Quatre e´chantillons de plaquettes de concentrations comprises entre 500 et 2000 G/L et pre´sente´s sous trois modalite´s d’e´chantillon (Tube EDTA, tubulure et poche e´chantillon) ont e´te´ envoye´s aux 19 sites participants. Le transport s’est effectue´ a` 22 8C 2 8C. Les nume´rations ont toutes e´te´ re´alise´es dans la journe´e suivant la re´ception des e´chantillons. Dans un premier temps, la consigne a e´te´ de passer les e´chantillons purs, sans dilution ou traitement pre´analytique particulier. De plus une mesure du pH a e´te´ re´alise´e. Re´sultats : Coefficients de variation inter-sites. Analyse tous sites/tous automates Modalite´ e´chantillon

Concentration cible de plaquette en G/L 500 (%)

1000 (%)

1500 (%)

2000 (%)

CV % Tube Poche e´chantillon Tubulure

8 8 24

8 8 15

8 8 18

8 9 32

Les CV observe´s sur l’ensemble des de´terminations de´pendent peu de la concentration de travail. Au sein de chaque syste`me

223

analytique, la line´arite´ est bonne (re´sultats non pre´sente´s). La modalite´ de conservation en tube pre´sente la meilleure fide´lite´. Conclusion : Les e´carts entre les sites/automates restent importants. Cette e´tude est a` comple´ter pour identifier l’origine de ces diffe´rences. SPD5-8 DIVERSIFICATION DES PRODUITS SANGUINS AU ˆ TE D’IVOIRE) CNTS ABIDJAN(CO HYDA J.*, BOGUI S.**, OUATTARA A.*, NIAMKEY A.**, KONATE S.*, ABISSE A.*, DOGBO T.* ˆ TE D’IVOIRE ; **SERVICE *CNTS ABIDJAN, ABIDJAN, CO ˆ TE D’IVOIRE LABORATOIRE, ABIDJAN, CO Dans le souci d’ame´liorer la se´curite´ transfusionnelle en Coˆte d’Ivoire, le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) s’est fixe´ comme objectif de diversifier les produits sanguins. Pour atteindre cet objectif, il be´ne´ficie du soutient du projet PEPFAR (United States President’s Emergency Plan for Aids Relief) initie´ par le pre´sident Bush. Mis sur pied en Aouˆt 2004 a` travers l’accord de coope´ration U62/CCU023649-01, le Projet de Renforcement Rapide des Services de Transfusion Sanguine (PRRSTS) est le volet transfusionnel dont l’objectif ge´ne´ral est de re´duire la transmission du VIH par la transfusion sanguine. Le bilan de re´alisation montre que la production du sang total est passe´e de 79 % en 2004 a` 69 % en 2005 puis a` 26 % en 2006. Celle du concentre´ e´rythrocytaire estime´e a` 9 % en 2004 a presque double´ en 2005, avec l’acquisition des poches multiples et des centrifugeuses de poches pour atteindre 49 % en 2006. Les concentre´s e´rythrocytaires pe´diatriques repre´sentaient 3 % de la production totale en 2004 et 8 % en 2005. La production de sang total unite´s pe´diatriques a pratiquement disparu, avec seulement 1 % de la production. Le CNTS a re´ussi a` augmenter conside´rablement la production de concentre´ e´rythrocytaire au de´triment de celle de sang total. L’objectif final est de diversifier les produits sanguins a` cent pour cent. Les efforts doivent donc se poursuivre dans ce sens pour ame´liorer la se´curite´ transfusionnelle.