050 Développement d’un simulateur de chirurgie de la cataracte

050 Développement d’un simulateur de chirurgie de la cataracte

COMMUNICATIONS ORALES JOURN& DE LA RECHERCHE CLINIQUE E ï FONDAMEWALE comées humaines proviennent de la Banque Française des Yeux. Les traitements las...

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COMMUNICATIONS ORALES JOURN& DE LA RECHERCHE CLINIQUE E ï FONDAMEWALE comées humaines proviennent de la Banque Française des Yeux. Les traitements lasers utilisent des énergies comprises entre 2 J/cm2 et 50 J/cm2. Les comées sont analysées en microscopie électronique par transmission (TEM) et en microscopie électronique à balayage (SEM). Résultats : L'obsërvation d& différentes structures cornéennes (épithélium, membrane de Bowman. stroma. membrane de Descemet et endothélium) ne montre Das de dégâts collatéraux. II n'ést pas mis en évidence d'effet thermiquesur le colla&ne ou d'itération cellulaire. Ces résultats sont identiques pour tout& les énergie; utilisées (2 J/cm2à 50 Jlcm? à I'exce~tionde délaminationsexcessives dues à i'onde de ch& pour les hautes Bnergies. ' ~iscussion: L'utilisation du k e r femtoseconde pour la réalisation de kératoplastie nécessite des énergies supérieures à celles utilisées pour la chirurgie réfractive sur des comées transparentes. Conclusion :Ces résultats montrent que I'ultrastnicturecornéenne n'est pas altérée par des impulsions de hautes énergies, ouvrant ainsi la voie des chinirgies par laser ferntoseconde sur les comées cedémateuses.

O50 Dévelo~~ement d'un simulateur de chirumie de la cataracte. üewh$knt of a surgical cataracî simula&. RACOUSSOT P, KARPF S, BLONDEL F, DUBOIS P, CHAILLOU C, ROULAND JF (Lille) Introduction : Ce travail présente le développement d'un simulateur chirurgical basé sur la réalité virtuelle. L'obiectif ~ r i n c i ~de a l ce ~roietest d'ootimiser la formapar l'utiiisation d'un outil pédagogique novateur. tion pratique des ~~htalmologis~es Maîériels et Méthodes : La réalité virtuelle est une technologie de graphisme 3D et de simulation qui permet à des utilisateurs d'interagir en temps réelavec un environnement aénéré oar ordinateur. Nous utilisons la bibliothèaue SPORE c simulation Physique d%bjets 'Dédiée au Retour d'Effort), qui est un moteur d'animation physique de corps rigides et déformables. SPORE s'appuie sur trois types de représentations distinctes pour simuler les corps et leurs interactions. La représentation mécanique décrit le modèle physique des corps et les équations liées au mouvement. La représentationgéométriquepermet d'afficher les couleurs, les textures des objets, ainsi que les effets d'éclairage. Enfin, le modèle de collisions, représentépar des sphères, permet une interaction entre les outils et les objets. La capsule cristallinienne est modélisée par un maillage masse-ressort 2D discrétisé en facettes triangulaires. La déchinire est basée sur la méthode du détachement de facettes. Les interactions avec la pince à capsulorhexissont simulées par des sphères de collision placées au niveau de chaque mord. Discussion : La déchinire de la capsule antérieure du cristallin est essentiellement effectuée par traction centripète du lambeau alors que la technique du cisaillement est difficile à modéliser. Les caractéristiques mécaniques de la capsule cristallinienne ont été étudiées. Néanmoins, il est actuellementcompliqué d'établir des liens ohvsiaues entre les caractéristiaues mécaniaues comolexes du tissu vivant et celles dutissu virtuel, fondé sur un simple modèle'masse-ressort. Conclusion : L'essor des technologies en réalité virtuelle a donné l'occasion à de nombreuses éaui~esd'élaborer des Drwrammes de formation incluant de nouveaux supports ni te&&. Un démonstrateur est actuellement fonctionnel. Une expertise médicale du simulateur sera effectuée afin de valider les théories exposées lors de ce travail et permettre une diffusion de cet outil pédagogique.

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111 Congres de la Société Française â'0phtalmologie

Action de diirents collyres antiglaucomateux sans wnsefvateur sur la ~roliiérationde cellules C i i a l e s antérieures de cristallin humain in v h .&dy of @ticala ~ g l a & n a i w sd m on lens epiihdial dis wHum in vitro. JANY,'B DEFOSSEZT, TABOUREAU E, DENIMAL F, COPlN H, TURUT P, MlUVZO S (Amiens)

dut : Étude du comportementde cellules épithéliales antérieures de cristallin humain cultivées in vitm en présence de différents collyres antiglaucomateuxsans conservateur. Matériels et Méthodes : La technique de culture cellulaire utilisée consiste à prendre des explants de capsule antérieure de cristallin humain et à les déposer sur le fond d'une boîte de Pétri traitée pour la culture cellulaire (type Nunc@).Ilfaut incliner la boîte et y ajouter 5 ml de milieu de culture adapté de telle façon que I'explant soit à l'interface liquidelgaz. A J3 les boîtes sont mises à plat. A J7 le milieu de culture est renouvelé avec adjonction de 50 pl de collyre sans conservateur à tester (timolol ou cartéoloi), ou 50pl d'eau pour préparation injectable pour le témoin. La même opération est répétée à J14. A J21 une mesure de la surface de migrationest réalisée sur des photographiesnumériques après coloration au rouge neutre des cellules. Le taux de migration cellulaire est calculé par le rapport entre la suriace de migration et la surface de i'explant au départ de la culture. Résultats : La moyenne des rapports de surface de prolifération(R) à J21 est pour le témoin de 4,9 ; pour le timolol de 6,4 ; et pour le cartéolol de 3,7. L'examen des cultures cellulaire met en évidence une diiérence de morphologiecellulaire entre les groupes témoins et timolol d'un côté et le groupe cartéolol de I'autre. Les cellules bntarrondies et la proliférationcellulaire semble stoppée pour les cellules exposées au cartéolol, alors que le témoin et le timolol gardent un aspect fusiforme avec des expansions cytoplasmiques. Discussion: Le cartéolol limite de façon significative @ < 0,Ol) la surface de prolifération cellulaire par rapport au timolol. Ces résultats corroborent nos précédentes études qui avaient montré une altération significative de la croissance et de la viabilité des cellules de la lignée cellulaire murine Swiss3T3 exposées au cartéolol par rapport au timolol et la brimonidine. Conclusion : Le cartéolol limite la prolifération des cellules cristalliniennes in vitro par rapport au timolol. Une étude clinique serait intéressanteafin de vérifier si i'incidence des cataractes secondaires est moindre chez les patients traités par cartéolol -Jar rapport aux patients sous timolol.

J. Fr. Ophtalmol.