095 Association d’un diabète mitochondrial à une maladie de Fahr

095 Association d’un diabète mitochondrial à une maladie de Fahr

Génétique 094 Screening à haut débit du gène ABCA4 dans une cohorte de patients français atteints de maladie de Stargardt et de forme récessive de dys...

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Génétique 094 Screening à haut débit du gène ABCA4 dans une cohorte de patients français atteints de maladie de Stargardt et de forme récessive de dystrophies de type cônes-bâtonnets. ABCA4 high throughput screening of a French cohort of patients with Stargardt disease and recessive cone-rod dystrophies. AUDO I*, MOHAND-SAID S, ZEITZ C, BHATTACHARYA S, SAHEL JA (Paris)

Introduction : Les altérations génétiques sur ABCA4 entrainent une grande variabilité phénotypique incluant la maladie de Stargardt/fundus flavimaculatus (STGD/ FFM) et les dystrophies de type cône-bâtonnets autosomales récessives (arCRD) et sont une des causes les plus fréquentes de maculopathies autosomales récessive. Le gène ABCA4 comprend 50 exons codants et plus de 400 mutations y ont été décrites ce qui rend complexe son analyse génétique. Pour faciliter cette analyse, une technique de screening à haut début avec puce contenant 400 variations de séquence connues, basée sur la technologie d’extension de primer, a été développée par Jaakson et al.2003 (Hum Mutat. 2003 ; 22 : 395-403). Matériels et Méthodes : Une cohorte de 31 patients indépendants atteints de STGD/FFM et de 37 patients atteint d’arCRD a été analysée sur la puce ABCA4. Les résultats sont vérifiés par séquençage direct des exons codants et des régions introniques adjacentes. Discussion : Les résultats préliminaires montrent que parmi les patients STGD/ FFM, 63 % montrent des variations de séquence probablement pathogéniques à l’état hétérozygote. Parmi les patients atteints d’arCRD, seulement 16,2 % montrent des variations de séquence probablement pathogéniques à l’état hétérozygote. Ces résultats sont vérifiés par séquençage direct. Conclusion : Le screening à haut débit du gène ABCA4 permet d’avoir une approche rapide et efficace pour identifier les variations génétiques des patients STGD/ FFM et semble moins pertinente pour les arCRD.

095 Association d’un diabète mitochondrial à une maladie de Fahr.

Objectifs et Méthodes : Déterminer les niveaux de VEGF-A et HGF dans l’humeur aqueuse des patients avec rétinite pigmentaire et les comparer aux obtenus d’un groupe contrôle de sujets sains. Étude prospective, comparative, contrôlée. L’humeur aqueuse a été obtenue de 12 yeux de 12 patients avec rétinite pigmentaire. Les niveaux de VEGF-A et HGF ont été déterminés avec un kit commercial ELISA. Le groupe contrôle se compose de 12 échantillons d’humeur aqueuse de 12 patients à intervenir de cataracte et sans aucune autre maladie oculaire ou systémique. Résultats : La concentration de VEGF-A dans l’humeur aqueuse fut nettement inférieure pour les patients avec rétinite pigmentaire que pour les contrôles (MannWithney U test, P < 0.002). Les niveaux de VEGF-A dans l’humeur aqueuse fut de 147.9 ± 185.12 (mean ± SD) pg/ml pour les yeux avec RP, et 349.85 ± 119.3 pg/ ml pour les yeux du groupe contrôle. La concentration de HGF dans l’humeur aqueuse fut clairement supérieure pour les patients avec RP que pour les sujets du groupe contrôle (Mann-Withney U test, P < 0.001). Les niveaux de HGF fut de 1000.93 ± 287.56 (mean ± SD) pg/ml pour les yeux avec RP, et 387.53 ± 124.7 pg/ml pour les yeux du groupe contrôle. Discussion : L’action anti angiogénique attribuée au VEGF-A pourrait expliquer les caractéristiques cliniques de cette maladie, comme le rétrécissement et dégénération fibreuse des vaisseaux sanguins rétiniens. Les patients avec RP ont des niveaux intraoculaires insuffisants de HGF pour maintenir une vascularisation rétinienne saine et adéquate, et pose des doutes à propos de la convenance d’utiliser HGF comme traitement avec des effets de neuroprotection. Conclusion : Dans l’humeur aqueuse des patients avec rétinite pigmentaire, la concentration de VEGF-A est inférieure et de HGF est supérieure a l’obtenue des patients non rétinite pigmentaire.

097 Résultats cliniques et génétiques de patients présentant une maculopathie avec matériel autofluorescent. Clinical and molecular investigations in patients with macular autofluorescent deposits.

Association of a mitochondrial diabete and Fahr disease.

MEUNIER I*, HAMEL C, TITAH C (Montpellier)

MALLEM S*, FRISER L (La Rochelle), HADJADJ S, HOUETO JL, DIGHIERO P (Poitiers)

Introduction : Décrire les aspects cliniques et moléculaires des patients avec une maculopathie héréditaire associée à des dépôts auto fluorescents, en excluant la maladie de Stargardt. Matériels et Méthodes : Les patients examinés dans un centre national de référence ayant une maladie de Best ou une dystrophie pseudovitelliforme ou apparentée ont été testés pour les gènes Best 1 et RDS. Résultats : Parmi les 1 251 familles répertoriées dans la banque de génétique, la maladie de Best et la dystrophie pseudovitelliforme représentent respectivement 1, 78 et 1 % des cas. Les patients ayant une maladie de Best ont une mutation dans le gène Best 1 dans 50 % des cas (dont un cas de bestrophinopathie). Parmi les patients sans mutation dans le gène Best 1, le rapport d’Arden est normal dans 3 cas. Dans ce sous groupe, aucune mutation n’a été trouvée dans RDS, autre gène candidat. Dans le cas de dystrophie pseudovitelliforme, des mutations dans le gène RDS ont été notées dans trois cas (dont une famille associant des cas de rétinite pigmentaire et de dystrophie pseudo vitelliforme). Discussion : Dans le cas de maladie de best présumée sur les données cliniques, il faut séparer un groupe de patients ayant un EOG diminué et une mutation dans le gène Best 1, un groupe ayant un EOG diminué et pas de mutation dans le gène Best 1, et un dernier groupe avec un aspect de best typique (âge de début, aspect évolutif) avec un EOG normal et pas de mutation dans le gène Best 1. Conclusion : D’autres gènes sont donc impliqués dans la maladie de Best et dans les dystrophies pseudo vitelliformes : Best 1 et RDS n’étant impliqués que dans 50 % des cas.

Introduction : Nous avons été amenés à voir en consultation un patient présentant un diabète mitochondrial (Maternally Inherited Diabetes and Deafness, MIDD) alors qu’il était également suivi en neurologie pour le bilan d’une maladie de Fahr. L’association de ces deux pathologies héréditaires rares soulève naturellement la question d’une origine génétique proche. Objectifs et Méthodes : Un homme de 46 ans nous est adressé par la neurologie pour la recherche d’une rétinopathie diabétique. Il souffre d’un diabète insulinorequérant ancien, d’une surdité appareillée et d’une maladie de Fahr. L’examen du fond d’œil ne retrouve pas de rétinopathie diabétique, mais de larges plages d’atrophie de l’épithélium pigmentaire évoquant une dystrophie aréolaire centrale. Devant la précocité de l’apparition du diabète, les antécédents familiaux de diabète, la surdité et la dystrophie maculaire réticulée, nous avons demandé la recherche d’une mutation de l’ADN mitochondrial. L’analyse génétique met en évidence une mutation sur l’ADN mitochondrial en position 3243, la plus fréquemment retrouvée dans les diabètes mitochondriaux. Discussion : La maladie de Fahr est une pathologie héréditaire rare associée à une hétérogénéité génétique, responsable d’un syndrome extrapyramidal, d’une démence, de troubles psychiatriques, et parfois d’un syndrome pyramidal. Elle est liée à une calcification des noyaux gris centraux. Son association avec un MIDD, ou une autre mitochondriopathie n’a pas été décrite jusque là dans la littérature. Or, de façon générale, les calcifications des ganglions de la base sont peu spécifiques mais peuvent évoquer une cytopathie mitochondriale. Conclusion : L’association de ces deux pathologies pousse à s’interroger sur une éventuelle mutation de l’ADN mitochondrial responsable de la maladie de Fahr. Sur le plan de la prise en charge des patients atteints de diabète mitochondrial, ce lien pourrait justifier un bilan neurologique complet ainsi qu’une imagerie cérébrale.

096 Niveaux des facteurs de croissance angiogénique dans l’humeur aqueuse de la rétinite pigmentaire.

098 Vitréorétinopathie de transmission autosomique dominante : étude du phénotype dans une famille de patients présentant une mutation du gène de la versicane, associée à la maladie de Wagner. Inherited autosomal dominant vitreoretinopathy: clinical findings in a family of patients with a genetic mutation linked to Wagner disease.

Aqueous humor levels of angiogenic growth factors in retinitis pigmentosa.

BARJOL A*, VALLEIX S, NEDELLEC B, INGSTER MOATI I, TEPENIER L, BREZIN A (Paris)

SALOM VAYA B*, GARCIA DELPECH S, SALOM D, QUIJADA A, GARCIA VILLANUEVA C, UDAONDO P, DIAZ LLOPIS M (Valencia, Espagne)

Introduction : Les vitréorétinopathies héréditaires ont des phénotypes proches bien qu’elles soient génétiquement distinctes. Le diagnostic clinique du type de vitréorétinopathie reste de nos jours encore complexe du fait d’une grande variabilité phénotypique au sein même des familles, et seule l’analyse moléculaire permet de trancher.

Introduction : Le facteur de croissance de l’endothélium vasculaire A (VEGF-A) et le facteur de croissance hépatique (HGF) jouent un rôle important sur l’angiogénèse oculaire et promeuvent la survie des neurones rétiniens. 1S44

115 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie

J. Fr. Ophtalmol.