176 IRM corps entier (IRM-CE) et scintigraphie des récepteurs de la somatostatine (SRS) pour le diagnostic de métastase osseuse (MO) dans les carcinomes endocrines bien différenciés (CEBD)

176 IRM corps entier (IRM-CE) et scintigraphie des récepteurs de la somatostatine (SRS) pour le diagnostic de métastase osseuse (MO) dans les carcinomes endocrines bien différenciés (CEBD)

Résumés des communications scientifiques 174 175 Prévalence de tabagisme plus élevée chez les Aides Soignants (AS) que les autres catégories profes...

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Résumés des communications scientifiques

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Prévalence de tabagisme plus élevée chez les Aides Soignants (AS) que les autres catégories professionnelles au Baromètre Tabac-Personnel Hospitalier

Expérience en Picardie du gefitinib (Iressa®) dans le traitement du cancer bronchique non à petites cellules inopérable

L.T. Nguyen, N. Gravier, S. Roncolato Marty, M.L. Vent, A. Benamane, D. Wahl

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Le baromètre Tabac-Personnel Hospitalier est souvent utile pour établir un état des lieux et un plan d’actions de lutte contre le tabagisme. Notre enquête a été réalisée en mars 2005 par questionnaire joint à la fiche de paye et adressé aux 1 665 salariés de l’hôpital. Le taux de réponse était de 26,6 %. Parmi eux 77 % étaient des femmes, l’âge moyen était de 41 ans et l’ancienneté de 13 ans. Le tabagisme actif était déclaré par 22 % des sujets. Parmi eux 81 % avaient déjà essayé d’arrêter, 72 % le souhaitaient de nouveau et 77 % voudraient une aide à l’arrêt.

La proportion de fumeurs était la plus élevée chez les AS, 32 % vs 7 % chez les médecins, 24 % chez les IDE, 25 % chez les puéricultrices et sages femmes, 20 % chez les administratifs, 22 % chez les techniciens et 11 % chez les secrétaires. À 81 %, les sujets souhaitaient la délivrance de substituts nicotiniques gratuits par l’hôpital. 84 % déclaraient reconnaître la valeur exemplaire du statut tabagique du personnel hospitalier. Seuls 51 % déclaraient le respect de la loi Evin par l’hôpital. De façon paradoxale, alors que 65 % estimaient nécessaire une formation spécifique à l’abord du fumeur, seuls 34 % souhaitaient bénéficier d’une telle formation. La proportion de fumeurs est comparable au taux de 24 % de l’enquête du RHST 2003. Nous pensons qu’un effort dans la prévention et l’aide au sevrage doivent être dirigés vers les AS, tout aussi concernés que d’autres catégories de personnel de soins, face à l’exemplarité et la crédibilité de l’Hôpital Sans Tabac.

Affiches scientifiques

Le gefitinib (Iressa®) est un inhibiteur spécifique du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR) qui est à l’origine du signal de croissance tumorale. Il a montré son efficacité dans le traitement du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) inopérable ou métastatique en progression après chimiothérapie par sels de platine et taxanes. Entre 2002 et 2004, 44 patients porteurs de CBNPC répartis dans 4 services de pneumologie en Picardie ont reçu un traitement par gefitinib oral 250 mg/jour. L’analyse moléculaire de l’EGFR n’était alors pas disponible dans les centres étudiés. La médiane de durée de traitement était de 81 jours. Le taux de survie à 6, 12 et 18 mois était de 25 %, 9,1 % et 0 % respectivement. La médiane de survie globale était de 113 jours. Aucun décès n’était rapporté à une cause toxique. Vingt-six patients étaient concernés par au moins un effet indésirable, principalement cutané et digestif. Le taux de réponse à 3 mois pour les patients évaluables était de 5,6 %. La survie moyenne à l’arrêt du traitement était de 40 jours. Dans notre groupe, l’absence de caractéristiques pronostiques reconnues comme favorables et l’absence d’analyse moléculaire de l’EGFR peuvent expliquer les résultats peu satisfaisants en terme de survie. mais les bénéfices en terme d’amélioration de la qualité de vie ont été réels pour 10 patients. Plutôt que l’obtention d’une réponse tumorale, l’amélioration de la qualité de vie pourrait être un critère d’efficacité plus pertinent aux yeux des patients.

176 IRM corps entier (IRM-CE) et scintigraphie des récepteurs de la somatostatine (SRS) pour le diagnostic de métastase osseuse (MO) dans les carcinomes endocrines bien différenciés (CEBD) S. Leboulleux, C. Dromain, L. Lumbroso, D. Vanel, M. Ducreux, P. Ruffié, D. Elias, P. Duvillard, M. Schlumberger, E. Baudin, J. Guigay 'pSDUWHPHQWVGH0pGHFLQH1XFOpDLUHHW&DQFpURORJLH(QGRFULQLHQQH5DGLRORJLH 0pGHFLQH&KLUXUJLHHW$QDWRPRSDWKRORJLH,QVWLWXW*XVWDYH5RXVV\9LOOHMXLI)UDQFH

Cancérologie 1

11e Congrès de pneumologie de langue française

Affiches scientifiques

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L. Petit, E. Magois, M. Boutemy, V. Jounieaux

Les modalités du bilan d’extension des CEBD restent discutées, notamment pour le diagnostic des MO. Le but de cette étude est de comparer les performances de l’IRM-CE et de la SRS. Méthodologie : Patients suivis à l’IGR pour CEBD de 01/2004 à 04/ 2006. Délai médian entre IRM-CE et SRS d’1 jour. Relecture par 2 lecteurs indépendants. Résultats : 54 CEBD dont 14 primitifs thoraciques. Vingt et un patients avec au moins une MO (39 %) dont 4 symptomatiques. Performance de l’IRM-CE et de la SRS pour le diagnostic de MO = 90 %. Fréquence des MO selon le primitif : poumon 82 %, pancréas 27 %, iléon 29 %, inconnu 22 %. Les MO sont fréquentes chez les patients atteints de CEBD si le primitif est pulmonaire, et souvent asymptomatiques. L’IRM-CE détecte plus fréquemment les MO du rachis et du bassin que la SRS. C’est l’inverse pour le crâne. SRS

IRM-CE

Crâne (n = 7)

100 %

0%

Rachis (n = 72)

53 %

82 %

Bassin (n = 46)

33 %

96 %

Jambes (n = 18)

50 %

94 %

Epaule bras (n = 19)

68 %

63 %

Sternum, côtes (n = 17)

65 %

94 %

Lyon, 2-5 février 2007

© 2007 SPLF. Édité par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés

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11e congrès de Pneumologie de Langue Française

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Atteinte mediastinopulmonaire et vertébrale d’un lymphome type Burkitt chez une jeune fille de 21 ans S Kebdani, A Ouardi, Y Berrabah

Valeur pronostique de la tomographie par émission de positons au FDG-(18F) lors du bilan initial d’un cancer bronchique non à petites cellules de stade I et II

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C. Durand1, K. Kerrou2, V. Gounant1, A. Lavolé1, B. Milleron1 

L’intensité de fixation du FDG-(18F), mesurée sous forme de standardized uptake value (SUV) lors d’une tomographie par émission de positons (TEP), est corrélée au métabolisme tumoral. L’objet de ce travail a été d’évaluer la valeur pronostique du SUV lors du bilan diagnostique d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) de stade I et II. Patients et méthodes : Étude rétrospective à partir d’un fichier prospectif de patients, incluant tous les cas de CBNPC de stade I et II, évalués par TEP lors du bilan d’extension et traités par exérèse chirurgicale, du 1er janvier 2000 au 31 décembre 2003. Le SUV maximum (SUV max.) de la tumeur primitive a été testé en survie globale et en survie sans récidive selon un seuil établi par courbe ROC. Résultats : Sur 182 cas de CBNPC de stade I et II, 62 ont été retenus avec un suivi médian de 25 mois. En survie globale, seul le stade TNM est un facteur pronostic indépendant. En survie sans récidive, le stade TNM et un SUV max. > 10,9 sont des facteurs pronostiques péjoratifs avec des risques relatifs de récidive de 4,6 (p = 0,0001) et 2,3 (p = 0,0224) respectivement. Dans les stades II, la médiane de survie sans récidive est de 20,2 mois en cas de SUV max. < ou = 10,9 versus 9,25 mois en cas de SUV max. > 10,9 (36,4 % versus 7,1 % à 4 ans, p = 0,0182). Dans les stades I, le niveau de SUV max. n’interfère pas avec la récidive. Conclusion : Dans un CBNPC de stade II, un SUV max. élevé au diagnostic est prédictif d’une récidive précoce après exérèse chirurgicale.

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Tumeur desmoïde intrathoracique : à propos d’une observation

Les thymomes : à propos de 8 cas colligés au service de pneumologie de l’hôpital Ibn Sina

L. Amro, L. Achachi, S. Hmamouch, M. El Ftouh, M.T. El Fassy Fihry

L. Amro, S. Belkhiri, S. Hmamouch, L. Achachi, M. El Ftouh, M.T. El Fassy Fihry

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Les tumeurs desmoïdes ou fibromatose agressive sont des proliférations fibreuses infiltrantes récidivantes mains non métastasiantes. Elles sont proches des fibrosarcomes de bas grade. Ce sont des tumeurs rares puisqu’elles ne représentent que 0,03 % de toutes les néoplasies, elles sont localisées soit dans les aponévroses des muscles périphériques ou de la paroi abdominale ou thoracique, rarement au niveau de la région péritonéale ou mésentérique. Les localisations intrathoraciques sont exceptionnelles. Le traitement de référence reste la chirurgie. Les récidives sont fréquentes, la radiothérapie complémentaire réduit ce risque. Nous rapportons l’observation d’un patient âgé de 42 ans, admis au service pour douleur cervicothoracique avec comblement du creux sus-claviculaire et dont la radiographie thoracique montre une opacité du lobe supérieur. Le scanner a objectivé un processus lésionnel cervicothoracique. La biopsie chirurgicale revient en faveur d’une fibromatose agressive. La chirurgie n’a pas été indiquée du fait de l’extension de la tumeur aux éléments du médiastin. Une radiothérapie a été instaurée avec une régression partielle de la tumeur. À travers cette observation, nous allons détailler les caractéristiques des tumeurs desmoïdes.

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Il s’agit de la patiente B. K. âgée de 21 ans demeurant à Oran, célibataire, sans antécédents, elle consulte pour des dorsalgies et paraplégie, évoluant dans un contexte fébrile avec amaigrissement et sueurs. Habitude de vie : patiente non tabagique, pas de toxicomanie, pas de notion de contage tuberculeux, cicatrice du BCG présente. Examen clinique ; pâleur cutanéo-muqueuse, T 39 °C, dyspnée, adénopathies axillaires, paraplégie. Examens complémentaires : téléthorax ; important épanchement pleural gauche. Ponction pleurale : liquide jaune citrin, exsudatif avec quelques éléments lymphocytaires à l’étude cytologique. Biopsie pleurale : pas de cellules malignes, plèvre inflammatoire. Échocardiographie : épanchement péricardique. Hémocultures négatives. Recherche de BK dans les crachats, IDRT négatives. Scanner thoracique : adénopathies mediastinales, infiltration pariétale, atélectasie gauche et un important épanchement pleuropericardique gauche, épidurite au niveau de D3 et D4. IRM rachidienne : épidurite postérieure de D2 à D5 avec infiltration de la spongieuse osseuse vertébrale de D1 D2 et D3. Hémogramme : anémie normochrome microcytaire avec leuconeutropenie et lymphopenie. Myélogramme : riche en cellules avec présence de 3 à 4 cellules de Burkitt. Biopsie de l’adénopathie axillaire : aspect d’un lymphome malin non hodgikinien à grandes cellules de type Burkitt-Like. Échographie abdominopelvienne : présence d’adénopathies lombo-aortiques. Fond d’œil normal. Conclusion : Il s’agit d’un lymphome Burkitt- Like stade IV.

Rev Mal Respir 2006 ; 24 : 1S31-1S144

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Les thymomes sont des tumeurs développées à partir des cellules épithéliales du thymus. Ils représentent 20 % des tumeurs médiastinales et environ 50 % des tumeurs du médiastin antérieur, décrites surtout chez des patients âgés de 40 et 50 ans. Entre 2000 et 2005, 8 observations de malades avec tumeurs thymiques ont été relevées. Il s’agit de 5 hommes et de 3 femmes avec un âge moyen de 39 ans. C’est une étude rétrospective. Les signes cliniques étaient essentiellement représentés par des douleurs thoraciques (6 malades), des signes de compression médiastinale avec toux (4 malades), dyspnée (6 malades) et syndrome cave supérieur (3 malades). Trois patients avaient une pleurésie associée. Une patiente avait des tâches purpuriques des membres inférieurs. La radiographie thoracique et la tomodensitométrie ont constitué les principaux examens paracliniques. Le diagnostic a été confirmé par biopsie pleurale chez un patient, par ponction transpariétale chez 3 malades et par biopsie scannoguidée chez 3 malades. 2 patients étaient de type A et 3 patients de type B1 selon la classification de l’OMS. La classification anatomoclinique utilisée est celle de Masaoka. La maladie était classée stade III chez 3 patients, stade IVa chez un patient et stade IVb chez 2 patients. Le dossier des patients était discuté dans un staff multidisciplinaire, ils ont tous été adressés au service d’oncologie pour prise en charge thérapeutique. Sont exclues de cette étude les tumeurs opérables adressées directement en chirurgie thoracique.