Neuro-ophtalmologie permettent une appréciation plus fine des risques de récidive, au delà de l’évaluation de la qualité de l’exérèse.
Robinson DA et al. Biol Cybern 1986 ; 55 ; 43 Barnes GR et al. J Neurophysiol 2008 ; 100 ; 1135
214 Intérêt de l’hospitalisation des patients atteints de neuropathie optique ischémique antérieure aiguë ou d’oblitération artérielle rétinienne, pour la réalisation du bilan étiologique.
216 Réponse corticale de la sommation binoculaire : une étude IRMf.
Anterior ischemic optic neuropathy and retinal artery occlusion: advantage of in-patient check-up.
KATO M*, IDA M, YOSHIDA M, BOUCARD C, NISHIO T (Tokyo, Japon), NGUYEN TH, STIEVENART JL, ISTOC A, IBA-ZIZEN MT, ABANOU A, CABANIS EA (Paris), TSUNEOKA H (Tokyo, Japon)
FELDMAN A*, CORNUT PL, DE BATS M, BURILLON C, DENIS P (Lyon)
But : Évaluer l’intérêt d’un bilan standardisé au cours d’une hospitalisation chez les patients présentant une neuropathie optique ischémique antérieure aiguë (NOIAA) ou une oblitération artérielle rétinienne (OAR). Matériels et Méthodes : Le bilan systématique réalisé au cours de cette étude prospective était le suivant : VS, CRP, NF (en urgence), bilan de coagulation, bilan glucidolipidique, électrophorèse des protéines sériques, homocystéinémie, recherche d’un syndrome des anti-phospholipides, holter tensionnel, écho-doppler des TSA, échographie trans-thoracique, ECG, consultation cardiologique, imagerie cérébrale, champ visuel, angiographie à la fluorescéine, biopsie de l’artère temporale au moindre signe de maladie de Horton. Le bilan était étendu en fonction de l’âge et des premiers résultats. Résultats : 46 patients ont été inclus. L’âge moyen était de 73 ans (47-92). 19 patients (41,3 %) ont présenté une OACR, 6 (13 %) une OBACR et 21 (45,7 %) une NOIAA. La durée d’hospitalisation moyenne a été de 8 jours (2-22). La NOIAA était bilatérale dans 1 cas à l’admission et s’est bi-latéralisée dans 1 cas en cours d’hospitalisation. 6 patients ne présentaient aucun facteur de risque. Les facteurs de risque étaient déjà bien équilibrés dans 11 cas sur 46 (23,9 %). Une modification thérapeutique pour équilibration des facteurs de risque a été faite dans 13 cas (28,3 %). Une corticothérapie a été débutée dans 8 cas (6 NOIAA, 2 OAR), l’étiologie était alors une maladie de Horton prouvée dans 2 cas (2 NOIAA) et fortement suspectée dans 6 cas. Dans 8 cas (17,4 %), le patient a du être transféré lors de son hospitalisation ou après sa sortie en service spécialisé (médecine interne, cardiovasculaire ou réanimation). Discussion : Dans 63 % des cas, le bilan systématique réalisé au cours de l’hospitalisation a débouché sur une modification de traitement. L’affection sous jacente était potentiellement grave, nécessitant une prise en charge urgente dans un nombre non négligeable de cas. Conclusion : Le bilan systématique en hospitalisation a permis dans cette étude une prise en charge multidisciplinaire rapide et adaptée des OAR et des NOIAA. Une modification thérapeutique a été instaurée dans 2 cas sur 3 et près de 1 patient sur 5 a été transféré en milieu spécialisé pour poursuite de la prise en charge.
215 Traitement du signal extra rétinien par le cortex visuel lors de la poursuite oculaire. Extraretinal signal processing by visual cortex during smooth pursuit eye movement. LEBRANCHU P* (Nantes), LEBOUCHER P, BASTIN J, BERTASI E, LEHERICY S, BERTHOZ A (Paris), ORBAN GA (Leuven, Belgique)
Introduction : Deux stratégies peuvent être utilisées pour juger la vitesse d’une cible lors d’un déplacement horizontal. Pendant la fixation, son image se déplace sur la rétine, fournissant des informations rétiniennes au jugement de vitesse. Lors de la poursuite oculaire de la cible, son image reste stable sur la fovéa. Le jugement se fait alors à partir d’informations extra rétiniennes. Comment ces différents signaux sont-ils interprétés par le cortex visuel ? Matériels et Méthodes : Dans une étude d’imagerie fonctionnelle portant sur 17 sujets, nous avons utilisé un plan de conception croisant 2 facteurs oculomoteurs (poursuite de la cible ou fixation) avec 2 facteurs comportementaux (jugement de vitesse ou jugement de forme). L’interaction réalisée entre le jugement de vitesse et la poursuite permet d’identifier le signal extra rétinien de vitesse. Pour localiser fonctionnellement les activations corticales, une cartographie rétinotopique du cortex visuel a été réalisée chez 15 des 17 sujets. Discussion : L’effet principal du jugement de vitesse est faible, se localisant principalement dans l’immédiate périphérie des aires visuelles s’étendant de V1 à V3. Les effets positifs de l’interaction sont maxima le long du méridien horizontal séparant les aires visuelles V2 et V3 dorsales, alors que les effets négatifs se répartissent autour des méridiens horizontaux ventraux. Conclusion : Les méridiens horizontaux séparant les aires visuelles V2 et V3 semblent impliqués dans le jugement de vitesse, utilisant des informations rétiniennes pour la portion ventrale et des informations extra rétiniennes pour la portion dorsale. Ces résultats attestent que l’un des signaux extra rétiniens générés par la poursuite oculaire est transmis aux premières aires visuelles.
Cortical response to binocular summation measured by fMRI.
But: Psychophysical and electrophysiological studies have shown that the cortical response related to binocular summation increases with low contrast stimuli. In this study, we investigated this effect using functional MRI (fMRI). Since this technique records signals related to blood flow, it is important to optimise the parameters of stimulation in order to maximise the measurement of the cortical response. Presentation time, and spatial and temporal frequency were varied in order to explore the phenomenon in depth. Objectives and Methods: Three normal healthy volunteers participated in this study. Their binocular function was defined by >60 seconds of stereopsis using the TNO test. The data were acquired with a 3T clinical scanner using 2mm 3 isovoxel for the functional images and 1mm3.for the high-resolution anatomical images. In order to weight the magno or parvocellular layer response, two different checkerboard stimuli were used. The high temporal frequency checkerboard flickered at 14Hz and had a spatial frequency of 50min of arc. The low temporal frequency checkerboard flickered at 4Hz and had a spatial frequency of 5min of arc. The contrast was 20% for all checkerboard stimuli. Each cycle was of 24 seconds and consisted of one stimulation and a rest condition. The duration of the stimulation was 6, 9, or 12 seconds. Binocular and monocular conditions were repeated every 2 cycles. The data were analyzed with the Brain Voyager software. Results: The fMRI signal increased in all subjects with the increase in presentation time. For all stimulations, the signal was greater in the binocular condition compared to the monocular condition. Moreover, the binocular/monocular ratio was different depending on the location of the cortical response. Discussion: These results suggest the existence of different cortical processings underlying the phenomenon of binocular summation. Conclusion: Efforts are being done to make this method capable to evaluate abnormal binocular function.
217 Comparaison de la réponse corticale à différentes fréquences spatiotemporelles dans la stimulation visuelle, une étude d’IRM fonctionnelle. Comparison of cortical responses to visual stimulation of different spatial and temporal frequency using fMRI. NISHIO T*, IDA M, YOSHIDA M, BOUCARD C, KATO M (Tokyo, Japon), NGUYEN TH, STIEVENART JL, ISTOC A, IBA-ZIZEN MT, ABANOU A, CABANIS EA (Paris), TSUNEOKA H (Tokyo, Japon)
But: Spatial and temporal frequency was varied in a visual stimulation protocol in order to investigate the effect of those parameters in the fMRI signal measured in the visual cortex. Objectifs and Methods: Three normal healthy volunteers participated in this study. The data were acquired with a 3T clinical scanner using 2mm 3 isovoxel for the functional images and 1mm 3.for the high-resolution anatomical images. In order to weight the magno and parvocellular layer response, two different checkerboard stimuli were used. The high temporal frequency checkerboard flickered at 14Hz and had a spatial frequency of 50min of arc. The low temporal frequency checkerboard flickered at 4Hz and had a spatial frequency of 5min of arc. The contrast was 100% for all checkerboard stimuli. Each presentation cycle consisted of one stimulation and one rest condition, 18 seconds each. The whole experiment lasted for eight cycles. The data were analyzed with the Brain Voyager software. Results: As expected, the visual cortex responded significantly to all checkerboard stimulations. The fMRI signal measured in the occipital pole area was greater for the 4Hz/5min of arc stimulation when compared with the 14Hz/50min of arc stimulation. On the other hand, the response in the anterior calcarine fissure was greater for the temporal/spatial frequency of 14Hz/50min of arc. Discussion: These results indicate that the anterior calcarine fissure responded particularly to visual stimuli related to the magnocellular system, which is mainly linked to the peripheral visual field. Likewise, the most posterior areas of the occipital cortex responded most importantly to the stimulation associated to the parvocellular system, which is located in a more central area of the visual field.
1S76
115 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie
J. Fr. Ophtalmol.