260 Les plaies de paupière. Épidémiologie et prise en charge

260 Les plaies de paupière. Épidémiologie et prise en charge

COMMUNICATIONS ORALES GLAUCOME – CATARACTE – PAUPIÈRES – ORBITE Discussion : L’œdème maculaire reste une complication classique de la phacoémulsificat...

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COMMUNICATIONS ORALES GLAUCOME – CATARACTE – PAUPIÈRES – ORBITE Discussion : L’œdème maculaire reste une complication classique de la phacoémulsification. Notre étude montre que l’épaisseur maculaire augmente après chirurgie de la cataracte chez les patients sans facteurs de risque liés au terrain et/ou à l’intervention. La durée réelle des ultrasons et la durée totale de l’intervention pourraient être des facteurs influençant l’augmentation de l’épaisseur maculaire infra clinique. Conclusion : La phacoémulsification non compliquée est responsable d’une augmentation modérée de l’épaisseur maculaire sans conséquence fonctionnelle appréciable.

257 Chirurgie de la cataracte et rupture capsulaire postérieure : pronostic en termes visuel et complications post-opératoires. Effect and visual outcomes following posterior capsule rupture during cataract surgery. ROHART C*, FAJNKUCHEN F, BUFFET S, LE M, CHAINE G (Bobigny) Objectif : Le but de l’étude est d’évaluer le pronostic en termes visuel et les complications post-opératoires des ruptures capsulaires, chez des patients ayant été opérés de cataracte par phacoémulsification. Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée sur des patients opérés de cataracte compliquée de rupture capsulaire postérieure sur une période de 2 ans. Nous avons étudié pour tous les patients : la durée du suivi, la présence de facteurs de risques, le temps opératoire, le site d’implantation, la nécessité d’une vitrectomie antérieure lors du geste initial, la participation de l’interne à la chirurgie, l’acuité visuelle finale, la présence d’une hypertonie post-opératoire nécessitant un traitement, le taux de reprise chirurgicale, la prescription supplémentaire de médicaments (antibiotiques), la présence d’un œdème maculaire post-opératoire, le nombre de visites post-opératoires durant la durée du suivi et le nombre de consultations en urgence post-opératoires. Résultats : Vingt-neuf (2.5 %) patients ont été inclus dans cette étude sur 1 148 opérés durant cette période. La durée moyenne du suivi est de 4.3 mois. L’acuité visuelle post-opératoire finale est supérieure à l’acuité visuelle préopératoire dans 75.8 % des yeux (22/29 yeux). Dans 72.4 % (21/29 des yeux), l’acuité visuelle finale est supérieure ou égale à 5/10. Dans 69 % des yeux (20/29) une vitrectomie antérieure a été pratiquée. 6 yeux ont nécessité une reprise chirurgicale (20.7 %). La complication post-opératoire la plus fréquente était l’hypertonie oculaire (34.5 %). Le nombre de visites post-opératoires était en moyenne de 5.2. Nous n’avons pas observé d’œdème maculaire ni d’endophtalmie ni de décollement de rétine. Discussion : La rupture capsulaire postérieure reste la complication la plus fréquente pouvant affecter le pronostic visuel lors de la phacoémulsification. Ses complications classiques sont : l’hypertonie oculaire et l’œdème maculaire. Conclusion : Malgré une prise en charge post-opératoire plus complexe, la récupération fonctionnelle est satisfaisante dans les ruptures capsulaires postérieures.

258 Comparaison de la perte endothéliale après chirurgie de cataracte en fonction du type d’implant de chambre postérieure. Comparison of endothelial cell loss after cataract surgery according to the type of IOL. CASILLAS GIL M*, PERONE JM, BERTAUX PJ, POPOVICI A, BREAZU G, JLAIEL R, AL SAOUB M (Metz) Objectif : Comparer la perte endothéliale après chirurgie de la cataracte en fonction du type d’implant de chambre postérieur mis en place, parmi quatre types d’implant pliables injectables. Matériels et Méthodes : Étude rétrospective incluant 58 yeux. Tous les patients ont bénéficié d’une chirurgie de la cataracte par phacoémulsification, réalisée par un opérateur unique dans le même centre sur la période de mai 2005 à juillet 2005. Le type d’implant utilisé était choisi arbitrairement par l’opérateur au bloc opératoire en pré-opératoire, parmi 4 types d’implants intra-oculaire : Akreos Adapt, AcrySof SN60AT, Tripode et ACR6D. Chaque patient a bénéficié d’un comptage cellulaire endothélial avant la chirurgie et 1 mois après. Résultats : 38 % (22 yeux) ont reçu un implant Akreos Adapt, 29 % (17 yeux) ont reçu un implant AcrySof SN60AT, 23 % (13 yeux) ont reçu un implant Tripode et 10 % (6 yeux) ont reçu un implant ACR6D. Le comptage cellulaire endothélial préopératoire était comparable dans les 4 groupes (2 445 cellules/mm2 en moyenne). Le

comptage cellulaire endothélial à un mois retrouvait des chiffres comparables dans les groupes Akreos Adapt, AcrySof SN60AT et ACR6D (2 246 cellules/mm2 en moyenne) alors qu’il était de 2 452 cellules/mm2 dans le groupe Tripode. Le pourcentage de perte endothéliale entre les 2 mesures était en moyenne de 8,61 % (5,35 -11,18) dans le groupe Akreos Adapt, 9,73 % (5,75-11,18) dans le groupe AcrySof SN60AT et 7,67 % (2,06-13,30) dans le groupe ACR6D, alors qu’il n’était que de 4,06 % (1,95-6,18) dans le groupe Tripode. Discussion : Bien que l’analyse de variance globale des quatre groupes ne soit pas significative, cette étude retrouve une perte endothéliale moindre dans le groupe d’implant tripode, avec environ 4 % de perte endothéliale, contre une perte homogène d’environ 9 % dans les 3 autres groupes. Le manque de puissance statistique pourrait être lié aux trop faibles effectifs de nos groupes. Les facteurs qui pourraient expliquer la protection suspectée de l’endothélium avec l’implant tripode restent à définir. Conclusion : Cette étude exploratoire semble indiquer une perte cellulaire endothéliale moindre avec l’utilisation d’un type d’implant spécifique. Cette impression devra être confirmée par une étude prospective randomisée afin d’être validée.

259 La suspension frontale : résultats et complications. Frontal suspension: results and complications. GRUE V*, CHAROKI D, VALLE D, SCHOLTES F, DUCASSE A (Reims) But : Analyser rétrospectivement les 33 dernières procédures de suspension frontale, afin de décrire les résultats obtenus et les éventuelles complications de cette chirurgie. Matériels et Méthodes : Vingt-six patients ont subi une suspension frontale entre 1998 et 2007 dont 7 de façon bilatérale (2/7 dans le même temps opératoire). En terme de procédure, l’indication était pour 20/33 un ptosis congénital dont l’âge moyen au moment de l’intervention était de 8 ans (5-81), 2 ptosis post-traumatiques, 3 myopathies oculo-pharyngée, 1 myopathie de Steinert, 2 blépharophimosis et 5 blépharospasmes. Parmi les 20 ptosis congénitaux il s’agissait pour 11 d’entre eux, soit 55 %, d’une 2e intervention, à savoir que ces patients avaient déjà subi une résection du releveur de la paupière supérieure n’ayant pas donnée entière satisfaction. La suspension au frontal était réalisée au moyen d’un Ptose-up ® dans 30 cas sur 33, les 3 autres ont utilisé l’aponévrose temporale, aucune procédure n’utilisait le fascia lata. Discussion : Des complications à type de rejet de matériels ont été notées dans 5 procédures, il s’agissait d’un ptosis post-traumatique, d’un ptosis congénital, d’un blépharophimosis et d’un blépharospasme qui, ce dernier, avait été opéré bilatéralement (en 2 temps) et a rejeté son Ptose-up ® des 2 côtés. Ces complications ne s’étant pas soldées nécessairement par un échec, nous avons noté, avec un recul moyen de 2.5 ans (2mois-9ans), un taux de réussite de 30/33 soit donc 3 procédures en échec : 1 cas de rejet et 2 procédures où, malgré la remise en tension secondaire du matériel, le ptosis demeurait invalidant. Conclusion : La suspension frontale avec utilisation d’un Ptose-up ® donne un résultat satisfaisant dans 90.9 % des cas. Des complications existent, principalement le rejet, qui a été noté dans 15 % des cas de cette série.

260 Les plaies de paupière. Épidémiologie et prise en charge. Palpebral wounds. Epidemiology and treatment VALLE D*, CHAROKI D, BRUGNIART C, SCHOLTES F, SEGAL A, DUCASSE A (Reims) Introduction : Les plaies de paupière représentent une pathologie relativement fréquente. Le but de cette étude était de déterminer les aspects épidémiologiques et thérapeutiques des plaies de paupière à partir d’une étude rétrospective réalisée entre 2000 et 2005. Matériels et Méthodes : Les patients hospitalisés entre 2000 et 2005 pour une pathologie traumatique ont été recensés. Sur 1 072 traumatismes 135 patients présentaient une plaie palpébrale. Résultats : Ces 135 plaies palpébrales comportaient une atteinte canaliculaire dans 64 cas et pas d’atteinte canaliculaire dans 71 cas. Les enfants de moins de 12 ans étaient atteints dans 40 % des plaies canaliculaires et 11 % des plaies sans atteinte canaliculaire. Pour les plaies avec atteinte canaliculaire on note une prédominance d’atteinte masculine : 82,5 %, une moyenne d’âge à 19,50. Il s’agissait le plus sou1S89

Vol. 31, Hors Série 1, 2008

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COMMUNICATIONS ORALES GLAUCOME – CATARACTE – PAUPIÈRES – ORBITE vent d’un œil gauche et d’un canalicule inférieur. Les plaies palpébrales sans atteinte canaliculaire survenaient chez 79 % de sujets de sexe masculin ; La moyenne d’âge était plus âgée à 41,5 ans ; on notait une atteinte prédominante à droite et en paupière supérieure ou en bi-palpébral supérieur et inférieur. Dans 25 % des cas il existait une atteinte du bord libre. Les causes étaient de façon prédominante avec atteinte canaliculaire, des chutes puis des morsures en particulier de chien et enfin des rixes alors que pour les plaies sans atteinte canaliculaire on notait principalement des accidents de la voie publique et des projections diverses. La prise en charge consistait en une suture avec réalignement du bord libre et en cas d’atteinte canaliculaire la mise en place d’une intubation par Mini-monoKa ® après suture canaliculaire selon la technique d’Adenis. Les résultats sont satisfaisants dans l’immense majorité des cas. Discussion : Les plaies palpébrales sont souvent associées à une atteinte des canalicules en particulier chez l’enfant lors de morsure de chien ou chez le sujet plus âgé après chute. Ces atteintes canaliculaires doivent être cherchées de façon systématique et traitées par la mise en place d’une intubation mono-canaliculaire après suture au monofilament. Conclusion : Les atteintes palpébrales avec ou sans atteinte canaliculaire demeurent fréquentes en particulier chez l’enfant et justifient une prise en charge par une chirurgie de bonne qualité.

261 Les fractures du plancher de l’orbite : à propos de 16 cas. Orbital floor fractures: 16 cases report. LEZREK M*, CHANA N, KHECHACH J, LACHKAR R, KARIM A, BENCHERIF Z, DAOUDI R (Rabat, Maroc) Introduction : Les fractures du plancher de l’orbite sont dues essentiellement aux accidents de la voie publique et aux agressions. Elles concernent particulièrement l’homme jeune. Les séquelles fonctionnelles et esthétiques de ces fractures incitent à un bilan clinique et radiologique précis et rigoureux et une prise en charge chirurgicale précoce. Matériels et Méthodes : Nous présentons une série de 16 patients, colligés entre 2000 et 2006 pour fracture du plancher de l’orbite. Tous les patients ont eu un examen ophtalmologique complet, un test de Lancaster et un examen radiologique comprenant des clichés standards et une TDM objectivant la fracture du plancher et les lésions éventuellement associées. 14 cas ont été opérés après un délai moyen de 17 jours, par voie sous ciliaire avec simple désincarcération dans 2 cas (Trappe) et reconstruction du plancher par autogreffe ou biomatériaux dans les autres cas. Résultats : L’évolution post-opératoire a été favorable chez 14 de nos patients avec disparition de la diplopie et de la limitation des mouvements de la verticalité. 2 patients ont gardé comme séquelle une diplopie surtout dans le regard vers le haut, ayant nécessité une chirurgie musculaire complémentaire dans un cas. Discussion : Les fractures du plancher de l’orbite, assez fréquentes, intéressent particulièrement des patients jeunes en pleine activité. Leur diagnostic est suspecté cliniquement et confirmé par la TDM qui permet aussi d’en déterminer le type. Les fractures par « blowout » avec effondrement du plancher sont les plus fréquents. Il peut s’agir d’une fracture en trappe avec souvent incarcération du muscle droit inférieur responsable d’une limitation de l’élévation, la désincarcération est dans ce cas urgente par duction forcée ou chirurgicale. En cas d’effondrement du plancher, la reconstruction se fait par greffe ou biomatériaux. Les résultats sont habituellement bons mais certains patients gardent une limitation de l’élévation, rarement une enophtalmie, surtout en cas de prise en charge tardive. Conclusion : Les fractures du plancher de l’orbite sont fréquentes. Non traitées elles peuvent être responsables de préjudices fonctionnels et esthétiques. Leur succès thérapeutique repose sur un diagnostic et un traitement précoces.

262 Épiblépharon unilatéral chez un enfant de deux ans : à propos d’un cas. Unilateral epiblepharon in a two-year-old child: a case report. DUPLICY M*, LETO M, BREMOND-GIGNAC D (Paris) Introduction : L’épiblépharon est une pathologie de l’enfant caractérisée par un repli de la paupière inférieure, plus rarement de la paupière inférieure entraînant un frottement des cils sur la cornée. Cette anomalie est souvent familiale et est plus fréquente chez les patients asiatiques. Matériels et Méthodes : Nous rapportons le cas d’une enfant de deux ans, d’origine indo-pakistanaise sans antécédent particulier présentant, depuis sa naissance, un épiblépharon de la paupière inférieure de l’œil gauche entraînant une kératite

punctuée superficielle par frottement des cils. Cette kératite a été traitée par collyre et pommade cicatrisants. Ne constatant aucune évolution favorable au-delà de deux ans, une intervention a été programmée. L’intervention a été pratiquée sur la paupière inférieure de l’œil gauche. La technique opératoire a consisté en une incision cutanée sous-ciliaire puis une dissection et résection d’une lamelle d’orbiculaire et la mise en place de sutures éversantes de fil 6/0 à résorption lente, passé dans l’orbiculaire et les muscles rétracteurs de la paupière inférieure. Après l’intervention, la paupière était en position anatomique et les cils ne frottent plus sur la cornée. Le résultat esthétique et fonctionnel à 6 mois de recul était satisfaisant. Discussion : L’épiblépharon est une pathologie congénitale palpébrale rare. Habituellement, l’épiblépharon est bilatéral et une résolution spontanée dans les deux premières années de la vie est fréquente. L’indication chirurgicale est rare, hormis dans le diagnostic différentiel d’entropion congénital. Pour différencier les pathologies, une analyse du tissu cutané permet de porter le diagnostic. Notre cas à l’opposé des entropions congénitaux, comportait un excédent cutané qui permettait d’affirmer le diagnostic d’épiblépharon. Conclusion : Devant un épiblépharon, un traitement médical à base d’agents mouillants est indiqué pour prévenir l’effet mécanique du frottement des cils sur la cornée. Une atteinte strictement unilatérale est rare. Une résolution spontanée est souvent le cas avant l’âge de deux ans. Au-delà de cet âge, l’indication chirurgicale peut être posée. Elle consiste en un repositionnement de la paupière en position anatomique avec une orientation des cils vers l’extérieur sans frottement cornéen.

263 Correction chirurgicale d’un ectropion cicatriciel de la paupière inférieure. À propos d’une observation. Surgical management of retractive ectropion of the lower eyelid. One case report. ROUX L*, POMMIER S, CHAZALON E, TOUVRON G, MEYER F (Marseille) Introduction : L’ectropion cicatriciel de la paupière inférieure comporte une rétraction verticale plus ou moins étendue de la lamelle antérieure. Sa correction fait appel à différentes techniques de plasties, greffes ou lambeaux. Matériels et Méthodes : Nous rapportons un cas d’ectropion cicatriciel sévère de la paupière inférieure traité par une technique de lambeau de paupière supérieure associé à une canthopexie latérale et à une correction de l’ectropion lacrymal par la technique du « colimaçon ». Observation : Un patient de 76 ans consulte pour un larmoiement de l’œil gauche en rapport avec un ectropion cicatriciel de la paupière inférieure gauche séquellaire d’une morsure de chien survenue à l’âge de 7 ans. La paupière est basculée sur toute sa longueur avec une kératinisation de la conjonctive tarsale. Le déficit de la lamelle antérieure est majeur et le test de traction horizontale n’induit aucune réapplication du bord libre de la paupière. La correction chirurgicale associe une libération de toutes les brides cicatricielles jusqu’à repositionnement du bord libre, une canthopexie latérale, la mise en place d’un lambeau de paupière supérieure à pédicule externe et une correction de l’ectropion lacrymal résiduel par la technique du « colimaçon ». Les suites opératoires sont simples et le résultat fonctionnel et esthétique est satisfaisant. Discussion : À la lumière de ce traitement complexe d’un ectropion cicatriciel de la paupière inférieure, les auteurs exposent les différentes techniques chirurgicales de correction du déficit de la lamelle antérieure ainsi que les gestes associés de remise en tension de la sangle tarso-ligamentaire. Conclusion : Nous disposons de multiples techniques chirurgicales de correction d’un ectropion cicatriciel de la paupière inférieure. Le choix de l’une ou plusieurs d’entre elles passe par une bonne évaluation du trouble statique et dynamique de la paupière ainsi que de la qualité des tissus.

264 Traitement du distichiasis par marginoplastie palpébrale et autogreffe de muqueuse. À propos de 18 yeux. Treatment of distichiasis by eyelid marginoplasty and mucosa autograft. A 18 eyes study. EL BELHADJI M*, MCHACHI A, HARES N, CHAKIB A, RACHID R, ZAGHLOUL K, AMRAOUI A (Casablanca, Maroc) Introduction : Le distichiasis est une anomalie du bord libre de la paupière se caractérisant par la présence d’une seconde rangée de cils située derrière la ligne grise et tournée vers le globe oculaire. Si cette anomalie est souvent bien tolérée au niveau de la paupière inférieure, sa situation sur la paupière supérieure représente une menace pour la cornée. Plusieurs traitements existent, mais ils sont souvent tri-

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