Prise en charge des plaies tumorales

Prise en charge des plaies tumorales

modules – leur réalisation dans le cadre d’une gestion optimisée de la douleur ; – la préservation du potentiel de cicatrisation spontanée ; – l’obte...

234KB Sizes 2 Downloads 137 Views

modules

– leur réalisation dans le cadre d’une gestion optimisée de la douleur ; – la préservation du potentiel de cicatrisation spontanée ; – l’obtention de la cicatrisation des brûlures dans un délai rapide (inférieur à 2 semaines pour les brûlures superficielles) ; – l’association à une rééducation précoce. La première partie de l’atelier est un rappel théorique sur le diagnostic, la classification et les modalités de traitement des brûlures. La seconde partie de l’atelier consiste en la présentation et la réalisation de pansements de la main brûlée. Déclaration de liens d’intérêts S. Gaucher : L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts. E. Gobert : L’auteur n’a pas précisé ses éventuels liens d’intérêts. S. Gulham : L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts. M35

Douleur et plaies P. Giniès1, R.Farid2, A. de La Brière2 1

Montpellier, France

2

Paris, France

Parler de la douleur et des plaies. Comment le faire sans répéter ce que tout le monde croit connaître ? Comment être précis dans les données des traitements et des pansements sans que tout le monde se lasse et s’ennuie ? Par des questions insolentes et en appuyant là où ça fait mal (n’est-ce pas la définition de la douleur provoquée ?), les auteurs se remettent en cause avec les participants. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. M36

Quand s’inquiéter devant un ulcère de jambe ? Isabelle Lazareth1 1

Paris, France

Les ulcères de jambe sont une pathologie chronique, dont le temps de cicatrisation est long (6 mois en moyenne). Des complications sont possibles. La plus sévère est l’infection, soit sous la forme d’une dermohypodermite bactérienne aigue, soit sous forme d’infections localisées de diagnostic difficile en l’absence de consensus dans la littérature sur les critères diagnostiques. Une prise en charge par étapes, traitement local puis général, nuancée par le terrain parait raisonnable. La deuxième complication observée est l’allergie à un topique appliqué sur la plaie, à rechercher par un interrogatoire minutieux si un aspect érosif apparait aux pourtours de l’ulcère. L’existence d’une artériopathie

32

peut rendre d’emblée le tableau inquiétant si l’ulcère est creusant, nécessitant des explorations artérielles rapidement réalisées. La douleur extrême de l’angiodermite nécrotique, si des greffes ne sont pas vite effectuées, est parfois source d’une altération majeure de l’état général chez des patients le plus souvent âgés. L’examen clinique, la description des plaies, l’évaluation régulière de la douleur, et la réalisation de photographies dans le suivi sont des éléments clefs pour dépister les complications Déclaration de liens d’intérêts L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts. M38

Prise en charge des plaies tumorales Isabelle Fromantin1, Charlotte Ngo1 1

Paris, France

La plaie tumorale est une infiltration par des cellules tumorales du tissu cutané, des vaisseaux sanguins et/ou lymphatiques. Ces plaies se présentent sous des aspects différents, accompagnées de symptômes variés à type d’odeur, de saignement, d’exsudat abondant, de douleur ou de l’apparition de signes infectieux, altérant la qualité de vie des patients. L’évaluation et les soins de ces plaies sont le plus souvent considérés comme complexes. L’objectif de la prise en charge et l’évolution des plaies tumorales dépendent de la réponse du patient aux traitements anticancéreux. La cicatrisation n’est donc pas toujours possible et le contexte bien souvent palliatif. Le soin doit être intégré dans une approche globale et multidisciplinaire. Un grand choix de produits, pansements et techniques permet de réaliser des soins de qualité afin de tenter de répondre aux différentes problématiques de la plaie. Ils doivent être accompagnés d’un « savoir-faire », en complémentarité des traitements médicaux et/ou chirurgicaux. Une bonne connaissance des éventuels effets secondaires de ces différentes thérapeutiques est nécessaire. Mais la maîtrise du soin ne protège pas des situations difficiles, trop souvent ressenties comme des échecs. Face à des situations délicates, il est donc nécessaire de se donner un temps de réflexion en équipe ou avec l’aide d’unités spécialisées (exemple : soins palliatifs, équipe mobile douleurs, anesthésistes, unités de psycho oncologie) et de maintenir un dialogue entre les équipes ville et hôpital qui prennent en charge ces patients. Déclaration de liens d’intérêts I. Fromantin : l’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts. C. Ngo : l’auteur n’a pas précisé ses éventuels liens d’intérêts. M39

Cicatrices pathologiques (hypertrophie, chéloïdes…) : prise en charge Claude Roques1 1

Béziers, France

Revue francophone de cicatrisation • Supplément au n° 1 • janvier-mars 2017 •