675 Rétinopathie proliférante compliquant une anomalie veineuse rétinienne en chapelet : à propos d’un cas

675 Rétinopathie proliférante compliquant une anomalie veineuse rétinienne en chapelet : à propos d’un cas

COMMUNICATIONS AFFICHÉES RÉTINE MÉDICALE maculaire, sans rubéose irienne. L’angiographie à la fluorescéine confirme la forme initialement œdémateuse e...

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES RÉTINE MÉDICALE maculaire, sans rubéose irienne. L’angiographie à la fluorescéine confirme la forme initialement œdémateuse et l’œdème maculaire. Le bilan étiologique comprenant numération formule sanguine, bilan de coagulation, bilan biochimique et lipidique, bilan de thrombophilie, bilan cardio-vasculaire avec écho Doppler des vaisseaux du cou, holter électrocardiographique et épreuve d’effort, sérologie de tréponématose, recherche de sarcoïdose, recherche d’auto-anticorps s’avérera négatif. Finalement, l’interrogatoire retrouvant un ronflement et des pauses respiratoires nocturnes, un syndrome d’apnée du sommeil sera recherché et confirmé par l’examen polysomnographique qui retrouvera un syndrome d’apnée du sommeil modéré et des bradycardies concomitantes aux pauses respiratoires. Il sera décidé la prescription d’un appareillage respiratoire nocturne par pression positive continue. Discussion : Plusieurs études prospectives ont montré que le syndrome d’apnée du sommeil était un facteur de risque indépendant pour les neuropathies optiques ischémiques antérieures non artéritiques, ceci par le biais de variations pressionnelles au niveau de la vascularisation du nerf optique. Le cas de ce patient nous laisse penser que ce syndrome peut également être un facteur de risque d’occlusion veineuse centrale de la rétine. Conclusion : Devant toute occlusion veineuse dont l’étiologie reste indéterminée, il faut penser à la possibilité d’un syndrome d’apnée du sommeil. Une étude prospective demeure cependant nécessaire.

675 Rétinopathie proliférante compliquant une anomalie veineuse rétinienne en chapelet : à propos d’un cas. Inherited retinal venous beading with proliferative retinopathy. About one case. BARKAT A*, SADAOUI M, KHERROUBI R, HARTANI D (Alger, Algérie) Introduction : L’anomalie veineuse rétinienne en chapelet est une affection rare, décrite la première fois en 1987 par Meredith. Elle est à caractère autosomique dominant, d’expressivité variable. Elle a été rapportée dans trois familles distinctes et seuls trois cas isolés ont déjà été décrits. Matériels et Méthodes : Nous rapportons un cas clinique isolé de cette affection. Observation : Patiente âgée de 22 ans consulte pour baisse de l’acuité visuelle de l’œil droit progressive évoluant depuis 7 mois. L’examen ophtalmologique objective à droite une acuité visuelle réduite aux projections lumineuses bien orientées avec au fond d’œil une rétinopathie proliférante avec membrane néo vasculaire pré papillaire et un décollement tractionnel du pôle postérieur sans rubéose irienne. À gauche, l’acuité visuelle est à 2/10 avec une sphère de -3 non améliorable et au fond d’œil des veines rétiniennes irrégulières, dilatées en chapelet depuis leur origine jusqu’en périphérie sans anomalie artérielle. La fluoro-angiographie confirme à droite les larges territoires ischémiques ainsi que la néo vascularisation pré papillaire. À gauche un territoire ischémique localisé en périphérie nasale a été retrouvé. L’ensemble du bilan étiologique ne retrouve aucune anomalie ; une photo coagulation pan rétinienne de l’œil droit a été réalisée suivie d’une chirurgie endoculaire sans récupération fonctionnelle importante. Une photocoagulation localisée des territoires ischémiques gauches a également été réalisée. La fratrie ainsi que les parents de la patiente ont été examinés sans que l’anomalie vasculaire ne soit retrouvée. Discussion : Le pronostic fonctionnel de l’œil droit est réservé. Une surveillance régulière de l’œil gauche s’impose car l’anomalie veineuse y est présente, sans possibilité de prévention des complications éventuelles. Conclusion : Le mécanisme physiopathologique de cette segmentation veineuse rétinienne est inconnu à ce jour. Les cas publiés sont rares.

676 Six mois de suivi après injection intravitréenne de rTPA et de gaz dans le cadre d’une hémorragie maculaire liée à un macro-anévrisme artériel rétinien. Six months follow up after intravitreal recombinant tissue plasminogen activator rTPA and gas injection for submacular haemorrhage due to a retinal artery macroneurysm. BENOSMAN R*, MOTULSKY E, BALI E, LIBERT J (Bruxelles, Belgique) Introduction: Describe a case report on the efficacy and visual outcomes after rTPA and gas injection in acute submacular haemorrhage due to retinal artery macroaneurysm. Aim and Methods: A 72 years old woman arrived around a week after her visual acuity decreased to 20/125 in the right eye. Left eye had 20/20. Slit lamp examination showed a moderate nuclear cataract. Funduscopic examination revealed a subretinal haemorrhage involving the fovea with a major leakage in the superior tem-

poral area. Pure sulfur hexafluoride (0.2 cc) and 50 μg of rTPA were injected via the pars plana into the vitreous cavity. After the procedure, the patient was advised to maintain prone position during 6 days. No complications were observed. The edematous region around the macroaneurysm was treated by laser five months after surgery. Results: After injection the subfoveal blood was totally displaced to the periphery as shown by funduscopy and fluorescein angiography. A visual acuity of 20/40 (6 lines gain) was observed after one month, and was stable at six months follow up. Discussion: rTPA and gas injection was an efficient treatment in this patient with macular haemorrhage due to retinal artery macroaneurysm. Conclusion: Larger study is needed in order to understand if it can reduce the risk of fibrin toxicity.

677 Macro-anévrisme veineux compliquant une occlusion de branche veineuse rétinienne. Venous macroaneurym due to branch retinal vein occlusion. BONI S*, GIRMENS JF, SAHEL JA, PAQUES M (Paris) Introduction : Les occlusions de branche veineuses (OBVR) sont fréquemment associées à un remodelage micro vasculaire important, associant dilatation et occlusions capillaires, en dehors de toute néovascularisation. Les formes les plus sévères de ce remodelage sont caractérisées par la présence d’ectasies capillaires parfois majeure. Ce remodelage peut être une cause de persistance d’un œdème maculaire. Matériels et Méthodes : Les données cliniques et angiographiques de deux patients ayant un œdème maculaire chronique secondaire à une occlusion de branche veineuse sont rapportées. Résultats : Dans les deux cas, l’angiographie au vert d’indocyanine a permis de mettre en évidence un macro anévrysme veineux. Dans un des cas, cette lésion n’était pas clairement décelable ni à l’examen du fond d’œil ni en angiographie à la fluorescéine. La photocoagulation sélective des lésions a permis la réduction de l’œdème maculaire. Discussion : Les macro-anévrismes veineux sont visibles à l’examen du fond d’œil. Ils peuvent cependant passer inaperçus du fait de leur localisation profonde, de la présence d’œdème et d’hémorragie rétinienne responsable d’un faible contraste avec la rétine, de même ils sont peu révélés par l’angiographie à la fluorescéine du fait du remplissage lent et inachevé, et de leur masquage par la diffusion du colorant. L’angiographie au vert d’indocyanine donne un meilleur contraste aux macro-anévrismes veineux. Conclusion : La recherche de macro-anévrismes veineux par l’angiographie au vert d’indocyanine peut être déterminante pour le traitement des œdèmes maculaires chroniques compliquant une occlusion de branche veineuse. Cette recherche ne doit pas se limiter à l’angiographie à la fluorescéine.

678 Association de télangiectasies maculaires à un macro-anévrisme artériel rétinien. Macular telangiectasia associated with retinal arterial macroanevrysm. SCHEER S*, MREJEN S, GIRMENS J, SAHEL J (Paris) Introduction : Nous présentons le cas d’un patient présentant une association non encore décrite de télangiectasies maculaires rétiniennes et d’un macro-anévrisme artériel. Objectifs et Méthodes : Cas clinique. Observation : Nous présentons le cas d’un patient âgé de 56 ans ayant consulté pour une baisse d’acuité visuelle de l’œil droit, lentement progressive. L’examen de l’œil droit objective une acuité visuelle à 4/10 Parinaud 10. Le segment antérieur, ainsi que la tension intra-oculaire sont normaux. Le fond d’œil met en évidence des exsudats lipidiques maculaires et un macro-anévrisme partiellement occlus de la branche temporale supérieure de l’artère centrale de la rétine. L’examen de l’œil gauche est normal. L’angiographie à la fluorescéine confirme à droite le caractère partiellement occlus du macro-anévrisme et montre l’existence de télangiectasies sur le territoire temporal supérieur de l’artère centrale de la rétine. L’examen de l’œil gauche reste normal. L’origine des exsudats semblant être les télangiectasies, du laser focal sur celles-ci est réalisé. À 3 mois, l’acuité visuelle a encore baissé à 2/10 Parinaud 14, et les exsudats ont plutôt augmenté. Une nouvelle séance de laser sur les télangiectasies est réalisée. À ce jour, l’examen reste stable. Discussion : Ce patient présente des anomalies vasculaires rétiniennes, associant des télangiectasies maculaires de type I à un macro-anévrisme artériel, association 2S341

Vol. 30, Hors Série 2, 2007

113 e Congrès de la Société Française d’Ophtalmologie