695 Les exophtalmies vasculaires

695 Les exophtalmies vasculaires

COMMUNICATIONS AFFICHÉES EXOPHTALMIE ET ENOPHTALMIE orbitaire. Le traitement d’une partie du strabisme et des rétractions palpébrales pendant ce temps...

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES EXOPHTALMIE ET ENOPHTALMIE orbitaire. Le traitement d’une partie du strabisme et des rétractions palpébrales pendant ce temps de décompression est également proposé avec d’excellents résultats dans notre série. Divers cas sont présentés en pré, per et post-opératoire.

695 Les exophtalmies vasculaires. Vascular exophthalmos. BHOURI L* (Tunis), BOUGUILA H, MALEK I, MHENNI A, DAAMI A, NACEF L, AYED S (Tunis, Tunisie) Introduction : Les tumeurs et les anomalies vasculaires de l’orbite peuvent toucher l’enfant et l’adulte. Elles sont souvent responsables d’une exophtalmie et peuvent constituer de véritables urgences en ophtalmologie. Matériels et Méthodes : C’est une étude rétrospective de 10 patients ayant une exophtalmie d’origine vasculaire. L’âge moyen des patients était de 37 ans. Cliniquement, l’exophtalmie était le signe le plus fréquent. L’imagerie et en particulier l’ultrasonographie et l’IRM ont permis d’établir le diagnostic dans la majorité des cas. L’étiologie la plus fréquente était le cavernome. Le traitement était chirurgical dans la majorité des cas. Discussion : Les exophtalmies d’origine vasculaire sont représentées essentiellement par l’hémangiome capillaire, le lymphangiome, l’hématome, les varices orbitaires et les fistules carotido-caverneuses. Une prise en charge diagnostique adéquate est nécessaire devant toute exophtalmie, surtout si l’origine vasculaire est suspectée. Elle comporte un examen ophtalmologique complet associé à une imagerie. Le traitement est surtout chirurgical et se discute selon les étiologies. Conclusion : La découverte d’une exophtalmie d’origine vasculaire impose une conduite thérapeutique adéquate et une surveillance régulière. Des complications fonctionnelles et parfois vitales sont possibles avec certaines étiologies, nécessitant ainsi une prise en charge rapide.

696 Troubles oculomoteurs dans l’ophtalmopathie dysthyroïdienne. Oculomotor disorders in Grave’s disease. BRUGNIART C*, SCHOLTES F, CHAROKI D, FRANCERIE V, DIB F, DUCASSE A (Reims) Introduction : Il s’agit d’une étude rétrospective sur des patients porteurs d’une ophtalmopathie dysthyroïdienne, suivis entre janvier 2005 et juillet 2007. Nous analysons les troubles oculomoteurs (33 cas). Matériels et Méthodes : Nous avons recensé une majorité féminine (27 femmes) pour 6 hommes avec des formes plus précoces et plus malignes. Discussion : Dans les désordres oculomoteurs, on retrouve : 8 cas de phories-tropies simples (rééduquées pour la plupart), 15 cas de diplopie (cliniques objectivées par test de Lancaster) qui ont toutes été prismées (dont 3 après décompression orbitaire). Parmi ceux-ci 5 cas ont bénéficié d’une chirurgie musculaire (souvent hypotropie et/ou ésotropie). Un recul sur anse était la méthode la plus souvent employée. Deux patients présentaient un strabisme sans rapport avec la maladie. 8 patients ne présentaient pas d’anomalie oculomotrice. Conclusion : Les troubles oculomoteurs sont fréquents dans l’ophtalmopathie dysthyroïdienne et la chirurgie est nécessaire dans certains cas. Elle reste difficile sur ce type de muscle. Elle ne doit en aucun cas être pratiquée avant une décompression orbitaire.

697 Le rhabdomyosarcome de l’adulte jeune : à propos de 4 cas. Adult rhabdomyosarcoma: about 4 cases. KARRAY H*, BENZINA Z, BEN FRADJ G, TRIGUI A, CHAABOUNI F, BARKIA I, ABDELMOULAH M, FEKI J (Sfax, Tunisie) Introduction : Le rhabdomyosarcome est une tumeur rare, elle représente la plus fréquente des tumeurs malignes de l’enfant, se développant dans 10 % des cas au niveau de l’orbite. Il s’agit d’une urgence diagnostique et thérapeutique en raison du pronostic sombre des formes évoluées. Notre but est l’étude des caractéristiques cliniques, thérapeutiques et évolutives du rhabdomyosarcome chez l’adulte jeune. Matériels et Méthodes : Il s’agit de 4 femmes, d’âge variant de 16 à 40 ans, se présentant pour exophtalmie unilatérale irréductible évoluant depuis un délai variant de 15 jours à 1 mois. L’examen clinique ainsi que l’exploration radiologique par TDM et par IRM, complétés par l’examen anatomopathologique, confirment le diagnostic

de rhabdomyosarcome et précisent son extension locale. Le traitement reposait sur la chimiothérapie associée à la radiothérapie. L’évolution était localement favorable pour 3 patients, avec régression de l’exophtalmie et disparition des signes inflammatoires locaux. Chez la quatrième patiente l’évolution était défavorable avec extension de la tumeur et décès de la malade. Discussion : Le rhabdomyosarcome est une tumeur rare. Il s’agit, cependant, de la tumeur la plus fréquente dans sa localisation orbitaire. Il s’agit d’une tumeur principalement de l’enfant d’âge scolaire. Son apparition chez l’adulte est exceptionnelle. Les caractéristiques cliniques sont marquées par une exophtalmie unilatérale, non axile, inflammatoire d’apparition brutale avec masse orbitaire souvent palpable. Le diagnostic de certitude est anatomopathologique. L’extension locale est précisée principalement par la TDM, secondairement par l’IRM. Les indications thérapeutiques varient selon le bilan d’extension. Il s’agit principalement de la radiothérapie et/ou de chimiothérapie. L’évolution dépend essentiellement de la localisation, de l’extension locale et du type histologique de la tumeur. Conclusion : Le rhabdomyosarcome atteint volontiers de l’enfant d’âge scolaire, il est moins fréquent chez les sujets plus âgés. Le diagnostic et le traitement de cette pathologie doivent être précoces devant un pronostic favorable des formes peu évoluées. Ce diagnostic doit toujours être évoqué devant toute exophtalmie unilatérale d’apparition brutale chez le sujet jeune, mais aussi chez l’adulte.

698 Les inflammations orbitaires non spécifiques. Non specific orbital inflammation. MAAMRI J*, SELLAMI D, BEN FREDJ G, FRIGUI M, BAHLOUL Z, BEN ZINA Z, FEKI J (Sfax, Tunisie) Introduction : Les inflammations orbitaires non spécifiques, ou encore pseudotumeurs inflammatoires de l’orbite, peuvent revêtir plusieurs aspects évolutifs. Néanmoins, elles ont en commun plusieurs critères cliniques, histopathologiques et thérapeutiques. Le but de ce travail est de présenter notre série afin de discuter les aspects diagnostiques et thérapeutiques de ces affections. Matériels et Méthodes : Cinq patients ont été colligés dans les services d’ophtalmologie et de médecine interne entre 2005 et 2007. Il s’agissait de 3 femmes et 2 hommes dont l’âge variait entre 9 et 68 ans. Le diagnostic d’inflammation orbitaire non spécifique a été retenu devant des critères cliniques, radiologiques et thérapeutiques dans tous les cas. Une confirmation histologique a été possible dans un cas. Résultats : L’exophtalmie, rapidement progressive, souvent associée à des douleurs orbitaires, était le mode de révélation dans tous les cas. Un scanner était pratiqué dans tous les cas et complété par une IRM. Le diagnostic de myosite a été retenu dans deux cas, celui d’inflammation orbitaire diffuse dans deux cas et un cas de pseudotumeur inflammatoire de la glande lacrymale. Une corticothérapie systémique était prescrite dans tous les cas. L’évolution était favorable dans 4 cas et défavorable avec évolution vers la phtyse dans un cas. Une récidive a été notée dans un cas. Discussion : Les inflammations orbitaires non spécifiques se manifestent sous forme d’une inflammation aiguë ou subaiguë, en dehors d’un contexte spécifique. Les formes chroniques peuvent simuler une tumeur orbitaire et seule la biopsie fera le diagnostic dans ces cas. Conclusion : Le diagnostic des inflammations orbitaires non spécifiques est souvent difficile. La réponse rapide à un traitement anti-inflammatoire non spécifique par voie générale est quasi pathognomique.

699 Leishmaniose oculaire : à propos d’un cas. Ocular leishmaniasis: about one case. KAHLI MS* (Annaba, Algérie) Introduction : La leishmaniose est une parasitose qui touche le chien et l’homme. L’atteinte peut être viscérale ou cutanée. L’agent pathogène est le leishmania transmis par le phlébotome. Matériels et Méthodes : Nous rapportons le cas d’une jeune fille âgée de 6 ans orientée vers notre service pour phlegmon palpébral. L’examen retrouve une lésion cutanée englobant les 2 paupières et débordant vers la région jugale, de couleur rouge violacée, avec induration des tissus sur un fond fébrile. L’examen général retrouve une hépato-splénomégalie avec une pâleur cutanéo-muqueuse. La numération sanguine montre une pancytopénie. Le diagnostic de Kala Azar est évoqué puis confirmé par une ponction de moelle. Malheureusement la patiente décède quelques jours après.

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114 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie

J. Fr. Ophtalmol.