7 SPLF-SRLF Comparaison de 2 modalités d’administration des aérosols de bronchodilatateurs au cours des décompensations aiguës d’insuffisance respiratoire chronique
7 SPLF-SRLF Comparaison de 2 modalités d’administration des aérosols de bronchodilatateurs au cours des décompensations aiguës d’insuffisance respiratoire chronique
Recherche en pneumologie
II. Bourse commune de la Société de Pneumologie de Langue Française et de la Société de Réanimation de Langue Française (pro...
II. Bourse commune de la Société de Pneumologie de Langue Française et de la Société de Réanimation de Langue Française (projet 7) La Société de Pneumologie de Langue Française et la Société de Réanimation de Langue Française, s’accordant sur l’intérêt commun que constitue pour elles la recherche dans le domaine de la réanimation respiratoire, ont décidé en 2001 d’alimenter une bourse commune. L’appel d’offres 2003 correspondait donc à la troisième édition de cette bourse, dont l’existence a été pérennisée par la signature d’une convention officielle entre les deux sociétés en janvier 2004. Cette bourse est destinée à soutenir un projet de recherche clinique touchant à la réanimation respiratoire réalisé dans une ou plusieurs unités de réanimation et/ou de soins intensifs respiratoires, chez l’adulte ou chez l’enfant. L’appel d’offre 2003 était doté d’un montant de 14 000 euros, versé à parts égales par les deux sociétés.
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Rev Mal Respir 2004 ; 21 : 421-41
7 SPLF-SRLF Comparaison de 2 modalités d’administration des aérosols de bronchodilatateurs au cours des décompensations aiguës d’insuffisance respiratoire chronique A. Thille, sous la direction de B. Maitre Service de Réanimation Médicale, CHU Henri Mondor, Créteil, France.
Introduction : L’administration d’aérosols de bronchodilatateurs sous forme de nébulisation est un traitement important dans la prise en charge des crises d’asthme et des détresses respiratoires aiguës chez les patients BPCO. L’utilisation conjointe d’une pression expiratoire positive PEP ou CPAP pourrait permettre d’améliorer les échanges gazeux et de diminuer le travail respiratoire lié à la bronchoconstriction et à l’hyperinflation dynamique responsable d’une auto-PEP chez les patients BPCO. L’administration des aérosols au cours de la ventilation non invasive a été testée dans quelques études de faisabilité, retrouvant une déposition médicamenteuse soit comparable soit légèrement diminuée. A partir de ces données, le but de notre étude est de comparer le travail respiratoire et les échanges gazeux au cours d’un aérosol de b2 mimétique administré soit par nébulisation standard en ventilation spontanée au masque, soit au cours d’une séance de CPAP. Méthodologie : Les patients BPCO hospitalisés en réanimation pour décompensation respiratoire aiguë, stabilisés après 24 heures de prise en charge et nécessitant des aérosols de b2 mimétiques pour freinage bronchique peuvent être inclus. Nous prévoyons d’inclure au maximum 20 patients afin de comparer les différentes mesures. Deux périodes consécutives espacées de 3 heures sont étudiées au cours desquelles des aérosols de b2 mimétiques sont administrés dans un ordre randomisé avec et sans CPAP. Nous mesurons le VEMS, les gaz du sang et le travail respiratoire à l’aide d’une sonde oesophagienne à double ballonnet avant et après l’administration des aérosols dans chaque condition. Le protocole a reçu un avis favorable du CCPPRB de l’hôpital Henri Mondor en juillet 2003. Résultats attendus : L’administration des aérosols de b2 mimétiques peut améliorer le VEMS, les échanges gazeux et le travail respiratoire. L’amélioration des paramètres de ventilation pourrait être supérieure quand les aérosols sont administrés sous CPAP en comparaison avec une administration par nébulisation standard. Perspectives : Si l’administration des aérosols de b2 mimétiques réalisés sous CPAP est supérieure à l’administration par nébulisation standard alors une étude clinique randomisée sera effectuée pour évaluer le bénéfice réel de ce couplage aérosol b2/PEP dans la prise en charge des deux pathologies respiratoires aiguës les plus fréquentes que sont l’asthme aigu grave et la décompensation de l’insuffisance respiratoire chronique obstructive.