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Communications posters électroniques / Revue du Rhumatisme 83S (2016) A163-A304
douleur lors du geste et un « nombre limite » d’infiltrations à ne pas dépasser. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Di-018
Amélioration durable des manifestations cutanées et de la fonction physique avec le sécukinumab versus l’ustékinumab chez les patients atteints de psoriasis modéré à sévère et de rhumatisme psoriasique concomitant : résultats de l’étude CLEAR à 1 an JP. Lacour (1) ; M. Ruer-Mulard (2) ; M. Beylot-Barry (3) ; P. Célerier (4) ; L. Contreras* (5) ; AB. Gottlieb (6) ; C. Karyekar (7) (1) Dermatologie, CHU de Nice, Nice ; (2) Dermatologie, CH Martigues, Martigues ; (3) Dermatologie, CHU Bordeaux, Bordeaux ; (4) Dermatologie, CH, La Rochelle ; (5) Affaires médicales, Novartis Pharma, Rueil-Malmaison ; (6) Dermatology, Tufts Medical Center, Boston, États-Unis ; (7) Affaires médicales, Novartis Pharmaceuticals Corporation, East Hannover, États-Unis *Auteur correspondant : laura.
[email protected] (L. Contreras) Introduction. – Dans l’étude prospective, randomisée, en double aveugle CLEAR (NCT02074982), le sécukinumab (SEC), un anticorps monoclonal humain anti-interleukine 17A, a démontré une efficacité supérieure PASI90 vs l’ustékinumab (UST) (anti-IL-12/23) chez les patients atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère. Précédemment l’efficacité de SEC a été démontrée à 16 semaines (s) dans le sousgroupe présentant un rhumatisme psoriasique (RP) concomitant. Patients et Méthodes. – Les patients ont été randomisés pour recevoir SEC (300 mg, S.C. aux sem 0, 1, 2,3 puis toutes les 4 semaines à partir de la s 4) ou UST (posologie de l’AMM). Le critère de jugement principal était la réponse PASI90 à s16. Les réponses PASI 75/90/100, IGA mod 2011 au cours du temps, et les scores HAQ-DI, WPAI et DLQI ont été analysés dans le sous-groupe présentant un RP concomitant. Les résultats ont été exprimés en NRI (imputations en non-répondeurs) pour l’efficacité et les données patients (PRO). Résultats. – 676 patients ont été randomisés et 610 (93,7 %) ont terminé les 52 s de l’étude : SEC, 312 [94,8 %] ; UST, 298 [92,5 %]. Au total, la réponse PASI90 a été obtenue par 79,0 % vs 57,6 % (P < 0,0001) et 74,9 % vs 60,6 % (P = 0,0001) des patients recevant le SEC vs UST à s16 et à s52, respectivement. Un RP concomitant a été rapporté chez 69/337 (20,5 %) et 54/339 (15,9 %) patients dans les groupes SEC et UST, respectivement. Dans ce sous-groupe, une % plus élevée de patients dans le groupe SEC ont obtenu une réponse PASI90 à s 52 par rapport à UST ; 77,6 % vs 63,5 % (P < 0,05), respectivement. La variation moyenne par rapport à l’inclusion du score HAQ-DI à s52 était de –0,30 avec SEC vs – 0,13 avec UST. Une % plus élevée de patients sous SEC ont obtenu une réponse HAQ-DI (différence minimale cliniquement importante) vs UST à s 52 (39,4 % vs 23,5 %, respectivement). Des améliorations plus marquées ont été observées dans d’autres paramètres avec le SEC vs UST dans ce sous-groupe (Tableau). PASI, DLQI et WPAI à s 52 PASI 75, n (%) PASI 100, n (%) DLQI, Ä par rapport à l’inclusion, moyenne ± ET
SEC
UST
61 (91,0)*
39 (75,0)
30 (44,8)
21 (40,4)
– 12,3 + 7,68
– 9,0 + 7,44
WPAI, variation par rapport à la valeur à l’inclusion, moyenne ± ET – 0,4 + 2,80
– 0,8 + 24,89
Impact sur la productivité au travail dû au psoriasis (%)
Temps de travail manqué en raison du psoriasis (%)
– 27,3 + 26,81
– 15,0 + 22,
Détérioration globale du travail en raison du psoriasis
– 20, 4 +
– 18,4 +
– 35,4 + 27,46
– 24,3 +
Impact sur les activités dûes au psoriasis (%)
* p < 0,01. Pourcentages calculés pour les patients ayant une évaluation à l’inclusion et après l’inclusion ; N = nombre de patients RP à l’inclusion ; n = nombre de répondeurs. DLQI : indice de qualité de vie en dermatologie ; WPAI : questionnaire d’évaluation de l’impact sur la productivité au travail et les activités quotidiennes du psoriasis
Conclusion. – La supériorité de SEC vs UST pour l’obtention du blanchiment des lésions a été maintenue chez les patients atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère à s52. Dans le sous-groupe présentant un RP concomitant, SEC a été associé à des améliorations plus marquées au niveau cutané, de la fonction physique, de la qualité de vie et de la productivité au travail par rapport à UST sur les 52 sem. Conflit d’intérêt. – C. Karyekar, salarié Novartis L. Contreras,salariée Novartis PE.Di-019
Affections rhumatologiques de l’enfant en milieu hospitalier congolais NE. Lamini N’Soundhat (1) ; OLA. Mohondiabéka (1) ; O. Akoli Ekoya (1) ; DC. Nkouala-Kidédé (1) ; FE. Omboumahou Bakalé (1) ; AP. Salémo (1) ; H. Ntsiba* (1) (1) Rhumatologie, centre hospitalier et universitaire, brazzaville, République du Congo *Auteur correspondant :
[email protected] (H. Ntsiba) Introduction. – Rapporter les principales étiologies des affections rhumatologiques de l’enfant congolais non sicklanémique. Patients et Méthodes. – Étude transversale sur dossiers d’enfants non drépanocytaires âgés de 0 à 16 ans, conduite dans les services de Rhumatologie et de Pédiatrie du CHU de Brazzaville, de juin 2007 à mai 2015, soit 8 ans. 236 enfants étaient admis pour affection ostéoarticulaire non traumatique sur 80 800 patients vus en consultation ou en hospitalisation. Les critères diagnostiques usuels utilisés en Rhumatologie ont permis de retenir 114 patients, soit une fréquence hospitalière d’affections rhumatologiques de 0.29 %. Résultats. – Il s’agissait de 114 patients dont 58 filles (51 %) et 56 garçons (49 %), soit un sex-ratio de 0,94. L’âge moyen était de 9,4 ± 3,4 ans (extrêmes de 2 semaines à 16 ans). La douleur articulaire ou osseuse (73.6 %), la fièvre (20.2 %) et l’impotence fonctionnelle (6.1 %) étaient les principaux signes fonctionnels. Le délai moyen de consultation était de moins d’un mois dans 68,5 % des cas, de 2 à 3 mois dans 22 % des cas et au-delà de 3 mois chez 12 % des patients. La durée moyenne d’hospitalisation était de 19, 36 ± 20,8 jours. Trois grands groupes étiologiques se distinguaient : la pathologie infectieuse : n = 46 (40,4 %) : arthrite septique : n = 25 (22 %), mal de Pott : n = 21 (18,4 %) ; le rhumatisme articulaire aigu : n = 41 (36 %) et les rhumatismes inflammatoires chroniques : n = 23 (18,5 %) dont 21 cas (16,7 %) d’arthrite juvénile idiopathique. Une scoliose et une maladie d’Osgood Schlatter ont été également notées. Conclusion. – En Afrique subsaharienne, les affections rhumatologiques de l’enfant ont été peu rapportées et paraissent moins fréquentes en milieu hospitalier pédiatrique. Les atteintes ostéoarticulaires sont dominées par les arthrites septiques, le mal de Pott, le rhumatisme articulaire aigu et l’arthrite juvénile idiopathique. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Di-020
Prévalence de l’insuffisance rénale chez les patients atteints de spondyloarthrite : les résultats de l’étude internationale ASAS-COMOSPA M. Couderc* (1) ; B. Pereira (2) ; A. Molto (3) ; A. Tiple (4) ; M. Soubrier (1) ; M. Dougados (5) (1) Rhumatologie, CHU Gabriel-Montpied, Clermont-Ferrand ; (2) Délégation recherche clinique & innovation, CHU Gabriel-Montpied, Clermont-Ferrand ; (3) Service de rhumatologie, Université Paris Descartes, Service de Rhumatologie B, Hôpital Cochin, AP-HP., Paris ; (4) Néphrologie, CHU Gabriel-Montpied, Clermont-Ferrand ; (5) Rhumatologie, Hôpital Cochin, Paris *Auteur correspondant :
[email protected] (M. Couderc)