Allergie aux phanères animales : histoire naturelle et fréquence des associations latentes

Allergie aux phanères animales : histoire naturelle et fréquence des associations latentes

REVUE FRANCAISE D'ALLERGOLOGIE ET D'IMMUNOLOGIE CLINIQUE Allergie aux phan/ res animales : histoire naturelle et frequence des associations latentes...

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REVUE FRANCAISE D'ALLERGOLOGIE

ET D'IMMUNOLOGIE CLINIQUE

Allergie aux phan/ res animales : histoire naturelle et frequence des associations latentes M.T. GUINNEPAIN, J. LAURENT, M.J. BRUNET-MORET, C. ELOIT, N. HERPIN-RICHARD, V. COLAS DES FRANCS, M. RAFFARD, J. MEAUME

R~SUME

SUMMARY

Buts : Appr4cier la fr4quence de la responsabilit~ des diff~rentes espSces d'animaux 8 polls dans ]es r4actions d'hypersensibilit6 et rechercher chez ces malades l'existence de sensibilisations pour d'autres esp~ces animales. MSthodes : Etude prospective c o m p r e n a n t u n interrogatoire planifi4 puis des tests cutan4s avec une s~rie de squames d'animaux. Cent sept malades cons6cutifs vus 5 la consultation en 12 mois et se plaig n a n t d'une allergie au contact d'un animal ont 8t4 4tudi~s. RSsultats : Les animaux incrimin~s sont le chat 88 lois, le chien 51 lois, le cheval 31 lois, le lapin 12 lois, le hamster, la souris et les oiseaux 3 lois chacun. Soixante six malades d6crivent une allergie multiple qui est apparue ~t intervalle court chez 22 d'entre eux. Un contact animal rdgulier avant l'fige d'un an est rapport6 p a r 36 malades. Le test cutan6 est n6gatif p o u r au m o i n s u n des a n i m a u x responsables de signes cliniques chez 45 malades. Ii est, p a r ailleurs, positif chez 49 autres patients p o u r u n animal n'ayant jusqu'alors jamais provoqu4 de manifestations pathologiques. Conclusion : Le chat est I'animal le plus souvent mis en cause. Prbs d'un allergique sur deux a cependant u n test cutan~ ndgatif vis-a-vis d'un ou des animaux incrimin6s. Une mSme proportion de ces allergiques est sensibilisde p o u r u n autre animal. Ces donn6es incitent d'une part fi am61iorer la qualit6 de certains extraits allerg6niques et d'autre part fi 41argir d6sormais l'6ventail de l'exploration p a r tests cutan6s chez ces malades.

Allergy to animal integument : natural history and frequency of latent associations. - Objectives: To assess the frequency of the responsibility of various furry animal species in hypersensitivity reactions and to detect the presence of sensitizations to o t h e r a n i m a l species in patients affected. Methods: Prospective study comprising a systematic clinical interview followed by skin tests with a series of a n i m a l squames. One h u n d r e d and seven consecutive patients seen in the outpatients d e p a r t m e n t over a period of 12 m o n t h s and complaining of allergy in contact with an animal were studied. Results: The animals incriminated were cats in 88 cases, dogs in 51 cases, horses in 31 cases, rabbits in 12 cases, and hamsters, mice a n d bird, in 3 cases each. Sixty six patients described multiple allergy, which occurred at a brief interval in 22 of them. Regular animal contact before the age of one year was reported by 36 patients. The skin test was negative for at least one of the animals responsible for clinical signs in 45 patients. It was also positive in another 49 patients for an animal w h i c h h a d never previously induced any pathological manifestations. Conclusion: Cats are the animals most frequently responsible. However, almost one out of two allergic patiens has a negative skin test in relation to the animal(s) incriminated. A similar proportion of these allergic patients are sensitized to another animal. These data suggest the need to improve the quality of certain allergenic extracts a n d to extend the range of investigation by skin tests in these patients.

Unit4 d'Allergologie,H6pitai de l'Institut Pasteur, 209, rue de Vaugirard 75015 PARIS.

GUINNEPAIN M.T., LAURENT J., BRUNET-MORET M.J., ELOIT C., HERPIN-RICHARD N., COLAS DES FRANCS V., RAFFARD M., MEAUME J. -Allergie aux phan~res animales : histoire naturelle et fr6quence des associations latentes. Rev. fr. Allergol., 1996, 36 (7), 759-764.

Tir6s ~ part : Dr M.T. Guinnepain (mOrne adresse). Re~u le 8 f6vrier 1996. Accept6 le 29 m a r s 1996.

© Expa~sion Scientifique Franfaise, 1996

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" M.T. GU1NNEPAIN ET COLLABORATEURS/

INTRODUCTION

Les phanbres animales contiennent des d6terminants allerg4niques capables d'induire des rdactions s4v6res d'hypersensibilit6 [6, 7, 13, 19]. Cependant, l'habitude ancestrale de possEder domicile des animaux de compagnie conduit parfols h partager avec ce type d'amis, un habitat citadin souvent petit. L ' a u g m e n t a t i o n progressivement croissante de la concentration en allerg6nes du fait de cette pr6sence animale peut alors favoriser le d6veloppement d'une sensibilisation [ 14], surtout s'il existe un terrain g6n6tique pr4disposant [ 15]. L'enqu~te 6tiologique est g6n6ralement ais6e: Cependant, il est rarernent recherch6 une sensibilisation occulte pour d'autres animaux, en particulier pour ceux non encore rencontr6s par le malade [ 11, 22]. La composition des antighnes d'origine animale est de mieux en mieux connue [20, 21 ], faisant discuter la possibilit4 d'allergbnes c o m m u n s a diverses esp~ces [ 17]. Nous avons recherch6 s'il existait une sensibilisation associ6e p o u r d'autres anirnaux ~ poils et 61argi l'exploration par tests cutan6s pour tenter de pr6venir une r6action respiratoire ou cutan6e parfois s6v~re g leur contact (parfois le premier t).

• Environnement.

Les conditions de la vie dornestique et professionnelle sont pr4cis6es, en particulier quant ~ la pr6sence d'un animal. I1 est pr6cis6 si la pr6sence de l'animal p e r t u r b e les relations familiales ou amicales. • Exposition pr6coce.

Enfin, l'interrogatoire note s'il y a eu un contact r6gulier avec des animaux avant l'fige d'un an. • Tests cutan6s.

Apr6s v6rification d'une r6activit6 cutan6e normale (papule o b t e n u e p a r prick-tests avec le t6moin coddine et par l'absence de celle-ci avec le diluant), les tests cutan6s sont effectu6s (extraits allerg6niques Stallerg6nes-Pasteur) p o u r le chat, le chien, le cobaye, le hamster, le cheval, les squames de bovins, le poil de rat, de souris, de lapin, de ch6vre et de laine. Le test est positif lorsque la papule, ~ 20 minutes, est sup6rieure de 5 mrn fi celle du tdmoin n6gatif.

RI~SULTATS

CHOIX DES MALADES ET MI~THODES

Parmi les malades venus depuis un an dans le service, ceux qui ddcrivaient des manifestations d'intol6rance au contact des anirnaux ont 6t6 invitds h participer ~ cette 6tude : 107 malades ont rdpondu au questionnaire (34 h o m m e s et de 73 femmes) figds de 5 h 75 ans (m6diane : 29 ans). • Distribution des animaux responsables.

L'interrogatoire fait pr6ciser les diff6rents anim a u x g polls source d'intol6rance, leur ordre d'importaEe. • Races.

Au sein d'une m6me esp6ce, il est demand6 si certaines races sont plus mal tol~rdes par le rnalade.

• Distribution des animaux responsables.

Les animaux incrirnin6s sont : - le chat : 88 lois, - le chien : 51 lois, - le cheval 31 fois, - le lapin 12 fois, le rat 4 lois, le hamster, la souris et l'oiseau 3 lois chacun, le cobaye 2 lois et le ragondin 1 lois (fig. I). Chez 41 rnalades, l'allergie n'est d6crite que pour un seul animal. Les animaux cit6s en prernibre place sont : - le chat 67 lois, - le chien 20 lois, - le cheval 9 lois, - le lapin 5 lois, la souris et le rat 2 fois chacun, le cobaye et l'oiseau 1 fois chacun. Le chat, le chien et le cheval sont cit6s respectivement 19, 28 et 12 lois en deuxi6me position et 2, 3 et 10 lois en troisi6me position.

• Chronologie des sympt6mes.

Chacun des signes pr6sent6s avec leur ordre d'apparition est pr6cis6 p o u r chat, chien et cheva].

• Simultan6it6.

L'apparition simultan6e de l'allergie pour les diff6rents anirnaux est syst6rnatiquernent recherchde.

• Races.

Les races rnal support6es sont : - les chats h poils longs, chartreux, persan et siamois (quinze cas), - les chiens boxer, labrador, Dobermann, fox terrier (dix cas). Les caniches sont, en revanche, bien tol6r6s en apparence. Rev.fr. Allergol., 1996, 36, 7.

/ALLERGIE A U X PHANERES ANIMALES •

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88 m

51 n

31

12 4

m

chat

m

chien

cheval

3

3

3

F] D

D

ID ID m

lapin

hamster

souris

rat

oiseau

1

2

r-"-i

cobaye

ragondin

Fig. 1. - Les animaux incrimin4s par les malades

Tableau I. - Comparaison des signes observ6s lors du contact avec les chats, les c h i e n s et les c h e v a u x c h e z les 107 m a l a d e s allergiques 4tudi6s

Symptdmes

Total Chronologie

Chat (n - 88) nb (frdq.)

Chien (n = 51)

nb (frdq.)

Cheval (n = 31) nb (frdq.)

Rhinite

Total l°r t e m p s 2~t e m p s

73 (0.83) 36 23

39 (0.76) 21 I0

26 (0.84) 1t 11

Conjonctivite

Total 1°r t e m p s 2° temps

69 (0.78) 31 27

33 (0.65) 11 12

29 (0.93) 15 11

Toux

Total 1°~t e m p s

41 (0.47) 2

26 (0.51) 4

17 (0.55) 2

Sifflements Thorax

Total l°r t e m p s 2e temps

49 (0.56) 10 15

31 (0.61) 7 12

19 (0,61) 2 5

Urticaire

Total 1°r t e m p s 2° temps

22 (0.25) 8 2

15 (0.29) 7 2

8 (0.26) 1 1

• Chronologie des s y m p t 6 m e s . Pour l'allergie au poil de chat, le signe le plus pr6coce lots du contact sont la rhinite et l'atteinte oculaire (tableau I). Les sifflements thoraciques et l'urticaire sont 3 fois plus rares initialement, mais les signes respiratoires apparaissent souvent dans un deuxi6me temps (tableau I). Pour la r6activit4 au poll de chien, le signe le plus prompt ~ apparaitre est rhinologique, pr4cddant nettement les signes oculaires, cutan6s ou Rev. fr. Allergol., 1996, 36, 7.

des voles respiratoires basses (tableau I). Les signes cutan6s demeurent moins frdquents tandis que l'atteinte oculaire et bronchique apparait apr6s un temps de latence (tableau I). Pour l'hypersensibilit6 imm6diate aux squames de chevaux, les signes oculaires sont au premier plan, pr6c6dant les signes rhinologiques. Les sifflements thoraciques sont relativement fr6quents dans un deuxihme temps alors que les signes cutan6s demeurent rares (tableau I).

*

762

• Simultan6it6.

Vingt-deux malades sur 66 avec allergies multiples pr6cisent que les manifestations cliniques au contact des divers animaux sont apparues intervalle r6duit. • Environnement.

Un animal est pr6sent au domicile chez 46 malades; la taille du logement va du studio ~ plus de quatre pieces (mddiane : 4 pi~ces). Le nombre des animaux varie de 1 ~ 5 (mediane : 1), depuis 3 mois ~ 20 ans (mediane : 6 ans). Douze malades ont dfi se separer d'un animal du fait de l'allergie, et trois d'entre eux ne peuvent plus pratiquer l'equitation. La presence d'un animal perturbe les relations familiales ou amicales de 40 de ces malades. Lors de l'exercice professionnel, un contact avec un animal est not6 s e u l e m e n t quinze fois : un changement de poste a 6t6 necessaire dans un seul cas et d'emploi chez un seul autre malade. • Prdcocit6

de l'exposition.

Un contact animal regulier avant l'gge d'un an est rapport6 par 36 malades. L'gge du malade lots de l'arrivee du premier animal au domicile varie de la naissance ~ 42 ans (mediane : 9 ans). Cet animal a 6t6 present p e n d a n t une duree variant de 1 semaine ~ 22 ans (mediane : 10 ans). • Test cutan6.

I1 est positif avec les extraits allergdniques provenant d'animaux de (ou des) l'espece(s) incrimi-

12

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nee(s) chez 62 malades. I1 est negatif avec ces allergenes chez 45 autres (11 lois avec le poil des chiens). Par ailleurs, une reactivit6 cutanee avec au moins un extrait allergenique issu d'especes animales n'ayant jamais a p p a r e m m e n t provoqu6 de manifestations pathologiques est notee chez 49 des malades : le bovin et le lapin, 12 lois chacun, le hamster, 11 lois, le cheval et le chien, 10 lois chacun et la chevre 8 lois (fig. 2).

DISCUSSION

L'allergie aux animaux est assez frequente chez les malades vus ~t Paris. Les conditions de vie en milieu urbain favorisent vraisemblablement cette hypersensibilit6 qui est rarement liee ~ des facteurs professionnels mais plut6t ~ des habitudes domestiques. L'animal de compagnie demeure un choix frdquent malgr6 les conditions d'habitat, souvent un appartement. Un tiers de ces malades ont eu un contact regulier avec un animal avant l'fige d'un an, ce qui serait un facteur favorisant l'allergie [18]. A Paris, la necessit6 d'enfermer l'animal p e n d a n t toute la journee dans un perimetre restreint explique la concentration 6levee de poils d'animaux rencontree dans certains appartements et l'intensit6 des manifestations cliniques chez les allergiques qui avouent, dans pr6s d'un tiers des cas, que cette reaction d'hypersensibilit6 perturbe les relations amicales ou familiales. L'animal reste cependant present au domicile de ces malades dans pres de la moiti6 des cas.

12 11 10

10 8 7 6

3

bovins

lapins

hamster cheval

chien

ch~vre

chat

cobaye

rat

3

souris

Fig. 2. - Tests c u t a n e s positifs en d e h o r s de toute m a n i f e s t a t i o n clinique

Rev.fr. AllergoL, 1996, 36, 7.

/ALLERG1E AUX PHANERES ANIMALES •

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Seuls quelques-uns ont dOj~ d~ se s6parer de l'animal. L'exposition professionnelle est une cause exceptionnelle d'allergie aux animaux dans cette sdrie. L'animal le plus souvent en cause est le chat, cit6 en premiOre place p a r la majorit6 des malades ayant particip6 h l'Otude. Puis, viennent chiens et chevaux, malgr6 la difficult6 rencontrOe/t Paris pour pratiquer rOguliOrement l'dquitation. La rhinite est le mode d'expression le plus frOquent et le plus rapide h apparaitre lots de l'allergie p o u r les s q u a m e s de chat ou de chien. Les signes oculaires sont au premier plan p o u r l'allergie aux chevaux. Les sifflements thoraciques sont plus tardifs dans les 3 cas, mais sont prOsents chez plus de la moiti6 des patients, attestant alors d'une forme sOv0re d'allergie. Les signes cutanOs sont rarement dOclench6s par les chevaux, en raison, sans doute, d'un contact plus rare et plus lointain. Nos tests systOmatiques montrent, dans prOs de la moiti6 des cas, l'existence de sensibilitds assocides/~ celle(s) dOj~t connue(s) p o u r l'animal familier, suggOrant la possibilit6 de rOactions croisOes. Cette frOquence incite g proposer ddsormais des tests plus nombreux et surtout h mettre en garde contre une rOaction aigu6 suscitOe par un autre animal que le malade serait tenter d'acqudrir ou pourrait rencontrer occasionnellement, c o m m e au cirque ou sur les champs de course. Toutefois, nos rOsultats m o n t r e n t la mauvaise valeur de ddpistage du test cutan6 (faux nOgatifs, en particuller pour le chien). De plus, un vrai n6gatif ne saurait pr6juger du risque ~t long terme. L'allergie aux poils d'animaux a 6t6 6tudide ces derni0res annOes par diverses 6quipes frangaises [4, 12, 21]. L'enquete 6piddmiologique de D. Charpin et coll. rOalisOe chez plus de mille sujets a montr6 une prOvalence de 2,5 p. cent pour

l'allergie aux poils d'animaux [3]. PrOs de la moiti6 de ces sujets du sud de la France (47 p. cent) ont ddclar6 avoir au moins un animal au domicile et, pour 5 p. cent, Otre gOnds par le contact avec leur animal. En SuOde, Kjellman rapporte des chiffres similaires : une pr6valence de 5,3 p. cent pour ce type d'allergie et la prdsence d'un animal au domicile dans un peu plus de la moiti6 des cas [8]. Aux t~tats-Unis d'Amdrique, le chiffre de prOvalence varie entre 11 et 32 p. cent [10]. Brenner et coll. ont constat6 chez pros de 300 sujets ayant un animal au domicile, une frdquence de 30 p. cent de conjonctivite ou d'asthme [2]. En Allemagne, le contact avec un animal peut atteindre 87 p. cent d'une population non sdlectionnOe [ 14] ! Enfin la sensibilit6 cutanOe pour le poll de chat peut atteindre 25 p. cent pour Barbee [ 1]. Elle est beaucoup moins frOquente pour le poil de chien. Darts une sOrie d'enfants, la sensibilisation est de 11,6 p. cent dont la moiti6 concerne des petits malades cliniquement insensibles aux poils d'animaux [4]. Les antig0nes issus des animaux sont de mieux en mieux connus depuis l'utilisation des techniques d'immuno-empreintes permettant de diff6rencier les diffOrents antigOnes selon leur poids moldculaire [7]. Ainsi ont 6t6 dOcrits des antigOnes majeurs propres ~tl'esp0ce : Fel dl [9], Can fl [16], E q u C1 [5], mais aussi des antigOnes tels que l'albumine qui peut comporter des dOterminants antigOniques c o m m u n s g plusieurs esp0ces [ 17]. La prdsence de l'albumine au sein des antig0nes des polls d'animaux est connue depuis plus de 20 ans [23]. Cette 6ventualit6 d'antigOnes communs, en particulier issus de l'albumine n'a pu 6tre vOrifiOe au terme de cette 6tude purement clinique. Ce sont les 6tudes au laboratoire utilisant les techniques d ' i m m u n o - e m p r e i n t e et d'inhibition de rOaction qui devraient p e r m e t t r e de mieux connaitre ces allerg0nes c o m m u n s seulement suspectds lors de cette 6tude.

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• M.T. GUINNEPA1N ET COLLABORATEURS/

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