Revue française d’allergologie 49 (2009) 254–258
Allergie de contact aux accessoires de sport Contact allergy to sports equipment M. Castelain a,*, C. Pecquet b a
Service de dermatologie, hôpital Sainte-Marguerite, 270, boulevard de Sainte-Marguerite, 13274 Marseille cedex 09, France b Service de dermatologie-allergologie, hôpital Tenon, AP–HP, 4, rue de la Chine, Paris, France Disponible sur Internet le 3 mars 2009
Résumé Les dermatoses allergiques de contact, bien que rares par rapport aux autres problèmes cutanés chez les sportifs, ne doivent pas être méconnues. Les accessoires en cause varient en fonction du sport pratiqué. Les allergènes les plus fréquents, quel que soit le sport pratiqué, sont les additifs du caoutchouc, les colles et résines. . . sans oublier tous les produits mis au contact de la peau. # 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. Mots clés : Eczéma de contact ; Équipements sportifs ; Caoutchouc
Abstract Allergic contact dermatitis, although rare in comparison with other skin problems in people who participate in sports, should not be ignored. The equipment responsible for this problem varies depending on the type of sport practiced. Whatever the sport, the allergens most often responsible are rubber additives, glues and resins; but all the usual topical skin products must not be overlooked. # 2009 Elsevier Masson SAS. All rights reserved. Keywords: Contact dermatitis; Athletes; Sports; Sports equipment; Rubber
1. Introduction
1.1. Généralités
Les lésions cutanées sont fréquentes chez les sportifs [1]. Les activités sportives peuvent provoquer de nouvelles lésions de peau ou aggraver des lésions préexistantes. L’occurrence et la localisation des dermatoses des sportifs varient en fonction du type de sport et de la durée de l’activité. Les problèmes d’allergie de contact sont très variés et sont provoqués soit par des accessoires communs à la plupart des sports, comme les chaussures, les protections ou par des matériels plus spécifiques à certains sports [2], comme les ballons, les tatamis, les combinaisons de plongée, les boules de pétanque. . . Une bonne enquête allergologique est nécessaire pour dépister ces allergies de contact qui ne sont pas rares.
L’allergie de contact n’est qu’une petite fraction des réactions de type allergique dont peuvent souffrir les sportifs [3], au premier plan desquelles se situent les allergies de type immédiat telles que rhinite et obstruction nasale, conjonctivite, urticaire (et angioedème) physique (cholinergique, à la pression, au froid, dermographique. . .), médicamenteuse, alimentaire, anaphylaxie d’effort, induite ou non par l’alimentation [4]. Il existe dans la littérature quelques études portant sur les allergies de contact et les sportifs ou athlètes en général. Une étude, portant sur un groupe de 43 jeunes ayant des lésions d’eczéma et pratiquant un ou plusieurs sports (tels que course, voile, natation, football, cyclisme, plongée, pêche) et comparé à un groupe témoin de 28 étudiants sans lésion cutanée et ne pratiquant aucune activité sportive, a été publiée [5]. Parmi les 43 sportifs suspects d’eczéma de contact, huit ayant des tests épicutanés négatifs ont eu un autre diagnostic retenu (deux dermatites lichénoïdes, un psoriasis, cinq dermatites d’irritation). Pour les 35 autres, les tests épicutanés
* Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Castelain).
1877-0320/$ – see front matter # 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. doi:10.1016/j.reval.2009.01.024
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les plus souvent positifs sont les accélérateurs de vulcanisation du caoutchouc : thiurame (23,3 %), mercaptobenzothiazole (MBT : 20,9 %) puis nickel (13,9 % versus 5,3 % pour les nonsportifs) [5]. Dans la pratique du sport, la plupart des auteurs s’accordent sur la prééminence des allergies au caoutchouc (thiourées, thiurame et MBT) [4]. C’est le cas, notamment lors de la pratique de sports nautiques (plongée, voile, natation ou pêche), avec comme exception, dans l’étude de Ventura et al. l’absence de test positif aux thiourées [5]. La prééminence du caoutchouc se retrouve dans une autre étude [6] qui rapporte des cas d’allergie de contact à des bandes en caoutchouc élastique provocant un eczéma des mains chez une gymnaste (tests épicutanés positifs pour le thiuram mix) :
caoutchouc, notamment le MBT, l’IPPD, les thiurames et les thiourées des colles néoprène. La résine paratertiaire butylphénolformaldéhyde est utilisée dans les colles qui fixent la partie supérieure de la chaussure sur la semelle. Plus rarement, on peut trouver des allergies de contact au nickel de boucles de fermeture ou de fixation, aux résines polyuréthanes utilisées dans la mousse plantaire de certaines chaussures, notamment de ski. Enfin, dans certains cas, l’allergène est inconnu et seuls les tests épicutanés réalisés à partir de morceaux de chaussure permettront de prouver l’allergie [2].
aux zones élastiques d’un bikini et d’un soutien-gorge de sport (tests épicutanés positifs pour le dibenzothiazyldisulfide, le MBT et le morpholino-MBT) ; à des renforts en caoutchouc au niveau des genoux d’un vêtement de protection pour la moto (tests positifs pour l’IPPD).
2.3.1. Genouillères Une allergie a été décrite chez une basketteuse, responsable d’un eczéma bien limité sur la zone de contact. Les tests épicutanés sont positifs pour les résines phénol-formaldédyde et paratertiaire butyl-phénol formaldéhyde utilisées dans la colle de la genouillère [9].
Il ne faut pas oublier que, dans les pays d’Amérique du Nord, la pratique des sports en extérieur expose aux allergènes végétaux dont les plus répandus sont le poison Oak, le poison Ivy et le poison Sumac de la famille des Anacardiacées, contenant des catéchols (urushiol) [7].
2.3.2. Protège-tibias Un eczéma de contact sous les protège-tibias peut se voir même après le port de chaussettes hautes sous les protègetibias. Les tests épicutanés sont positifs pour le formaldéhyde, les conservateurs libérateurs de formaldéhyde et les résines urée-formaldéhyde contenues dans les protège-tibias. La guérison s’obtient après le changement de protège-tibias [10]. D’autres résines sont plus rarement responsables, comme les acrylates. Les joueurs de ballon sont les plus exposés, notamment les gardiens de but. Mais la plupart du temps, il s’agit de dermatite irritative en rapport avec la friction, particulièrement chez les enfants [11].
2. Accessoires communs à la plupart des sports 2.1. Les vêtements Les dermatites de contact vestimentaires se rencontrent dans la plupart des sports. La transpiration solubilise l’allergène et l’entraîne au contact des téguments. Les allergènes les plus fréquents sont : les accélérateurs de vulcanisation et les antioxydants du caoutchouc des maillots de bain, tenues d’aérobic et élastiques des chaussettes. . . ; les colorants vestimentaires [8], surtout des colorants azoïques « dispersés » (bleu, jaune, orange et rouge). Ces colorants sont plus particulièrement utilisés dans les vêtements synthétiques et sont absents des vêtements en coton ; les résines textiles dérivées du formaldéhyde sont rarement en cause.
2.3. Les protections utilisées au cours des activités sportives
2.3.3. Bandages adhésifs, strappings Ils sont utilisés surtout pour les chevilles, les tendons d’Achille. Quatre cas d’eczéma de contact assez sévère ont été rapportés. Les tests cutanés sont positifs pour la résine paratertiaire butyl-phénol formaldéhyde contenue dans les bandages [12]. La colophane présente dans l’Elastoplast1 peut également être allergisante [2]. 2.3.4. Gants Utilisés dans de nombreux sports (ski et hockey, sports mécaniques, gardiens de but, cyclisme, boxe. . .), ils peuvent provoquer des eczémas de contact des mains avec parfois extension aux poignets, aux avant-bras. Les allergènes sont :
2.2. Les chaussures En fonction de l’allergène en cause, le siège des lésions sera différent. En effet, si les allergies au caoutchouc concernent plutôt la semelle et donc la plante du pied, les composants de la partie supérieure de la chaussure donneront des atteintes électives des orteils et du dos des pieds. Il faudra aussi penser aux autres allergènes, contenus éventuellement dans les chaussettes et aux topiques utilisés. Parmi les allergènes en cause, on retrouve au premier plan les composants du
les constituants du caoutchouc ; le chrome présent dans les gants en cuir ; les colorants (bleu et noir) ; les résines polyuréthanes (mousses) [2].
2.3.5. Casques Obligatoires dans certains sports comme les sports mécaniques, le cyclisme, le ski et le hockey sur glace, le football américain, le roller, etc., ils peuvent provoquer un
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eczéma du front, de la nuque, des oreilles. Les allergènes en cause sont essentiellement : les composants du caoutchouc ; les résines polyuréthanes constituant certaines mousses protectrices ; les résines époxy de certaines coques. 3. Allergies de contact particulières, en relation avec certains sports 3.1. Marche et course à pieds Les marcheurs et les coureurs souffrent surtout de multiples problèmes traumatiques et irritatifs des pieds et des ongles plus que d’allergies. L’allergie de contact donne des lésions d’eczéma érythématovésiculo-croûteuses, parfois érodées au contact avec les composants des chaussures de sport ou des médicaments topiques utilisés sur les blessures ou en préventif. La localisation donne des indications sur l’allergène responsable [13] : les semelles en caoutchouc sont associées avec des allergies surtout plantaires, aux thiourées, au MBT et au dibenzothiazyl disulfide ; tous les autres allergènes des chaussures (colles, cuir ou colorants) et des chaussettes peuvent être en cause et atteindre la partie supérieure du pied et des orteils. Diverses variétés de bandages peuvent donner des allergies à des résines formolées. Les analgésiques sont à l’origine d’allergie au salicylate de méthyle ou à la trolamine ; des allergies à des topiques antibiotiques comme la polymyxine B ou à des pommades pour jogging contenant de l’arnica [14], des antiinflammatoires locaux comme le kétoprofène ou le diclofénac ont été rapportées. 3.2. Sports de ballon Chez les footballers, des dermatites irritatives des cuisses dues à la chaux utilisée pour marquer les limites du terrain sont décrites. Il s’agit en fait de véritables brûlures, comparables à celles du ciment. Ils peuvent aussi souffrir de dermite des prés [15]. Mais les lésions traumatiques, notamment bulleuses, et iatrogènes demeurent au premier plan [16], notamment les lésions irritatives dues à l’application de sachets de glace. Il existe des observations d’allergie à des ballons de basket en caoutchouc, résolutive après changement pour un ballon en cuir, mais les lésions les plus fréquemment rencontrées chez les basketteurs sont irritatives, dues aux petits defects de la surface des ballons donnant des lésions érosives et pétéchiales des doigts [17,18]. 3.3. Sports nautiques En fonction du matériel et de l’allergène en cause, la localisation de l’eczéma sera différente [19]. Une allergie de contact aux lunettes de natation ou au masque de plongée chez
les plongeurs ou nageurs se présente sous la forme d’un érythème, d’un prurit et de vésicules ou de croûtes sur la zone de contact avec l’équipement en cause. Les allergènes du caoutchouc sont les plus souvent en cause (MBT, tétramethylthiurame, dibuthylthiourée et diphénylthiourée, IPPD) [20,21]. Certains de ces additifs du caoutchouc peuvent se mélanger ou s’additionner pour former de nouveaux composés allergisants [22]. Le diagnostic différentiel comprend la leucodermie périorbitaire [23], réaction de contact toxique vraisemblablement provoquée par la colle des lunettes de natation et le purpura provoqué par ces lunettes portées excessivement serrées. Des cas d’allergie de contact à la résine paratertiaire-butylphénol formaldéhyde et au peroxyde de benzoyle ont aussi été décrits [24]. Les eczémas dus aux combinaisons de plongée affectent le cou, le tronc et les extrémités et sont provoqués par l’allergie de contact aux dérivés des thiourées (néoprène) [25,26]. Les colles pour réparer les accrocs et les déchirures des combinaisons peuvent être en cause avec, notamment, la résine paratertiairebutylphénol formaldéhyde [27]. Il existe aussi une observation d’allergie de contact au diéthyldithiocarbamate de zinc [28]. Les savons, désinfectants ou lubrifiants utilisés pour pouvoir enfiler la combinaison peuvent être aussi en cause. Des observations similaires ont été décrites avec des chaussons de plongée ainsi que des allergies de contact aux courroies de fixation de palmes en caoutchouc [29]. Des dermatites de contact aux clips de nez, aux protections auriculaires ont aussi été décrites [30]. La pratique de la planche à voile peut provoquer des eczémas de contact palmaires chez les sujets allergiques aux constituants du caoutchouc noir du wishbone (IPPD) [31]. 3.4. Jeux de boules Des eczémas de contact liés aux bowlsgrip (antidérapant) et dus à des résines contenant de la colophane ont été décrits, ainsi que des allergies éventuelles à des plantes, insecticides, fertilisants, pour ceux qui jouent sur la pelouse [32,33]. Une allergie à un métal reste aussi possible (pétanque). 3.5. Gymnastique, agrès, raquettes Les gymnastes et les haltérophiles, pour une meilleure préhension, utilisent des poudres ou des cires à base de colophane qui peuvent provoquer des dermatites de contact. Les joueurs de tennis, de squash, de badminton peuvent également avoir des allergies par contact avec les sparadraps ou adhésifs contenant de la colophane appliqués sur le manche des raquettes dans le but d’avoir un bon grip. 3.6. Sports d’hiver Les joueurs de hockey peuvent développer une dermatite aux fibres de verre des battes de hockey [34] ; un cas d’allergie de contact à une résine époxy d’un masque de hockey a été décrite [13], ainsi que des allergies de contact à des colorants de gants de hockey [35].
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En matière de ski, ce sont surtout les fabriquants qui ont des problèmes d’allergie de contact aux résines époxy et au formaldéhyde [36].
d’application chez un handballeur aux antécédents de réaction à des déodorants qui en contiennent également. Le patch test au chlorure d’éthyle était positif [44].
3.7. Judo
5. Conclusion
Foussereau a rapporté un cas d’eczéma de contact à un colorant rouge d’un tapis de sol (tatami) de judo, chez un patient allergique à une encre rouge de stylo et ayant des tests épicutanés positifs à cette encre et au rouge Soudan IV (1 %) [37].
Les allergies de contact aux accessoires de sport ne sont pas rares chez les sportifs professionnels ou occasionnels, mais sont au second plan par rapport aux dermatites irritatives, traumatiques et infectieuses. Certaines sont plus souvent associées à des sports particuliers, d’autres sont en rapport avec des accessoires communs à de nombreux sports. Les allergènes les plus fréquents sont les additifs du caoutchouc et les colles. La plupart est détectée par la batterie standard, mais il est conseillé de rajouter quelques allergènes, comme le mélange de thiourée, quelques colorants vestimentaires et surtout les divers topiques utilisés par les sportifs.
3.8. Escalade Un cas d’allergie de contact et aéroportée aux lichens chez un pratiquant d’escalade a été décrit. Les tests épicutanés sont positifs avec deux lichens, l’acide usnique (0,1 %) et l’oak moss absolute (1 %) [38]. 4. Allergies de contact iatrogènes 4.1. Topiques médicamenteux Les sportifs utilisent très souvent des traitements locaux pour soigner les tendinites, les douleurs musculaires, les entorses, les contusions, les hématomes : les baumes pour préparer les muscles à l’effort ; les produits analgésiques de contact ; les anti-inflammatoires. Ces traitements peuvent être à l’origine d’allergies de contact. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont au premier plan, notamment les arylacanoïques (bufexamac, diclofenac), les arylpropioniques et les oxicams. Les réactions photoallergiques se rencontrent surtout avec le kétoprofène [39]. Des accidents graves peuvent exister dans certains cas avec véritable tableau d’érythème polymorphe au bufexamac (Parfenac1) [40]. Les décontracturants contenant de la méphénésine (Baumes Algipan1 et Décontractyl1, Traumalgyl1 crème), outre leur effet révulsif (salicylate), peuvent provoquer de fortes réactions allergiques de contact [41]. Des crèmes pour jogging, censées prévenir les ampoules et contenant de l’arnica peuvent provoquer un eczéma de contact sur les zones d’application mais également du visage et des mains [42]. 4.2. Sprays rafraîchissants Un cas d’allergie à un spray rafraîchissant à la menthe a été décrit chez une sportive souffrant d’une vasculite des golfeurs. Les tests épicutanés étaient positifs pour le spray « Foot peppermint », l’amerchol et, parmi les ingrédients, l’huile essentielle de Mentha piperita (menthol, ester de menthol) était positive [43]. Un spray refroidissant et calmant à base de chlorure d’éthyle a été responsable d’eczéma de contact sur les zones
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